Vacances initiatiques par Fétichic

Bientôt 4 jours qu’elle résidait dans cet hôtel luxueux, Tout était réuni pour passer un agréable séjour, une plage privée baignée par une mer turquoise chaude à souhait, un casino, une discothèque, une piscine, tout était à sa disposition quand elle le désirait. Pourtant Nathalie ne parvenait pas à s’amuser et à apprécier son séjour. La rupture qui datait du mois dernier l’avait précipitée dans une énorme déprime. Lorsque Franck lui avait annoncé qu’il l’a quittait, la terre s’était arrêtée de tourner et un cataclysme l’avait complètement anéanti. Après 15 ans d’une vie apparemment heureuse, elle ne comprenait toujours pas pourquoi elle n’avait rien vu venir, et le fait de ressasser les événements n’arrangeait rien. Ses amis las de la voir s’enfoncer jour après jour dans la dépression l’avaient forcé à changer d’horizon et c’est comme ça qu’elle s’était retrouvée sur cette île paradisiaque ou de dépit elle avait décidée de sacrifier ses économies pour s’offrir des vacances plutôt réservées à une clientèle fortunée.
Comme tous les soirs, elle prend son repas, seule dans un coin isolé de l’immense salle de restaurant. Comme tous les soir elle mange sans appétit le plus vite possible sans prendre garde aux autres convives.

Il est 9 heures, elle termine son dessert et un rire cristallin lui fait lever la tête. Deux filles d’une trentaine d’années viennent de s’asseoir à la table voisine d’habitude inoccupée. Des nouvelles vacancières, Nathalie se dit qu’elle risque de les voir tous les soirs et cela ne l’enchante guère. Tout en plongeant sa cuillère dans la coupe glacée, elle détaille discrètement ses nouvelles voisines. La blondeur de l’une contraste avec la chevelure rousse de l’autre, elles sont toutes les deux extrêmement jolies, et avec une pointe de jalousie Nathalie admet qu’il émane de ces deux jeunes filles une fraîcheur et une joie de vivre qui lui font envie. Elles ont l’air très complices, peut-être des amies de longue date qui s’offrent un séjour en célibataires, ou alors…. Nathalie reste bouche bée, la main qui tient la cuillère à dessert stoppée dans sa course. La fille rousse qui lui tourne le dos a quitté une de ses mules à talon, et son pied dénudé caresse le mollet de sa voisine qui semble apprécier le traitement. Nathalie ne peut détacher son regard de ce pied fin aux ongles carmins qui glisse lentement sur la peau bronzée. La scène est terriblement sensuelle et la sensation de chaleur qui envahie son ventre surprend Nathalie, peut-être le manque de relations sexuelles, mais d’habitude les filles ne lui font pas cet effet. En levant les yeux, elle croise le regard de la brune, et de la rousse qui s’est retournée, elles la fixent en souriant.
Nathalie rouge de honte replonge dans sa coupe glacée avec le sentiment de passer pour une sale voyeuse. La brune la fixe toujours et avec le même sourire lui adresse un salut amical de la tête auquel Nathalie répond discrètement.

Son dessert terminé elle s’éclipse rapidement hors du restaurant en sentant les regards appuyés des deux filles.

La nuit qui suit est très agitée, et Nathalie ne parvient pas à trouver le sommeil. Elle est obligée d’admettre que la scène de ce soir la énormément perturbée et en y repensant sa main trouve naturellement le chemin de son sexe trempé qu’elle masturbe frénétiquement jusqu’à ce qu’un orgasme d’une rare intensité la délivre.

Au réveil Nathalie se sent particulièrement détendue, avec toujours cette d’excitation qui ne la pas quitté. Elle est bien obligée d’admettre que les deux filles d’hier soir y sont pour quelque chose, elle est quasiment sûre qu’elles sont amantes, et la manière dont elles l’ont regardé amène Nathalie à se poser plein de questions. Ont-elles volontairement montré leur complicité ? Essayaient-elles de la charmer ? Et surtout pourquoi lui font-elle autant d’effet, jamais une fille ne l’avait attirée sexuellement, alors pourquoi ces deux là ? C’est avec toutes ces questions sans réponse que Nathalie se rend à la piscine pour profiter de calme de ce début de journée.

Etendue sur le ventre, chauffée par le soleil elle se laisse gagner par la somnolence.

– Bonjour, c’est agréable à cette heure il n’y a pas trop de monde

Nathalie ouvre brusquement les yeux, deux très jolis pieds parfaitement soignés habillés de sandales à talons vertigineux sont à quelques centimètres de son visage. Son regard remonte le long des jambes bronzées et découvre la fille blonde d’hier soir dont le visage est illuminé par un large sourire.

– Heu bonjour, répond Nathalie, oui c’est le matin que je choisis pour bronzer, le soleil est moins violent.
– Je m’appelle Christine, et mon amie, Carmen, précise-t-elle en montrant la belle rousse qui l’a rejointe, on peut s’installer près de vous.
– Oui, si vous voulez, moi c’est Nathalie.

Les deux filles étendent leurs serviettes sur les transats et Nathalie en profite pour les détailler un peu mieux. Elles sont effectivement très belles et déjà bien bronzées. Carmen attrape un flacon de crème et enduit le dos de son amie. Elle étale la crème largement et les allers et retours de ses deux mains ressemblent plus à des caresses qu’a une simple application. L’imagination de Nathalie recommence à voyager et elle se surprend à souhaiter être à la place de Christine.
Tu deviens complètement folle ma fille se dit-elle, tu n’es quand même pas en train de virer lesbienne.

– Il y a longtemps que vous séjournez ici, interroge Carmen en la fixant dans les yeux.
– Depuis le début de la semaine, répond Nathalie.

La conversation est engagée, et tout en bronzant les filles commencent à faire mieux connaissance. Nathalie cachée derrière ses lunettes de soleil observe ses nouvelles amies. Elles n’ont pas hésité à enlever le haut de leurs maillots et exhibent leurs seins magnifiques aux pointes fièrement dressées. Nathalie est encore trop pudique pour s’exposer de la sorte, mais elle sent bien ses tétons pointer sous le tissus du maillot et surtout une humidité lui chauffer l’intérieur des cuisses.

– Nous devons partir, lance Christine, mais ce soir on peut dîner ensemble ?
– Avec plaisir, répond Nathalie, à ce soir.

Dans quelle aventure t’engages-tu, et puis arrête de te poser des questions, que veux-tu qu’il t’arrive ? finit par conclure Nathalie.

Le soir, les trois filles se retrouvent à la même table au fond du restaurant. Les apéritifs et la bouteille de vin qui accompagne le repas ont totalement libéré Nathalie et elle se sent beaucoup plus à l’aise en compagnie de ses nouvelles amies. Elles parlent de leurs vacances, de leurs professions et naturellement elles finissent par évoquer leurs vies sentimentales.

– Tu sais, avec Carmen, on n’est pas seulement amies, on vit ensemble depuis quatre ans, annonce Christine, tu n’es pas choquée ?
– Non pas du tout, je m’en étais rendue compte, et vous avez l’air tellement bien toutes les deux, que vous faites…
– Envie, poursuit Christine
– Euh, oui enfin je veux dire que… vous avez l’air heureuses, s’embrouille Nathalie
– Et toi, tu nous envies ? insiste Carmen.

Nathalie ne sait plus quoi répondre et se sent prise dans un piège qu’elle redoutait un peu.

– Hier soir, tu avait l’air d’apprécier ce qui se passait sous notre table. A la place de laquelle de nous tu aurais aimé être ? demande Christine
– Je ne sais pas, c’est vrai que c’était très érotique, mais je ne suis pas habituée à ce genre de situation.

La température est montée d’un cran, est-ce le vin qui commence à faire son effet, ou simplement le tour qu’est en train de prendre la conversation. ?

– Tu n’as jamais fais l’amour avec une femme ? questionne franchement Carmen.
– Non, je n’ai jamais eu le désir d’essayer.
– Et maintenant tu aimerais essayer, insiste Christine.

Elles sont diaboliques, pense Nathalie et elle est bien obligée d’admettre que la situation commence à l’exciter et qu’elle est presque prête à faire des bêtises.
Tout à coup, un pied dénudé se pose sur le dessus de sa sandale, et remonte doucement vers la cheville. C’est délicieux.

– C’est juste pour voir si tu es prête à essayer, sourit Christine qui continue à la caresser.
.- Vous êtes terribles proteste Nathalie, qui vous dit que j’ai envie de faire des galipettes avec vous, je vous l’ai dis, je n’ai rien contre les lesbiennes, mais je n’en suis pas une.
– La scène d’hier soir t’as excitée, et ce matin au bord de la piscine tu n’as pas cessé de nous observer, malgré tes lunettes de soleil, le désir se lisait sur ton visage.

Elle s’apprête à répondre, mais c’est maintenant quatre pieds qui caressent ses jambes et qui remontent avec une lenteur extrême jusqu’à ses cuisses. La sensation est divine et en fermant les yeux, Nathalie ne peut s’empêcher de pousser un gémissement qui la trahi.

– Je propose que nous prenions le café dans notre chambre annonce Carmen.

Sans attendre de réponse, les deux filles se lèvent et entraînent Nathalie qui tente de protester.

– Hé, attendez, je n’ai pas dis que j’étais d’accord !

Mais il est trop tard, elles sont déjà au pied de l’escalier qui mène à l’étage. De toutes façons, elle sait qu’elle va craquer, et de plus maintenant elle a vraiment envie de faire l’amour avec ces deux superbes filles.
Arrivée dans la chambre, Nathalie est plaquée contre la porte et en même temps ses deux amies plongent leurs langues dans sa bouche, elle n’a jamais embrassé une fille, et deux en simultané encore moins, mais la sensation est sublime et elle manque de jouir.
Ensuite elle se laisse complètement faire, après l’avoir allongé sur le lit ses deux amantes la dévêtent très doucement et chaque effleurement est une caresse. Les sous-vêtements rejoignent la robe sur la moquette, elle est à présent complètement nue à l’exception de ses sandales à talon aiguilles.

– Laisses-toi aller, tu vas savoir ce que plaisir veut dire ! lui murmure Carmen à l’oreille.

Dans l’état où elle est, elle n’a aucune envie de résister.
Les deux jeunes filles s’approchent chacune d’une chaussure et commencent à décrocher la bride. Leurs gestes sont parfaitement synchronisés. Les pieds maintenant offerts, Nathalie sent deux bouches prendre possession de ses orteils et deux langues les caresser. Jamais elle n’avait eu ce type de caresse, ses pieds, dont elle prend grand soin, ont l’air d’être au goût de ses amies, ils sont léchés, sucés, tétés et au bout de longues minutes un premier orgasme la surprend, elle n’en revient pas, jouir uniquement en se faisant lécher les pieds, la suite s’annonce pleine de promesses.

– Encore, s’entend-elle implorer, c’est trop bon.
– Je savais que tu aimerais, tu vas regretter de ne pas avoir connu ça avant, répond Christine

Après avoir abandonner les pieds, les deux amies entreprennent de lui caresser le visage, leurs bouches s’attardent à l’intérieur des oreilles, lui embrassent les yeux, Carmen lui lèche les lèvres, lui suce la langue pendant que Christine explore chaque millimètre carré de son cou. La fournaise qui l’avait quelque peu quitté reprend rapidement possession du corps de Nathalie.

Les deux bouches se sont rejointes sur les seins, et tout en s’embrassant elles aspirent les tétons qui grossissent à vue d’œil. Carmen poursuit son exploration, elle descend vers le ventre, lèche l’intérieur du nombril, le haut de mont de vénus complètement épilé et arrive à l’intérieur des cuisses en prenant bien soin d’éviter le sexe gonflé de désir. Elle continue jusque vers les orteils, ou elle ne peut s’empêcher de donner un coup de langue tant elle adore s’occuper de cette partie du corps chez une femme, et remonte en laissant traîner ses lèvres jusqu’au sexe grand ouvert où elle retrouve la bouche de Christine.


A partir de cet instant Nathalie ne sait plus qui lui fait quoi. Elle sent des langues s’enrouler autour de son clitoris qui a doublé de volume. Des doigts inquisiteurs rentrent de plus en plus profondément à l’intérieur de son vagin inondé où les parois sont voluptueusement caressées. Elle ruisselle tellement que les deux doigts qui caressent sont anus n’ont aucune peine à y pénétrer pour entamer une exquise masturbation.
Les orgasmes s’enchaînent les uns derrière les autres, son sexe coule comme une fontaine et barbouille le visage de ses deux amantes qui en s’embrassant à pleine bouche continuent de lui dévorer le sexe.
La jouissance à répétition a rendue Nathalie folle de désir, elle n’a maintenant qu’une envie, c’est goûter pour la première fois à la douceur d’une peau féminine, et elle se précipite sur Christine en commencent par lui lécher les pieds qu’elle trouve magnifiques. Elle atteint ensuite le sexe aussi lisse que le sien ou Carmen la rejointe et le balai des langues peut enfin commencer. Pour la première fois elle déguste un sexe féminin dont le goût et l’odeur agissent comme un aphrodisiaque et active le feu qui couve en elle.

A partir de maintenant, et pendant plusieurs heures, les trois nouvelles amantes vont enchaîner les orgasmes dans toutes sortes de positions. Elles sont trempées de sueur et de plaisir, les sexes béants et les anus dilatés sont mangés par des bouches gourmandes et explorés de toutes les manières possibles. Dont une où Carmen présente sont pied délicat à l’entrée du vagin de Christine et fait pénétrer ses orteils de plusieurs centimètres, opération facilité par le jus de son amie qui détrempe ses doigts de pied. Nathalie plonge sur le sexe écartelé et sa bouche déguste en même temps les orteils et le clitoris distendu .Elle qui ne connaissait pas l’amour au féminin le matin même se surprend à être aussi vicieuse que ses amies très expérimentées et surtout constate qu’elle adore ça.

Epuisées, vidées, elles somnolent bras et jambes mêlés. La vie de Nathalie ne sera jamais plus comme avant et elle peux envisager son séjour et ce qui va suivre sous un angle totalement différent. Elle en est là dans ses réflexions, quand une main audacieuse s’infiltre entre ses fesses. Un sourire illumine son visage, oh oui, elle a encore envie de faire l’amour.

Fétichic

j-louis25@wanadoo.fr

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4 réponses à Vacances initiatiques par Fétichic

  1. Kevin14 dit :

    Très excitant

  2. Maud Anne Amaro dit :

    Voici un récit qui parle joliment des pieds, j’ai adoré le lire !

  3. Martin dit :

    Un excellent récit lesbien

  4. tanai dit :

    C’est très mignon et très sensuel, j’ai beaucoup apprécié

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