Stoffer 2 – Les labyrinthes d’Orza – 9 – Les Skorgs par Nicolas Solovionni

Stoffer 2 – Les labyrinthes d’Orza – 9 – Les Skorgs par Nicolas Solovionni

Et soudain le ronronnement revint, la machine repartait. L’arrêt n’avait été que provisoire, un arrêt de combien de temps, comment l’évaluer sans montre ? Un quart d’heure, vingt minutes ?

Je voulais en avoir le cœur net et recommençais mes mouvements de pianiste. Encore une fois la machine s’arrêta, et vingt minutes après elle repartait.

Voilà qui changeait tout.

Imaginons qu’un vaisseau se pose, la machine le détecte, transforme le grand labyrinthe en couloir, j’arrête la machine… et hop on peut repartir.

Il suffit d’attendre.

Et puis un jour j’ai eu la curiosité d’emprunter le petit labyrinthe. Ayant renoncé à convaincre Sylvester de m’accompagner, je me proposais de le franchir complètement quand, en ayant traversé les trois quarts, j’entendis des bruits de conversations. Je prêtais l’oreille, c’était probablement un petit groupe et il n’était pas sur le bon chemin.

J’ai pas mal tâtonné pour me rapprocher d’eux, utilisant des repères pour ne pas me perdre.

Et enfin, je les entendis, ils étaient dans l’une des nombreuses petites cavités jouxtant les couloir de ce vieux labyrinthe.

Je me demandais comment allait se dérouler le contact.

– Je suis une amie ! Dis-je en écartant les bras.

Devant moi, quatre créatures en haillons, amaigris et fatiguées, trois femmes et un homme.

– Vous êtes qui ? Laissez-nous tranquille !
– Je suis Cassia Ling, lieutenant de vaisseau, je campe de l’autre côté de ce labyrinthe avec un compagnon, je suis naufragée.
– Vous avez à manger ? On a du mal à se nourrir ici.
– Ça peut se faire, mais moi j’ai beaucoup de questions, vous me suivez ?
– On va où ?
– Je vous l’ai dit, de l’autre côté de ce labyrinthe

Sylvester a grogné quand il les a vu arriver.

– Donne leur à bouffer et à boire, moi faut que je cause avec eux ! Alors vous êtes qui ?
– On a réussi à s’échapper quand le garde nous apporté la soupe, on est entré dans le labyrinthe, Les Oulms n’osent pas s’y aventurer, certains n’en sont jamais revenus…
– Les Oulms ?
– Gregory Houlmes était le capitaine du paquebot, le Volior, son fils c’est Timothée…
– Quelle salade ! Si tu nous racontais l’histoire depuis le début, des hommes vous ont emmené dans la grotte et après il s’est passé quoi ?
– Des types en armes nous ont fait déposer tous nos bijoux et valeurs sur une dalle en pierre, on attendait tous que quelqu’un réagisse, on était quand même trois cents d’un côté devant une petite poignée… En fait Houlmes a laissé passer l’épisode des bijoux sans rien dire pour endormir la méfiance des bandits. Et puis tout d’un coup il y a eu comme un signal, on a foncé, ils ont tirés, il y a eu des morts, mais les bandits ont été rapidement massacrés.
– Massacrés ? Pas de survivants, pas de prisonniers ?
– Non, on m’a dit qu’ils étaient six, ceux qui n’ont pas été tués pendant la bagarre ont été achevés.
– Il n’étaient pas six, ils étaient quatre, les deux autres n’avaient rien à voir avec eux…
– Pardon ?
– Laisse tomber ! Et après ?
– Après c’était le bordel, Houlmes a pris la parole et a déclaré que vu les circonstances il imposait la loi martiale, donc pas question de reprendre les bijoux, et il a demandé une équipe de volontaires pour faire une sortie vers le vaisseau. Ils sont revenus de suite, le couloir s’était transformé en labyrinthe. Trois équipes ont essayés de le franchir, deux ne sont jamais revenus, la troisième a renoncé.
– Et puis…
– Notre groupe c’est très vite transformé en une espèce de dictature, dirigé par Houlmes et son fils, entourés d’une bande d’aventuriers sans scrupules. Ils ont réussi à nous organiser et à assurer la nourriture, mais en contrepartie une centaine d’entre nous ont été réduit en esclavage, c’est nous qui faisons les travaux, qui nous occupions de l’approvisionnement en nourriture et en eau, sans parler du sexe. Quand on se rebellait, c’était les punitions corporelles, le cachot…
– Il y a des cachots…
– A l’origine je ne sais pas ce que c’était, se sont des pièces qui ne s’ouvrent que de l’extérieur.
– Tu t’appelles comment ? Demandais-je à la femme.
– Rita Skorg, voici ma fille Bella Skorg, mon mari Frey, et elle c’est Tacha ma belle-mère.

Une jolie famille, ça ne m’étonne pas que les Oulms les ai réduits à l’état l’esclaves sexuels. Rita est une belle et grande brune mature assez grande, aux yeux bleus avec de longs cheveux bruns et frisotants. Sa poitrine qui transparait sous ses haillons semble superbe. Elle doit avoir la quarantaine, sa fille Bella lui ressemble, légèrement plus petite, une vingtaine d’années, je pense, Tacha doit avoir la soixantaine mais son visage ne semble pas avoir trop souffert de l’offense de l’âge. Frey, le mari parait plutôt sympathique, mais ce n’est pas vraiment mon genre.

Rita me précisa qu’il y avait une soixantaine d’esclaves dans les grottes et qu’ils étaient tous enfermés dans les cachots pendant la nuit.

Voilà qui me donna une idée. En libérant les esclaves, non seulement j’accomplissait une bonne action, pour une fois dans ma vie, mais je m’assurais de l’allégeance d’un petit groupe qui me serait peut-être bien utile pour la suite.

Le plan était simple, se pointer à l’entrée du petit labyrinthe, attendre la nuit, tout en sachant que les notions de jour et de nuit sont ici complètement aléatoires et ne sont pas forcément les mêmes pour eux et pour nous.

On a attendu deux ou trois jours, le temps que la famille Skorg se retape, pour passer à l’action.

Nous nous sommes postés à l’entrée du petit labyrinthe et dès que l’activité eut cessé dans la caverne nous nous sommes infiltrés avant d’ouvrir tous les cachots, ce n’était pas bien difficile, la famille Skorg nous indiqua où ils se situaient, ensuite comme il n’y avait aucune serrure et qu’il suffisait d’incliner une tirette…

– Ne faites aucun bruit, ne posez aucune question et suivez-nous, on vous libère.

La plus plupart obtempérèrent sans problème, mais il faut toujours qu’il y en ait qui ne peuvent s’empêcher de demander des trucs et des machins alors que ce n’est pas le moment… Alors évidemment malgré nos précautions le bruit finit par attirer quelques bonhommes mal endormis.

– Les Skorgs, les Skorgs sont revenus ! Ils libèrent les esclaves…
– Ils vont vers le labyrinthe, ils sont complètement fous, ils vont tous mourir là-dedans

Nous avons pressé le pas et pénétré plus avant dans le petit labyrinthe, quelques courageux poursuivants nous ont collé au train mais n’insistèrent pas de peur de se perdre.

Arrivé à destination tous ces braves gens se confondirent en remerciements, je passais pour une héroïne, mais Rita Skorg également. Faut dire que cette belle femme avec beaucoup de classe et de charisme.

Sylvester faillit tout faire clapoter de façon stupide. Sans raison apparente il se jeta comme un forcené sur la fille de Bella Skorg, la fille de Rita. Par réflexe je le dégageais en le tirant par les cheveux, il fit une mauvaise chute lui faisant perdre conscience. De colère et de façon précipitée, je m’emparais d’un lambeau de vêtements et m’en servis pour l’étrangler.

-. Tu l’as tué ! Me dit Rita
– Je ne pouvais pas le laisser faire le pauvre devenait complètement fou et dangereux.

J’ignorais comment me débarrasser du cadavre mais pour l’instant j’avais d’autres priorités. Je me découvrais des qualités d’organisatrice en distribuant les ordres et les tâches.

Je finis par m’isoler pour prendre un peu de repos bien mérité, c’est alors que Rita vint me trouver.

Et cher lecteur voici encore un passage cochon ! Pourquoi ? Parce que cela m’a amusé de l’écrire !

– Je ne sais comment te remercier pour ce que tu as fait. Me dit-elle.
– Bof je n’ai pas fait grand-chose.
– Quand même si je pouvais accomplir quelque chose qui te fasse plaisir.
– Si je te demande de me caresser tu aurais quelque chose contre ?
– Tu aimes le sexe ?
– Ben oui, et je suis un peu en manque ces temps-ci ! Répondis-je
– Mais je suis une femme !
– Oui, moi aussi !
– Tu ne préfères pas mon mari !
– Tu me le prêterais ?
– Sans problème.
– Je ne dis pas non, mais en moment, j’aurais préféré une femme, ne me demande pas pourquoi, je ne saurais pas l’expliquer.
– Et ma fille ?
– Si elle est d’accord pourquoi pas, mais toi… euh non rien, je ne voudrais pas te forcer.
– Mais tu ne me forces pas du tout, je vais t’offrir mes caresses, mais je suis persuadée que ma fille ne serait pas contre non plus.
– Et ton mari et ta belle-mère…
– Tout le monde !
– Je vais être gâtée !

Je pensais donc que Rita m’organiserait toute une série de petites rencontres coquines, les unes après les autres, mais on s’était mal compris. La voilà qui appelle sa petite famille.

– Cassia aimerait qu’on la caresse, on ne va quand même pas lui refuser ça ! Dit-elle. Mais si voulez bien, laissez-moi commencer !

Ce n’est pas du tout comme ça que je voyais les choses mais après tout pourquoi pas ?

Rita retire ses haillons, sa poitrine ainsi dégagée est une merveille, je sens que je vais me régaler, j’espère seulement qu’elle sera douce, j’ai horreur du sexe bourrin.

Pour ma part je retire ma vieille combinaison de vol, c’était de la bonne qualité, elle tient encore bien le coup après tout ce temps.

– Tu es belle ! Me dit Rita
– Merci.

Un compliment ça fait toujours plaisir, et puis dans ce contexte c’est rassurant, je n’ai rien pour me faire belle sinon essayer de me peigner correctement avec un truc en os que j’ai bricolé. Ça me fait penser que je ne peux pas laisser une photo de moi, ici, je n’ai rien pour faire du numérique, je vais essayer de me dessiner avec des bouts d’os carbonisé sur de la peau de laznok retournée.

Rita s’est approchée très près de moi, elle m’a enlacée et on s’est embrassée profondément, nos seins s’écrasent les uns contre les autres, nos mains pelotent les fesses. Ma partenaire à la peau d’une douceur extrême, et elle sait caresser en se servant davantage de ses doigts que de sa paume.

On se recule un tout petit peu et sa langue vient me titiller le téton, ça m’en donne des frissons.

– Tu aimes ? Me demande-t-elle
– J’adore, continue !

Je ferme les yeux, je m’abandonne, mais quand même, comment une bouche peut-elle me sucer deux tétons à la fois. J’ouvre les paupières et m’aperçois que subrepticement Bela est venue en renfort. Se faire lécher en même temps par la mère et la fille, on ne me l’avait jamais fait, celle-ci, mais comme dirait quelqu’un « tout le plaisir est pour moi ! »

Il fallut bien qu’à un moment donné, nous passions à autre chose, Rita m’a proposé de m’allonger. Je le fais et j’écarte les jambes.

