Souvenir du bois de Vincennes par PLJ

Souvenir du bois de Vincennes
par PLJ

Je l’ai rencontré au bois de Vincennes par un bel après midi de juin 83, allongée dans l’herbe d’une clairière pas loin du lac, son ensemble de lingerie en dentelle faisait fureur, ils étaient plus d’une demi-douzaine en arc de cercle dans l’herbe, à 5 ou 6 mètres d’elle pour les plus courageux.

Passant à deux pas de la belle pour mieux voir de quoi il retournait avant de m’enfoncer dans le bois, mes pas se sont arrêtés illico quand j’ai vu la tournure du petit lot …

La dentelle blanche sur son corps qui commençait à bronzer et son air de pas y toucher mon mit illico à genoux dans l’herbe à ses côtés…

-« Alors, on bronze ? Personne n’a encore fait une attaque ? Vous devriez faire de l’intégral, il y aurait plus de monde… »
-« Hahaha, c’est vrais que depuis que je suis installé le coin s’est peuplé, mais vous êtes le seul à être venu me parler. »
-« C’est que je suis du genre à vouloir toucher moi, ça vous dirais une promenade, histoire de lâcher un peu la meute ? On pourrait d’abord aller boire un verre au kiosque là-bas, avant de s’enfoncer dans le bois, ça vous tente ? »

La belle a remis sa jupe et son corsage, rangé ses petites affaires dans son sac et nous nous sommes retrouvés devant une bière en terrasse à quelques pas de là, les pauvres mateurs qui depuis le début n’en croyaient pas leurs yeux de cette belle fille en lingerie dans le bois, se sont fait une raison en se disant sûrement que c’était son rencard qui leurs avaient soufflé la belle sous le nez…

Nous avons échangé en sirotant, elle avait 22/23 ans, arrivait de province, à Paris depuis quelques jours, la place de serveuse qui l’avait fait monter de son terroir ne l’ayant pas satisfaite, cette insouciante venait mettre à profit le beau temps pour bronzer un peu et mon invitation tombait à pic, tout les gugus de la clairière lui ayant mis les sens en émois elle se voyait bien faire une promenade coquine dans les massifs du bois avec moi…

C’est comme ça que nous avons commencé à nous y enfoncer…

Après avoir atteint les profondeurs, dans ces lieux où je savais ne plus rencontrer n’y vieille à caniche, n’y mère à mouflet (les habitués des lieux s’y retrouveront), mais vieux pervers et jeunes bitophiles, j’ai remonté sa jupe en l’accrochant à sa taille et après avoir retiré son tanga qui à atterri dans ma poche, je l’ai faite marcher devant moi histoire de chatouiller son exhibitionnisme tout en venant de temps en temps lui toucher l’abricot et lui rouler quelques pelles pour exacerber (s’il en était besoin) un peu plus son excitation de la situation…

Nous sommes d’abord tombé sur un trio, deux quinqua s’occupait des bijoux d’un jeune homme (20/22 ans) qui en voyant la tenue de ma compagne ne se sont pas effarouchés, au contraire surtout quand elle s’est approchée du groupe pour faire admirer son côté pile que la jupe ne cachait plus…

Emoustillé et tendu à rompre, je lui ai collé mon instrument en bouche en me positionnant aux côtés du giton et tandis qu’en duo avec un des quinqua ils se décrochaient la mâchoire sur nos vits, le troisième larron entreprenait ses orifices de la langue après s’être allongé sur le dos, la tête en position sous la belle accroupie…

Pas en reste, le jeune mec et moi nous roulions des pelles baveuses pendant que je lui faisais les seins et le cul qu’il avait à l’air lui aussi…

Pas un mot d’échangé bien sur, mais des soupirs et des gémissements qui montèrent crescendo quand les deux plus jeunes eurent jouis dans leurs réceptacles respectifs. Ma belle soulagée, j’ai remisé mon service trois pièces dans mon jeans et nous avons quittés les trois coquins pour continuer notre promenade printanière…

Nous n’avons pas été long à reprendre les papouilles, la fille était trempée et de plus en plus accessible, ses orifices béants appelaient la saillie, c’est les coudes sur un tronc et la tête dans les mains qu’elle a tendue la croupe pour que je la prenne…
Ceux qui ont connu le bois à cette époque le supputent déjà, je n’avais pas fait trois allers-retours dans son petit con, que nous étions l’attraction de trois ou quatre sournois la queue en pogne, à moitié planqués dans les feuillages…

L’herbe au pied de l’arbre était accueillante, la tirant en arrière je la fis mettre à quatre pattes sans dé-conner et d’un geste impératif j’invitais le plus proche de nos voyeurs à venir profiter de sa bouche, ce fut l’hallali, l’invité à peine arrivé (un mec un peu gras qui roulait des yeux de fou) et positionné sur sa langue qui ne demandait que ça, un deuxième gras du bide, un petit blondinet à moustache et un vieil arabe un peu décati se sont pointés au plus prés de la belle pour, qui des mains, qui de la bouche, participer au plaisir de la petite de plus en plus délirante et prête à tous les outrages…

C’est le vieux beur qui en à le mieux profité, je venais de me désembourber en crachant mon jus sur ses reins qu’il était déjà en position, sa belle pine au gland du genre champignon atomique s’est mise à la défoncer avec une énergie que l’on aurait difficilement soupçonné chez cet ancêtre…

Hélas et pour paraphraser un peu, la suite ne fût pas si délectable, un mec que je n’avais pas aperçut s’est pointé en chuchotant : « faites gaffe, vlà les gendarmes à cheval… »

Sauvé par le gong ! Toute la fine équipe s’est retrouvée plus ou moins décemment rhabillé et en train de papoter quand les bourres, pas dupes, sont passés à deux pas de notre réunion de famille…

Les pandores éclipsés, nous en avons fait autant avec la belle, qui était marrante à essayer de se refaire en tapotant sa jupe et ses cheveux…

« Ouaou, quel délire, même chez moi dans mon bled, ça m’était jamais arrivé un truc pareil… »
« T’as aimé, ma belle ? »
« Tu parle, j’en suis encore toute excité, d’où y sortaient tout ces mecs ? »
« Ben pour la plupart, c’est quasiment tous ceux qui te mataient tout à l’heure et qui nous ont suivi de loin, les autres, surtout les plus vieux, sont au bois dés qu’il fait beau… »
« J’suis verte, j’vais même pas pouvoir le raconter au copines, c’est trop du délire… »

Sur le chemin du retour, vers les allées convenables et familiales de Vincennes, la gamine, en vicieuse accomplie, s’est faites chatte et c’est bras dessus bras dessous, que nous avons rejoints la Porte Dorée, pour nous attabler devant les fruits de mer du resto qui fait le coin et dont j’ai oublié le nom…

J’espère que le style vous plait, si c’est le cas et que vous en voulez encore dites le, je me ferais un plaisir de me remémorer ces folles années…

PLJ.

Ce contenu a été publié dans Histoires, Récits, avec comme mot(s)-clé(s) , , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

7 réponses à Souvenir du bois de Vincennes par PLJ

  1. Breton dit :

    Bandant ! Dommage que ce soit si court

  2. Sapristi dit :

    Excellent !

  3. baruchel dit :

    Délicieux

  4. darrigade dit :

    j’ai adoré

  5. Forestier dit :

    C’est effectivement savoureux (mais un peu court)

  6. muller dit :

    ce petit récit planqué dans les tréfonds du site mérite meiux que l’oubli dans lequel il est laissé ! c’est décontracté et savoureux… et même plutôt excitant

Répondre à baruchel Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *