Parent d’élève
par Boris Vasslan
Commençons par une présentation succincte : j’ai maintenant atteint la quarantaine. Divorcé, j’ai la garde de ma fille qui est en école primaire.
S’agissant d’une nouvelle érotique, il vous intéresserait sans doute que je vous parle aussi de ma sexualité. Je me définis comme un joyeux obsédé sexuel, bien dans ma peau, pas du tout honteux. J’adore les femmes, leur corps, leur peau, leur voix, mais je ne drague pratiquement pas.
L’incroyable ressource d’images que constitue l’Internet suffit à alimenter mes fantasmes. Et la masturbation reste pour moi un plaisir toujours renouvelé. J’ai beaucoup de fantasmes, je suis comme on dit « polymorphe » avec une très forte attirance pour les jeux de domination, et au moins une fois par mois, je me rends dans un quartier bien connu de la capitale et plus précisément dans un immeuble ou exerce plusieurs professionnelles de la chose.
Oh, n’allez surtout pas croire que je sois un « grand maso », non je me contente de quelques fessées, de quelques pincements, ainsi que de quelques humiliations de circonstances et aussi un peu de gode : des petites misères, quoi….
Quand je ressors de chez Maîtresse Laure, je suis extraordinairement bien. Toute la dose de stress accumulé a disparu comme par enchantement, à ce point qu’il m’arrive à ce moment là de me mettre à siffler comme un pinson !
Et justement, nous allons pouvoir commencer notre histoire ce jour de novembre, nous sommes en période de vacances scolaires, ma fille est partie quelques jours chez sa mère. Ce jour là donc je quitte le studio de Maîtresse Laure dans lequel je m’étais rendu après ma journée de travail.en fredonnant je ne sais plus quoi… Et là sur le trottoir d’en face, j’aperçois, je vous le donne en mille… l’institutrice de ma fille, elle déambule dans la rue le regard fixé sur l’immeuble que je viens tout juste de quitter. Je fais évidemment semblant de ne pas la reconnaître et elle a l’intelligence de faire la même chose. Je m’empresse de disparaître, mais deux questions me taraudent l’esprit : D’abord, m’a-t-elle vraiment vu sortir de l’immeuble ? J’ai beau me dire que je fais ce que je veux, que je ne fais rien de mal et que ça ne la regarde pas, n’empêche que ça m’embête ! Et puis surtout que fabrique-t-elle dans cette rue ? Dans ce genre de circonstances, un tas d’idées vous défilent dans la tête. Y compris les plus farfelues, « c’est peut-être pas elle, c’est peut-être quelqu’un qui lui ressemble, ne dit on pas que chacun d’entre nous possède son sosie. Ou alors c’est bien elle mais elle s’est simplement perdue dans le quartier… Mais je finis (avec quelques difficultés, je l’avoue) à ranger toutes ces interrogations dans mon grand livre des question sans réponses.
A ce stade, il nous faut la décrire, l’institutrice, parce que vous vous imaginez bien qu’elle va jouer un rôle important dans cette drôle d’histoire. Elle est jeune, probablement moins de trente ans, rousse, souvent coiffée d’une simple queue de cheval, les yeux bleus, très souriante, elle fait un peu fragile à mon avis…
C’est environ quinze jours plus tard, alors que les cours avaient repris que j’eus droit à cet étrange coup de téléphone :
– Monsieur V., c’est Emilie M, l’institutrice de votre fille, j’aimerais qu’on se voie à propos de votre fille.
– Bien sûr ! Mais ce n’est pas grave au moins ? Qu’est ce que vous me proposez comme date ?
Jusque là rien d’étrange, sinon qu’après m’avoir rassuré en me disant qu’il n’y avait rien de grave, elle me propose des rendez-vous à des heures impossibles ! En plus me revient en mémoire notre rencontre fortuite dans cette rue chaude…. je me sens tout d’un coup assez mal à l’aise
– Et samedi matin ? Propose-t-elle.
– Samedi ? L’école est ouverte ?
