Martinov 16 – Professeur Martinov et le Fidélitas -12 – Nouvelle partie carrée par Maud-Anne Amaro
Dereine
Michel Dereine est troublé, la façon dont s’était déroulé sa visite chez Edith Framboisert avait quelque chose de déroutant. D’abord parce qu’il n’avait pas l’impression de s’être vengé de quoi que ce soit, mais surtout parce qu’il avait une envie folle de revoir cette femme. Or elle avait bien spécifié qu’il n’en était pas question.
« Bof ! Elle dit ça mais elle est comme toutes les femmes, quand elles disent non, ça veut dire oui, il suffira de trouver un prétexte ! »
Mais de prétexte, il avait beau se creuser le ciboulot, il n’en trouvait pas. Il pensa bien y retourner sans raison particulière, mais se dit que cela était sans doute prématuré.
Il lui fallait un dérivatif : il envisagea un moment de se rendre dans ce salon de massage où Monsieur Liou lui avait offert une prestation gratuite, mais sa vengeance inassouvie le travaillait davantage. Et il n’avait plus qu’une adresse à visiter : celle de ce professeur Martinov. Il s’en alla déjeuner, puis prit sa voiture : direction Louveciennes.
L’après midi
On sonne à la porte du professeur, ce dernier occupé à tenter de réparer un vieux poste de radio à lampes que lui a confié un collectionneur, s’étonne.
– On attend quelqu’un ?
– Non, je ne crois pas.
– Tu peux aller voir, Béatrice ?
– Bien sûr, mon petit professeur.
Michel Dereine qui n’était pas très malin étaient bourré d’idées reçues et de préjugés. Ainsi n’aimait-il pas les blondes. Prenant les plaisanteries les concernant au premier degré il les considérait comme des ratés de l’intelligence, appliquant ainsi le principe qui veut que les sots s’obstinent à trouver sots plein d’autres qu’eux. Et puis son truc c’était les brunes, son fantasme absolu c’était, nous l’avons dit : Pénélope Cruz.
Mais quand même, lorsqu’il a Béatrice devant lui, il se souvient de l’aphorisme bien pratique selon lequel toute règle possède ses exceptions et se met à saliver comme le loup de Tex Avery.
– C’est pourquoi ? Demande Béatrice agacé de voir ce bellâtre la déshabiller du regard.
– Je voudrais voir le professeur Martinov.
– En principe il ne reçoit que sur rendez-vous, il est très occupé, c’est pourquoi ?
– Une réclamation.
– Une réclamation de quoi ?
– Je lui expliquerai.
– Si vous voulez un rendez-vous, faut être plus précis que ça !
– Il est là ou pas ? S’énerve Dereine.
– Changez de ton, monsieur, s’il vous plaît !
– Bon, on n’va pas y passer la nuit…
Et voilà que Dereine oubliant ses bonnes résolutions force le passage et se retrouve dans la salle à manger du professeur.
– Veuillez sortir immédiatement ou j’appelle la police ! Hurle Béatrice.
Alerté par les cris, Martinov accoure.
– Qu’est-ce que vous faites ici ? Veuillez déguerpir sur le champ !
– C’est vous Martinov ?
– On vous a dit de dégager !
Mais Dereine ne l’entend pas de cette oreille, attrape le professeur par le colbac et se met à le secouer comme un prunier.
– C’est toi ou c’est pas toi, Martinov ?
– Mais lâchez-moi, espèce d’abruti !
Béatrice cherche un objet contondant, avise un gros cruchon verni et s’en sert pour frapper le crâne de Dereine qui s’écroule par terre.
– Mais c’est qui ce connard ? Balbutie Martinov.
Le « connard » n’a pas été assommé mais il est pas mal estourbi et son crâne lui fait horriblement mal. Béatrice qui s’est éclipsée un moment revient avec une bombe de lacrymo et en menace Dereine.
– Maintenant, tu vas nous raconter ce que tu venais foutre ici, et t’as intérêt à être convainquant sinon, j’appelle les flics.
– Appelez-les, je commence à en avoir l’habitude, mais ça ne m’empêchera pas de revenir.
– Pour quoi faire ?
– Pour lui casser la gueule à lui !
– Comme ça sans raison ?
– Comment ça, sans raison, ma carrière foutue, mon couple foutu, ma vie foutue… Et tout ça à cause de cet incapable.
– Mais bon dieu ! De quoi parlez-vous ? Vous êtes sûr que vous vous n’êtes pas trompé d’adresse ?
– Le « Fidélitas » c’est bien lui ? Non !
Martinov et Béatrice croisent leur regard et poussent un soupir d’exaspération.
– Qui vous a donné notre adresse ? Vocifère Martinov.
– Qu’est-ce que ça peut vous foutre ?
– Appelle les flics, Béatrice.
Elle va pour sortir son portable, et c’est à ce moment-là que la sonnette d’entrée retentit, mais le vacarme est tel que personne ne l’entend.
Machinalement, Oscar pousse la porte qui n’a pas été refermée après que Dereine soit entré.
– Oh ! Mais qu’est-ce qui se passe ici ? Mais je le connais cet abruti !
– Vous le connaissez ?
– Ben, oui c’est Dereine.
– Dereine ?
– Oui, le type dont je vous parlais ce matin !
– Mais comment il a trouvé notre adresse ?
– Ah ben ça, faut lui demander.
– Tu entends connard ? Qui c’est qui t’as refilé notre adresse. S’énerve Béatrice
– Attendez, je peux me relever, oh, ma tête !
– Tu réponds, ou j’appelle les flics ! On n’a pas que ça à faire !
– Non, pas les flics ! Le gars qui m’a donné l’adresse, c’est Perronoux.
– Encore ce con ! Donne-nous son adresse.
– Vous me laisserez repartir après ?
– Si tu nous promets de ne jamais revenir !
– Je voulais juste discuter !
– Et bien la prochaine fois que tu voudras discuter, tu prendras des leçons de bonnes manières. Alors cette adresse ?
Il cherche sur son portable, donne l’adresse.
– Je peux me passer une compresse sur le visage avant de partir ?
– Oui, mais magne-toi, dans trois minutes, je veux que tu sois dehors.
– Vous n’êtes pas très charitables ! Conclut Dereine qui du coup s’en va directement en maugréant.
– Et bien, en voilà une drôle d’histoire ! Commente Oscar. J’étais passé pour vous demander quelques aménagements sur la draisienne. Euh, est-ce que la selle est amovible ?
– Non, mais ça peut se faire ! Répondit Martinov.
– OK, vous pouvez me faire ça rapidement.
– Pas de problème !
– Voyez-vous j’aimerais qu’on puisse adapter à la place de la selle, un petit gadget un peu érotique…
Oscar en disant cela, guette la réaction du professeur…
– Mais je ne sais pas trop ou m’adresser pour ce genre de chose…
– Et bien adressez-vous à nous ! Répondit Martinov.
– Ah, bon, vous pourriez…
– Mais bien sûr, décrivez-moi exactement ce que vous souhaitez.
– Mademoiselle ne risque pas d’être choquée ?
– Mademoiselle en a entendue d’autres ! Répond l’intéressée.
– Et bien disons qu’il s’agirait d’un godemichet au lieu et place de la selle. Ce qui serait bien c’est que les mouvements de pédales provoquent des mouvements de va-et-vient…
– Je vois, je vois, je vais pouvoir vous faire ça, mais l’introduction, elle sera anale ou vaginale ?
– Ah ?
– Ben oui, pour la disposition, c’est un peu différent !
– On ne peut pas faire quelque chose de mixte ?
– Je peux vous dessiner et vous soumettre quelques prototypes, dès la semaine prochaine. Vous me fournirez le gode ?
