Martinov 17 : L’élixir du docteur Lidenbrock – 9 – Retour au Marais par Maud-Anne Amaro

 

Martinov 17 : L’élixir du docteur Lidenbrock
9 – Retour au Marais par Maud-Anne Amaro

Mercredi 10 décembre

A 9 heures comme tous les matins en semaine, Béatrice entre chez le professeur Martinov.

– Bonjour mon petit professeur ! Tu m’as pas l’air trop en forme. Ta copine fait encore dodo ?
– Non, à cette heure-là elle vole vers Rio de Janeiro.
– Ah ? En voilà une idée !
– Elle est complètement déboussolée. Elle a été jusqu’à me proposer de la prendre à l’essai.
– En tant que quoi ?
– En tant que compagne.
– Et alors…
– Ben, j’avoue avoir hésité, et puis j’ai dit non. Elle m’a demandé que je lui prête l’ordi et elle s’est dégoté un séjour en solde au Brésil, elle est partie tôt ce matin en taxi pour Roissy…
– Elle n’a pas d’argent pour te payer, mais elle en a pour aller se balader au Brésil !

Martinov se garda bien de lui répondre qu’il lui avait prêté de l’argent pour ce séjour, et qu’il s’en fichait un peu de savoir si elle lui rendrait ou pas.

– Et elle va revenir quand ?
– Je n’en sais rien, je n’en sais rien du tout.

Eugène Sarriette n’a pas dormi de la nuit, après s’être inquiété la veille de l’absence de son épouse et de son impossibilité de la joindre au téléphone, il avait reçu vers 19 heures ce message sibyllin :

« Ne rentrerais pas ce soir, message plus long demain. Ne t’inquiètes pas. »

Décidément rien n’allait en ce moment, il avait claqué 25.000 euros sans aucune garantie, ne savait qu’elle orientation donner à ses recherches maintenant que les « cobayes » réagissaient, et voilà que sa femme jouait les filles de l’air !

Ce n’est qu’en fin d’après-midi qu’il reçut un nouveau message de Fanny :

« J’ai appris que tu cherchais à savoir qui avait demandé une enquête sur le Feel-Younger, ne cherche plus c’est moi…  »

Eugène Sarriette faillit s’étrangler.

« Je t’aime encore et je sais que c’est réciproque, mais je ne peux plus vivre avec un apprenti sorcier. Si tu laisses tomber tout ça on pourrait repartir sur de nouvelles bases. Je suis au Brésil pour une semaine. »

Trop de choses… Trop de choses à la fois ! Et évidemment il ne comprend pas tout. Et après avoir tenté de réfléchir, il comprend tout de travers.

« Samuel m’a doublé, il a compris qu’il y avait du fric à se faire, et il m’a possédé avec la complicité de cette détective privée et de ce Pivert ! Mais c’est que ça ne va pas se passer comme ça ! Je ne vais pas dire adieu à 25.000 euros sans réagir ! Mais comment faire ? »

L’explication au téléphone avec Samuel est orageuse, mais ce dernier ne se laisse pas faire :

– Ecoute tu commences à m’énerver, je tiens à ta disposition les coordonnées de toutes les personnes que j’ai rencontré y compris la petite détective privée. Tu n’as qu’à aller vérifier par toi-même, si j’avais voulu te doubler j’aurais fait plus simple.
– N’empêche que quelqu’un m’a doublé !
– Je ne sais toujours pas ce qui te permet de dire une chose pareille ?
– Tu sais qui a commandé l’enquête ?
– Non, mais je m’en fous !
– C’est ma femme !

Samuel se retint d’éclater de rire.

– Et alors ? En quoi as-tu été doublé ?
– Ce n’est pas le nom que m’a fourni l’agence Zampano.
– Ah ! C’est ça ! Mais mon pauvre vieux tu n’as rien compris !
– Et qu’est-ce qu’il aurait fallu que je comprisse ? Répondit Samuel qui aimait montrer qu’il avait des lettres ?
– Eugène : il y a tout simplement deux enquêtes !
– Deux enquêtes ?
– Ben, oui, et avec tes conneries ça n’a rien d’étonnant. Ce qui me surprend plutôt c’est qu’il n’y ait pas encore eu davantage de plaintes !
– Pourquoi n’y ai-je pas pensé ?
– Ça ? Maintenant quelques excuses seraient les bienvenues !
– Je suis désolé, Samuel, vraiment désolé…
– C’est ça, c’est ça, disons que tu me dois un restau, allez salut !