– Non mais passez chez moi, je vous recevrais, de toute façon c’est l’affaire de dix minutes…
Elle m’indiqua l’adresse. En métro ça ne faisait pas trop loin…
Je m’y rends donc ce samedi matin, elle m’ouvre ! Premier choc, elle est en jean et tee-shirt blanc… mais soit elle a oublié de mettre un soutien gorge ou bien celui-ci doit être « étudié pour » parce que je perçois ses tétons qui pointent insolemment à travers le tissus.
Elle me fait entrer et asseoir et alors que je m’attendais à des révélations déplaisantes sur l’attitude de ma fille à l’école, la voici qui me raconte une histoire de trousse oubliée. Ce n’est pas vrai qu’elle m’a convoqué pour une telle babiole !
– Ce n’est pas un oubli ! Balbutiais-je. Quelqu’un lui a barboté sa trousse le matin et lui a rendu le lendemain
– Ça, c’est ce qu’elle vous a raconté !
– Oui, mais bon… c’est uniquement pour ça que vous désiriez me voir ?
– Oui, parce que pour vous c’est peut-être un détail, mais ils commencent comme ça et après ils oublient tout. C’est à vous de surveiller si le matin elle a bien toutes ses affaires…
Elle m’énerve, elle m’énerve !
– Vous auriez pu me dire tout ça par téléphone, ça ne nécessitait pas de me faire perdre une heure…
– Et voilà ! Pour vous ça n’a aucune importance ! Mais vous vous rendez compte du laxisme dont vous faite preuve ?
– Bon, je crois qu’on va en rester là, vous devez être terriblement fatiguée pour prendre de tels détails aussi à cœur !
Et je me lève déjà… quand elle m’assène le trait assassin :
– Et vous croyez sans doute que c’est un exemple pour l’éducation de votre fille d’avoir un père qui fréquente les prostituées !
Ouch ! La salope, elle m’avait donc bien vu sortir de l’immeuble ! Je m’efforce de ne pas montrer ma gêne.
– Ecoutez, mademoiselle, ce que je fais de ma vie privée ne vous regarde pas, je dépense mon argent comme je le veux et je ne fais rien d’illégal.
– Et si votre fille l’apprenait ?
– Bon, on en reste là ? Manifestement vous êtes surmenée !
– Quand je pense qu’on nous dit qu’on est pas assez sévère avec les élèves… moi je trouve que c’est les parents qu’il faudrait punir !
– Bon, au revoir !
– Vous aimeriez sans doute ça, vous que je vous punisse ? Je le ferais aussi bien que vos putes !
Complètement givrée la fille, mais je marque un temps d’arrêt et puis, allez savoir pourquoi, je lance comme ça :
– C’est cela votre fantasme ? C’est de punir les parents ?
– Peut-être ! minaude-t-elle.
Le ton, a complètement changé, l’agressivité a pour l’instant disparu, elle se fait chatte. Je cherche la bonne réplique. Pas évident. Je me contente d’un :
– Et vous voudriez me punir ?
– Ça ne me déplairait pas en effet !
Je tente de réfléchir à toute vitesse, me demandant quel est exactement le jeu auquel elle joue !
– Vous me proposez quoi ? Lançais je.
– Est-ce que vous voulez jouer avec moi ?
– Je ne sais pas. Mettez-vous à ma place, c’est assez inattendu !
– Vous avez du temps, là ?
– Non pas trop !
– Mais vous pourrez revenir !
Je lui fais signe que je ne sais pas trop quoi répondre.
– Je peux vous aider à vous décider si vous voulez !
Oui, bon j’avais bien compris, mais que voulez-vous que je lui dise ?
– Dites-moi, « oui » ce sera plus simple ! Reprend-elle
– Oui ! Répondis-je alors sans trop réfléchir aux conséquences.
C’est à ce moment là qu’elle m’a giflé ! Je vous dis, elle est complètement malade.
– Vous n’êtes vraiment pas bien ! Protestais-je.
– Je suppose que tu ne te rebiffes pas comme ça quand tu vas voir les filles ! Je veux t’entendre dire que tu veux bien jouer avec moi !
