Priscilla 1 – Chapitre 1 par Anderailles

Priscilla
1 – Chapitre 1
par Anderailles


PRISCILLA

« Toujours à perdre ton temps… »

Dire que c’est à cause de cette phrase que je me retrouve dans cette situation délicate… Mais avant d’expliquer ce qui m’arrive, j’essaye de me remémorer comment j’en suis arrivé là.

Je me nomme Antoine, 28 ans, 1 m 75 pour 65 kg, blond, cheveux courts. Je vis avec ma copine, Alexia (1 m 70 pour 60 kg), depuis 3 ans déjà. Nous habitons dans un appartement type T2. Nous sommes heureux en couple. Alexia travaillait en tant que DRH dans une PME alors que j’étais en reconversion professionnelle. Je passais donc du temps à la maison à chercher du travail pendant que ma chérie ramenait le pain à la maison.

Il est vrai que je cherche du travail, mais pas toujours assidument même si j’arrive à décrocher quelques entretiens d’embauche, ce qui avait tendance à énerver ma copine. Elle me faisait de petites réprimandes de temps en temps, mais plus par principe. Il est vrai que je devrais pouvoir trouver sans trop de difficulté dans mon domaine mais je souhaite prendre mon temps et un peu de bon temps également.

J’avais toujours tendance à faire de petites railleries sur ma copine, que ce soit devant mes potes ou devant ses copines à elle, mais elle ne se gênait pas non plus à mon propos. Bref, nous aimions rire, profiter de la vie et nous amuser. Je n’ai jamais rien eut à lui reprocher.

La seule chose que je lui reprochais régulièrement venait de son temps de préparation dans la salle de bain avant de partir en soirée avec des amis. Alors que nous allions fêter sa récente promotion au sein de son entreprise, elle se prépare dans la salle de bain. Je lui fais alors la remarque suivante :

« Alexia ma chérie, dépêche-toi, on va encore être en retard… »
« J’ai bientôt fini ! »
« Tu dis ça à chaque fois et on arrive en retard. Ça doit pas être très long pour te pouponner ma douce. »
« Tu n’en sais rien » me rétorque-t-elle un tantinet énervé car elle n’arrive pas à enfiler ses collants.
« D’accord, mais toujours à perdre ton temps. Bon, je t’attends dans le salon. »

Elle arrive finalement quelques instants après. Nous partons à la soirée en son honneur tout juste à l’heure. La soirée se déroule sans aucuns problèmes et j’oublie cette petite prise de bec. Ma petite femme est contente et nous nous amusons bien. Nous finissons par rentrer à la maison. Au moment de se coucher, Alexia me dit :

« Antoine, tes propos de tout à l’heure sur mon temps passé à la salle de bain m’ont fait mal. »
« Je te taquine, tu sais bien. Je le fais à chaque fois, même si je trouve que tu es de plus en plus longue. Mais je t’aime, mon amour, et qui aime bien, châtie bien. » Lui répond je en lui souriant.
« J’ai bien entendu une de tes dernières phrases que tu m’as dit tout à l’heure. »
« Laquelle ? »
« Tu verras bien. Bon, je vais à la salle de bain pour me démaquiller. Et je vais prendre mon temps mon amour. Vas donc te coucher. » Me dit-elle avec un sourire malicieux…

N’en sachant pas plus, et, visiblement, elle n’est pas prêt à lâcher le morceau la teigneuse, je me prépare à aller au lit et j’attends ma chérie dans le lit. Par principe, je réessaye de lui demander quand elle vient se coucher.

« Je t’ai dit que tu verrais. Bon, tu as gagné, pas de câlin ce soir. Bonne nuit » dit-elle en éteignant la lumière. J’en reste donc là…

Le samedi suivant, alors que je dors encore, je sens une odeur de café chaud et croissant frais. J’ouvre alors les yeux et ma copine vient de m’apporter le petit déjeuner au lit.

« Bonjour mon cœur. Qu’est ce qui me vaut ce plaisir ? »
« Rien, j’avais envie de te faire plaisir. J’ai déjà déjeuné. Je vais faire quelques courses, je reviens. A tout à l’heure. » Me dit-elle en me tournant le dos et en partant.

