Martinov 23 – La grotte de l’Ours – 10 – Les sauvageonnes par Maud-Anne Amaro

Martinov 23 – La grotte de l’Ours – 10 – Les sauvageonnes par Maud-Anna Amaro

Les cinq minutes en durèrent bien vingt et c’est un peu fourbues qu’elles arrivèrent à la ferme de Closets où Vicky s’empressa de distribuer des grands verres d’eau fraiche

– Dis donc toi la bourgeoise, t’as pas un peu fini de me reluquer mes nichons. T’es gouine ? Commença Vicky.
– Oh ! Vous m’avez emmené ici pour me faire des réflexions ou pour m’expliquer votre cirque ?
– Calmez-vous toutes les deux, on n’est pas là pour s’engueuler ! Vicky, si tu veux pas qu’elle te mate tes seins, enfile-toi un truc.
– Je suis très bien comme ça !
– Faudrait savoir ? Bon alors j’explique : l’abruti qu’on a ligoté c’est Caribou, c’est lui qui a eu l’idée de foutre en l’air l’échafaudage de la grotte.
– Ah ?
– Nous, on était pas contre, on était même vachement pour. Seulement il a déconné, il a fait faire le travail par un abruti en oubliant de lui demander de vérifier si la grotte était occupée ou pas. Je passe les détails mais son attitude a fait éclater le groupe, on était six au départ deux sont partis chez vous, si on a tout compris et il y a eu un mort…
– Un mort ?
– Oui, sans doute par la faute de Caribou. Nous deux on s’est barré et puis on a changé d’idée on s’est dit que puisque Caribou devait être parti on serait aussi bien à la ferme. Seulement voilà Caribou est revenu, ça va, tu suis ?
– J’essaie ! Quelle salade !
– Il a pété les plombs, on a voulu le virer, mais il nous a menacé avec son flingue ! Tu te rends compte, nous menacer avec un flingue, faut être malade !
– On dirait bien. Répondit Beatrice qui s’en serait voulu de les contrarier.
– Donc on est entré dans son jeu et il nous a exposé son plan.
– Son plan ?
– Ben oui il voulait absolument faire quelque chose pour empêcher l’exploitation de la grotte, son plan c’était de prendre un otage qui serait libéré d’une part contre la restitution de Dorothée et d’autre part après que votre bande ait dynamité la grotte.
– Eh bien ! Cela dit on n’est pas une bande.
– Vous êtes quoi alors ?
– On a tous des fonctions différentes. La grotte est ornée de peinture sans doute gallo-romaine, je suis là pour voir comment les protéger…
– Et il voulait dynamiter ça, l’autre con ! Mais vous allez faire quoi maintenant ?
– J’en sais rien, répondit prudemment Beatrice, ce n’est pas moi qui a eu l’idée d’exploiter cette grotte.
– Et l’échafaudage il va être remplacé ?
– Je ne sais pas, le mec y réfléchi.
– Parce que tu crois que c’est beau d’abimer la montagne ?
– Non, c’est pas beau mais en fait je ne crois pas que ça l’abime, et en tous cas ça l’abime moins que ce que font les promoteurs dans les stations de sport d’hiver.
– On ne justifie jamais rien par le pire ! Déclara Vicky d’un ton péremptoire.
– Certes ! Bon, je peux y aller maintenant ?
– Bien sûr, c’est comme tu veux.
– Je ne risque pas de me perdre ?
– On va t’accompagner, on va faire un détour, inutile de repasser là où on a laissé Caribou. Précise Mariette
– Regarde encore une fois mes nénés puisque tu ne peux pas t’en empêcher, tu n’es pas près de les revoir. S’amuse Vicky.
– C’est dommage ! Répondit malicieusement Beatrice.
– Tu peux peut-être me répondre, maintenant. T’es gouine ou pas ? Et le prend pas mal je demande juste ça comme ça.
– Et toi ?
– Moi, ça m’arrive !
– Et bien moi aussi.
– T’aimerais me caresser les seins ?
– Ça ne me déplairait pas !
– Ben, fais-le !
– T’es sûre !
– Oui j’ai besoin d’une petite détente après toutes ces émotions…
– Tu veux juste une caresse ou une détente ?
– Caresse-moi, on verra bien.

Béatrice tend une main vers le sein ainsi offert et le pelote négligemment.

– Vas-y carrément, pince-moi le téton !
– Comme ça ?

Et comme Béatrice dispose de deux mains et que Vicky possède deux seins, ce n’est pas un téton qu’elle pinça mais deux ! Logique, non ?