– Euh, il faudrait qu’on en discute !
– Mets toi à genoux devant ta maîtresse !
– Ecoutez, on pourrait reparler de tout ça une autre fois, je suis un peu pris par le temps.
– Dans moins de cinq minutes tu seras dehors, je veux simplement que tu te mettes à genoux devant moi et que tu me promettes de revenir.
De la folie pure !
– Allez, lance-toi, il faut toujours profiter des occasions.
Sans doute est-ce ce dernier argument qui de façon complètement surréaliste me fit agenouiller devant l’institutrice.
– Bon, voilà, je suis à genoux !
– Tu reviendras quand pour recevoir ta punition ?
– On va se rappeler…
Nouvelle gifle !
– Non, on fixe une date tout de suite !
La première gifle m’avait choqué, la seconde m’a presque excité, suis-je déjà en train de tomber dans ses étranges filets ?
– Je ne sais pas, moi… Euh, samedi prochain, la petite sera chez sa mère, ben, voilà… Samedi prochain !
– A 18 heures ?
– D’accord à 18 heures !
– Maintenant tu peux y aller !
Les joues encore cuisantes, je descendis l’escalier, n’arrivant pas bien à réaliser la réalité de cette incroyable rencontre. Il n’était à ce moment cependant pas question que je la revoie. Cette fille était probablement folle à lier et accepter d’entrer dans ses jeux me paraissait bien imprudent. Cela dit, cette fille pouvait aussi être la reine des emmerdeuses, me relancer, me harceler…. Bof ! On verra bien !
Sauf que cette nuit là, je me surpris à fantasmer de façon très insistante sur Emilie l’institutrice, sur ses seins dont les pointes dardaient à travers ses hauts ! Puis, je l’imaginais en tenue de dominatrice, le bustier noir, les bas résilles, la culotte super moulante en vinyle, la cravache à la main et moi rampant à ses pieds….
Le lendemain matin au réveil, j’étais déjà beaucoup moins sûr de ma décision.
« Qu’est ce qui m’empêche d’aller voir ? » me disais-je. Et au fur et à mesure que les jours passaient, plus mon désir de me rendre à cet étrange rendez-vous grandissait en même temps que germait dans mon esprit un horrible doute « Si elle m’avait bluffé, si elle n’était pas plus dominatrice que mon ex… ? » Et puis toujours ces questions non résolues, que faisait-elle en cet fin d’après-midi dans cette rue chaude ? Pourquoi m’avoir convoqué pour une véritable futilité ?
Le vendredi soir en me couchant, je me mentais encore à moi-même en me disant que je ne prendrais de décision définitive que le lendemain matin…. Et le samedi je passais une partie de la matinée à me bichonner méticuleusement, puis tuait le temps attendant fébrilement l’heure de partir afin d’être à l’heure chez Emilie, maîtresse Emilie, pardon !
– Bonjour ! Que me vaut ce plaisir !
Elle est en robe de chambre ! En robe de chambre à 6 heures de l’après midi ! Si elle s’est moquée de moi la dernière fois je suis en train de finir de me ridiculiser.
– Vous ne m’attendiez pas ?
– Bien sûr que si ! J’étais sûre que tu viendrais ! Allez entre !
Facile ! Mais quelque part, me voilà rassuré !
– Alors on joue à quoi ? Demandais-je
– On va jouer à te punir !
– Est-ce qu’on peut discuter cinq minutes, avant de commencer ?
– Discuter de quoi ? Du sexe des anges ?
– Si c’est un jeu, il faut en fixer les règles !
– Fais moi donc confiance !
Et en disant cela elle retire sa robe de chambre !
Oups ! Une véritable transformation ! Presque, mais pas tout à fait comme dans mes rêves ! La voici qui m’apparaît dans un ensemble guêpière, soutien-gorge et culotte en dentelle noire. Ses jambes sont gainées de bas résilles et les pieds chaussés d’escarpins assez vertigineux. Elle est impressionnante !
– A genoux !
