Stoffer 3 – La bâtisse rouge – 8 – L’étrange docteur Levkovich par Nicolas Solovionni

Stoffer 3 – La bâtisse rouge – 8 – L’étrange docteur Levkovich par Nicolas Solovionni

Le jour du départ approche ! J’ai rassemblé tout le monde, il n’y a eu aucune défection. Gundula et Hofjom seront donc en surnuméraires. Pas bien grave !

– Bon j’explique la mission, on a pas de fret, mais un passager qui a payé très cher sa place. Ce type est dangereux, c’est lui qui a assassiné le capitaine Dernoul…

Remous dans l’assistance.

– Oui je sais, la Mafia a revendiqué l’assassinat du meurtrier, seulement la Mafia elle s’est plantée, je vous expliquerais tout en détail après le départ. Je disais donc ce type est dangereux, notamment parce qu’il pratique l’hypnose. Donc le gars ne sortira pas de sa cabine pendant tout le voyage aller. Mes ordres en ce qui le concerne c’est de ne jamais pénétrer seul dans sa cabine et ne jamais croiser son regard. De plus à chaque fois qu’il demandera quelque chose ou qu’on lui servira ses repas, une personne armée restera en appui dans la coursive prête à intervenir en cas de besoin. Nadget, je le laisse organiser tout ça !
– Bien, chef ! Mais sinon, on va où ?

J’ai donc expliqué que mon passager s’était probablement donné pour mission d’aller restituer aux précurseurs le caillou prélevé par le capitaine Dernoul.

– On sait qu’il y a du monde là-bas, on va essayer de les rencontrer, on ne sait pas combien ils sont et de quoi ils pourraient avoir besoin, on va charger quelques bricoles au cas où… Dyane fait nous livrer des draps, des tee-shirt et des godasses…
– Des chaussettes aussi !
– Si tu veux, Nerren occupe-toi de la bouffe : du chocolat, des bonnes conserves, du pinard et même du champagne et du watchibole… Dilos tu trouves des outils pour jardiner et pour bricoler…
– Du matériel de couture ce serait pas idiot non plus !
– Et quelques godes aussi, si on tombe sur des obsédés ! Intervient Dyane, ce qui fait rigoler tout le monde.
– Ça serait bien si on trouvait des artefacts à récupérer. On fera en sorte que Levkovich nous facilite la tâche…
– Levkovich ? S’écrie Gundula.
– Ben oui, c’est lui le passager…
– Mais…
– Je sais, tu ne connais pas toute l’histoire, mais là je résumais, après le décollage je fournirais toutes les explications à tout le monde. Maintenant tous à vos postes, préparez le compte à rebours.
– Et une fois la mission terminée, on en fait quoi du passager ?
– Des papillotes !

Ce qui m’a étonné pendant le briefing, c’est l’attitude de Hofjom, on aurait dit qu’il s’en foutait complètement, qu’il était ailleurs. Je me demande si j’ai bien fait de l’emmener. Je demande discrètement à mon mécanicien titulaire d’être toujours derrière lui et d’éviter de lui confier des tâches importantes.

J’envoie un signal à l’administration du cosmodrome demandant que le passager « Ronin », puisque c’est le nom d’emprunt qu’il a donné, se dirige vers l’aire 28.

J’attends le citoyen à l’entrée du sas. Levkovich alias Ronin arrive avec un sac de voyage, il s’est dissimulé le visage avec un masque en latex d’un réalisme bluffant. C’est idiot, les logiciels de contrôle à l’embarquement savent très bien déceler ce qu’il y a derrière les masques. Cette dissimulation nous est donc uniquement destinée, ce qui me parait dérisoire. D’autant qu’il a toujours la même voix, les mêmes cheveux blancs mal peignés et qu’il claudique toujours. C’en est comique. Je me présente, j’ignore s’il est surpris de me voir, il est joli son masque mais assez peu expressif !