– Mariette a une plus belle poitrine que moi, mais elle est timide et elle est moins gouine !
– N’importe quoi ! Répond l’intéressée.
– Ben alors montre tes nichons à… comment tu t’appelles d’abord ?
– Béatrice.
– Je les montrerais quand je voudrais !
– T’as tort, elle a les mains douces, et dis donc Béatrice, moi aussi j’aimerais bien voir les tiens.
– Ce n’est pas un problème ! Répond l’intéressée en se dépoitraillant.
– Hum ! Pas mal du tout, tu préfères lesquels, Mariette ?
– Les miens !
– Ben, montre-les !
– Quand je voudrais ! Je ne les montre pas à tout le monde !
– Béatrice n’est pas tout le monde ! C’est une otage que nous avons courageusement sauvé d’un sort funeste ! Au fait Béatrice tu aurais pu nous faire un petit bisous…
– Je peux même t’en faire un gros ! Répond-elle en approchant ses lèvres de celles de Vicky.

Comme le lecteur s’en doute, le baiser en question fut profond et baveux, les mains ne restèrent pas inactives, et quand Béatrice se dégagea ce fut pour aller de nouveau lécher les tétons de sa partenaire.

– Vous n’avez qu’à vous gouiner devant moi, faut pas vous gêner ! Persifle Mariette.
– Tu sais pas ? Soit tu nous rejoins, soit tu vas faire un tour !
– Mais non, je rigolais, j’arrive ! Roule-moi un patin, la bourgeoise, si tu veux voir mes nichons.

Voilà une proposition que Béatrice ne saurait refuser.

Les deux bouches se collent, la jolie chimiste en profite pour passer ses mains sous le débardeur, elle peut ainsi peloter les seins de Mariette qu’aucun soutien-gorge n’emprisonne.

Un étrange ballet s’organise entre les trois femmes, on s’embrasse à qui mieux-mieux, on se caresse et on se plote les nichons. Et ce jusque Vicky propose de continuer ces petites fantaisies sur un lit.

Les trois coquines enlèvent leurs derniers vêtements, Béatrice après toutes ces émotions a envie de rester passive du moins pour le moment et désire qu’on s’occupe d’elle. Elle s’affale donc sur le lit et attend l’assaut.

Il ne tarde pas, Vicky vient l’embrasser tandis que Mariette en attendant mieux lui caresse les épaules. Puis de façon quasi spontanée les deux petites rebelles se jettent sur les seins de Béatrice, le gauche pour Vicky, le droit pour Mariette. A ce jeu Vicky semble plus délicate que sa camarade, question d’appétence probablement.

Mais Vicky qui veut varier les plaisirs quitte le joli téton pourtant si agréable de notre belle chimiste pour descendre un peu plus bas, entre les cuisses et se régaler de l’humidité de sa chatte.

Béatrice ainsi doublement sollicité apprécie grandement, mais elle en veut plus, et soulève son bassin espérant que sa partenaire comprendra le signal.

Eh bien, oui, elle le comprend, tout en continuant à lui lécher la moule, sa main passe en dessous des fesses et quand le doigt atteint l’anus, elle le force.

Ah ! Elle aurait le mouiller avant ! Qu’à cela ne tienne, elle le met dans sa bouche, l’humecte de sa salive et recommence. Et cette fois le doigt entre bien dans le trou du cul de Béa.

– J’ai un gode si tu veux ?
– Oui, oui, va le chercher.
– Fais gaffe lui dit Mariette, elle va te le foutre dans le cul !
– Justement, j’adore ça !
– T’es vraiment une bourgeoise dépravée.

La réflexion n’était pas prononcée sur le ton de la méchanceté, mais elle agaça néanmoins Béatrice.

– Ecoute moi bien, je n’ai rien contre les bourgeoises, mais en ce qui concerne je me contente d’être ingénieur chimiste.
– Oh lala te fâches pas, je disais ça pour taquiner !
– Et puis dépravée, ça ne veut rien dire, j’aime le cul mais je ne fais de mal à personne.
– Tu sais que t’es belle quand tu te mets en colère !

Et sur ce Vicky revient avec le gode dans la main.

– J’ai eu du mal à le retrouver, qu’est qu’il foutait dans l’égouttoir à vaisselle ?
– Ben fallait bien le laver, non ?

Vicky se livre alors un petit jeu, portant le gode devant sa bouche, elle mime une fellation, avec jeu de langue et de lèvres.

– Hum ! T’aime ça sucer des bites, on dirait ?
– J’adore ! Mais on va être en manque, tous les mecs sont partis. Avant on partouzait comme des lapins, on s’éclatait bien…

Et soudain elle s’arrête de parler et se met à sangloter !