Je n’ai pas cherché à discuter, j’ai accepté l’ordre mécaniquement. Emilie s’assoit sur une chaise située à côté d’elle. Elle me lance son pied en avant après l’avoir débarrassé de son escarpin :
– Lèche !
Je balade ma langue entre les filets du bas résille, sur le dessus de son pied. Bien que cette pratique ne soit pas de celles que j’affecte le plus, je me surprends à bander.
– Mets toi à poil !
Je ne pense même plus à me dérober, je suis entièrement dans son trip. Il faut pourtant que je trouve le moyen de lui dire que je ne souhaites pas être attaché, mais estime qu’il n’y a pas pour l’instant urgence à le lui faire savoir. Et me voilà tout nu…
– Ben dis donc, tu m’as l’air en super forme on dirait !
C’est vrai que je bande comme un sapeur.
– Carole, vient voir mon esclave comme il est excité !
Hein, qu’est ce que j’entends ? On n’est pas seulement tous les deux ? Qui c’est cette Carole ? Et justement la voilà ! Blonde, les cheveux coupés au carré, un petit peu potelée mais sans exagération, vêtue simplement d’une nuisette rose dont la transparence souligne l’arrondi de se seins. Une vague impression de l’avoir déjà vue quelque part ? Mais où ?
– Hummm après quelques bons coups sur les fesses, il fera moins le fier ! Commente la nouvelle arrivée.
– Carole est la première personne que j’ai réellement dominée. Je l’ai rencontré à l’école, elle faisait des ménages, depuis elle a changé de métier, et puis nous sommes devenues très intimes !
Amusant cette façon de me présenter sa compagne ! Cette Emilie est décidément pleine de surprises, dominatrice… et bisexuelle en plus !
Et tandis que Carole s’en va s’asseoir dans un fauteuil m’offrant le spectacle de sa petite chatte épilée, l’institutrice me fixe une pince à chaque sein ce qui me provoque un frisson très trouble où le plaisir vient l’emporter sur la douleur.
– Debout !
Je me lève, lui fait face ! Elle se baisse et m’accroche deux autres pinces après les testicules, j’aime beaucoup moins ! Elle s’amuse ensuite à soulever chaque pince, à les faire retomber… Voilà qui commence à faire mal, mais j’aurais tendance à ne pas détester ce genre de choses.
Un moment elle me détache une des pinces ! Déjà fini ? Pas du tout ! C’est pour me la replacer de façon un peu différente ! Je hurle, mais je supporte !
Puis, Emilie sort d’une petite boite des poids, elle m’en accroche un après chaque pince, entraînant la peau martyrisée vers le bas. Elle continue à s’amuser, lève les poids, les laisse retomber ! Ça commence à devenir sérieusement douloureux … Mais le supplice n’était pas terminé…
– A quatre pattes !
Je m’exécute ! Les poids se mettent alors à osciller, réveillant les douleurs de mes chairs.
– Et maintenant avance !
J’hésite, je sais que l’épreuve risque d’être pénible, mais c’est alors que je reçois un coup de martinet sur les fesses. Du coup j’avance provoquant une multiplication de l’effet de balancement de mes pinces.
Carole parait excitée par la situation et une de ses mains s’est aventurée dans sa chatte, tandis que l’autre passant sous la nuisette lui excite le téton gauche.
– Voilà comment je conçois les rapports entre les enseignants et les parents d’élèves. ! Commente Emilie ! J’espère qu’un jour j’aurais l’occasion de dominer un couple ! Quel pied ça doit être : deux râleurs qui se pointent et qui finissent comme toi à quatre pattes ! Tiens, rien que d’y penser ça me fait mouiller !
Trois fois, elle me fait faire le tour de la pièce. Je réalise que maîtresse Laura, la professionnelle à qui je rends visite ne m’a jamais fais subir une domination aussi dure !
– Stop !
Je m’immobilise toujours à quatre pattes, ma tortionnaire m’applique alors des coups de martinets de plus en plus forts sur mes fesses qui commencent à me cuire. Je crie, je proteste des « pas si fort » dont elle n’a apparemment cure ! A ce point que j’en suis à envisager de me relever afin de stopper cette séance qui va finir par me devenir insupportable… Mais je n’aurais pas besoin de le faire, la flagellation cesse comme par miracle !
– Reste comme ça et cambre bien tes fesses !
Là, je crois deviner ce qui va m’arriver, effectivement je sens une matière froide sur mon anus, sans doute du gel, puis quelque chose qui veut entrer , un gode, je me laisse faire , j’adore ça !
– Mais c’est qu’il aime ça ce petit enculé ! Dis le que tu n’es qu’un petit enculé de parent d’élève !
En voici une formulation idiote, mais un jeu est un jeu.
– Je ne suis qu’un enculé de parent d’élève !
Elle fait exécuter à l’objet des allers et retour de plus en rapides. Des spasmes de plaisirs me parcourent le corps !
– Non, mais regarde comment elle se trémousse, cette petite pédale !
– Viens me lécher ! Je n’en peux plus ! Implore soudain Carole !
Emilie à qui cette requête est adressée n’a pas l‘air trop d’accord.
– Toi, tu te calmes, je m’occuperais peut-être de toi tout à l’heure quand j’en aurais fini avec lui !
– Alors dépêche-toi !
Emilie me fait ensuite allonger au sol sur le dos. Elle retire enfin son soutien gorge et la vue de ses jolis seins terminés par de belles pointes roses réveille mon érection. Elle retire aussi sa culotte, contrairement à sa compagne elle n’est pas épilée et ses poils roux assez peu fournis et frisottants lui donne un aspect tout à fait érotique.
– Ça te conviens ? demande-t-elle
– Tu es très belle !
– Très belle, je ne crois pas, mais faut pas se plaindre, il y a pire !
Elle me donne quelques coups de martinets sur la poitrine. Les coups sont assez peu appuyés mais font douloureusement bouger les pinces… qu’elle finit par enlever. Cette action est toujours extrêmement pénible, il faut avoir le coup de main, le faire très rapidement sans aucune hésitation, apparemment elle, elle sait faire, où a-t-elle donc appris tout ça ? N’empêche que j’ai les bouts de seins et les testicules congestionnés.
– On soignera ça tout à l’heure ! Me dit ma maîtresse qui s’accroupit alors au dessus de moi, Qu’est ce que tu crois qu’il va t’arriver, maintenant ?
Je l’ignore. Peut-être un face-sitting en me collant sa chatte sur le nez ? A moins qu’elle ne vienne s’empaler sur mon sexe, mais ce n’est pas là une pratique de domination ?
– Je ne sais pas…
– J’ai bien envie de te pisser dessus !
Chic alors ! Mais en fait elle ne me demande pas mon avis, déjà quelques gouttes atterrissent sur mon sexe dressé ! Pour moi cette fantaisie n’a rien d’humiliant, au contraire, j’adore ça ! J’ouvre la bouche pour la supplier qu’en boire un petit peu ne serait pas pour me déplaire
Et bien, bien sûr que je vais revenir, une prestation gratuite comme celle-ci, je serais idiot de ne pas en profiter de nouveau…
Emilie revient avec un préservatif. Là je ne comprends plus bien ! Puis je la vois aller se positionner à quatre pattes, se cambrer les fesses.
– Viens m’enculer !
Je rêve ! Depuis quand une dominatrice se fait-elle sodomiser par son soumis ? Mais au diable les règles, les conventions et autres convenances ! Je ne vais quand même pas faire la fine bouche et rater ça ! Je me positionne, m’étonne de la facilité avec laquelle mon pénis entre dans son anus, et après avoir assuré la pénétration, j’y vais de larges va-et-vient qui ont tôt fait de faire monter mon excitation à son paroxysme, tandis que l’institutrice se met à jouir littéralement par le cul, puis s’affaisse quelques instants sur la moquette.
– Et bien, quelle séance ! commente-t-elle !
– Bon, alors tu viens t’occuper de moi ? Quémande de nouveau Carole.
– J’arrive, mon esclave va me faire mon petit cadeau et après je suis à toi !