Samuel raccrocha laissant Eugène livide. Ainsi l’affaire devenait beaucoup plus grave qu’il ne l’avait pensé… Mais ce souci passa bientôt au second plan, supplanté par le départ de son épouse.

Elle avait dans son message laissé une porte ouverte. Pouvait-il en profiter en sachant que cela lui demanderait le sacrifice de ses activités. Il se mit à réfléchir ?

Jeudi 11 décembre

Eugène Sarriette est allé chercher des cartons vides chez l’épicier du coin. Fébrilement, il y entasse tous ses flacons préalablement délestés de leurs contenus. Bocaux et éprouvettes prennent le même chemin. Il ne reste bientôt que le majestueux alambic.

« Je l’avais payé cher, ce truc-là, je pourrais peut-être le revendre ! »

Il hésite, le regarde avec une certaine nostalgie.

« Mais qui en voudra ? Et puis bon, c’est dangereux, je n’ai pas envie de me faire repérer ! »

Alors Sarriette se saisit d’un marteau, et d’un geste assuré, fait éclater l’alambic en mille morceaux.

« Il faut savoir tourner une page ! » se dit alors Eugène, se prenant pour un grand philosophe.

Cassé l’alambic ! Il y a des morceaux de verre partout que Sarriette ramasse avec un balai et une pelle.

Il emporte ensuite tous les cartons dans une décharge de banlieue.

Ce n’est qu’après avoir avalé une bonne bière qu’Eugène Sarriette adressa un message à son épouse.

« J’ai détruit et débarassé mon labo ! J’espère ne pas avoir fait ce sacrifice pour des prunes. Je t’aime ! »

Vendredi 12 décembre

Fanny a répondu très brièvement à Eugène :

« Serais de retour le 17, faudra qu’on discute un peu, mais ça devrait aller, bisous ».

« Comment ça « devrait » ? » S’exclama Eugène. Elle veut quoi encore ? C’est trop compliqué les femmes ! »

Elle envoi également un message au professeur Martinov :

« Eugène a détruit son laboratoire, je rentrerai à la maison le 17. J’espère que nous aurons l’occasion de nous revoir et de nous amuser un peu. »

Voilà qui rend tout guilleret notre vert professeur qui annonce la nouvelle à Béatrice :

– Fanny m’a écrit un message, Eugène a détruit son labo !
– Elle va revenir avec lui alors ?
– C’est bien possible.
– Au moins, elle ne te fera plus tourner la tête.
– J’ai des courses à faire cet après-midi, je vais faire un saut à Paris.
– Ah ? T’as besoin de quelque chose ?
– Je vais faire une visite de politesse à Camille et Orlando, leur expliquer que cette affaire est terminée. C’est la moindre des choses
– Fais gaffe à ton cul !
– C’est juste une visite de politesse.
– On dit ça ! On dit ça !

Dans l’après-midi, Brigitte téléphona à Béatrice.

– Ça te dirait qu’on se voit ce soir ?

Béa appréhendait ce coup de fil, mais son souci, celui de la crainte de s’attacher avait été levé par Brigitte elle-même qui lui avait présenté ce rendez-vous comme « une dernière fois » elle accepta donc :

– Pourquoi pas ?
– 19 h chez moi ?
– Ça va faire un peu juste, je n’aurais pas le temps de passer me changer.
– Tu n’as pas besoin de te changer !
– Tu ne veux pas que je me fasse belle ?
– Du moment que tu es belle à poil !
– Salope ! Répondit-elle sur le ton de la plaisanterie.
– Ce soir je te ferais regretter de l’avoir traité de salope ! Répliqua Brigitte sur le même ton.

Vers 18 heures le professeur Martinov sonne au domicile d’Orlando. Celui-ci ouvre et parait surpris.

– Vous me reconnaissez ?
– Oui, mais…
– J’en aurai pour cinq minutes, c’est juste pour vous annoncer une excellente nouvelle.
– Ah ? Entrez !
– Camille n’est pas là ?
– Si, il peint en haut !
– Parce que ça le concerne aussi, ça le concerne surtout même !
– Camille, on a de la visite ! Hurle Orlando.
– J’arrive, j’arrive !

Camille fait aujourd’hui un travesti atypique, pas de vêtements de femme, puisqu’il a revêtu une blouse de peintre assez infâme. En revanche le visage est maquillé avec beaucoup de professionnalisme et de féminité. Il a l’air par rapport à la dernière fois en bien meilleure forme. Son sourire émoustille notre coquin de Martinov.

– Ah ? Mais on se connaît ! S’écrie l’artiste.
– Oui, je venais vous annoncer une excellente nouvelle.
– Ciel ! Un héritage d’une arrière petite cousine ! Plaisanta Camille.
– Non, c’est au sujet de vos troubles.
– Les troubles ? Mais c’est fini, tout ça, on a eu la visite d’un bonhomme qui nous a expliqué en long et en large que ça venait du produit de Monsieur Lidenbrock.
– Ah, vous saviez ? Répond le professeur, visiblement contrarié.
– C’était ça, le scoop ?
– Ben, oui ! Tant pis pour moi, je ne pouvais pas savoir que vous étiez déjà au courant, je vais vous laisser.
– Ça partait d’une bonne intention, vous prendrez bien un petit whisky ?
– Vite fait, alors !
– Et sinon, ça va ? Demande Orlando un peu « bêtement ».
– Faut pas se plaindre.
– Tu traînes toujours dans les bars du Marais ?

Martinov nota que ce retour au tutoiement pouvait présumer « beaucoup de choses ».

– Je ne traîne pas, l’autre fois, c’était un hasard !
– Il ne t’a pas trop déplu, le hasard !
– C’était effectivement très sympathique.
– Mais toi aussi, t’es sympathique.
– Hé !
– Et puis tu suces plutôt bien !
– Ah, oui ?
– Faudrait pas grand-chose pour que tu recommences, hein ? Répondit Orlando en posant fort opportunément sa main sur la braguette du professeur.

Bien évidemment, Martinov ne protesta pas. N’était-il pas venu en espérant (inconsciemment ?) que les choses se passent de la sorte ?

Orlando sentait maintenant la bite du professeur grossir sous sa main. D’un coup sec il défit la fermeture éclair, puis pénétra dans la braguette. Quelques instants plus tard, la verge du professeur était à l’air, fièrement dressée et décalottée.

Le jeune homme se recula d’un pas, admiratif :

– Quelle forme !
– Ça m’arrive !
– On fait quoi ? Maintenant demanda Orlando d’un air faussement naïf.
– Euh, disons que je suis ouvert à toutes propositions.

Orlando s’étant de nouveau rapproché, Martinov se mit à son tour à lui palper l’entrejambe.

– Attend, on va se mettre à poil ! Décida le jeune homme.

Le déshabillage fut rapide, même si le professeur s’efforça de laisser ses vêtements dans leurs plis.

Une fois nus, les deux hommes se firent de nouveau face à face et Orlando empoigna les tétons du professeur les faisant rouler entre pouces et index.

Martinov qui appréciait fort cette fantaisie poussait des jappements de plaisir tandis que sa queue bandait désormais à son maximum. En même temps, sa main caressait la jolie bite de son partenaire. Il la lorgnait avec concupiscence et attendait le moment propice où il pourrait se régaler en la suçant.

– Et moi je fais banquette, ou je descends acheter des chewing-gums ? Intervint Camille en retirant sa blouse.

En dessous, il est en sous-vêtement : porte-jarretelles noir, bas résilles et soutien-gorge rembourré, il a un petit string en dentelle dont il se débarrasse, exhibant son sexe semi bandé.

– Regarde-moi ce vieux cochon, comme il lorgne sur nos bites ! Dit-il en se rapprochant. Et qu’est-ce qu’il bande… voyons ça !

Et hop ! Une flexion des hanches et la bite du professeur se retrouve dans la bouche du travesti. Ne voulant pas être en reste Orlando se baisse à son tour, et les deux hommes se partagent le sexe y allant des lèvres et de la langue dans un ballet infernal parfaitement synchronisé…

Dans ce genre de contacts, notre vert professeur cherche en priorité le côté passif, c’est ce qui l’intéresse le plus, mais cela ne l’empêche nullement d’apprécier à sa juste valeur la prestation qu’on lui fait subir. Il craint d’ailleurs que l’excitation soit si forte qu’elle finisse par provoquer une éjaculation prématurée.

– Je ne veux pas jouir tout de suite ! Précise-t-il alors.
– Alors à ton tour de me sucer ! Lui propose alors Orlando.

Dame ! Depuis le temps qu’il attendait ça, notre coquin de professeur ! Pensez bien qu’il ne va pas se faire prier, le voilà accroupi s’appliquant à faire de savantes circonvolutions linguales autour du gland de son camarade de jeu.

– T’aime ça la bite, un mon vieux cochon ?
– Humpf, humpf !
– Suce la bien, et après je vais te la foutre dans le cul !
– Humpf, humpf !

Il faut dire qu’il se régale notre vert professeur, manipulant dans tous les sens à l’aide de de la langue et des lèvres la jolie queue qui s’offre à lui.

– Où est-ce que tu appris à sucer comme ça ?
– Humpf, humpf !

Le professeur ne répondit pas, d’abord parce qu’il avait la bouche pleine, et ensuite parce qu’il en aurait bien été incapable. Peut-être répétait-il tout simplement les gestes qu’il avaient vus dans des films pornos. Quoiqu’en disent les censeurs compulsifs et autres, coincés de la braguette, on ne soulignera jamais les vertus pédagogiques de certains films pornographiques !

A son tour, Camille lui présenta sa bite à sucer. Voilà qui embarrassa notre bon Martinov qui ne savait à quelle queue se vouer, passant de l’une à l’autre, incapable de dire s’il en préférait l’une à l’autre, mais savourant ce grand moment d’innocente perversité.

« Je suis en train de sucer deux belles bites et après je vais me faire enculer ! Je suis vraiment obsédé ! Mais que diable, je ne fais de mal à personne, vive le cul et vive la vie ! »

Un moment Camille se retourna !

– Lèche-moi la rondelle !

Voilà une pratique qui n’était pas dans les habitudes du professeur, lécher le cul des femmes, il n’était pas contre, celui des hommes le branchait beaucoup moins. Mais ne dit-on pas qu’une partouze est aussi un échange, il faut savoir donner, savoir recevoir, savoir échanger et parfois forcer un tout petit peu sa nature.

D’ailleurs il n’eut pas à se forcer énormément, le cul de Camille était fort joli, bien rebondi et l’œillet malicieux. Il y fourra donc une langue inquisitrice qui fit bientôt s’entrouvrir le troufignon.

Pendant ce temps, Orlando s’était encapoté !

– Je te la mets ? demanda-t-il

Il n’allait pas refuser, mais se demanda comment ils allaient se disposer.

– Sur la table, sur le dos, le cul au bord et les jambes relevées.

Pourquoi pas ? Il se met en position, Orlando lui tartine le trou du cul d’une noix de gel, présente sa bite à l’entrée de l’orifice et pousse. Le jeune homme entre d’un coup sec et le pénètre profondément. Il laisse quelques secondes le professeur s’accoutumer à la sensation de rempli, puis commence à pistonner. Camille, lui est monté sur la table, le cul sur le visage du professeur afin que celui-ci puisse continuer de lui lécher la rondelle, et en même temps il lui pince les seins. Imaginez le spectacle.

Orlando n’avait pas vraiment l’intention de jouir, du moins pas si vite, mais pris dans l’engrenage de l’action, il devient incapable de freiner son plaisir et jouit en grognant. Il se retire, puis bon prince se met à masturber le professeur d’une main experte.

Camille s’est relevé, et approche sa bite demi-molle près du visage du professeur, celui-ci pense alors que ce dernier sollicite une nouvelle fellation. Mais les intentions du travesti étaient tout autres.

– Tu veux gouter à ma bière ?
– Euh !
– Ouvre la bouche, elle est bonne !

Ça y est le professeur vient de comprendre, sans trop réfléchir il ouvre la bouche, Camille lui pisse dedans, et il envale une grande gorgée tandis que sa bite saisie de spasmes se met à éjaculer de grands jets de sperme.

Petite toilette, on se rhabille, on échange quelques banalités, et puis…

– Bon, ben je vais vous laisser… Commence le professeur Martinov, un brin fatigué.
– Ah, bon ! Quelque chose ne t’as pas plu ? Intervient Camille.
– Si, si au contraire, c’était super sympa, pourquoi ? Répond-il un peu largué.
– Ben tu n’avais pas dit que tu nous paierais le restaurant ?
– Non, je ne vois pas avoir dit ça, mais c’est bien volontiers que je vous y invite !
– Mais, non, je plaisantais reprend Camille.
– Plaisanterie ou pas, je vous invite, ça me fera plaisir !
– Alors d’accord !

A suivre

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3 réponses à Martinov 17 : L’élixir du docteur Lidenbrock – 9 – Retour au Marais par Maud-Anne Amaro

  1. Orlando dit :

    Martinov se laisse piéger, mais il y trouve son compte, et nous aussi, c’est délicieux ce chapitre

  2. Emily dit :

    Passionnant et troublant

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