– D’accord, je vous en amènerai un, j’en ai un très réaliste…
– Je vois, je vois…
– Que voulez-vous, je suis un épicurien. La vie est courte, je ne vois pas pourquoi je me priverais de ses plaisirs.
– Vous avez bien raison ! Répond Martinov, goguenard.
– Je reviens vous chercher à 19 heures pour le restau…
– C’est impossible pour moi, ce soir je vais au théâtre avec une amie ! S’excusa Béatrice.
– Pas de chance, nous remettrons ça à une autre fois… Mais professeur dites-moi, vous avez quelque chose de prévu ce soir ? Je suis sûr que nous pourrions avoir une conversation intéressante autour d’une bonne table. Et nous nous reverrons avec Béatrice dès que possible.
– Ben…
– Allez, on se fait un restau entre hommes, je repasse tout à l’heure.
Martinov ne sut pas comment refuser et se retrouva piégé.
Au restaurant Oscar se révéla être un compagnon de table jovial et intéressant, monopolisant quasiment la conversation en narrant des anecdotes surprenantes et faisant preuve d’un humour de bon aloi. Ce n’est qu’au moment du café que le propos dévia.
– Ça ne me regarde pas, mais vous avez toujours été célibataire ?
Effectivement cela ne le regardait pas, mais les bonnes manières font que l’on n’envoie pas promener un si agréable compagnon.
– Je ne me suis jamais senti fait pour la vie en couple.
– C’est donc un point que nous avons en commun. Vous butinez, donc ?
– On va dire ça comme ça !
– Les femmes ?
– Oui ?
– Uniquement ?
– Vous posez de drôles de questions ? Ne soyez pas trop indiscret, mon cher !
– Veuillez me pardonner, je voulais juste vérifier une théorie, mais j’avoue avoir été maladroit. Parlons d’autre chose.
– Quelle théorie ? Demanda Martinov dont la curiosité était constamment en éveil.
– C’est très empirique en fait, mais on aurait constaté qu’il existe un pourcentage important de bisexuels parmi les hommes célibataires.
– C’est la première fois que j’entends une telle chose !
– Et bien, n’en parlons plus.
– Vous avez lu ça où ?
– Je n’en sais rien, on a dû m’en parler, mais dans mon milieu ça se vérifie.
– Vous êtes dans quoi ?
– Le show bizz !
– Ah !
Les pensées de Martinov s’égarèrent : « Il essaie de me draguer où quoi, ce mec ? Il est bel homme, sympa, correct mais qu’est-ce qu’il peut bien me trouver ? »
– Parce-que vous, vous êtes bisexuel ? Finit par demander Martinov.
– Un peu. Sur les bords. En fait je suis très épicurien. La vie est courte, pourquoi laisser passer des occasions ! Vous voyez je vous réponds franchement.
Martinov finit par piquer son fard.
– Alors que moi, je ne vous ai pas répondu…
– Mais si !
– Mais non !
– Je pourrais vous reposer la question, mais je ne voudrais pas que ce soit un sujet de discorde.
– C’était quoi la question ? Reposez-là, vous verrez bien, répondit Martinov avec un sourire énigmatique.
– Vois butinez uniquement les femmes ?
– Et j’ai répondu quoi ?
– Que c’était indiscret, ce que je peux comprendre, mais j’en ai déduit que vous ne disiez pas oui !
– Il m’aurait fallu mentir. Parfois le mensonge diplomatique a ses avantages. Je n’ai pas eu le réflexe de l’employer.
– « Acte manqué » aurait dit le docteur Freud
– Peut-être ! Répondit le professeur pendant que le garçon arrivait avec sa machine à cartes bleues…
– Je vous dépose chez vous, Monsieur Martinov ?
– Volontiers ! Répondit ce dernier.
« Mais pourquoi, je lui ai répondu ça ? D’autant que 500 mètres à pied m’auraient fait grand bien. »
Ils y furent en quelques minutes.
– Je vous offre une vieille prune ?
– Pas prudent pour la route, j’ai déjà bu pas mal.