Oups ! Quel petit cadeau ? Jamais je n’avais envisagé le fait qu’elle se fasse payer. Mais je ne discute pas, le problème est ailleurs, bassement matériel.
– C’est que je n’ai pas beaucoup de liquide ?
– Tu croyais que c’était gratuit !
– Je ne croyais rien du tout ! Je voulais qu’on discute un peu avant de se lancer, et avoue que tu ne m’as pas laisser faire…
Je suis assez content de ma réplique !
– Ça fait rien, fais moi un chèque, où alors tu me paiera la prochaine fois…
– C’est avant qu’il faut demander le cadeau, pas après ! Commente alors curieusement Carole.
– Tu veux combien ?
J’avais un peu peur d’un prix prohibitif, mais en fait il était légèrement inférieur à ceux pratiqués par les professionnelles. Elle m’indique ensuite la salle de bain afin que je me rince un peu le zizi, et là toute gentille elle m’applique une sorte de crème sur les tétons…
– Quand ils ont été triturés comme ça, ils ont tendance à sécher, et quand ils sont secs ils deviennent fragiles, il suffit d’appliquer une petite crème hydratante et le tour est joué !
Elle est marante, elle a des côtés super sympas, drôle de fille ! Et ainsi elle joignait l’utile à l’agréable arrondissant ses fins de mois en se livrant à cette curieuse prostitution occasionnelle ? Cela ne me choquait d’ailleurs aucunement. Mais pourquoi n’y avais-je pas pensé plus tôt ?
Pourtant envisager sa convocation de l’autre jour que comme une tentative d’approche d’un client potentiel me paraissait tout de même tiré par les cheveux…. et puis je me demandais toujours ce qu’elle fabriquait dans cette rue chaude de la capitale…
En me rhabillant, ma curiosité me fit lui poser la question :
– Ben j’étais venu chercher Carole à son travail, on est allé ensuite voir une expo….
Et oui tout s’expliquait, voilà pourquoi le visage de Carole ne m’étais pas inconnue, en fait elle se prostituait dans cette rue de façon épisodique…
– Quand je t’ai vu sortir de l’immeuble, je me suis dis qu’il y avait un coup à tenter. Je t’ai décrit à Carole, tu n’étais pas son client. Au départ je voulais juste m’amuser, mais c’est vrai que la domination c’est mon truc et que j’ai eu rarement l’occasion de faire ça avec des hommes. C’est Carole qui m’a conseillé, qui m’a dit de te faire un vrai truc et aussi de me faire payer ! Bon aller, je te laisse, voici ma carte pour m’appeler, mais maintenant il faut que je m’occupe de Carole sinon elle va me faire une scène ! Conclu-t-elle en me faisant un petit bisou sur la joue.
J’ai failli lui demander de rester, pour profiter du spectacle, mais j’y ai renoncé, non pas par timidité… mais parce que je savais déjà que je reviendrais chez Emilie et Carole.
La porte s’est refermée, j’ai attendu quelques instants et j’ai quelques secondes collé mon oreille me permettant d’entendre de façon très étouffée les gémissements que poussait Carole sous les coups de langue de sa compagne.
Je ne m’attardais pas et quittais l’immeuble en sifflotant !
Rédigé le 9/12/04 dans le TGV entre Paris et Marseille, d’après une idée originale d’Alain H.
© Boris Vasslan
vasslan@hotmail.com
Remarquable récit oublié dans les archives du site et que je vous engage à (re)lire d’urgence
La gifle ne m’est pas aussi érotique que la fessée mais elle a quelque chose de terriblement intense, d’intime. C’est une vraie offrande, jouissive, plus cérébrale que sensuelle. Je la place sûrement au même plan que les jeux d’étranglement même s’il y a une différence. On tend son visage, la partie la plus fragile de soi, la plus « personnelle ». Etre giflée est une marque forte de soumission.
Superbe texte de Boris Vasslan qui nous enchante une fois de plus. 😉
L’amorce est intéressante, l’entrée dans le hard est peut-être un peu brutale, mais c’est diablement efficace. Bravo !