Béatrice interroge Mariette du regard.

– Elle repense à Louison, c’était son mec, il est tombé dans un précipice. Mais il n’est peut-être pas tombé tout seul.
– C’est cette ordure de Remy, il faudra qu’on lui fasse sa fête ! S’exclame Vicky en séchant ses larmes.
– Remy n’y est pour rien, il s’est défendu, Caribou voulait sa mort.
– J’espère qu’il est en train de bien en chier avec ce qu’on lui a fait.
– Bon tu veux aller te reposer !
– Non on va reprendre là où on était. Caribou nous a fait assez de mal comme ça, il va pas en plus nous empêcher de baiser, non ? Il est où le gode ?

Il avait roulé par terre, Vicky le ramassa, le revêtit d’un préservatif.

– Elle le veut dans le cul ! Lui souffla Mariette.
– Tourne toi, la bourgeoise !

Elle renonça à lui expliquer à elle aussi, qu’elle n’avait rien d’une bourgeoise. Après tout si ça les amusait de l’appeler ainsi…

– Oh, le beau cul ! S’exclama Vicky.
– Il te plait ?
– Je vais être obligé de le lécher !
– Je t’en prie, ne te gênes pas !

La langue de Vicky est diabolique, sa pointe furète tant et si bien l’entrée de l’anus que celui-ci finit par s’ouvrir.

– Hum, quelle odeur ! J’adore !
– Régale-toi ma grande.
– Tu veux gouter, Mariette ?
– Moi je ne lèche pas le cul des bourgeoises !
– T’as bien tort, c’est délicieux.
– Bon, puisque t’insistes !

Pas facile de faire un anulingus à deux langues, Elle essayent, en profitent pour se faire un petit langue contre langue, mais finalement opte pour le léchage alterné, bien plus pratique.

Et tout d’un coup, Vicky introduisit le gode et le fit aller et venir dans le conduit anal de la belle chimiste qui ne tarda pas à être envahie par des frissons de plaisir

Mariette qui ne savait pas trop où se placer et qui ayant complètement dépassée ses hésitations de tout à l’heure vint offrir sa chatte à Béatrice qui put ainsi de régaler de son jus.

La tension montait, Béatrice fut bientôt atteinte de spasmes et explosa sa jouissance, Vicky lui retira prestement le gode, la fit se retourner et vint lécher le jus qui dégoulinait de son entre jambe.

Mariette dépitée qu’on l’abandonna, commença à vouloir se finir à la main, mais Béatrice, bonne fille vint terminer ce travail un moment interrompu.

Et après que celle-ci eu jouit à son tour c’est spontanément qu’elle se précipitèrent toutes deux sur Vicky, la langue de Béatrice sur son téton, celle de Mariette plus bas.

Béatrice aurait bien fumé une clope mais elle n’en avait pas ayant été kidnappée avant de pouvoir en acheter.

– Nous on se les roule ! Lui dit Vicky
– Tu m’en roule une, je ne sais pas faire !
– Mais bien sûr ma chérie !
– C’est bien les bourgeoises ça, ne pas savoir rouler ses clopes ! Persifla Mariette.
– Oh toi ça va !
– Mais te fâche pas, on peut bien rigoler.
– Et sinon on pisse ou ici ?
– Dans la cour il y a une chiotte, mais c’est pas très ragoutant. Nous on fait dans une cuvette et après on jette.
– C’est très romantique ! Je peux avoir une cuvette ?
– Sinon tu peux me pisser dans la bouche, si c’est dans tes pratiques.
– Pourquoi pas ?
– Hé, mais c’est donnant donnant, après c’est moi qui te donnerais à boire.
– No problem ! Répondit Béatrice.

Elle sortirent afin de faire ça dans la cour. Vicky qui au passage s’était emparer d’une serviette, la déposa par terre avant de se coucher dessus, bouche ouverte.

Béatrice s’accroupit de façon à ce que sa chatte soit à quelques petits centimètres de sa bouche.

– Arrose-là bien, elle adore ça, cette trainée ! Commente Mariette de nouveau excitée.

Béa avait une grosse envie et Vicky ne pouvant tout boire, en met un peu partout à côté. Quand la miction semble terminée Mariette vient embrasser son amie alors qu’elle a encore de la pisse dans la bouche.

– Si Madame veut bien prendre ma place sur cette serviette pleine de pisse… Se moque Vicky.

C’est donc au tour de Béatrice d’ingurgiter ce qu’elle peut de l’urine de la rebelle blonde.

