Le personnel, une quarantaine de personnes, est exclusivement masculin et principalement composé d’immigrés dont beaucoup d’asiatiques.
La nuit, il y a une équipe de maintenance composé selon les jours de deux ou trois personnes, chargée de surveiller si tous ces mélanges ne subissent pas de variation de température et autres.
Le règlement est draconien, on n’entre rien et on ne sort rien. Ça veut dire qu’en arrivant, on se fout à poil au vestiaire, complètement à poil et on revêt une tenue de travail, blouse et bonnet.
Ça fait partie des choses que je dois surveiller, j’aurais préféré qu’il y ait du personnel féminin, mais bon. Le règlement ne s’applique pas à ma fonction, puisque sauf dans certaines circonstances exceptionnelles, je n’ai pas à pénétrer dans la zone protégée.
Ah, oui ? qui suis-je ? Et bien je me prénomme Albert, j’ai 40 ans, sans enfants. Sans femme non plus puisque cette dernière est partie vivre avec un de ses collègues de bureau. Faut dire que le ménage battait de l’aile. J’étais au chômage et ne cherchait pas trop à retrouver du travail, plus par paresse qu’autre chose. Là j’ai bien été obligé de chercher et j’ai trouvé ce poste de surveillant – un gros coup de bol !
Cette nuit là, les trois employés faisaient ce qu’ils avaient à faire, c’est à dire pas grand-chose ! Et moi je jetais un coup d’oeil de temps à autre sur les écrans, puis me replongeais dans la lecture d’un bon polar que j’avais acheté en venant.
Et l’histoire peut commencer :
Il doit être trois heures du matin quand j’aperçois sur mon écran les trois ouvriers quitter ensemble la salle des cuves. Voilà qui est absolument interdit ! Bon, je ne suis pas méchant comme garçon, et faire le garde chiourme n’est vraiment pas mon truc, mais d’un autre côté s’il arrive un souci au niveau des préparations pendant leur absence, il me sera reproché de ne pas avoir fait mon boulot. Je prend donc ma grosse voix et branche le micro :
– Allô, allô, il est formellement interdit de laisser la salle des cuves sans surveillance !
Manifestement, ils ne m’entendent pas. Je recommence donc avant de me rendre à l’évidence, quelque chose est en panne, soit le micro, soit le haut parleur local.
Un coup d’oeil à la mosaïque d’écran pour savoir où ils sont passés, et je les retrouve dans les toilettes ! Dans les toilettes ! N’importe quoi, ils n’ont quand même pas attrapé une envie subite de pisser en même temps ! Tout cela me parait louche ! Mais je ne devrais pas tarder à savoir… évidement ils ne savent pas qu’il y a aussi des caméras à cet endroit !
Je n’ai eu connaissance de leurs noms qu’un peu plus tard, mais nous les utiliserons dès à présent pour une meilleure compréhension des choses :
Les trois types se racontent des trucs, ce doit être d’un comique irrésistible parce qu’ils rigolent comme des bossus. Et puis, l’un d’entre eux, Kim se détache du petit groupe et se débarrasse de sa blouse, puis de sa coiffe, laissant filer ses cheveux mi long. Etrange spectacle que cet homme complément nu au visage de fille, au corps imberbe. Il a de gros tétons marrons, le cul cambré et la verge très sombre. Une lady boy ! Il y a une lady boy parmi le personnel ! Je n’en reviens pas et me voilà presque excité !
Il (Elle ? il faut dire, « il » ou « elle » ?) se dirige vers l’urinoir pour pisser, Phong lui balance alors une grande claque sur les fesses, ce qui fait rire tout le monde y compris l’intéressé, puis commence un pelotage en règle de son cul après s’être lui même débarrassé de ses fringues de travail. Le troisième larron, Lih, a l’air complètement éberlué. Je crois donc comprendre que Phong était au courant pour cette lady boy et qu’il veut en faire profiter son camarade.
Kim s’est maintenant approché de Lih et lui tripote la bite à travers sa blouse tandis que Phong s’est lancé dans de grandes explications que je ne comprends pas. Je pourrais toujours brancher les amplis, je ne parle pas leur langue…
Je suis impatient de voir la suite, j’ai l’impression que je vais me payer la vision en direct d’une grande partouse !
Mais voilà que Kim remet sa blouse ! Mauvais signe ! Et il (elle) sort des toilettes en compagnie de Lih ! Il n’y a rien de plus frustrant que se faire un ciné là dans sa tête et de le voir s’écrouler comme un château de carte ! J’attends le retour des deux lascars dans la salle des cuves, mais pour l’instant ils se sont arrêtés dans le couloir et ils discutent ! Phong, lui est resté aux toilettes, il ne fait rien ! De plus en plus bizarre, cette affaire !
On sonne à l’entrée du sas ! Kim et Lih veulent donc sortir ! Ça devient le bordel dans cette usine cette nuit. Heureusement à cet endroit les micros fonctionnent.
– On voudrait aller à notre vestiaire juste 5 minutes !
– Vous savez que c’est interdit de laisser la salle des cuves sans surveillance ?
– Il y a Phong !
Quel menteur !
– C’est faux, je ne le vois pas sur l’écran !
– On prend juste un truc dans le vestiaire et on y retourne.
– Attendez, vous connaissez le règlement, on ne rentre rien dans l’usine !
– Mais on ne veut rien rentrer, mon collègue n’est pas bien, il a besoin d’un médicament qui est dans son vestiaire…
Qu’est ce c’est que cette salade ?
– Bon, alors celui qui est malade il sort, l’autre il reste là
– Non il a besoin que je l’accompagne, s’il vous plaît, on va faire très vite !
– Bon, je vous accorde trois minutes, pas une de plus
– Merci beaucoup monsieur !
Evidemment ils ne savent pas qu’il y aussi une caméra dans les vestiaires, il y en a partout, de toutes façons…. Je sais bien qu’il me raconte des histoires, Kim n’a vraiment pas l’air malade… Ils vont à leurs vestiaires respectifs…. Depuis quand faut-il ouvrir deux vestiaires pour prendre un médicament ? Kim a pris son portefeuille et avance vers Lih. Ce dernier a également pris le sien et en extirpe un ou deux billets (pas moyen de voir) et les passe à son collègue qui les range. J’ai du mal à suivre, là ! Il fallait vraiment qu’ils sortent pour effectuer ce qui ressemble à une négociation, ça ne pouvait pas attendre la fin du travail, non ? Un coup d’œil sur l’écran des cuves ! Toujours pas de Phong, je le retrouve aux toilettes, il est là, il ne fait rien il rêve ! Il va falloir que je fasse quelque chose, mais quoi ? Retour sur l’écran des vestiaires… et…. Alors là c’est la meilleure : Kim est tout simplement en train de se maquiller, il s’est déjà mis du rouge aux lèvres et il se fait les yeux ! Les trois minutes que je leur avais octroyé sont dépassées. Je fais quoi, je me fâche ? Non, je veux voir jusqu’où va aller ce cirque… Ah ça y est, ils veulent rentrer !
– Et ben c’était long ! M’exclamais-je, mais sans aucune colère.
– Excusez nous monsieur on ne trouvait pas les médicaments.
Ils me prennent pour une andouille, c’est sûr ! Ils passent le sas, Lih se cachant à moitié le visage avec les mains comme s’il avait un fort mal de tête, pensant masquer ainsi son maquillage…. Bon faudrait peut-être que tout ce petit monde aille rejoindre la salle des cuves, parce que s’il y un problème on me reprochera de ne pas voir fait mon boulot, et si en plus on visionne les bandes vidéos, je ne vous dis pas….
Bien sûr qu’ils ne vont pas dans la salle des cuves… les voilà de nouveau réunis tous les trois dans les toilettes. Cette fois ci, Kim enlève tout de suite sa blouse et son bonnet. Ses magnifiques cheveux de jais lui tombe sur ces frêles épaules ! Bon dieu qu’il (qu’elle ?) est belle ! Je le surprends à avoir un début d’érection. La lady boy s’en va se mirer et ajuste sa coiffure, elle revient en se dandinait vers Lih, lui met la main à l’endroit du sexe puis lui déboutonne sa blouse. Phong, pour sa part, observe la scène avec un grand sourire.
