Rêves gigognes par Lucien01

Rêves gigognes
par Lucien

… « Je viens de retrouver ma voiture avec, évidement, une contravention glissée sur le pare-brise. Lorsque j’étais arrivée deux heures plus tôt je n’ignorais pas que je stationnais en zone bleue, mais comme je n’avais pas de disque…. J’aurais dû me méfier, une consultation chez un médecin peut prendre du temps pour un peu qu’il accumule du retard.

Curieux bonhomme que ce Docteur Patrick M. … Il est plutôt bel homme avec un regard qui vous déshabille avant même que vous soyez nue, d’un regard bleu, indéniablement magnétique mais pas désagréable. Aux premières paroles que nous avons échangées, je me suis sentie complètement à l’aise et surtout en confiance.

Je me suis donc allongée sur ce divan dans la pénombre de son cabinet, un peu surprenant tout de même je dois l’avouer. Il s’est assis derrière moi un peu en retrait, je ne pouvais plus le voir ni même le distinguer. De sa voix sensuelle, il me posa des questions sur ma vie sexuelle. Les questions devenaient de plus en plus précises et surtout de plus en plus indiscrètes et intimes. Mais aucune crainte ne se dégageait de moi, je dirais même que je me sentais dans un état second. A tel point que mon sexe éprouvait une sorte d’excitation exquise.

Très tôt, j’ai su qu’entre mes cuisses, sous le doux renflement de mon pubis ma fente attirait les caresses de mes doigts. Je dus dévoiler à ce médecin mes états d’âme les plus intimes, les plus pervers, ce que précisément j’aimais dans l’acte sexuel.

Etant complètement en confiance je me mis à décrire certaines scènes de ma vie. Par exemple que j’adorais qu’un homme me sodomise avec sa verge dure et chaude, qu’il force l’étroit passage de mon anus, et lâche dans mon rectum un flot de sperme chaud comme un lavement, souvenir de ma jeunesse qui refaisait surface. Oui j’adore qu’un amant m’encule bien profondément et avec parfois une certaine brutalité. Me faire posséder par derrière, m’excite plus que me sentir prise par devant. Je précisai au médecin que lorsque l’on m’enculait je n’en finissais pas de jouir en hurlant des mots crus, tout en continuant de me branler la chatte et le bouton avec une ardeur accrue. J’aurais dû avoir honte de mon comportement et surtout de dévoiler cela à un inconnu.

Il faut dire que les menaces de brutalités, du fouet et des coups ainsi que les situations d’exhibitions humiliantes me mettaient dans un état d’excitation sexuelle intense. Nymphomanie tel était le verdict…

Lorsque je fus sur ce fameux divan il me dit :

– détendez-vous… relaxez-vous…. respirez lentement et fermez les yeux, laissez-vous aller…. Vous êtes seule avec vous-même.
– oui docteur, répondis-je
– Il n’y a pas de docteur…. Je ne suis plus dans la pièce… Et si vous entendez une voix, ce n’est pas la mienne. Vous allez remonter dans le temps, à l’époque où vous étiez plus jeune… Racontez tout ce qui se passe dans votre tête, tout ce qui va surgir de votre esprit……

Sans m’en rendre compte je sombrai dans un demi-sommeil, curieusement peu à peu je vis se dessiner des contours flous et je distinguais difficilement l’environnement qui au fur et à mesure du temps prenait de la densité. Soudain je me retrouvai dans une pièce sombre, je devais avoir environ 18 ou 19 ans. Au centre de cette pièce, il y avait une jeune femme debout qui me tournait le dos, elle semblait attendre. Elle était vêtue d’un manteau trois quart de fourrure synthétique grise et brillante, je pouvais voir ses jambes jusqu’à mi-cuisses. Elle portait des bas noirs et était chaussée d’escarpins noirs. La seule lumière qui éclairait la pièce émanait d’une lampe de coin posée sur une table, l’abat-jour rouge créait une atmosphère particulière qui procurait une sensation quelque peu angoissante.