Je prends donc mon temps car elle en a souvent pour des heures lorsqu’elle sort faire des courses. Le déjeuner est très bon. Une fois finit, je pose mon plateau par terre et me recouche un peu avant d’aller à la salle de bain. En arrivant à la salle de bain, bien rangé et lavé, j’aperçois une petite carte posée sur le lavabo de la salle de bain. Je la lit donc :

« Mon chéri,
Je ne sais pas si tu te rappelles de la petite pique que tu m’as adressé l’autre soir dans la salle de bain mais sache qu’elle m’a fait mal et que j’ai réfléchi.. Je vais prendre au mot l’une de tes paroles. Si tu ne t’en rappelle pas, ce n’est pas grave, je te le redirais. Je vais te proposer un pari que j’aimerais que tu acceptes, même si tu ne connais ni les tenants ni les aboutissants pour le moment. Si tu refuses de le tenter, je partirais une semaine en vacances… Oui, c’est un petit chantage, mais je sais que tu es joueur et curieux donc pas de problème… Si tu acceptes, et j’en suis sûr, tu m’attendras nu dans le lit après t’être lavé entièrement et tu mettras ton caleçon d’hier sur la poignée de porte d’entrée. De plus, tu mettras sur tes yeux le bandeau qui est dans le lavabo.

Je t’aime mon chéri, je te vois tout à l’heure.

Alexia »

Je relis 2 ou 3 fois la carte pour me persuader que je ne rêve pas. J’essaye de me remémorer mes paroles de l’autre soir mais pas moyen. Il faut dire que je raconte pas mal de connerie dans une journée… Ne trouvant pas de solution, je décide de jouer le jeu de ma copine pour voir de quoi il retourne.

Je me lave donc, met un peu de parfum, récupère le foulard, vais placer mon caleçon sur la poignée et entre dans le lit. En l’attendant, je prends un livre et continue sa lecture, avec le foulard à porter de main. J’entends alors la porte d’entrée qui va s’ouvrir. La chambre étant un peu loin de la porte, j’ai le temps de poser mon livre, de mettre mon foulard sur les yeux, je ne vois rien avec, et de me mettre au fond du lit, comme demandé.

« Je vois que tu as suivit mes instructions à la lettre. C’est bien. » Me dit-elle.
« Vas-tu me dire de quoi il retourne ma chérie ? » demandé-je.
« Tu vas bientôt le savoir, je te le promets. Je te demande d’attendre quelques minutes et tu seras tout ce que tu auras besoin de savoir… ».

Je l’entends aller à la salle de bain et bouger des objets… J’attends donc, dubitatif, dans mon lit, à poil, un foulard sur les yeux. D’un coup, je n’entends plus de bruit dans la salle de bain et sens une présence à mes côtés.

« Tu vas pouvoir enlever ton foulard mon chéri. Mais avant, es-tu toujours prêt à faire le petit pari avec moi ? » Me demande-t-elle.
« Bien sûr que oui. Il me tarde de commencer… »
« Très bien, enlève ton foulard alors. »

J’obtempère donc en enlevant mon foulard. A ma grande surprise, il n’y a rien de changé dans la chambre. Je regarde bien et ma petite femme s’approche de moi et dit :

« Je vais te rappeler tes dires de l’autre fois. Tu disais que j’étais longue, que ça prenait pas si longtemps que ça pour se préparer… J’ai donc décidé de te prendre au mot. Donc, on va faire un petit défi, avec un enjeu bien sûr, pour vérifier si je mets effectivement beaucoup de temps pour me préparer. »

Je reste totalement abasourdi par ce que j’entends. Au moment où je vais rétorquer, elle me met un doigt sur la bouche et reprends ses explications :