Lih n’en peut plus, le voilà nu a son tour, il serre Kim contre son corps, la caresse, partout, prend ses petites fesses à pleines mains, cherche sa bouche, la trouve, et les voici qui s’embrassent. Puis Lih joue avec les gros tétons de sa compatriote, les titillent avec les doigts, les fait frémir, les fait durcir, les goûte, les laisse, enduits de salive briller sous la lumière artificielle. Ma bouche se dessèche, mon poux s’accélère et mon étendard et désormais au garde à vous !
Ce délicieux corps à corps dura au moins dix minutes ! Putain, les cuves, pourvu que tout reste normal là bas ! Kim a maintenant le sexe de Lih dans sa main, un sexe bien bandé, elle le masturbe un petit peu. Et voilà Phong qui vient enfin se joindre à la partie, blouse ouverte il offre à son tour son pénis à la lady boy qui branle ainsi un sexe dans chacune des mains. J’ai chaud, ma quéquette aussi a chaud, je la libère de la moiteur de ma braguette, ça fait du bien ! Me voilà le zob à l’air en train de ne pas faire mon boulot !
Kim s’est penchée et presque sans préalable gobe la bite de Lih qui se pâme de plaisir, La tête de la lady boy avance et recule avec une régularité de métronome, ses yeux sont fermés, elle est ailleurs, après cinq minutes de ce traitement elle rouvre les yeux, sort la pine de sa mâchoire, souffle un bon coup, sourit aux anges et s’empare du sexe de Phong, mais la prestation devient symbolique ! Je n’arrive pas bien à comprendre les relations exactes qu’ils ont tous les trois, car sauf si je n’ai pas saisi quelque chose, Kim est en train de se prostituer, Lih est son client… Mais Phong il n’a rien payé lui ? Quelque chose m’échappe. A moins que ce soit son mac ?
La lady suce de nouveau Lih, je comprends que c’est juste pour assurer sa rigidité, parce que elle revêt son sexe d’un préservatif, et très vite sans aucune cérémonie, elle se tourne, se plie en deux, s’écarte les fesses et tend son anus à son « client ». Lequel la pénètre avec une facilité déconcertante, j’ai même bien l’impression que c’est Kim qui d’un coup de rein vers l’arrière a précipité la chose. Le va et vient commence, c’est absolument dingue ce truc, quand j’y pense… mais je penserais sans doute plus tard car voici Phong qui essaie de se faire sucer en même temps. Kim essaie mais la chose n’a pas l’air très pratique, ils manquent de coordination tous les trois, il se recule un peu, dépité ! Lih accélère le mouvement, le sang commence à affluer en haut de son torse, au cou, au visage, il accélère encore et finit par jouir sans doute bruyamment, mais puisque je n’ai pas le son…. Mais comment ont-il fait pour introduire un préservatif dans l’enceinte protégé de l’usine ? Mystère ! Lih se débarrasse du sien dans les chiottes, se passe de l’eau sur son sexe, remet sa blouse, fait quelques petits commentaires semblant dire qu’il est content de ce qui vient de se passer, puis il sort !
Ouf il rejoint la salle des cuves, je le vois s’activer devant les cadrans, mais rien ne trahit quelque chose d’anormal, tout va bien de ce côté-là… Retour aux toilettes où Kim finit Phong avec sa langue et ses lèvres… Ce qui est extraordinaire chez cette lady boy, c’est son sexe, je m’imaginais que ces phénomènes ne pouvait avoir qu’une toute petite biroute, et bien non des trois zigotos, c’est elle qui à la plus grosse, et en ce moment ça bande, mais ça bande… et que c’est beau ! Il faut que je me calme ! Phong a joui à son tour et se propose de masturber la lady, mais on dirait que cette dernière s’y oppose. Elle se démaquille très vite avec de l’eau et du papier « essuie-tout » puis ils se rhabillent tous les deux et vont rejoindre Phong en salle des cuves…
L’activité a repris son cours normal à l’usine de parfum ! Quand même, ils ont une sacrée chance que se soit moi qui soit de garde cette nuit, un autre n’aurait pas laissé faire comme j’ai laissé faire… Il faut que je les prévienne d’arrêter de faire des trucs comme ça ici, ils risquent tout simplement la mise à la porte sans indemnités ! Faute grave ! Boum ! Tiens, si j’étais salaud, je ferais bien un petit chantage genre « Hé les gars je vous ai vu, je ne dis rien mais donnant- donnant… qu’est ce que je pourrais bien leur demander… quoique non, pas de chantage, on m’a raconté des trucs sur la maffia chinoise, mais ils ne sont peut-être pas chinois…. De toute façon je n’ai pas la mentalité d’un maître chanteur, mais je peux simplement peut-être profiter de la situation, sans pour cela faire du tort à qui que ce soit. Comment faire, voyons voir…
Je consulte le registre d’entrée sur l’ordi, récupère leurs identités, Kim est là depuis trois semaines seulement, elle est thaïlandaise (que le lecteur m’excuse je n’arrive pas à savoir s’il faut que je conjugue cette personne au masculin ou au féminin) Mais les deux autres sont chinois… Phong est là depuis un an, et Lih depuis quelques jours seulement. Je regarde l’enregistrement du parking. Il n’y a que deux voitures, je suppose donc que Kim est venu avec Phong et que ce dernier est son protecteur.
