Sarah et Chloé 2 – Douche gourmande par thierrybill

 

Sarah et Chloé
2 – Douche gourmande
par thierrybill


Sarah et Chloé 2

Voici donc la deuxième partie de mon récit. Toujours aussi excitée en l’écrivant, mon verre vide ne demandant qu’à se remplir…

Le vent avait disparu au réveil. Lorsque je sortis de la tente, un soleil déjà chaud m’incita à ne pas mettre de tee-shirt. Chloé me suivit, nue elle aussi. A peine dehors elle s’étira, baillant voluptueusement. Elle était magnifique, chaque centimètre de sa peau semblait vibrer sous la chaleur naissante de ce matin. Je souris :

– Tu es belle ma Chloé

Elle interrompit ses étirements et m’invita d’un geste tendre à rejoindre ses bras. Ce que je fis naturellement. Je me blottis contre elle, la tête lovée contre son épaule, respirant ses cheveux. Sans vraiment réfléchir je l’embrassai dans le cou.

Le camping se réveillait, j’entendais les milles et un bruits d’une vie renaissante, signes que nous n’étions pas seules. Mais qu’importe, j’étais bien dans les bras de mon amie. Aucune timidité, toutes les deux nues au soleil je bénissais la tolérance des naturistes.

Chloé me caressait doucement les fesses. Alors que je commençais à y prendre goût, elle me fustigea bruyamment d’une main.

– Allez viens ma Sarah aujourd’hui est un nouveau jour et nous avons une journée bien chargée qui nous attends.

Je me révoltais.

– Comment ça une journée bien chargée ! Répondis-je en riant. Je te rappelle que nous sommes en vacances et que rien ne presse. Nous avons devant nous une semaine de repos, repos et repos.
– C’est ce que je croyais aussi ma Sarah, mais cette nuit il s’est passé quelque chose de nouveau dans notre vie à toutes les deux. Je pensais jouir seule, comme souvent, dans la nuit. Mais un petit animal curieux est venu se coller à mes jambes. Ce fut merveilleux, troublant et terriblement excitant. Alors je ne veux pas m’arrêter là, ma Sarah. Je veux poursuivre, oser à deux ce que je faisais seule, pousser plus loin mes envies, les partager avec toi. Alors oui, il y aura repos cette semaine mais seulement après des siestes crapuleuses ou des nuits de débauche.

C’était direct comme programme, surréaliste même. Où était passée ma petite Chloé si réservée lorsqu’elle évoquait sa vie ? Elle allait maintenant droit au but, sans préliminaire et j’étais sous le charme. Je l’embrassais à nouveau dans le cou.

– D’accord je suis toute à toi. Mais à une condition seulement, je te veux aussi toute à moi. Tu m’as fait découvrir cette nuit quelque chose qui m’a bouleversée. D’en parler je sens mon ventre qui en redemande mais je sens aussi qu’une porte s’est entrouverte dans ma tête. J’ai envie de pousser cette porte, explorer tous les recoins de mon cerveau pour éprouver à nouveau ce plaisir qui m’a submergé. Mais j’aurai sans doute besoin de ton aide. Alors je te veux !

Je m’étais reculée en prononçant ces derniers mots. Mon regard fixé sur elle avait l’air de l’impressionner. Je souriais et elle répondit à mon sourire, se rapprocha de moi et saisit ma main.

– Allez viens assez parler, nous sommes toutes les deux d’accord. Nous allons passer de superbes vacances à n’écouter que notre corps et pour parler plus crûment à baiser. Commençons par une bonne douche, puis nous reviendrons prendre notre petit déjeuner.

Chloé prit une serviette et un gel douche sous sa tente. Je l’imitai et main dans la main nous nous dirigeâmes vers les sanitaires.

J’avais très envie de faire un petit pipi avant la douche. Je proposai donc un arrêt aux WC avant de débuter nos ablutions. Mais mon amie se contenta de sourire en me regardant. Je compris : nous nous soulagerions sous la douche. Mon ventre réagit à nouveau et je serai plus fortement sa main.

Le bloc sanitaire était composé de toilettes et de douches. Certaines d’entre-elles pouvaient se fermer à l’aide d’une porte, d’autre non ; ce qui m’a surprise mais, après tout, nous étions chez des naturistes qui n’avaient rien à cacher de leur corps. Chloé et moi en revanche avions de choses à cacher et sans se concerter nous nous dirigeâmes vers une douche qui pouvait fermer. Il était tant que nous arrivions : j’avais terriblement envie de me soulager et la porte à peine verrouillée je m’installai debout au-dessus de la bonde pour me soulager. Mon amie me fit non de la tête. Elle me prit des mains ma serviette et mon gel douche, les posa avec ses affaires sur la patère, se déchaussa, me déchaussa et s’assit entre mes jambes qu’elle écarta doucement.