« Ne m’interromps pas s’il te plait pendant mon explication. Je reprends donc. J’ai imaginé un petit défi, je sais que tu aimes ça, pour savoir si c’est effectivement vrai ou pas. On va s’habiller avec la même tenue et les mêmes accessoires et on verra qui sera le plus rapide de nous 2. Celui qui perd, ou celle qui perd, reconnaitra qu’il, ou elle, a perdu et aura donc un gage. Si tu penses vraiment que je suis lente, tu devrais aller plus vite que moi donc tu ne prends pas de risque non ? Qu’en penses-tu ? »
« Ca dépend, c’est quoi comme tenue ou chose à faire ? Sur le principe, ça peut être marrant. Mais quels seraient les gages ? »
« Je vois que j’ai attisé ta curiosité. Pour la tenue et autre, je te montrerai ça une fois le deal accepté. Pour les gages, on le décide maintenant. Que voudrais tu que je fasse si tu gagnes ? »
« Laisse-moi réfléchir… Tu m’as titillé. Je pense que je vais relever le défi. » Dis-je un peu arrogant.
« Bon, si je gagne, et je pense que je vais gagner, tu devras, pendant 1 mois, faire la soubrette pendant mes soirées jeux avec mes copains à partir de la semaine prochaine, en sachant que je ferais 2-3 soirées par semaine bien sûr. Et surtout, que tu passes moins de temps dans la salle de bain quand on sortira en ville. D’ailleurs, quand tu auras du retard au temps qui te sera imparti, je te donnerai, le soir, une fessée d’autant de coups que de minutes de retard. Qu’en penses-tu ? » Dis-je, en étant persuadé qu’elle reculera, elle qui refuse que je la fesse ou de s’habiller de façon ridicule.
« Très bien, si je perds, je m’engage à le faire, et même pendant 2 mois. Tu vois, j’ai écrit tout cela sur un papier que je signe, pour te montrer que je ne me démonterai pas. Mais puisque tu y vas fort comme ça, je ne vais pas y aller de main morte non plus. Si tu perds, mais je suis sûr que tu vas perdre, tu devras déjà finir de t’habiller dans la tenue du pari bien sûr et la garder toute la journée et toute la soirée, car nous sortirons dehors. Comme tu m’énerve à ne pas trouver de travail, tu devras, pendant 1 mois, faire toute les tâches ménagères à la maison habillé dans les tenues que je te donnerais et faire le programme de la journée. Bien sûr, tu seras susceptible d’être montré ainsi à mes copines, je te ferais grâce de tes copains, du moins, dans un premier temps et si tu fais un travail suffisant. Et je te traiterai comme une maîtresse. Tu aimes les fessées et tu voudrais m’en donner, et ben, tu les recevras si tu perds. Je te referai ton éducation et t’inciterai à trouver rapidement du travail. » Ajoute-t-elle. J’en reste abasourdi.
« Ais je le droit de rajouter quelques éléments pour ton gage ? » ose je demander.
« Vas-y, mais vite alors. » me rétorque-t-elle.
« Alors, en plus des services demandés auparavant, je voudrais que tu prennes 2 semaines de vacances. On partira, entre autres choses, et moi aussi je referai ton éducation pour montrer qui dirige et qui commande à la maison. Pendant 2 semaines, tu seras à mon service et devra faire tout ce que je te demande. »