J’ai débandé depuis tout à l’heure et rangé sagement ma biroute derrière sa fermeture éclair, mais voilà que je repense à Kim, et voilà que je rebande. Ce n’est pas raisonnable, je sens que je vais faire une connerie, il y a pourtant une solution bien simple, c’est que je me masturbe un bon coup et après je serais tranquille. Un coup d’œil à la pendule il reste plus de deux heures avant la relève. Je respire un grand coup et je mets le sas en automatique, je prends la télécommande d’urgence et je pénètre dans la zone protégée. J’ai un prétexte tout trouvé, je dirais que j’ai voulu vérifier pourquoi la sono ne fonctionne pas. On me demandera pourquoi j’ai voulu utiliser la sono, non ça ne va pas… bon je trouverais bien et il est de toute façon probable que personne n’en saura rien…. Je rentre dans la salle des cuves ! Stupeur des trois asiatiques !
– Salut les gars, je voulais vous appeler par la sono, mais ça ne marche pas ! Voilà j’ai un petit problème avec la fiche d’embauche de Kim… euh c’est qui Kim ? demandais-je hypocritement.
Phong peu rassuré me désigne son (sa) protégée !
– O.K., suivez moi, on va arranger ça tout de suite, on aurait pu faire ça tout à l’heure quand vous avez passé le sas, mais comme il y avait quelqu’un de malade je ne voulais pas vous casser les pieds avec ça !
Ils n’ont pas tout compris, mais ce n’est pas grave, Phong fait signe à Kim de me suivre, ils n’ont pas l’air dans leur assiette !
– Rassurez-vous il n’y a rien de grave, je vous le libère dans une demi-heure !
Et nous voilà dans ma cabine d’observation ! Je fais asseoir Kim.
– Bon écoute, j’ai tout vu, on a des caméras dans les toilettes, je t’ai vu baiser avec ton collègue… Je pourrai te dénoncer….
Pas de réaction ! Il ne comprend pas le français ! Merde je n’ai plus qu’à laisser tomber, quand on ne peut pas communiquer, ben on ne communique pas ! Bon je vais lâcher l’affaire, mais il faut que je trouve un dérivatif, sinon il ne va pas comprendre pourquoi je l’ai emmené ici ! Je sors sa fiche, je l’imprime…
– Ça c’est ton nom ou ton prénom ?
Il me fait signe qu’il ne comprend pas ! Bon tant pis ! Je vais le libérer ! Et puis par réflexe :
– is your first name or your name ?
– My first name !
Waouh !
– You speak english ?
– Yes, I speak
Re waouh ! Il doit se demander pourquoi je suis si joyeux d’un seul coup, le dialogue peut donc reprendre en anglais (mais retranscrit en français ici, faut pas exagérer non plus…)
– Je t’ai vu baiser dans les toilettes, c’est interdit !
Le gars devient blanc (ce qui est un comble pour un thaïlandais). Pas maquillé il a perdu son côté féminin, mais si tout marche bien dans 10 minutes il va se remaquiller…
– Il n’y aura pas de suite ! Parce que moi, je suis un gars cool et que je m’en fous, mais il faut savoir que c’est interdit, et que tout le monde n’est pas comme moi ! Tu comprends ?
Il comprend parfaitement !
– C’est vrai, vous ne direz rien ?
