deux poèmes d’homme et deux poèmes de femme
Recette pour un trio
Faites déshabiller une femme charnue.
Prenez aussi un homme, au désir assez fort.
Laissez le s’abîmer entre ses gros seins nus.
Que sa main, bien plus bas, s’inonde sans effort.
Que son sceptre érigé glisse dans le couloir,
Qu’il remue à son aise, et tangage et roulis.
Que la belle se pâme au plus profond du lit.
Qu’ils en perdent la vue, le sens et le vouloir.
Introduisez alors une curieuse belle,
Aux seins tendres et durs, mais au sexe rebelle,
Dressé hors du caleçon, aussi homme que femme.
Qu’elle avise d’abord le cul de la femelle.
Qu’elle lèche l’ourlet, comme on boit la gamelle.
Que l’homme enfin l’encule, et en fasse sa femme.
Chrysostome
C’est ta bouche dorée qui accueille au matin,
Tendrement éveillée par les soins de tes mains,
Ma verge redressée. Tu souris, ma catin,
Dispensant ce plaisir réservé aux humains.
Ta langue satinée danse autour de mon vit.
J’ai les yeux grand ouverts et contemple ton corps.
Je gémis doucement, ta chaleur me ravit
Comme l’aube pâle et la moiteur du décor.
Tu es venue sur moi, délicate et aimante ;
Aux lèvres j’ai ton goût de safran et de menthe.
Tu frémis sous ma langue et reprend ta caresse.
Je ne puis résister, car ta bouche est merveille,
J’inonde ton palais. C’est un bien doux réveil
D’arroser à l’envi la bouche qui me presse.
La porte de derrière
L’amour n’est pas complet sans une sodomie.
Par le chemin arrière, ouvre donc ton passage.
Oui, j’ai les fesses en feu ; non, je ne suis pas sage.
Je suis dans l’attente du grand plaisir promis.
Saillis mon fondement. Que ton pénis fouisse
Sans fin mes entrailles. Démesurément dur,
Qu’il force mon conduit, pour que longtemps j’endure
Ses assauts répétés. Dans mes reins qu’il se hisse.
Le plaisir du vagin est onctueux, sucré.
Le plaisir de l’anus est acide et salé.
Tu es enfin entré, me voici empalée.
Il est temps désormais, dans mon vase sacré,
Que ta liqueur coule, qu’elle m’emplisse enfin,
Que dans tous mes viscères elle reste sans fin.
Ce matin
Ce matin, mon homme a pénétré par la raie,
Bousculant mes sphincters et mon sillon fessier,
Relevant mes genoux, arc-bouté comme il sied,
Derrière mon anus défoncé sans arrêt.
J’aime le sentir là, qui avance et recule,
Accroupi au-dessus de mon gros postérieur,
Explorant mes boyaux, fouillant mon intérieur,
Murmurant doucement dans mon dos : je t’encule.
Il aime lui aussi ce refuge discret.
Et la semence vint ponctuer ses assauts ;
Je le sentis sur moi, atteint de soubresauts.
J’ai gardé sa liqueur dans mon Eden secret.
Si un mâle excité venait dans les parages,
Voilà qui lui rendrait plus facile l’ouvrage.
De la poésie qui donne envie d’enculer Madame
le sujet était torride, la mise en poésie réussie
De très jolis poème, très excitants
C’est beau, c’es osé, c’est troublant, c’est masturbant