Elle continue de prendre des notes et de rédiger un « contrat » de défi. Nous le relisons tous les 2 puis nous mettons les tournures d’usage afin de le valider. Alea jacta est (le sort en est jeté) comme on dit… Et vae victis (malheur au vaincu)… Elle récupère le contrat, le met dans la cuisine et dit :
« A présent que les formalités administratives sont réglées, passons aux choses sérieuses. Je vais t’expliquer le déroulement exact de la matinée. Ce matin, je suis allé faire quelques achats comme tu le sais. D’une part, des tenues identiques pour le défi et, d’autre part, une caisse contenant des ustensiles à utiliser après le défi. Le gagnant, ou la gagnante, ouvrira la caisse pour signifier sa victoire et le commencement du mois, ou 2 mois dans ton cas, de domination… Est-ce clair ? »
« Oui, oui, parfaitement clair. Tu regretteras bien vite l’achat de la caisse. »
« Toi aussi mon amour, toi aussi… Bien. Alors, nous allons mettre tous les 2 la même tenue, j’ai une tenue à ta taille. Nous commencerons le défi en même temps et la 1ère personne à être habillée et à prendre la boîte pour l’ouvrir sera déclarée vainqueur et fera exécuter son gage de manière immédiate. Toujours d’accord avec ça ?
-Oui, sans problème. Tu as prévu quoi comme tenue ?
-J’ai fait simple, pour pas trop t’handicaper. String, soutient gorge assorti, on commence par ça en s’entraidant pour le mettre, je serai vache de te laisser le mettre tout seul, je serai sûr de gagner. Ensuite, des collants résilles, une jupe en cuir, un top en soie, des bijoux fantaisies dont des boucles d’oreilles à clip ainsi que le maquillage qui convient : rouge à lèvres, fard, blush… Tu auras une perruque qui est facile à mettre, moi, je me ferais une queue de cheval pour équilibrer cette partie. Pour finir, une paire de chaussure à talon de 5 cm pour parfaire la tenue. Ce sont des vêtements que je mets fréquemment quand on va en soirée, tu peux en convenir n’est pas ?
-Tout à fait. Tout cela m’a l’air correct. Le temps de regarder un peu la tenue et je suis prêt. Quand commençons-nous ?
-Dans 10 minutes, le temps que nous prenions chacun une douche.
-Très bien. »

Après 10 minutes ou un quart d’heure, nous étions tous deux à poil, devant la grande glace de la salle de bain. Elle m’enfile mon soutif, je lui mets le sien, nous mettons nos strings ensemble. Nous nous regardons, un dernier bisou, un dernier « je t’aime » avant le changement qui durera un ou 2 mois…

C’est parti. Je décide de commencer par enfiler les collants… Ayant déjà observé quelques fois Alexia, je connaissais la marche à suivre. Je mets mon bras dedans, je vais chercher le bout et je commence à glisser ma jambe dedans. La 1ère jambe ne pose pas de soucis mais je file la 2ème jambe. J’entends quelques railleries à côté. Une fois cette épreuve passée, j’enfile rapidement la jupe. En jetant un coup d’œil à côté, je me rends compte que je suis à la bourre par rapport à elle. En effet, elle a presque finit son maquillage et est totalement habillée. Je m’active pour tenter de rattraper mon retard qui semble insurmontable. Je mets très vite le top en soie et commence un maquillage approximatif. Je me badigeonne les lèvres avec le rouge, met du fard et autres produits de beauté. J’enfile rapidement la perruque. Je suis habillé. Je me dirige vers le lit pour mettre les chaussures. En m’asseyant, je vois que ma copine me regarde, perchée sur ses talons, entièrement habillée, bien maquillée… Elle me nargue, savourant sa victoire toute proche. Elle attend surtout que je mette les chaussures et que je tombe, ne sachant pas marcher avec des talons. Je remarque son sourire narquois…Je mets donc les chaussures, me lève, avance une jambe, et, ce qui devait arriver, arriva, je me viande dans les grandes longueurs. J’entends alors un énorme éclat de rire.
-Tu vois, c’est pas si facile hein ? Bon, avant de t’aider à te relever, je vais aller ouvrir la boîte pour te montrer ce que j’ai acheté. Tu vas bien rigoler dans les prochaines semaines Priscilla…

Elle va dans la cuisine cherche la boîte, me laissant me battre pour me mettre en station debout… Je la vois revenir, avec la boîte, signifiant ma défaite.

-Tu vas devoir apprendre à marcher avec ça, tu en auras besoin… Sinon, tu as perdu beaucoup de temps sur les collants, mais ça aussi tu vas apprendre, MA chérie…

Le mot était lâché, je serais SA chérie… Le temps va être long…

A Suivre…

Ce contenu a été publié dans Histoires, Récits, avec comme mot(s)-clé(s) , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

2 réponses à Priscilla 1 – Chapitre 1 par Anderailles

  1. balou dit :

    Bizarre, l’illustration

  2. Kiroukou dit :

    L’argument est amusant, sa mise en place est peu poussive, mais tout ça n’est, on le comprend bien, que prétexte à développer le thème du travestissement. Wet and see puisque c’est à suivre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *