Pauline à Paris par Léna Van Eyck – 4 – Premières passes

Pauline à Paris par Léna Van Eyck – 4 – Premières passes

On a donc continué à servir comme des gentilles serveuses. Il y en a qui ont une sacrée descente, je me demande comment ils peuvent encore tenir debout ? Et je vous dis pas les mains aux fesses ! Ça aussi ce doit être une coutume locale. Nous avions instruction de laisser faire sauf si le type devenait lourd.

– T’es nouvelle, toi ? Me dit un gros lard (en me touchant les fesses évidemment)
– Oui, je suis Eugénie.
– Tu m’emmènes ?
– Oui !

Antoinette qui a entendu se ramène :

– Eugénie est nouvelle, c’est son premier jour, je la chaperonne un peu, je vais monter avec vous, ce sera sans supplément. D’accord ?

Évidemment qu’il est d’accord.

– Je le connais, il s’appelle Félicien, ça va aller vite, il va vouloir te voir à poil, il va te peloter les nichons et après il va te baiser à la pépère. Avant toute chose tu lui laves la bite, ils sont rarement propres, ces types. S’il veut t’embrasser sur la bouche tu refuses, ce n’est pas dans nos usages !

Mon premier client, celui dont on se souvient toujours. Je l’aurais préféré plus jeune, plus beau, mais je n’ai pas eu ce choix.

Je me déshabille, lui aussi, il dégage une forte odeur de mâle, mais ça n’a rien d’insurmontable , il se laisse laver la bite sans rouspéter, mais c’est vrai que c’est un habitué du lieu.

– Tu ne te fous pas à poil ? Demande-t-il à Antoinette.
– Je peux mais dans ce cas ce sera avec supplément.
– Alors soyons fou. Allons-y pour un trio.
– Et on paye d’avance, lui précise ma collègue.
– Bien sûr, bien sûr.

Antoinette et moi gagnons le lit, Félicien ne sait par où commencer, il est là à nous regarder, bave aux lèvres et bite en étendard, je me retiens de rigoler.

Et le voilà qu’il arrive, il en veut à mes nichons. Et vas-y que je les pelote, que je les malaxe, que je bave dessus comme un crapaud. Faut surtout pas se gêner. Brutal ? Non on ne peut pas dire, mais bourrin, oui assurément !

Il me laisse un moment tranquille pour aller peloter Antoinette qui l’encourage de façon très professionnelle.

Puis il revient vers moi.

– Ecarte tes cuisses ma jolie, je vais te baiser bien comme il faut.

Certes il m’a baisé, quant à dire que c’était bien comme il faut, ce serait aller bien vite en besogne.

Il a pris son plaisir en grognant comme un porc puis s’est rhabillé en oubliant de se rincer la bite .

Et voilà, le pas est franchi. Pute d’un jour, pute toujours dit-on. Et croyez-moi si vous voulez, ça ne me traumatise pas le moins du monde.

Je n’aurais pas appris grand-chose avec ce type. On est redescendu, les deux voyageurs ne semblent pas encore prêts, mais un quidam en redingote vient de s’attabler

– Jamais vu celui-ci ! Me confie Antoinette, on va se le brancher..

Elle s’approche avec un gros sourire coquin, je l’imite.

.- Qu’est-ce qui vous ferais plaisir, monsieur ?
– Peut être un moment avec vous…
– Avec nous deux ?
– Pourquoi pas ? Au diable l’avarice !

Le bonhomme est d’humeur joyeuse, d’autant qu’il a manifestement bu un petit coup.

Après le déshabillage, il nous demande de nous assoir sur le bord du lit et s’installe entre nous.

A tous les coups, il va nous peloter les seins. Ça ne rate pas, la main gauche pour ceux d’Antoinette, la main droite pour les miens

– Il faut toujours honorer les seins, m’a dit monsieur le curé.

Il doit sortir ça à chaque fois qu’il monte en chambre, mais nous sommes bonnes joueuses et faisons semblant de trouver son trait irrésistible.

– Si vous me suciez ? Suggère-t-il.

On est là pour ça, non ? Alors allons-y pour une pipe à deux bouches. Voilà qui n’est pas désagréable d’autant que sa bite fleure bon. Il a du se la laver à l’eau de Cologne.

Elle est marrante Antoinette profitant de l’occasion pour m’envoyer des petits coups de langue

– Passons à autre chose. Nous indique le bonhomme, j’adore la sodomie.
– Avec un petit billet en plus tout est possible. Lui précise Antoinette.

Le gars s’en va sortir ce qu’il faut de son portefeuille et revient vers nous alors que nous nous sommes placées toutes deux en levrette, le croupion relevé.

– Euh, non, je me suis mal fait comprendre, c’est moi qui souhaite être sodomisé ! Nous précise-t-il.
– Ah ! Ce n’est pas un problème ! Lui répond Antoinette. Et on fait ça avec le doigt ou tu préfères un godemiché.
– Le gode, j’aime bien.

Il y en a justement deux dans le tiroir du chevet, un gros et un petit, le client choisir le gros. Le client est un gros cochon.

Le miché se met en levrette en frétillant du cul. Antoinette lui tartine du trou du cul avec de la vaseline pis introduit le gode.

Ça lui fait de l’effet, au monsieur qui pousse de longs râles de plaisir pendant qu’Antoinette fait aller et venir le machin dans son trou de balle.

– T’aimes ça te faire enculer ! Hein gros vicieux ? Le nargue Antoinette.
– Ouin, oui !
– T’as déjà essayé avec une vrai bite ?
– Non, non ! C’est pas du tout mon fantasme.
– Qu’est-ce t’en sait puisque t’as jamais essayé ?
– Arrête de parler de ça, ça va me déconcentrer.

Alors Antoinette se tait et continue d’agiter le godemiché, Puis elle me passe le relais.

– Allez bosse un peu. Voilà comme ça pas trop vite, mais pas trop lentement non plus, tu l’enfonces, tu le fais revenir et tu l’enfonces encore.

J’essaie de faire de mon mieux, il faut croire que je me débrouille pas si mal. Le client se saisit de son membre et se met à le masturber comme un malade, il gicle une énorme quantité de sperme. Heureusement on avait placé une serviette.

Il se rhabille en silence, mais avant de franchir la porte il s’adresse à Antoinette.

– Ce n’est pas parce que j’aime les godemichés que je suis homosexuel ! Faut pas croire des choses.
– Mais il n’y a aucun soucis, cher monsieur.

Il s’en va pour de bon, et nous rhabillons.

– Un homo refoulé, ça arrive de temps en temps ! Me confie Antoinette.
– Et s’il nous avait dit qu’il aimait les bites, on aurait fait quoi ?
– S’il était prêt à lâcher un supplément on descendait voir Madame Berthe, elle sait arranger ce genre de choses…
– J’aimerais bien voir ça !
– Tu en auras l’occasion…

A suivre

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Une réponse à Pauline à Paris par Léna Van Eyck – 4 – Premières passes

  1. Héléna Sevigsky dit :

    C’est assez bien vu de nous montrer la diversité des clients de la prostitution, même si l’érotisme doit en souffrir légèrement dans ce texte

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