Quelques instants plus tard un homme entra par une porte dissimulée dans la cloison où je me trouvais. Je sentis une boule au creux de l’estomac : « S’il me voit que va-t-il se passer…. et qu’est-ce que je fais là ? » Ai-je pensé et j’en arrêtai de respirer un instant. L’homme passa devant moi et ne sembla pas me voir. Etait-ce un rêve ? Cela aurait expliqué qu’il ne m’avait pas vu, cependant je n’étais guère rassurée.

Il se plaça derrière la femme la saisissant par l’épaule, il la fit pivoter brusquement ce qui eu pour effet de la faire trébucher. Elle ne réussit pas tout à fait à étouffer un cri de surprise ; il la rassura d’un léger baiser sur les lèvres. Mais ce qui est le plus étonnant c’est que je sentais mon cœur battre plus vite. En effet, j’avais ressenti la main de l’homme sur mon épaule comme si c’était moi qu’il avait touché… et l’effleurement de ses lèvres ! Je pouvais voir la femme de face cette fois, elle avait un bandeau sur les yeux et son visage indiquait l’attente teintée de crainte. Prenant le manteau au revers, l’homme le fit glisser doucement des épaules de la femme, elle ne portait aucun autre vêtement que ses bas sous son vêtement. C’est alors que je ressentis de la fraîcheur sur mon corps et vit que j’étais nue moi aussi.

L’homme prit un martinet qu’il portait accroché à sa ceinture et en fit claquer les lanières souples, la femme frissonna et moi également. Quand le coup s’abattit sur ses fesses, celle-ci se tendit et moi aussi car je venais également de ressentir le coup. Machinalement je mis mes mains sur mon corps afin de vérifier si ma nudité était réelle ou non ; elle l’était ! Instinctivement mes mains se mirent à parcourir mon corps, de mon ventre je remontais sur mes seins et je sentis leurs pointes durcir sous ma caresse. Aussitôt la femme se tendit comme si elle ressentait elle-même la caresse. Ma chatte broussailleuse était toute mouillée, décidément ce spectacle m’excitait, surtout qu’il me semblait ne pas pouvoir être vue !

Je ressentais par ailleurs tous les coups de martinet que la femme recevait de l’homme. Après quelques instants la fessée cessa. J’étais très excitée, tout comme la femme d’ailleurs, car passant sa main sur la chatte de celle-ci il lui dit :

– tu aimes ça hein, tu mouilles ma cochonne !

Il disait cela tout en lui pinçant délicatement le bout d’un sein. J’eus alors un petit cri qui ne sembla nullement déranger les protagonistes !

Il la prit par la main pour l’aider à se diriger les yeux toujours bandés et la fit se placer face à une cloison où un trou était ménagé à hauteur des genoux de la femme. L’homme lui fit passer le haut du corps par ce trou. Il actionna une manette et j’entendis comme un léger sifflement, je m’aperçus et… senti qu’un anneau de caoutchouc se gonflait et venait immobiliser ma taille tout en me portant littéralement. On ne voyait donc plus que le postérieur offert de la femme à genoux sur le tapis, il lui écarta les jambes et l’assujetti par des sangles au-dessus des genoux et aux chevilles à des anneaux qui étaient fixés sur le plancher. Quand il eut terminé de l’immobiliser avec soin, il ouvrit une autre porte également dissimulée dans la cloison et passa dans une pièce voisine. Enhardie par le fait que personne ne semblait pouvoir me voir, je l’y suivis ; là je pouvais voir le buste de la femme les mains posées au sol et la tête penchée, elle semblait résignée. L’homme approcha une petite banquette recouverte de velours qu’il sembla fixer au sol et il fit mettre les avant bras de la femme sur celle-ci, puis il la menotta. Il avança une autre banquette en face de la première et prit des pinces à seins qu’il positionna délicatement sur les tétons de la femme, puis il les relia par une chaîne assez lourde, ainsi à chaque mouvement qu’elle faisait, je sentais la douce morsure des pinces qui excitaient mes tétons. L’homme se retira et la pièce resta dans le silence le plus complet. Combien de temps sommes nous restés ainsi la femme et moi je ne sais pas. Soudain, dans l’autre pièce j’entendis un frôlement, j’y courus et vis un homme, peut être le même ou un autre je ne saurais le dire, il portait une cagoule.

Il s’agenouilla derrière la femme et commença à lui caresser les fesses et à agrémenter ses caresses de petites tapes sur les fesses offertes. Son autre main se mis en demeure d’explorer l’anatomie intime de l’esclave de plaisir. Elle voulu sans doute bouger, mais assujettie comme elle l’était toute tentative fut vaine. Par contre je vivais toutes ses sensations, les pointes de mes seins étaient agacées par les mouvements de la chaîne. Mon sexe se tendait sous la caresse ressentie que l’homme donnait à cette femme. Je sentis soudain que l’homme caressait l’anus de la femme de son gland, instinctivement je resserrai mon sphincter, l’homme poussa plus fort, un instant je m’abandonnai et l’homme me pénétra tout comme il le faisait avec la femme qui était devant moi totalement soumise. Soudain je sentis qu’on me saisissait par les cheveux et je criai, mais personne n’entendit ! Toujours est-il que je sentis quelque chose de chaud qui entrait en ma bouche. Bondissant dans l’autre pièce je vis un autre homme cagoulé assis sur la banquette faisant face à la femme, il venait de lui pénétrer la bouche de son sexe tendu et dur. Dès lors je ne me souviens plus bien … je semblais onduler sous les investissements de tous mes orifices, je sentais en effet une vibration ondulatoire dans mon vagin. Je sus quelques instants plus tard que l’homme qui m’enculait, me godait la chatte en même temps et que je suçais un autre homme dans la pièce d’à-côté. Quand mon enculeur gicla en longs traits chauds au fond de mes viscères, presque aussitôt celui que je suçais éjacula au fond de ma gorge, ce qui déclencha une formidable jouissance en moi…. et c’est là que je me réveillai soudain ! En voyant le psy j’eus un petit sourire, il avait sorti son braquemart qu’il devait agiter depuis un moment déjà car même me voyant me réveiller, il eut également un sourire. J’avais dû bouger pas mal pendant ce « sommeil » car j’étais retroussée jusqu’au-dessus du pubis et les boutons de mon corsage avaient cédé. Le psy se trouvait tout près de moi et machinalement je saisis son sexe à pleine main et ouvrant la bouche, je l’engloutis littéralement tout en me caresser la chatte qui était trempée. Patrick M. jouit presque immédiatement et moi aussi. Avec ce que je venais de vivre en « rêve », j’étais en train de faire l’amalgame de ce que je vivais dans l’instant.

C’est alors que j’entendis « hum… hum… » je tressaillis et ouvrit les yeux ! J’étais installée confortablement sur le divan et le psy se penchait sur moi et me dit :

– C’est bien pour aujourd’hui chère madame, mais nous devons fixer un autre rendez-vous dans quinze jours. Quoiqu’il en soit, je pense que nous sommes sur la bonne voie ! » Ainsi, j’avais donc rêvé que je rêvais….. Et en ce moment est-ce que je rêvais encore ou était-ce la réalité ?… »

… Anna assise sur le canapé restait songeuse après l’aventure qu’elle venait de me raconter. Quant à moi j’étais terriblement excité, les sens tendus, en attente. Elle me regarda avec une lumière fauve dans les yeux et c’est fougueusement que nous fîmes ce soir-là l’amour, longuement et… ce n’était pas un rêve, à moins que…

m74p@netcourrier.com

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Une réponse à Rêves gigognes par Lucien01

  1. Chung dit :

    Interessant mais un peu fouilli je trouve

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