– Je ferais bien un petit caca, maintenant. Ça t’intéresse ?
– Un petit peu !
– C’est vrai ? Tu aimerais que je te chie dessus ?
– Tu me le proposes, alors je te réponds « juste un peu ! »
– O.K. T’es vraiment une bourgeoise perverse !
– Je vous ai déjà dit que… et puis tant pis, si ça vous excite de m’appeler comme ça, tant mieux pour vous ! Alors Oui, je suis une bourgeoise perverse, je suis à moitié gouine, je bois de la pisse. Alors maintenant chie-moi dessus.

Vicky est de nouveau accroupie à califourchon au-dessus de Béatrice, mais cette fois elle est tournée visage vers les pieds et le cul au-dessus de la poitrine.

Spectacle extrême mais fascinant pendant lequel l’anus s’ouvre et commence par laisser passer un petit étron qui va rapidement grossir pour atteindre la taille d’un joli boudin, puis va se détacher et s’aplatir sur le corps de la receveuse.

– Bravo, c’était un joli boudin ! Commente Béatrice en se relevant après s’être débarrassée de ce cadeau insolite. Je voudrais me passer un peu d’eau, je peux faire ça où.

Il faut aller au puit qui est là tout près, tracter un seau d’eau et s’en asperger.

Et c’est ce qu’elles font toutes les trois, s’aspergeant d’eau en rigolant comme des gamines.

Une rencontre qui avait commencé de façon dramatique et qui s’est terminé dans une joyeuse bonne humeur…

– Tu reviendras nous voir ? Demande Mariette
– Je croyais que tu n’aimais pas les bourgeoises ?
– Justement, c’est ça qui est très pervers et excitant !

Quand Beatrice fit devant ses compagnons le récit de son kidnapping et de ce qui s’en suivit Dorothée réagit :

– Tu as eu de la chance. Il a vraiment fallu que Caribou soit dégueulasse pour que les deux nanas retournent leur veste ! Mais moi je suis contente, j’ai eu ma vengeance, le Caribou il a dû se taper la trouille et la honte de sa vie, j’espère que ça va bien le traumatiser. Dis-moi ça s’est passé comment ensuite avec les filles ?
– Elles ont été adorables !
– Bon, je vais aller les rejoindre, j’espère qu’elles voudront de moi, sinon j’irais voir ailleurs. Je vais me préparer, je vous remercie tous de votre accueil vous avez été vraiment sympas.
– C’est nous qui te remercions ! Lui répond Isabelle, sans ton intervention on serait en train de pourrir dans la grotte.
– Ce n’est rien, je compte sur vous pour ne pas défigurer la montagne.
– Ne t’inquiètes pas l’ascenseur, on ne le verra même pas. Répond Justin.
– Vous ne m’en voulez pas pour la boulette que j’ai fait à propos de Georges ?
– On ne t’en a jamais voulu !

Alors Dorothée fit une grosse bise à tout le monde et s’en alla vers son destin .

– Quand même pour l’ascenseur, tu lui as répondu n’importe quoi ? Dit alors Isabelle à son compagnon
– Mais pas du tout, l’ascenseur je vais le végétaliser, quelques branches d’arbres tout autour, et ce sera très coquet !

Caribou se demande comment il va s’en sortir, il tente de se défaire ses liens en effectuant des mouvements de poignets, mais la chose s’avère compliquée. Il réussit à se mettre debout et à recracher le mouchoir en papier qu’il a dans la bouche. Mais marcher dans la nature sans chaussures devient très rapidement un insupportable supplice, d’autant que ses bras liés ne peuvent éviter les branches basses d’attaquer son corps. Mais le pire c’est le sexe, une branche passe encore, mais plusieurs… il comprend alors pourquoi les peuplades primitives se baladent avec un pagne, ce n’est pas par pudeur, mais pour se protéger la bite.

Il s’arrête rapidement, les nerf à vifs et les pieds en feu.

Il se dit que la première chose à faire est d’essayer de se débarrasser de ses liens, il s’assoit maladroitement et commence une série de torsions destinées à les distendre, les nœuds n’étant pas compliqués l’opération reste possible mais fastidieuse, ce n’est même pas du millimètre par millimètre, c’est moins que ça.

Au bout de deux heures, peut-être plus puisqu’il n’a aucune notion du temps, le lien se lâche. Un problème est donc résolu, reste les autres, il lui faut se protéger la bite et les pieds. Avec les lambeaux de son tee-shirt il se confectionne des bandelettes qu’il enroule autour de ses pieds. Peu satisfait du résultat, il recommence en y incorporant des morceaux de fougères.

« Ça ne va pas tenir longtemps cette affaire-là ! »

Reste son zizi. Il tente de se confectionner un pagne, mais n’y parvient pas.

– Tant pis, je me protégerai avec mes mains.

Pendant qu’il s’escrimait à se libérer de ses liens, il en a profité pour réfléchir, il pensait d’abord revenir à la ferme et affronter les filles, mais il trouva la chose par trop hasardeuse, non, il irait surprendre Rémy, mais sans le défier, il attendrait qu’il dorme et là il lui donnerait un grand coup de pierre sur la tête puis lui piquerait fringues et chaussures.

Le problème c’est qu’il lui faudrait attendre longtemps, la nuit n’étant pas près de tomber. Parvenu sur place, il examina d’un peu loin la porte de la cabane, il ne lui semblait pas qu’elle soit dotée d’une quelconque serrure. C’était déjà ça !

En attendant, ben en attendant, il était bloqué. Pas question d’aller faire un tour en attendant, ces ersatz de chaussures finiraient par le lâcher.

Fourbu et choqué, les images de son agression par les filles lui revenant sans cesse en boucle, il finit par s’endormir d’un sommeil agité de cauchemars.

L’un deux le réveilla, il faisait nuit noire. Il attendit en vain que ses yeux s’habituent à l’obscurité.

– Merde je fais comment ?

Il tenta d’avancer mais la chose s’avéra trop hasardeuse.

Alors il eut l’idée d’attendre l’aube en espérant qu’à ce moment, Rémy dormirait encore. En attendant, il lui faudrait supporter le froid nocturne de la montagne, ainsi que la soif et la faim qui le tenaillaient. Il s’assit, les genoux contre le torse maintenus par les mains.

– Je ne vais pas m’en sortir, je vais attraper la mort… et je ne peux rien faire.

Dorothée atteint la Ferme des Closets avec appréhension, elle se demande si Mariette et Vicky ne vont pas la jeter. Si c’est le cas, elle a « plan B », mais il n’a rien de reluisant, ce sera de demander aux occupants du gite de l’accompagner à la gare de Briançon, alors là elle prendrait le train sans payer… la galère en perspective quoi !

– Hello ! Y’a quelqu’un crie-t-elle une fois dans la cour.
– Tiens, t’es là, toi ? Répond Mariette en ouvrant la porte.
– Ben oui et je suis là !
– Et tu veux quoi ? lui demande Vicky qui vient de sortir à son tour.
– Reprendre ma place.

Mariette et Vicky échange un regard, en fait elles ne comprennent pas bien.

– Il s’est passé quoi ? T’étais pas bien chez les bourges ?
– J’étais très bien, mais la question n’est pas là, je veux pas être à leur charge, et puis nous ne sommes pas du même monde même s’ils ont été super sympas.
– Ecoute, on ne va pas t’empêcher de retrouver ta place, mais tu es sûre que ça va marcher nous trois ensemble ? Lui répond Vicky.
– On verra bien, et puis je voulais aussi vous remercier
– Nous remercier de quoi ?
– Je voulais que les bourges m’aident à me venger de Caribou, j’estimais qu’ils me devaient bien ça puisque c’est grâce à moi qu’ils sont encore en vie.
– Ah bon ?
– Je vous expliquerais… Je leur ai demandé de m’aider à me venger de Caribou, ils n’étaient pas contre l’idée mais ils ne savaient pas trop comment opérer. Et puis Béatrice m’a tout raconté, c’est vous qui m’avez vengé, Merci ! Merci !.
– Ce n’est pas toi qu’on a vengé, c’est nous !
– Mais encore !
– On s’est rendu compte que Caribou pétait complètement les plombs, déjà l’histoire de la grotte, c’était limite, mais il a voulu tuer Remy.
– Quoi ! Béatrice m’a dit qu’il y avait eu un mort mais…
– C’est Louison qui est mort ! Sanglote Vicky

On lui raconte, l’émotion du moment fait s’étreindre Vicky et Dorothée.

– Bon allez, rentre. Il reste un peu de vodka tu en veux ?

Bref tout ça se passait dans une bonne ambiance.

A suivre

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5 réponses à Martinov 23 – La grotte de l’Ours – 10 – Les sauvageonnes par Maud-Anne Amaro

  1. Heurtebise dit :

    Maud-Anna se lâche et sait nous exciter avec quelques notes extrêmes

  2. Irma dit :

    Cochonnes, je vous aime !

  3. Chastaing dit :

    Je peux me joindre à vous, les filles ?

  4. Claire dit :

    J’ai adoré lire les croustilleries de ces trois cochonnes !

  5. Darrigade dit :

    Oh lala, ça devient très cochon ! Mais c’est si bien écrit et décrit que ça passe crème

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