– Sinon, j’ai de la camomille ! Ou de l’eau !
Martinov était à présent parfaitement lucide. Il s’attendait à ce que d’une façon ou d’une autre, Oscar le « relance ». S’il devait refuser ce serait maintenant, pas après. Il alla chercher deux verres qu’il remplit d’eau gazeuse, Oscar but le sien rapidement, il avait grand soif.
« Et si je ne lui laissais pas l’initiative ? »
– Et avec les hommes, vous êtes plutôt actif ou passif ? Demanda alors brusquement Martinov.
– Actif, mais je m’adapte !
– Nous sommes donc complémentaires.
Le professeur attendait maintenant qu’Oscar fasse le pas suivant, le pas décisif. Ce dernier réalisa que le plus dur était fait. Martinov avait accepté ce dernier verre, oh, combien symbolique.
Alors sans un mot, Oscar dégrafa sa ceinture, puis ouvrit sa braguette. Martinov se contenta d’un léger sourire approbateur. Alors se sentant encouragé, il dévoila son sexe.
Martinov s’en empara aussitôt et lui imprima quelques mouvements de masturbation avant de se le mettre en bouche.
Etant donné l’heure tardive, la bite avait un goût un peu fort, mais cela ne gênait en aucune façon notre coquin de professeur qui léchait suçait et pourléchait à tout va.
Il s’arrêta néanmoins un moment pour contempler le résultat et eu fut fort satisfait.
– Elle est belle ! Constata-t-il
– Elle te plaît ?
– Superbe !
– T’aimerai l’avoir dans ton cul ?
– Je crois qu’elle y serait très bien, mais on a le temps. Non ?
– Tu te mets à poil ?
– J’ai peut-être envie de pisser.
– Humm, déshabille-toi d’abord, on va faire des cochonneries.
Les deux hommes se déshabillèrent en même temps. Quand ils furent nus, Oscar se mit à genoux, bouche ouverte.
– Vas-y, pisse !
– T’es vraiment un cochon, toi ! Moi je veux bien, mais on va en mettre partout !
Ils gagnèrent la salle de bain où Oscar se remit en position, Martinov laissa sa vessie se vider tandis qu’Oscar en avalait de longues rasades.
– On nettoiera tout à l’heure…
ils s’approchèrent instinctivement l’un de l’autre, alors Oscar saisit les tétons du professeur et se mit à les pincer.
– Oui, vas-y !
– Humm, ça te fait bien bander, ce truc on dirait ! En voilà une belle bite ! A mon tour de te sucer ! Assis-toi sur le fauteuil, je pourrais te tripoter les tétons en même temps.
Oscar était un bon suceur, sa langue experte allait partout où il convenait qu’elle fut, ne se contentant pas de coulisser la verge entre ses lèvres, mais agaçant le gland, excitant le frein, puis descendant jusqu’aux couilles avant de reprendre le chemin inverse.
Notre bon professeur stimulé de main de maître allait proposer à son partenaire de se mettre en 69, mais celui-ci ne lui en laissa pas le temps.
– Tourne-toi !
– Que je me tourne !
– J’ai envie de goûter à ton cul.
– D’accord, vas-y lèche moi le cul ! Approuva Martinov en se retournant.
La langue d’Oscar était diabolique et eu tôt fait de forcer le petit trou à s’ouvrir. Quand Oscar estima que sa feuille de rose avait bien préparé le troufignon de son compère, c’est son doigt qui vint lui travailler l’œillet.
Il y en avait peut-être un, il y en avait peut-être deux, Martinov ne savait plus, on ne peut pas à la fois se pâmer et compter.
– Je vais t’enculer, on va sur le canapé ?
Le professeur se mit en position, attendant l’assaut, mais il ne vint pas tout de suite, Oscar vint devant lui et de nouveau lui présenta sa bite.
– Suce là encore un peu, qu’elle soit bien raide.
Voilà qui n’avait rien d’une corvée et Martinov engloutit de nouveau le membre de son partenaire.
Martinov se demanda quelle raideur il devait ajouter à cette bite qui en possédait déjà une d’assez remarquable. Bien décalottée, le gland tirant vers le violet, il n’avait de cesse de l’admirer entre deux goulées.
– Elle est trop belle ! Répétait-il bêtement.
– Hé, hé, elle plaît bien !
Il s’en régala encore pendant quelques (trop) courtes minutes, puis Oscar s’encapota, et vint se placer derrière le professeur.
– Ecarte-toi bien, je vais te préparer encore un peu !
La langue d’Oscar opérait à présent d’étranges chatouillis sur l’anus professoral qui finirent par le faire s’entrouvrir de nouveau.
– Attention on y va !
La première tentative échoua mais la seconde fut bonne. Après une petite période d’accoutumance toujours un peu gênante, le plaisir ne tarda pas à s’installer. Oscar était un gentleman, et était loin de se conduire comme une bête en rut. Il aimait le plaisir mais aimait en donner aux autres. Il ponctuait ses assauts de « Ça va ? » répétitifs auxquels Martinov ne savait répondre que par des « Ouiii » fort lascifs.
Au bout d’un certain temps (impossible de dire combien dans ces cas-là le temps ne s’écoule plus normalement !), Oscar décula, manifestant le désir fort compréhensif de faire une pause.
– On va changer de position, si tu te mettais, voyons… sur la table… tu veux bien grimper sur la table !
– Sur la table, tu me demandes de ces trucs à mon âge !
– Oui, tu te couches sur la table, sur le dos, tu relèves les jambes, et on repart pour un tour !
Ils le firent et la position permettait à l’homme de masturber le professeur pendant qu’il l’enculait.
Cette fois l’excitation d’Oscar ne connaissait plus de frein, il accéléra la cadence provoquant d’étranges hululement chez le professeur, puis finit par jouir dans un souffle.
Malgré la main de son partenaire, la bite du professeur s’était ratatinée.
– On va t’arranger ça ! Allonge-toi et ferme les yeux, je m’occupe de tout.
Alors Oscar se mit à pincer les tétons du professeur qui ne tarda pas rebander. Dès que la bite fut bien raide, il la prit dans sa bouche tout en en masturbant la base. Martinov cracha son plaisir dans un râle.
– Ça va ?
– Bien sûr !
Oscar approcha ses lèvres pour l’embrasser. Voilà une pratique que le professeur goûtait fort peu, ne s’estimant pas assez bisexuel pour apprécier ce genre de choses, mais dans les circonstances présentes il ne pouvait se permettre de faire un affront à un si délicieux camarade de jeu.
– Je peux coucher là, je me sens pas trop en forme pour prendre la route.
– J’ai un grand lit, mais je ronfle !
– On fera avec !
– T’as un pyjama à me prêter ?
– Non, je dors à poil… et je ne vais pas tarder à y aller, je suis crevé.
– Je te suis.
Dimanche 15 décembre
Ce n’est qu’une fois Oscar reparti que Martinov remit le fauteuil du salon à sa bonne place. L’une des poches de Michael Dereine s’était vidée sur le tapis. Le professeur ramassa un briquet, un paquet de kleenex entamé et une pochette plastique dont il déballa le contenu : quelques cartons de restaurants, trois cartes de visites d’illustres inconnus et un bon pour un massage gratuit.
« Tiens, tiens, pourquoi pas ? » se dit le professeur en empochant la carte.
Lundi 16 décembre
– On fait quoi, maintenant qu’on a la bonne adresse de Perronoux ? Demanda Martinov.
– Rien ! On laisse tomber, ce mec est dangereux. Mais gardons-la sous le coude, on ne sait jamais.
Dans la matinée, le professeur reçut un coup de fil de Romain Framboisert, il en informa Béatrice.
