Rencontre littéraire 4 – Quatrième partie par Marie_Salama

Rencontre littéraire
4 – Quatrième partie
par marie salama

Il est vivement conseillé de lire les parties précédentes avant de commencer celle-ci.

J’ai proposé à Jean d’écrire la fin de cette rencontre littéraire, l’idée m’en est venue alors que nous relisions ensemble le chapitre précédent. Il a en effet une vision un peu différente de ce qui s’est passé et est incontestablement le héros des derniers épisodes. Je lui passe donc la souris et le clavier.

Après cette sodomie inouïe, Marie est affalée sur le fauteuil en train de récupérer, les yeux fermés, je peux la scruter sans aucune gêne. Elle est très belle ainsi, en sueur, son chignon défait dans une posture de complet abandon, les traits apaisés. Le morceau de latex entre ses jambes luit dans la semi-pénombre et m’envoute. Il est allé fouiller les replis les plus profonds de mon amante et une folle envie de goûter les sucs qu’il a ramenés me prend. Jamais je n’aurais imaginé qu’une telle pulsion puisse m’envahir, pourtant c’est ça que je veux. Maintenant. La respiration de Marie se calme peu à peu, chaque inspiration imprime un léger mouvement qui le rend presque vivant et encore plus désirable.

Mais à quoi je rêve ? J’essaie de me reprendre, mais tant que j’aurai cette vision devant moi, je sais que ce sera impossible. Marlène se relève, le léger bruit fait ouvrir les yeux à Marie. Elle me voit la regarder, je dois avoir la même tête que le loup des dessins animés de Tex Avery.

– Ça t’a plu ? Tu veux y goûter ?

Je hoche la tête pour acquiescer. Avant même que j’aie fait le moindre mouvement pour m’approcher, Marie se lève et commence à ôter les sangles.

– Marlène, tu prends ma place ?

Je me rends compte alors avec effroi que je l’ai mal comprise. Mon cœur s’emballe, jamais rien n’a traversé mon fondement dans le sens montant et j’ai soudain peur. L’air totalement salace de Marlène est loin de me rassurer. Celle-ci s’approche de l’unique objet de mon ressentiment et le tient pendant que Marie finit de le déboucler. Trop tard pour reculer.

Mon appartement me semble soudain silencieux, presque lugubre et ces gestes quasi professionnels me font penser à la préparation d’une opération chirurgicale. Le godemichet libéré, mon amante en avale la partie la plus courte qui m’a semblé presque vernie, tant elle brillait de l’excitation de Marie. Un signe de la main m’invite à faire de même avec l’autre partie. Ce simple geste balaie toutes mes craintes, les quelques traces suspectes ne m’arrêteront pas, pas plus que les effluves musqués qui s’en dégagent. Je jette un ultime regard avant de plonger dans le stupre : Marie nous observe d’un air intéressé, presque technique et Marlène qui lèche le latex avec application fait mine ne me pas me voir, mais le trouble de son œil ne me trompe pas. Je l’engloutis en un seul coup, une onde de félicité commence à m’envahir, avant que je ne m’étouffe, une gorge profonde ne s’improvise pas. La quinte de toux passée, j’y retourne plus prudemment. L’onde revient et se propage jusqu’à mon sexe qui réagit, bien que ma jouissance précédente ne remonte qu’à quelques minutes. Je ne pense plus à rien si ce n’est à l’incroyable obscénité de ce baiser par gode interposé et de ce que je vais subir dans quelques minutes. Marlène l’interrompt et me dit :

– Mets-toi en position, nous allons te préparer.

Marie renchérit en allant fouiller dans son sac :

– Les messieurs sont beaucoup plus délicats que nous. Une lubrification soignée s’impose.

Marlène éclate de rire. En plus, elles se fichent de moi ! Je me mets pourtant à quatre pattes, abandonnant toute fierté. Cette position de chienne en chaleur met en exergue mon anus, je me cambre comme dans les films X. Marie le remarque.

– Regarde comme il a de belles fesses, tu vas te régaler.

Elle se met à genoux derrière moi et je sens très vite le contact d’un produit froid, puis un doigt inquisiteur.

– Détends-toi…

Marlène est en train de s’équiper, mais elle surveille de très près les opérations et ébauche un sourire. J’essaye de me détendre, mais sous le regard de mon amante ce n’est pas facile. Le doigt rentre en moi. La sensation est agréable. Marie remet du gel et recommence. Très agréable… Je me laisse faire et je sens bientôt deux doigts qui forcent le passage. Instinctivement je comprends qu’il faut un peu pousser pour faciliter l’opération, je deviens vite un très bon élève, d’autant que la sensation me plait de plus en plus. Elle est difficile à exprimer, peut-être comme un viol consenti d’abord et voulu ensuite.

– Il est prêt.

Marlène l’est aussi, somptueuse hermaphrodite qui exhibe fièrement son nouvel appendice. Elle a retrouvé son air lascif qui annonce un traitement spécial. Ma réticence a complètement disparu, elle pourra faire ce qu’elle veut.

– Je veux te voir quand je te prendrai, couche toi, dos sur la table.

Marie vient à notre secours en poussant ce qui s’y trouvait et m’aide à m’installer, elle me fait ramener les jambes sur la poitrine et les écarter le plus largement possible. Je pense furtivement que c’est à peu près la même position que pour accoucher. Je suis parfaitement docile, prêt à subir les assauts de mon amazone. C’est une disposition d’esprit que je ne connaissais pas. Marlène se positionne debout, face à moi, l’œil flamboyant. Je relève un peu la tête pour apercevoir ce qui va se passer. Elle guide le gode et l’enfonce doucement, mais jusqu’à la garde. Grace à la préparation, la souffrance est supportable, j’ai quand même l’impression que c’est un pal qui rentre en moi. Je vais crier d’arrêter, mais la douleur se sublime progressivement en cette sensation de plénitude unique qui ravit à la fois les entrailles et l’esprit. Marlène l’entretient par des oscillations au tempo parfait, que j’accompagne avec délice. Je me laisse mener vers le plaisir en ne faisant strictement rien, si ce n’est m’exciter encore plus en regardant celle qui joue à l’homme avec moi. Cette inversion des rôles lui fait aussi de l’effet : l’intensité de son regard étincelant et de ses halètements est trop élevée pour n’être attribuée qu’à l’effort physique. J’ai une érection d’âne en rut, mais mes deux mains sont occupées à me tenir aux rebords de la table. Marie se saisit de mon membre et le masturbe doucement. L’effet conjugué à celui de la sodomie se fait rapidement sentir : j’éjacule les quelques gouttes de sperme qui me restent avec une puissance incroyable, elles atterrissent sur mon visage. Marie a la délicatesse de venir les cueillir avec sa langue tandis que Marlène se retire avec une douceur que je n’aurais pas imaginée chez elle.

Je suis le plus comblé des hommes.

A suivre…

N’hésitez pas à nous faire part de vos réactions à la lecture de ce récit, cela nous fera plaisir et nous vous répondrons : marie.salama@free.fr.

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Une réponse à Rencontre littéraire 4 – Quatrième partie par Marie_Salama

  1. Kiroukou dit :

    Une excellente surprise ! Parce qu’après l’énorme déception du chapitre 3 (voir plus avant) je ne m’attendais pas à ce que Marie redresse la barre et la redresse si bien.
    Non pas qu’il se passe grand-chose, mais ce qui se passe est très excitant et excellemment raconté.

    Marie, si tous nous lit, ce chapitre trois (le précédent), ne pense tu pas qu’il faudrait le réécrire ?
    En tous cas bravo pour ce présent chapitre

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