– Bon, je résume ! Je vous conduit là-bas, vous faites ce que vous avez à faire, quelques heures m’avez-vous dit ?
– Oui c’est ça !
– Ensuite je vous récupère et on revient à la maison.
– C’est ça !
– Vous ferez tout le voyage consigné dans votre cabine…
– Il n’en est pas question, je ne suis pas pestiféré !
– Alors descendez et cherchez-vous un autre vaisseau !
– Dites-moi au moins pourquoi cette instruction ?
– Parce que c’est moi le seul maître à bord et que je fais ce que je veux. Vous avez payé pour un aller et retour, nous allons faire cet aller et retour ! Vous ne serez pas malheureux, vos repas vous serons servi trois fois par jour en cabine, si vous avez besoin de quoi que ce soit vous sonnerez et on essaiera de vous donner satisfaction, dans la limite du raisonnable, bien entendu !
– Pfff.
– Maintenant, je vais vous demander d’ouvrir votre bagage, je dois m’assurer que vous ne transportez aucune arme.
– Mais c’est inadmissible.

Dans sa valise, je trouve un pistolet paralysant et un couteau de chasseur…

– Confisqué, on vous rendra ça en temps utile, Maintenant vous vous mettez à poil et vous allez enfiler cette combinaison.
– Ça vous excite d’humilier vos passagers ?
– Je ne fais qu’appliquer les règles de sécurité et ce n’est pas fini, je vais être obligé de vous faire un toucher rectal.
– Salaud !
– Un peu de respect, toubib !

On est parti ! Comme d’habitude, dans le mess des officiers, nous avons attendu d’être en hyperespace pour trinquer et nous souhaiter un bon voyage. Il y a là, outre Dyane, ma seconde et Gundula, notre invitée, Nerren, le navigateur, Dilos, l’ingénieur de bord et Nadget, la jolie blackette occupant le poste de technicienne de bord. Hofjom n’est pas présent, il n’est pas officier et de plus il n’a pas l’air au top. J’en ai profité pour expliquer à tout ce petit monde ce que je n’avais pas encore raconté. J’ai évidemment eu droit à un déluge de questions diverses et variées.

– Bon, j’ai confiance, ça va bien se passer, de toute façon on est payé ! Et si sur place on ne trouve rien, on pourra toujours récupérer le caillou, l’armée nous en en donnera forcément un bon prix.

On lève tous nos verres ! On trinque ! Je m’arrange pour me faufiler à côté de Gundula.

– En principe ce genre de pot dégénère assez vite en orgie sexuelle, si la chose te gêne, tu n’es pas obligée de rester, personne ne t’en voudra.
– Je verrais bien, je ne suis pas une oie blanche !

Ma parole je l’ai vexé !

D’habitude tout le monde est en pays de connaissance, mais aujourd’hui, c’est un peu différent puisque ni Dilos, ni Nerren, ni Nadget ne connaissent Gundula, ce qui fait que tout le monde fait un peu son timide.

La question est donc de savoir comment va se briser la glace !

On presse Gundula de questions, elle répond parfois franchement, d’autre fois évasivement.

– Et ce Levkovich, il était comment, un peu cochon, non ? Demande Dilos.
– Comme tous les hommes ! Répond-elle.
– Comment ça comme tous les hommes ? Est-ce que j’ai l’air d’un cochon, moi ? Proteste-t-il
– Potentiellement, oui ! Dit-elle en riant.
– Vous avez entendu, vous autres, je suis un cochon potentiel ! Et si je pose ma main sur tes seins est-ce que je serais un cochon potentiel ?
– Essaie pour voir, mais tu vas peut-être te ramasser une baffe !
– Même si je demande la permission ?
– Eh bien vas-y demande-là.
– Je peux ?
– Avec plaisir ! Répond la coquine.

Alors, Dilos touche d’abord timidement puis se met à peloter.

– Dans un instant tu vas me demander si tu peux les voir !
– C’est vrai que j’aimerais bien !
– Et je vais passer pour qui ? Tout le monde est sage ici !

A ces mots, Nadget, notre blackette de charme intervient avec malice :

– Moi je n’ai pas envie d’être sage. Tiens tu veux voir mes doudounes ? Dit-elle en se dépoitraillant prestement.

Du coup Nerren passe derrière elle et lui pelote tout ça sans grand ménagement.

Je sens que c’est parti et je fais un signe à Dyane. Elle l’interprète de travers, et alors que je pensais qu’elle allait à son tour se mettre la poitrine à l’air la voilà qui se baisse, m’ouvre ma braguette, en extrait mon kiki, le paluche un instant avant de se le mettre carrément en bouche.