– Il va passer vers 18 heures, avec Edith, il a un truc à nous demander et ils veulent en profiter pour nous faire un bisou ! Vu l’heure, ça sent le restaurant, et les bonnes manières voudrait qu’on les invite. T’as quelque chose contre ?
– Non, j’aurais même quelque chose pour !
– Ah ! Il y a du nouveau ! Commença Edith, après les bisous d’usage (qui furent fort chaleureux), j’ai eu la visite d’un chanteur à la mode dont je n’avais jamais entendu parler…
– Dereine ? Demanda Martinov !
– Ah, vous connaissez ?
– On ne connaissait pas, mais il est venu nous casser les pieds.
– Il est venu quand même, ce con ! Je pensais pourtant l’avoir persuadé de vous laisser tranquille.
– Pardon ?
Chacun raconte alors ce qu’il sait de l’histoire qui donc se reconstitue.
– En fait précisa Romain Framboisert, je ne comprends pas la version de Dereine, l’idée de ce gadget est peut-être une idiotie, mais quand j’ai testé le prototype, tout fonctionnait. Je suis allé en acheter un l’autre jour et je l’ai fait tester par Edith : il fonctionne parfaitement ! Si j’ai fait une connerie, j’aimerais bien le savoir. Vous de votre côté l’étui ?
– Testé, le seul test qu’on n’a pas fait, c’est le champ magnétique.
– Alors ?
– Alors, il a dû tomber sur un modèle défectueux…
– Je n’y crois pas, coupa Framboisert, dans ce cas-là, on aurait eu un tracé plat sur l’ordinateur, pas des sursauts de température !
– Où alors sa femme a réussi à le bluffer en lui racontant n’importe quoi !
– Il y avait un détective qui la suivait, je crois… Reprend Framboisert
– Ah, oui, c’est vrai ! Et, il se serait planté ?
– En principe ces mecs-là connaissent plutôt bien leur métier.
– Bizarre !
– Ce que j’aurais voulu, c’est que vous fassiez des tests poussés afin de voir ce serait susceptible de dérégler le gadget, j’ai apporté le mien. Tenez, je vous ai même apporté l’emballage, pas très discret, je trouve, et le mode d’emploi, sans doute traduit en chinois, puis en anglais, puis en français, c’est assez rigolo.
– Moi je veux bien, mais…
En fait il voulait bien rendre service aux Framboisert, mais était sceptique quant à l’utilité de ces tests.
– Vous serez payé en conséquence…
– Mais non, mais non !
– Mais si, mais si !
– On vous emmène au restaurant ? Conclut le professeur Martinov en guise de conclusion.
– C’est gentil ! Répondit Edith, mais si je peux me permettre une suggestion : vous n’auriez pas un traiteur qui pourrait nous livrer… Une soirée pizza, ça pourrait être sympa, non ?
Ni le professeur Martinov, ni Béatrice n’étaient dupes, il était pour eux bien évident qu’en faisant la dînette à la maison, tout cela risquait de se terminer en partouze comme la dernière fois, mais ils n’avaient rien contre.
– Ah ! Repris Edith, nous vous avons apporté des petits cadeaux…
Il s’agissait pour le professeur d’une jolie boite de très bons cigares, quand à Béatrice elle déballa son paquet pour découvrir un très joli porte-jarretelles bleu-cendré. Malgré le fait qu’elle ne portait jamais ce genre d’accessoire, elle apprécia et le geste et la qualité du produit.
On se remercie, on se bisouille.
– Faut que tu l’essaye !
– Maintenant ou après la pizza ?
– Maintenant. Minauda Edith.
– Alors on y va !
Béatrice se débarrassa alors de son jeans.
– Hum ! Avec cette culotte là, ça ne va pas le faire.
– Autrement dit faut que je la retire ?
– Oui, ce serait mieux !
– Bande de vicelards ! Plaisanta-t-elle.
Tout cela était un jeu, et Béatrice le savait bien. Les Framboisert n’avaient nul besoin du prétexte du porte-jarretelles pour initialiser la partouze, mais ajouter un peu de piquant à la situation ne peut que la rendre plus agréable.