La nuit dernière c’est moi qui avais bu son nectar. Elle souhaitait me boire elle aussi et penchait la tête en arrière, les mains posés à terre, les jambes écartées, impudiques. J’eu un temps d’arrêt. Mon envie se passa subitement mais l’excitation pris rapidement le dessus. J’écartai un peu plus les jambes, mon minou se trouvait juste à l’entrée de sa bouche. Mes doigts écartèrent mes lèvres déjà légèrement humides et je me soulageai sur Chloé. Quelle sensation, électrisée par la situation je ne me contentai pas de viser la langue de mon amie. Non, de légers mouvements des hanches me permirent de lui arroser le visage, de mouiller ses cheveux et d’asperger ses seins. Ma miction coulait ensuite vers son nombril. Un filet de plus en plus abondant abordait son sexe. Cette dernière vision me fit jouir subitement et brutalement. Sous le coup de cette émotion je m’affaissai légèrement permettant ainsi à Chloé de lécher mon minou d’une langue diabolique. C’en était trop, je tombai subitement à genoux étouffant presque ma complice. Je basculai en avant, ma tête se retrouvant au niveau de son entrejambe je lapai doucement le reste de ma pisse. Chloé au bord de l’étouffement m’aspirait littéralement le clitoris. Je voulais lui en offrir encore plus, contractai mes muscles pour qu’un dernier jet noie sa bouche. Ce fut le cas, je sentis tout à coup ses dents se refermer sur mes lèvres complètement trempé. Elle me mordillait doucement, c’était délicieux, mon orgasme s’éteignait peu à peu sous ses crocs.

Je tentai de me relever, encore sous le choc de cette nouvelle révélation. J’étais impatiente, c’était à elle de m’offrir une douche d’or. Mais dans l’espace exigüe d’une douche il fallait, telle des danseuses de ballet, se mouvoir au ralenti afin de respecter la chorégraphie de son partenaire. Enfin debout toutes les deux, je pris Chloé dans mes bras, l’embrassai pour la première fois à pleine bouche et la laissai me guider doucement vers son sexe. Comme hier soir je me retrouvai à genoux devant elle. Elle appuyait fortement sur ma tête, me poussant vers son bas-ventre. J’ouvris grand la bouche, collait mes lèvres telle une ventouse à l’entrée de cette fontaine de jouvence. Elle se lâcha. Comme pour moi le jet fut abondant. Et moi aussi j’étouffais sous la pression de ses mains. L’ambroisie coulait le long de mon menton. J’essayais de la boire, de lécher son clitoris. Toujours à genoux je m’agrippai à ses jambes ne voulant la libérer que lorsque je sentirai sa jouissance. Elle arriva très vite, j’en ressentis les crispations sur ses muscles et par un flux tout à coup plus important dans ma bouche. Chloé s’effondra doucement à genoux face à moi. Je l’embrassai passionnément, lui redonnant un peu de son nectar, lui offrant de ma salive. Nos langues s’emmêlaient, s’aspiraient. Nous étions trempées toutes les deux, nos cheveux plein de notre pisse, notre peau transpirant de cette douce urée.

Doucement nous nous relevâmes, nous tenant par la main afin de ne pas chanceler tellement nous étions fébriles après cette nouvelle expérience. Je fis couler la douche, l’eau était à la température idéale, ni trop froide pour ne pas interrompre brutalement la douce langueur de l’après jouissance, ni trop chaude pour ne pas bruler nos épidermes déjà si chauds. Avec un peu de gel douche dans la main je commençai à laver ma douce amie, je lui lavai les cheveux, caressai son corps avec le savon. Elle m’imita, m’effleurant de ses doigts de fée pour ensuite entamer un massage vigoureux de mes seins et de mes hanches. L’eau s’était arrêtée sans que nous nous en apercevions. En nous voyant chacune blanche de savon, nos mains glissant moins, nous nous mîmes à rire, j’embrassai fougueusement Chloé, la poussant sur le bouton pressoir de la douche afin que l’eau rende à notre peau la douceur de notre jeunesse.