Du coup Gundula qui manifestement ne paraît pas insensible au charme « beau gosse » de Dilos, lui exhibe ses nénés, sur lesquels il jette son dévolu.

Nerren se met complètement à poil, et s’approche de moi, ce qui permet à Dyane de sucer nos bites alternativement. Et coquin que je suis-je profite du moment où la fille suce mon navigateur pour me baisser et prendre à mon tour ce joli cylindre de chair dans ma bouche.

Eh oui ! Parfois j’adore ce genre de fantaisie ! Du coup Dyane décide de me laisser seul avec mon partenaire et s’en va rejoindre Nadget qui n’en avait plus. Ces dames se pelotent, se débraillent et se lèchent es tétons en un troublant black and white.

De leur côté Gundula et Dilos ont franchi un nouveau cap dans leur flirt, puisque l’ex-infirmière a désormais la bite de son comparse dans sa jolie bouche.

En quelques instants, l’ambiance est devenue torride. Plus personne ne parle, on n’entend plus que des râles de plaisir.

Je sens l’excitation monter chez mon partenaire mais ne souhaite pas que les choses se concluent si rapidement, je lui laisse donc sa queue tranquille pour le moment et m’en vais lui lécher la rondelle. J’aime bien son cul, à Nerren, il est tout joufflu, tout doux, je lui introduit ma langue dans le trou de balle, il adore, ça l’animal !

– Encule-moi ! Me demande-t-il.

Moi je veux bien faire plaisir, mais avec les hommes je suis surtout passif, ce sont des choses qui ne s’expliquent pas. Mais, puisque c’est demandé gentiment…

– D’accord, mais après on inverse les rôles !
– Pas de souci !

Je me déshabille complètement car je commence à avoir chaud et pénètre ma queue dans ce mignon petit cul, ma foi bien accueillant et chaud.

Et tandis que je pilonne mon navigateur en cadence, je jette un coup d’œil sur les autres partouzards. Gundula et Dilos ne se décollent plus, l’homme est en train de la bourrer avec une fougue digne d’un étalon de compétition. Leurs corps transpirent à grosses gouttes et la fille jappe son plaisir sans retenue.

– Et dans le cul, tu aimes ? Lui demande Dilos.
– Oui, encule-moi comme une chienne !

Vous pensez bien que l’homme n’hésite pas une sonde et le voila qui change de trou et qui se déchaine comme un beau diable !

– T’aime ça, une bite dans le cul, hein ma salope !
– Ouiii ! Redis-moi des mots d’amours comme ça !
– Salope ! Morue ! Cul à bites !
– Je me vengerais ! Aaah !

Et le voilà qui décule, la bite gluante de sperme et d’un peu d’autre chose aussi ! Gundula excitée comme une puce n’a cure de son état et prend tout cela en bouche afin de rendre la chose propre comme un sous neuf.

Je me demande comment Dyane réagir, puisque jusque-là Dilos était son partenaire préféré ? Cela dit elle serait mal placée pour être jalouse… Pour l’instant elle se gamahuche en soixante-neuf avec Nadget, un joli duo aux couleurs contrastées et peu silencieux.

Je sors du cul de Nerren, je me suis retenu de jouir, et je me met en position pour recevoir son vit dans mon anus.

– Resuce moi un peu avant ! Me demande-t-il

Ce n’est pas un problème, j’adore sucer de la bite, et m’applique de la langue et des lèvres à rendre cette queue bien dure.

Et ça y est je l’ai dans mon fion ! Il fait ça avec beaucoup de classe et de délicatesse ! J’avoue ne pas comprendre ceux qui refusent de tester cette pratique !

Dyane et Nadget ont terminé leur petite affaire en hurlant comme des baleines, et s’approchent du couple maintenant au repos. Dilos se retire de la bannette afin d’aller se désaltérer. Du coup les mains baladeuses de ces dames s’égarent et sur les seins et sur la chatoune de l’infirmière qui se laisse faire volontiers, En fait elle adore qu’on la caresse. Et quand Nadget lui flanque sous le nez sa chatte crépue et chocolatée, elle l’accueille bien volontiers en dardant sa petite langue.

Nerren accélère la cadence au sein de mon intimité, je sens la conclusion proche. Effectivement, il décule avec un drôle de bruit évoquant celui d’une bouteille que l’on débouche.

Je n’ai toujours pas joui, je dois être le seul, Dyane qui a laissé les deux autres filles se distraire en duo, s’approche de moi :

– Tu veux mon pipi ?
– Bien sûr !

Je m’allonge sur le sol, et tandis que ma seconde de vaisseau s’accroupit au-dessus de mon visage pour m’offrir son nectar doré, je me branle comme un malade et asperge mon ventre d’une giclé de sperme qu’elle vient lécher comme une grosse gourmande.

Le dernier cri de jouissance de la partouze fut celui de Nadget succombant au léchage de minou que lui prodiguait Gundula. Et elle n’était pas peu fière de l’avoir fait jouir, la petite infirmière.

Et tandis qu’une odeur de stupre planait dans le mess, nous avons ouvert une nouvelle bouteille, on avait grand soif !

Le voyage est particulièrement long, on s’occupe comme on peut, on regarde des vidéos, on écoute de la musique, on bouquine, on fait un peu de gymnastique, et… on baise comme des lapins.

Hofjom est malade dans sa tête, alternant des moments d’apathie et d’autres où il raconte n’importe quoi ! Cet imbécile de Levkovich n’a donc pas été capable de le guérir. En fait je crois qu’il n’a pas été victime d’un hypnotisme classique mais de quelque chose de plus élaboré. Pas grave, on va le laisser à l’infirmerie jusqu’à notre retour et ensuite on l’enverra dans une clinique plus sérieuse que celle du docteur Levkovich.

Quand même, une question me taraude, Levkovich savait pertinemment d’où venait Hofjom, puisque c’est Dernoul qui le lui avait confié. Alors pourquoi le toubib l’avait-il laissé en vie ? Mystère !

Toujours est-il que le voyage s’est passé sans histoire, Levkovich est resté sage comme une image, Hofjom est resté toujours aussi zarbi mais sans rien causer d’irréparable, et j’ai l’impression de Gundula devient amoureuse de moi.

Nous sommes sortis de l’hyperespace et avons activé les moteurs ioniques qui permettent de voyager à 0,10 C à l’intérieur d’un système, puis nous nous sommes positionnés au-dessus du plan de l’écliptique afin d’en avoir une vue globale. Grace aux indications portées sur le journal de bord de Dernoul je sais de suite de quelle planète il s’agit, mais Levkovich n’a pas besoin de savoir que je le sais.

Je descends donc le voir, accompagné de Dyane, Nerren reste dans la coursive afin de parer à toutes éventualités.

– Hello ! Maintenant qu’on est dans le système, il faudrait nous dire sur quelle planète on va ?
– Mais je n’en sais rien !
– Vous ne savez pas où vous allez ?
– Il ne doit pas y avoir trente-six planètes habitables dans ce système.
– Je n’en sais rien, j’ai trouvé une planète avec une température de surface à 400° ! C’est là que vous voulez allez ? Bluffais-je.
– Beuh… euh…

Il est tout blanc Levkovich, il va se trouver mal.

– Bon on va continuer à regarder et on revient vous voir.

Dilos, l’ingénieur du bord me fait son rapport.

– Ça doit être celle-ci, tous les paramètres sont dans le vert, il y a une activité biologique…
– Et la détection géométrique !
– Oui, un truc qui ressemble à un bâtiment !
– Putain, on se dirige vers un site de précurseurs ! On a intérêt à gérer comme il faut ! Bon, on va essayer d’en savoir plus et surtout montrer à Levkovich qu’il n’est pas maître du jeu. Dyane tu redescends avec moi, on va retourner voir ce zouave, Nerren tu restes en appui. Dilos branche les images du survol en direct sur l’écran de Levkovich !

On entre dans la cabine de Levkovich, il est malade d’angoisse, le bonhomme.

– Vous m’apportez de bonnes nouvelles, j’espère ?
– On a trouvé ta planète ! Allume ton écran !
– Je ne vous autorise pas à me tutoyer…
– Si monseigneur veut bien allumer son écran… Et puis non, je vais le faire moi-même. Bon alors elle est là sur l’écran, on se pose où ?

Levkovich semble complètement paumé.

– Parce qu’il y en a plusieurs ?
– Plusieurs quoi ?
– Des… des constructions.
– J’en sais rien on n’a pas tout analysé.

Je fais faire un zoom sur le bâtiment qu’on a repéré.