Béatrice passa le porte-jarretelles et exécuta un petit tour sur elle-même.
– Et bien voilà, c’est super, merci encore ! Evidemment ce serait mieux avec une paire de bas.
– J’en ai apporté, c’est du « 2 », c’est bien ta taille !
– En voilà une attention délicate. Je vais m’asseoir pour les enfiler, je vais vous faire ça à la Marlène Dietrich.
C’était de jolis bas couleur chair en lycra. Elle commença à se gainer la jambe droite en prenant tout son temps, effectuant pour ainsi dire un strip-tease à l’envers, puis l’attacha aux jarretelles. Après avoir fait de même avec l’autre jambe, elle se releva et virevolta de nouveau devant la petite assistance.
– C’est vrai que ça fait des jolies jambes ! Admit-elle.
– Et ça met bien en valeur ton petit cul ! Ajouta Edith qui en profita pour le flatter de la main.
– Bon, je peux remettre mon jeans, maintenant ?
– Pourquoi t’es mignonne comme ça, le cul à l’air !
– Oui mais je suis la seule à être à moitié à poil… ça me gêne un petit peu.
– Et si je t’embrasse très tendrement, ça te gêne aussi ?
– Non, vas-y !
Les deux femmes se lancèrent alors dans un roulage de pelle bien baveux. Romain Framboisert se dit que la partouze allait peut-être démarrer mais ne voyait pas trop comment s’y incorporer.
– Quelle fougue ! Fit-il remarquer. Mais notre cher professeur va être jaloux !
– Mais pas du tout ! Protesta l’intéressé.
– J’arrive, professeur, j’arrive ! Annonce Edith.
Et laissant Béatrice en plan, elle enlace notre vert professeur, lui « viole » carrément la bouche tandis que sa main ouvre sa braguette, farfouille à l’intérieur et en extrait une bite en excellente forme.
Sitôt sortie, sitôt branlée !
Mais cette queue, Edith la veut dans sa bouche. Légère flexion des genoux et elle se retrouve juste devant l’organe convoité qu’elle n’a plus qu’à introduire dans sa bouche gourmande.
Martinov, vous vous en doutez bien, est aux anges. Quand Edith abandonne un instant ses mouvements de va-et-vient buccaux pour venir jouer de l’extrémité de sa langue, Romain qui guettait ce moment intervient aux côtés de son épouse. Martinov a maintenant deux langues qui frétillent comme des abeilles sur son membre viril.
Du coup, Béatrice est larguée.
La scène est quand même surréaliste : Romain et Edith sont restés habillés, Martinov est juste débraguetté et elle, elle est là le cul à l’air.
Un peu embêtée qu’Edith ne s’occupe plus d’elle elle décide de se déshabiller complètement avant d’interpeller ses camarades de jeu.
– Vous voulez vraiment rester habillés ?
– T’as raison, répond Edith en se redressant, mettons-nous à l’aise !
Ils le font et ça dure un certain temps, ces messieurs dames étant quelque peu maniaques et s’évertuant à poser leurs vêtements dans leurs plis.
Et quand la chose fut faite, les époux Framboisert ne trouvèrent rien de mieux que de rejoindre de nouveau Martinov et de jouer avec son zizi.
« Bon, on va faire banquette, en attendant ! » Se résigna Béatrice en s’affalant dans un fauteuil.
C’est que Romain avait une envie soudaine et irraisonnée de sodomiser le professeur, tandis qu’Edith aurait bien vu la queue de Martinov dans son propre cul !
Le professeur lui n’avait aucune idée préconçue, il était, vous le pensez bien, très attiré par le corps magnifique d’Edith Framboisert, mais n’avait rien non plus contre le principe d’une bonne introduction dans son intimité postérieure.