– Promis !
– Vous n’allez pas me demander quelque chose en échange j’espère ?
C’est ce qui s’appelle du réalisme !
– Si ! Mais si tu refuses, ce n’est pas grave, de toutes façons il n’y aura pas de suite.
– Je vais vous expliquer ma situation…
Et le voilà qui se met à parler, il me raconte qu’il se prostituait à Patpong en Thaïlande et qu’un de ses cousins lui a demandé s’il voulait venir en France, lui a dit que les français payait bien et qu’il pourrait faire fortune ici avant de retourner dans son pays… Mais que pour avoir des papiers en règles il fallait mieux avoir une activité professionnelle, et comme un autre de ses cousins travaillait ici… Et que ce soir le cousin en question avait voulu tester ses capacités professionnelles non pas de surveillant de cuve nocturne mais de prostituée auprès d’un de ces compatriotes, avant de l’intégrer dans des réseaux spécialisés.
– Tu lui a pris combien à ton collègue pour faire l’amour !
Il me dit le prix, que je trouve ridiculement bas…
– Je t’en offre le double, on peut faire ça maintenant ? Je ne t’oblige pas, tu as le droit de refuser.
– Ce n’est pas la peine de payer, vous avez été gentil de me prévenir et de ne pas nous dénoncer, je vous dois bien ça !
– Bon alors je pose l’argent là, on verra tout à l’heure tu le prends ou si tu le prends pas ! Mais je voudrais avant que tu te remaquilles, tu veux bien !
Il veut bien, et il y va ! Je regarde quand même l’écran ! Il peut réagir bizarrement, croire que je lui tends un piège… non il va se remaquiller gentiment dans son vestiaire, à son retour c’est de nouveau une lady boy.
– On fait ça ici ? Demande-t-il
– Je n’ai pas d’autre endroits à t’offrir… où alors on peut aussi faire ça chez moi à la sortie du boulot !
– Chez toi ? Tu n’as pas de femme ?
– Elle est partie… en ce moment je suis tout seul !
– On fait comment pour aller chez toi ?
– Ben je t’emmènerais…
– Ah ! Oui… mais faudra que je prévienne mon cousin !
– Il va rien dire ?
– Non, il n’est pas méchant…
– O.K. c’est un peu bête de t’avoir envoyer te maquiller pour rien… mais bon !Donc on s’attend à la sortie, je quitte un quart d’heure après toi, le temps de passer le relais… attend moi au parking, près de ma voiture, c’est la Mégane rouge juste devant…
– Ok !
– Euh ? Bisous ?
Kim s’approche et la bouche entrouverte, je m’approche en bandant comme un dingue, et nous voici tous les deux en train de nous rouler une pelle d’enfer ! Sa langue est d’une agilité extraordinaire, je ne peux plus attendre, je déboutonne sa blouse, elle se laisse faire, je caresse enfin ce corps si convoité, c’est doux, c’est chaud, c’est excitant, c’est magique. Je n’ai pas assez de mains pour faire tout ce que j’ai envie de faire, je fais tomber sa blouse. Ma lady boy est nue devant moi la bite à l’air bien bandée, je n’ai jamais touché une autre bite que la mienne depuis le collège. Mais là tout de suite ça ne me pose aucun problème, je la tripote, je la caresse… qu’est que ce cylindre de chair peut être doux, on dirait de la soie, envie de l’embrasser, envie de la déguster, je salive, l’expression l’eau à la bouche prend ici toute sa signification. Et hop je me baisse et voila que j’ai son sexe dans la bouche, juste comme ça dans la bouche, je voulais voir quelle impression ça faisait. Je la ressort lui fait quelques bisous un peu partout, sur la verge, sur les testicules, sur le gland, puis je donne des petits coups de langue. Et hop, je remets tout dans la bouche et cette fois ci je fais une fellation classique. C’est qu’elle apprécie la petite Kim, elle me pousse des gémissements de plaisir qui sont tout à fait significatifs… Et si cette bite je me la prenais dans le cul ? L’idée vient juste de m’effleurer l’esprit, excité comme je suis en ce moment, je ferais sans doute n’importe quoi.
– Ça me plairait que tu m’encules !
Comment ais-je pu oser dire une chose pareille ?
– Si tu veux ! Déshabille toi alors !