Elle sont deux à me lécher, la chatte, évidement leurs langues sont forcément très proches l’une de l’autre et s’emmêlent sans aucune gêne ! Quelles belles cochonnes.

Un moment Rita tend ses lèvres à sa mère, celle-ci accepte le baiser qui devient une galoche d’enfer.

L’insolite du spectacle lié à l’action de leurs langues fit que je mouillais comme un soupe, je transpirais à grosses gouttes en attendant l’estocade.

Ce fut Bela qui revint vers moi, et qui de savants coups de langue vint exciter mon clitoris. Je gueulais mon orgasme comme une baleine, il y avait longtemps que je n’avais pas ressenti une telle jouissance. Ça fait du bien !

Après quelques petits câlins pendant lesquels j’ai pu remarquer que Rita et sa fille avait des relations affectives très poussées, cette dernière me demanda si cela m’amuserait que je la lèche.

Pas de problème, bien évidemment, on se met en position et je commence à lui butiner sa douce chatte, et déjà Rita s’abandonne. Mais voilà que surgit à mes côtés, Bela qui vient m’aider à lécher la chatte se sa mère !

Surprenant n’est-ce pas ? D’autant qu’histoire d’en ajouter une couche elle me dit avec le plus délicieux des sourires :

– Elle est trop bonne la chatte de ma mère, Non ?
– Délicieuse ! Répondis-je.

Un moment je laisse Bela agir seule, histoire de reprendre mon souffle, c’est alors que j’aperçois à quatre mètres de nous Frey en train se masturber la bite comme un malade. Il a vu que je le regardais, sa mère qui est sa côté m’a vu également, ils m’adressent un indéfinissable sourire.

Je vois alors Tacha, sa mère, lui branler la bite avant de la prendre en bouche. Je suis tombée sur la famille tuyau de poêle ! Mais bon, ils ne font de mal à personne !

Je reprends ma place, et l’esprit plein de pensées cochonnes je m’acharne à faire jouir Rita ce qu’elle fit de la plus belle des façon en aspergeant tout le coin.

Je me relève, on me caresse, je crois d’abord que c’est Bela, ben non c’est Tacha qui en compagnie de son fils s’est approché de nous.

Je me laisse faire, délire pour délire, délirons ensemble !

Me voilà irrésistiblement attirée par la bite de Frey que je m’empresse de gober bien comme il faut.

Alors on s’est mélangé tous les quatre dans une orgie perverse où aucune limite n’existait plus. Bela a tenu à sucer son père avant qu’il ne m’encule, afin a-t-elle expliqué qu’elle soit convenablement lubrifiée. Quand il est sorti de mon cul, je lui ai nettoyé la bite afin qu’il ne reste plus aucune trace de sperme, ni de merde. Et pour conclure, la vieille Tacha ma fait cadeau de son urine que j’ai avalé avec délectation.

Et vous qui me lisez, je vous interdit de me juger, le sexe restait notre seul plaisir et ce que nous avons fait ce jour-là, et recommencé par la suite ne porta préjudice à personne.

A suive

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5 réponses à Stoffer 2 – Les labyrinthes d’Orza – 9 – Les Skorgs par Nicolas Solovionni

  1. Viviane dit :

    J’adore cette ambiance

  2. Voisin dit :

    L’auteur a du rédiger ce chapitre avec le souvenir du bouquin de Raymond Roussel dans la tête (Nouvelles Impressions d’Afrique) Je ne pense pas que ce soit un très bonne influence

  3. Sorenza dit :

    De très bonnes scènes comme on les aime, mais la structure du récit est un peu confuse

  4. Muller dit :

    un peu fouillis mais néanmoins il y a des passages… oh…

  5. Forestier dit :

    L’histoire est un peu enchâssée (l’histoire du gars qui raconte l’histoire de la fille qui raconte l’histoire de la fille, mais c’est assez maîtrisé pour qu’on ne s’y mélange pas les crayons.
    PS : sur la photo, la brune triche !

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