– Y’a bien ce truc là, mais ça ressemble à rien ! Bluffais-je.
– Comment, ça, ça ne ressemble à rien, vous vous rendez compte que ce sont des vestiges des précurseurs, cette civilisation qui…
– Oh ! On se calme ! Ça n’existe pas les précurseurs, c’est une invention de l’armée !
– Mais vous êtes buté !
– Absolument, la seule question qui m’intéresse est de savoir si c’est là que vous voulez descendre ou ailleurs.
– Vous pouvez me montrer les autres…
– Quand on aura fini les analyses.

On sort, laissant le docteur en pleine confusion mentale, c’était le but de l’opération. Plus le gars sera fragile, plus on pourra le manipuler.

– Merde j’ai oublié mon connecteur dans sa cabine ! Me dit Dyane. Je vais allez le récupérer.
– Fais attention !
– Ne t’inquiète pas !

Ne dit-on pas que quand on a édité des règles de sécurité très striques, toute entorse à ces règles, même minime, peut avoir des conséquences catastrophiques. Mais comme personne n’est parfait…

Ça devait être ultra rapide, genre : elle entre, elle récupère le connecteur, elle sort, elle referme. Sauf que ça ne s’est pas passé comme ça.

– Je reviens récupérer mon connecteur.
– Il n’est pas là !
– Commet ça il n’est pas là
– Ben ça se verrait, non ?

Et inconsciemment pendant ce très bref échange, Dyane a croisé le regard de Levkovich et se retrouve en état d’hypnose.

– Prenez votre connecteur, sortez mais ne verrouillez pas la porte, quand vous serez dans la coursive, vous sortirez de l’hypnose en étant persuadée d’avoir verrouillé.

Le plan de Levkovich est tout simple, il veut récupérer une arme, la sienne ou une autre, et c’est tout pour le moment.

A pas de loup, il s’élance dans la coursive, il voit une porte frappée d’un caducée.

« L’infirmerie ! A défaut d’autre chose je peux toujours piquer quelques seringues bien remplies… »

Et c’est là qu’il découvre Hofjom

« Qu’est-ce qu’il fout là celui-ci ? Ce doit être un signe du destin, c’est vraiment la chance, je vais soumettre cet imbécile à ma volonté, et si Stoffer et sa bande me mettent des bâtons dans les roues, j’aurais un allié dans la place »

Alors Levkovich hypnotise Hofjom.

– Tu feras tout ce que je te dis, tu refuseras tout ordre qui ne viendra pas de moi. Attention mes instructions priment sur tout ce qu’on a ordonné avant. Tu as bien compris ?
– Oui.
– Pour commencer tu vas te débrouiller pour aller en salle de contrôle, tu expliqueras que tu es guéri. Je veux savoir si le site auprès duquel le vaisseau va se poser est le même que celui que le capitaine Dernoul a exploré. Tu me répondras sur mon canal au numéro 14.
– Oui.

« Et maintenant cherchons une arme… »

Il repère l’armurerie, mais elle est fermée et ne s’ouvre qu’avec un bracelet magnétique…

« Bon je sais où c’est, c’est déjà ça… »

Et il réintègre sagement sa cabine.

Nous avons refait une nouvelle fois le tour de la planète, nous choisissons d’atterrir à quelques centaines de mètres de la bâtisse de précurseurs.

– Attention, atterrissage imminent, tout le monde à son poste !

C’est fabuleux, la bâtisse est de plus en plus visible, elle semble nous narguer, elle est là, la lumière de son soleil se reflétant sur ses murs rouges pourpre, ce ne sont pas des siècles qui nous contemplent mais sans doute des dizaines de millénaires.

– On ne va pas laisser l’autre y aller tout seul, j’ai envie de voir ça de près ! Me dit Dilos.
– Evidemment !
– Attention, on se cramponne ! Gueule Dyane.
– Problème ?
– Mais non ! Atterrissage réussi.
– O.K. On se met tous en pause…
– Pourquoi faire ? Intervient Dilos, j’ai hâte de voir ce machin de très près !
– Oui, bon, on a tous envie d’y aller, mais faut peut-être qu’on s’organise un peu et qu’on voit avec l’autre zouave… Et puis Je boirais bien un petit coup… Répondis-je.