Complètement rincée, nous nous séchâmes mutuellement dans cet espace qui soudainement semblait s’être rétréci. Nous n’avions pas de vêtement à mettre puisque nous étions arrivé nues donc je m’apprêtai à enfiler mes sandalettes qui, loin du jet de la douche et par je ne sais quel miracle, avaient quasiment échappées au déluge de nos ébats. Mais mon amie, me retint le bras.

– Attends encore une seconde s’il te plait.

Elle se baissa pour prendre mes deux sandalettes puis les posa sur la bonde. Elle s’accroupit ensuite et en contractant son ventre arriva à émettre un dernier petit pipi qui atterrit juste sur mes chaussures.

– Tiens tu peux les mettre…

Je m’exécutai ; en ouvrant la porte je sentis déjà mon minou se noyer sous une nouvelle excitation. C’était sublime, mes chaussures étaient à peine mouillées mais j’éprouvai une sensation extraordinaire sous la plante des pieds. Elle semblait monter peu à peu le long de mes jambes, mes hanches pour finir en un frisson de plaisir discret de tout mon être que je cachai tant bien que mal en rejoignant notre tente.

Le soleil n’était pas encore à son zénith. Nous avions le ventre vide, les pizzas de la veille étaient depuis longtemps oubliées. Les émotions plus récentes nous creusaient l’appétit. J’installai deux grandes serviettes à terre sous un petit arbre qui ne prodiguait qu’une ombre discrète. Je n’avais pas encore envie de m’enduire de crème protectrice. Ou plutôt j’attendais que Chloé se propose de le faire. Mais nous avions faim, et mon amie sortit de sa tente un petit réchaud pour faire chauffer sa théière de camping. Elle alla la remplir au point d’eau qui se trouvait à proximité de notre emplacement. Je souriais en regardant ses pas hésitants car elle marchait pieds nus et il y avait quelques cailloux sur le chemin menant à la fontaine. J’avais gardé mes sandalettes et en regardant mon amie, je les retirai une à une pour les porter sous mon nez voulant sentir le reste de pisse de Chloé.

Revenant avec la théière elle m’observait dans ce moment d’abandon. Elle souriait et je lui rendis son sourire. Imaginer une scène pareille vingt-quatre auparavant n’aurait pas été possible. J’aurais niée avec toute la conviction possible. Et maintenant sans aucune gêne je respirai les derniers effluves de pipi de mon amie sur ma chaussure. L’excitation était toujours présente même s’il faut bien avouer que ma sandalette dégageait plus une légère odeur de transpiration que d’ambroisie.

Alors que l’eau commençait à bouillir je me levai pour aller chercher quelques biscottes et du Nutella. Chloé quant à elle préparait les mugs.

– Quelle la suite des réjouissances pour aujourd’hui ? Demandai-je à mon amie.
– Quelle réjouissance ? Me taquina-t-elle
– Et bien… Je ne sais pas moi, baignade, pipi dans la mer, petit déjeuner coquin ?
– Quelle santé ma Sarah !
– C’est de ta faute, cette nuit j’étais excitée comme je ne l’ai jamais été. C’est de t’avoir vue nue te caressant.
– Ah oui ?
– Tu le fais souvent ?
– Oui et non, me caresser j’adore cela, mais comme cette nuit, me caresser puis me pisser dessus ce n’est pas très évident dans mon appartement. Sous la douche mais l’excitation n’est pas la même.
– Et tu as commencé il y a longtemps ? Raconte-moi tout ça !

– En fait cela ne fait que six mois environ, je prenais une douche et j’avais oublié de passer aux toilettes avant. Je me suis donc soulager lorsque l’eau coulait. Il n’y avait rien de sensuel, c’était vraiment simplement pour me soulager. Mais le goût de faire quelque chose d’inhabituel et peut-être d’interdit ajouter à la divine sensation de sentir mon pipi couler le long de mes jambes hum comment dire… C’était chaud, doux et hard à la fois. Troublant très troublant, si bien que le même jour je décidai de renouveler l’expérience. Je te jure que j’ai bu au moins deux litres de d’eau, avec une bière en prime, en moins d’une heure. Je me suis retenue de pisser le plus longtemps possible puis je me suis précipitée dans la douche. Et là, jouissance extraordinaire sans me toucher ou presque, rien qu’en pissant. Complètement folle, je me couchai dans la vasque qui était beaucoup moins grande que celle du camping. Du coup les épaules et la tête au sol, j’avais les jambes et le bassin collés contre la paroi au-dessus de moi. Je me suis soulager de tout mon saoul cherchant à me boire, ouvrant la bouche pour tenter de rattraper la moindre goutte. Le sang me montait à la tête, je risquai le lumbago mais j’étais bien. Et maintenant je ne peux plus prendre une douche sans faire mon petit pipi. Quelquefois c’est le grand jeu mais le plus souvent c’est un simple jet qui me fait sourire car j’étais la seule jusqu’à aujourd’hui à avoir ce petit secret. La discrétion et l’interdit font parties de ma jouissance.

– Tu n’en as donc parlé à personne.
– Oui, tu es la première et cela à cause de ta curiosité d’hier soir. Mais rassure-toi c’est très bien aussi. Ce n’est pas facile à avouer, j’ai essayé avec mon ancien copain mais finalement au dernier moment je n’ai pas osé. C’est aussi bien car nous ne sommes plus ensemble et il pourrait tout raconter à ces potes aujourd’hui.

La conversation se poursuivit une bonne partie de la matinée. J’étais fascinée par mon amie. Je m’apercevais que je l’avais toujours aimé. Nous ne parlâmes pas d’amour mais je sentais que mes sentiments étaient partagés. Et maintenant nous partagions un secret. Elle m’avait fait part de ses fantasmes, je voulais encore aller plus loin dans les miens et je sentais qu’il n’y aurait peut-être pas de limites.

Nous prîmes ensuite le déjeuner au restaurant du camping. Plus raisonnable que la veille nous nous contentâmes de salades abusant simplement sur la bière. Nous étions bien toutes les deux, ensembles, riant de petits riens, nous frôlant la main à table, Moi, posant mon pied entre ses jambes à proximité de son sexe mais sans le toucher car bien que nues toutes les deux nous étions en public. Elle, me tenant des propos ambigües sur la mer, la plage, les moules… Rien de très subtil mais nous nous lâchions complètement.

Ensuite, direction la mer pour une après-midi de farniente. Nous passâmes aux tentes prendre de quoi nous protéger du soleil, crème, parasol, mais aussi serviettes de bains et bouquins. Puis en route vers la Grande Bleue qui se trouve à un peu plus de 500 mètres du camping. Il faut traverser une zone naturelle protégée à proximité de l’étang de Pissevache (cela ne s’invente pas !). Chloé connaissait bien le chemin, elle me prit la main et je l’accompagnai. Je voulais garder mes sandalettes mais mon amie m’invita à faire comme elle :

– Je te veux nue de chez nue !
– Mais je vais avoir mal et puis il me reste un peu de ton pipi sur mes sandalettes, j’aime ça.
– Peut-être, mais tu verras c’est plus marrant de marcher pieds nus, même s’il faut s’habituer un peu au début et puis surprise !

Effectivement le départ fut douloureux car le chemin était caillouteux mais après il s’agissait de terre battue donc plus confortable. Quant à la surprise, elle m’a laissée sur ma faim : sur le sentier il y a deux ponts en bois qui permettent de franchir de petits cours d’eau à moitié asséchés. L’odeur y est peu ragoutante et pourtant Chloé tint absolument à ce que nous passions ces presque marécages à pieds. Je la suivis, à contrecœur, voulant lui faire plaisir. Heureusement personne ne nous voyait car nous nous enfonçâmes jusqu’aux mollets. La sensation était très bizarre, il fallait nous tenir l’une à l’autre pour ne pas tomber mais la traversée fut rapide. En ressortant la boue sécha très vite et nous nous précipitâmes vers la plage afin de nous laver dans l’eau de mer. Il y avait un peu plus de monde sur le sable mais personne ne fit vraiment attention à nous.

Nous retournâmes nous étendre sur nos serviettes de plages, je feuilletai mon livre mais finalement je m’assoupis très vite. Une sensation bizarre m’assaillait, j’avais envie d’essayer une nouvelle fois le passage dans les marécages, j’avais même envie que Chloé m’y pousse…

Mais c’est une autre histoire qu’il me reste à écrire lors de prochains épisodes ! Je suis trop excitée pour poursuivre aujourd’hui : je vais porter mon verre entre mes jambes et le remplir de mon nectar…

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2 réponses à Sarah et Chloé 2 – Douche gourmande par thierrybill

  1. Feranda dit :

    Encore de l’uro bien léché !

  2. Claire dit :

    Un très jolie texte uro, je me suis régale en le lisant (dans tous les sens du terme)

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