Oh ! Mais attention, je n’ai jamais dis qu’on allait faire ça de suite, mais le feu de l’action ça aide, je me déssape illico presto, m’en vais récupérer le préservatif que j’ai toujours dans mon portefeuille ! Le problème c’est que j’en ai qu’un ! Donc ou elle m’encule ou je l’encule mais pas les deux ! Elle décide à ma place, elle me prend la capote et se l’enfile !
– Met toi à genoux sur le siège !
C’est elle qui commande maintenant, on aura tout vu ! Je fais comme elle a dit ! Je tends mes fesses, j’ouvre mon cul ! Ça a du mal à entrer ! Deuxième tentative ! Nouvel échec ! Que voulez vous mon cul n’a jamais connu ça encore !
Ah, si, ça y est ! Non c’est juste un doigt… elle me doigte avec son index. Quelle étrange sensation, je me laisse faire. Puis la voilà qui m’humecte le trou avec sa langue. Ça me donne des frissons de volupté ce truc. Ah ! Nouvel essai ! Ça y est presque, un coup de rein, c’est rentré ! Elle ne bouge plus, moi non plus !
– Recules toi ! C’est toi qui vas venir t’enfoncer !
Ah bon ! Mais l’idée était bonne, c’est moi qui fait le boulot, c’est moi qui procède à mon propre enculement (enculage ? enculation ?)
– Y a longtemps que t’as pas fait ça, on dirait ?
– Oh oui !
Je lui dirais une autre fois que c’est un dépucelage ! Et le pistonnage commence ! Drôle d’impression que le fait d’être rempli, frotté de l’intérieur ! Des ondes de plaisir m’envahissent et pourtant je ne bande plus, quelque chose m’échappe ! Au bout de cinq longues minutes, je rends grâce et lui demande d’arrêter, l’expérience a été bonne mais point trop n’en faut, il faudra que je m’habitue… Mais pour m’habituer il faudra que je garde le contact avec cette ravissante lady boy, on verra ça tout à l’heure ! Je lui enlève sa capote et la masturbe !
– Je vais jouir me préviens-t-elle !
– J’arrête alors ?
– Non, j’ai envie de jouir !
OK ! Une dernière fois dans la bouche, pour le plaisir, puis je finis à la main libérant plusieurs grosses giclées qui atterrissent sur le dallage synthétique
– T’es sympa ! Me dit-elle simplement
– Toi aussi !
– Tu n’as pas joui !
– Non !
– Tu veux que je m’en occupe !
– Je ne sais pas, on pourra voir ça tout à l’heure !
– Tout à l’heure ? On fait quand même le rendez-vous, alors ?
– Bien sûr !
Du coup son visage s’éclaire ! On se rhabille, on se refait un bisou, et je la laisse rejoindre ses collègues dans la salle des cuves. Moi j’ai le plancher à nettoyer…
5 h 45 : L’équipe du matin, une véritable équipe de production cette fois, vient prendre son service, je surveille les entrées et les sorties. Phong sort le dernier après avoir passé le relais au chef de la nouvelle équipe.
6 h 00 : Le vigile qui doit me remplacer arrive à son tour ! Il me salue et s’installe devant les écrans !
– Tu n’as rien marqué sur le livre de bord ! C’est obligatoire de marquer quelque chose ! Me dit ce dernier !
– Ok, je vais marquer « Rien à signaler »
– On se demande pourquoi ils nous demande de faire ça, il ne se passe jamais rien dans cette usine !
– T’as raison !
Je sors fébrile, je me demande si Kim m’attend ! Oui elle m’attend…
Peut être à suivre ?
Estonius – Août 2005
Ce récit a obtenu le 1er Prix de la meilleure nouvelle Trans pour l’année 2005
Troublant de chez troublant
Merveilleux récit que l’ai lu en me doigtant le trou du cul. C’est si bon !
Whaou ! Quelle belle histoire ! Je bande comme un cerf !
J’adore, cette histoire de lady-boy asiatique m’a terriblement excitée
Estonius a su rendre cette lady boy terriblement excitante
J’aime ce fantasme, j’aime ce récit
Encore un super délire de l’ami Etonius, son imagination doit déborder pour nous étonner et nous ravir ainsi à chacun de ses textes