Alors tandis qu’Edith avait repris sa fellation, Romain était passé de l’autre côté et préparait le trouffignon professoral, d’abord de la langue, puis du doigt. Béatrice sachant où Martinov rangeait ses préservatifs s’en alla les chercher et les déposa à proximité du trio :
– Je vous ai apporté des capotes, au moins comme ça j’ai l’impression de servir à quelque chose !
– T’inquiètes pas ma bibiche, on va bientôt s’occuper de toi ! Répondit Edith.
– Faudrait peut-être un peu de gel ! Ajouta Romain.
– Hé, ho ! Faudrait pas confondre, je ne suis pas la servante du château.
Elle alla néanmoins en chercher.
On ne sait trop comment le professeur Martinov se retrouva en levrette, mais il s’y retrouva. Edith protesta auprès de son mari que cette position était peu compatible avec ses projets immédiats.
– Mais enfin Didith, y’a pas le feu, il y en aura pour tout le monde…
Alors tandis que Romain tartine le postérieur du professeur Martinov, « Didith » vient faire un câlin à Béatrice.
– Tiens, te voilà, toi !
– Ben oui, me voilà !
Béatrice se laissa embrasser sur la bouche sans problème, mais le baiser ne dura pas bien longtemps.
– Regarde-moi ces deux gros cochons ! Regarde ce qu’ils vont se faire ! Commente alors Edith. Romain va lui foutre sa bite dans le cul !
– Ça t’excite, hein ?
– Bien sûr que ça m’excite, mais toi aussi tu m’excites.
Les deux femmes se pelotent à qui mieux-mieux tandis que Romain est en train d’effectuer d’impressionnants va-et-vient dans le cul du professeur qui gémit de plaisir.
Romain aurait bien voulu se retenir, mais l’excitation est trop forte et il finit par s’effondre sur Martinov.
Les deux hommes mettent un petit moment pour reprendre leurs esprits. Et tandis que Romain s’en va s’assoir, Edith tel une diablesse sortant de sa boite se précipite à la rencontre du professeur, lui met la main à la bite et le supplie :
– Prends-moi ! Prend moi maintenant !
– Chère Madame, vos désirs sont des ordres.
Trente secondes plus tard, Martinov la sodomisait hardiment. Cinq minutes plus tard Edith braillait comme un putois tandis que Martinov exténué par toutes ces galipettes déculait sa bite encapotée et juteuse et s’en allait s’assoir à son tour.
Béatrice attend, elle est bien sûr excitée, mais surtout frustrée, ce porte-jarretelle offert en cadeau qui devait faire d’elle la reine de la soirée ne lui a pas porté chance. Et d’ailleurs ce porte-jarretelle, qu’est-ce qu’elle va en faire, il y a toutes les chances du monde pour qu’il finisse sa courte carrière enfoui au fond d’un tiroir.
– Ah, ben dis-donc ce professeur Martinov, il gagne vraiment à être connu ! Commente Edith en revenant près d’elle.
– Tu ne voudrais pas me lécher ?
Elle voulut bien. Béatrice fut un peu longue à venir, allez savoir pourquoi, mais la jouissance fut néanmoins explosive.
– Bon alors ces pizzas, on les commande ? Demanda Edith en sortant des cuisses de la jeune chimiste. C’est que j’ai faim, moi !
– Veut-tu rester là, j’ai un petit cadeau à t’offrir ! Protesta Béatrice.
– Salope !
– Tu ne veux pas !
– Si, bien sûr !
– Ouvre bien la bouche, il y en a pas beaucoup, mais ça devrait être délicieux, c’est du concentré !
Quelques secondes d’attente et un très léger filet d’urine se faufila dans le gosier d’Edith. Elle se redressa alors avec un sourire vicieux et vint embrasser goulument sa coquine partenaire
A suivre
Mais ils sont insatiable tous ces gens là !
très excitant ce bon chapitre
Les deux scènes hot sont très bonnes, celle entre Oscar et Martinov, puis la partouze. Bravo
Cette partouze est diabolique