Et soudain, nous avons senti une présence, et la présence se mit à parler :

– Bonjour tout le monde, ça y est je suis guéri !
– Hofjom, vous n’avez rien à faire ici, Dilos et Nerren, raccompagnez-le à l’infirmerie.
– Attendez, attendez !
– Attendre quoi ?
– Je veux juste savoir si on est sur le même site que celui où s’était posé le capitaine Dernoul ?

De quoi ? Il se passe quelque chose d’anormal. Jamais au grand jamais, nous avons dévoilé à ce type le but de notre mission, non pas parce que c’était secret, mais d’une part ça ne le regardait pas et puis surtout il était dans un état où ce genre de révélation aurait pu lui faire un choc.

– Mais qui est-ce qui t’as indiqué le but de notre mission ?
– Est-ce qu’on est sur le même site ?
– Oh ! Réponds d’abord à ma question.

Le type semble en pleine confusion.

– Alors ?
– C’est le monsieur qui est venu me guérir !
– Quel monsieur ?
– Je ne sais pas comment il s’appelle !

Qui c’est qui joue au con à bord de mon vaisseau ?

– Décris le ! Lui demandais-je
– Des cheveux blancs…

Personne n’a les cheveux blancs, je grisonne un peu, mais comme ce n’est pas moi…

– Qui c’est qui a les cheveux blancs à bord ? Demandais-je à la cantonade.
– Personne à part Levkovich ! Répondit Dilos.
– Mais comment ils ont pu se rencontrer ces deux-là ? La cabine de Levkovich est verrouillée…

Et l’horrible doute…

– Dyane ! Tu es sûre que tu as refermé la porte quand tu es retournée chercher le connecteur ?
– Je sais encore ce que je fais !
– J’ai quand même l’impression qu’il se passe quelque chose…
– Vous ne m’avez pas répondu ! S’énerve Hofjom en s’approchant du tableau de bord.
– Oh ! Tu restes à ta place !

Il en a cure et continue d’avancer !

– Aidez-moi à maîtriser cet abruti.

C’est la mêlée, il se débat comme un beau diable, mais un bon coup de rayon paralysant finit par le calmer. Il a en a pour une bonne heure avant de sortir de sa torpeur.

Quel bordel ! Mais faisons les choses dans l’ordre :

. Dilos, Nerren et Nadget, allez vérifier si sa porte est verrouillée…
– La confiance règne ! S’énerve Dyane.

Quelques instants après, Dilos et les autres revenaient.

– La porte était ouverte, mais le type était à l’intérieur, on a refermé.
– Je n’y suis pour rien, je suis sûre d’avoir refermé ! Proteste Dyane. Il a dû trouver un truc pour ouvrir tout seul.
– Tu sais bien que c’est impossible, la sécurité est branchée de telle façon qu’on ne puisse pas ouvrir de l’intérieur. J’espère qu’il ne t’a pas hypnotisé ?
– Ça va pas, non ? Je m’en souviendrai !
– Ben non justement l’hypnose ça sert aussi à ça, à foutre le bordel dans la mémoire !

Putain, s’il l’a vraiment hypnotisé en lui donnant des ordres à retardement, ça peut être hyper dangereux !

– Dyane, je suis désolée, on ne peut prendre aucun risque, tu vas rejoindre ta cabine et on va t’y enfermer le temps qu’on y voit clair dans cette affaire.

Si elle refuse, on va au clash !

– Mais ça va pas, non ?
– C’est juste une précaution, laisse-nous le temps de régler ça !
– Vous êtes vraiment cons ! Bon O.K. je vous laisse délirer, je vais aller m’enfermer, mais faudrait pas que ça dure trop longtemps.

Ouf !

Elle est allée gentiment vers sa cabine, elle s’y est enfermée et j’ai posé une sécurité sur sa serrure.

A suivre

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4 réponses à Stoffer 3 – La bâtisse rouge – 8 – L’étrange docteur Levkovich par Nicolas Solovionni

  1. Stablinski dit :

    et on se suce, et on s’encule et c’est la fête…

  2. Lion dit :

    Ce ne serait pas plutôt la « croisière des obsédés » ?

  3. Biquet dit :

    Heureusement que le pilotage est automatique

  4. Forestier dit :

    Décidemment on arrête pas de baiser dans ces vaisseaux spatiaux !

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