L’odyssée de Zarouny (Vargala 3) – 19 – Baise au château par Nicolas Solovionni

 

L’odyssée de Zarouny (Vargala 3) – 19 – Baise au château
par Nicolas Solovionni


Le récit de Fanny.

Je découvre les deux mecs au sous-sol, l’un est rigolo, assez jeune, habillé en femme avec une robe bleu clair plutôt transparente et une perruque blonde, on dirait Cendrillon. Quant à l’autre, un vieux machin, il me déshabille du regard, pas gêné pour un sou.

– On m’a demandé de vous servir le dîner, je m’appelle Fanny.
– En voilà une bonne idée ! Moi je suis Juan Pacheco, ici c’est moi le patron, et lui c’est Constantin, bien qu’en ce moment ce serait plutôt Constantine. Vous nous servirez ici ! Faudrait peut-être nettoyer la table, elle est un peu crade… Euh vous savez ce qui me ferait plaisir ?
– Non ?
– C’est que vous nous serviez en tenue de soubrette.
– Quelle drôle d’idée ! Et ensuite vous allez me demander quoi ?
– D’après vous ?
– Je crois deviner, mais il se trouve que ça ne me dit pas grand-chose.
– Un petit billet vous motiverait-il ?
– Me prendriez-vous pour une pute ?
– C’était juste une proposition.
– Mais, je ne suis pas contre, cela permettra que chacun y trouve son compte, mais elles sont où les tenues ?
– Ma foi je n’en sais rien ! répond Pacheco.
– Moi je sais, dans le petit local, à gauche au bout du couloir, précisa Constantin.
– C’est vrai que toi, tu fouines partout.

Le travesti l’accompagne :

– Vous êtes grande, celui-là devrait faire l’affaire, vous l’essayez ?
– Comme ça, devant vous ?

– Entre femmes on ne va pas se gêner ! Répondit Constantin.
– Vous avez un sens de l’humour assez spécial vous !
– Vous voulez que je me tourne, que je me cache les yeux, que je vous déniche un paravent ?
– Laissez tomber ! Rincez-vous l’œil si vous voulez, mais défense de toucher avant qu’on m’ait donné mon petit cadeau.
– Vous regardez sans toucher ! Mais ça va être un supplice !
– Ce n’est pas mon problème !

Et tout en disant cela, Fanny retire ses vêtements en se dissimulant à peine.

– Pourquoi vous ne mettez pas de culotte, on voit votre bite sous votre robe. Se moqua-t-elle.
– Si ça vous gêne, il ne faut pas regarder !
– Ça ne me gêne pas, mais vous ne répondez pas à ma question.
– Nous étions entre nous, nous n’avions pas de visiteurs et nous n’en n’attendions pas.
– Mwais, mais dites-moi, vous bandez en ce moment ou c’est moi qui rêve ?
– Non, je bande, vous voulez mieux voir ?

Et sans attendre de réponse Constantin soulève sa robe exhibant son sexe tendu.

– Oh, la charmante chose ! Je peux toucher ?
– Je vous en prie, touchez.

Elle touche

– Mais qu’est-ce qu’elle est raide ! Qu’est-ce qu’elle est belle ! Et Quel joli gland ! Hum, j’en ai l’eau à la bouche. Ne me dites pas que c’est moi qui vous mets dans un état pareil ?
– Ben si ! Vous voir toute nue comme ça !
– Quand même !
– J’ai peu d’expérience avec les femmes, en fait je n’en ai connu qu’une seule.
– Ah ! Evidemment avec un accoutrement pareil, c’est pas terrible pour faire des rencontres. Se moqua-t-elle.
– J’aime bien les hommes aussi.
– Et vous en avez connu beaucoup ?
– Deux, juste deux.
– Tu aimerais que je te suce ? demanda Fanny, abandonnant ce vouvoiement peu adapté aux circonstances.
– Oui bien sûr !
– J’adore sucer une bonne bite !
– Moi aussi ! Répondit Constantin par réflexe.
– J’ai hâte de voir ça ! Mais si tu veux on va faire les choses dans l’ordre, Je suis d’abord là pour faire le service, ensuite, ben on verra.

La tenue de soubrette qu’enfila Fanny était folklorique. Une petite jupe noire très décolletée, cintrée à la taille et s’arrêtant en haut de la cuisse, des bas, des escarpins et l’inévitable petite coiffe. Pas de culotte, bien entendu, mais un mini tablier blanc pour le fun.

– Bon vas t’assoir avec ton copain, je vais chercher les plateaux repas.

Quand Fanny revint, Pacheco n’en cru pas ses yeux.

– Quel changement ! S’exclama-t-il.
– Ce n’est pas un changement, c’est un déguisement.
– N’empêche !

Le vieux briscard ne put résister à la tentation de lui flatter ses fesses nues de la main.

– Holà ! Je n’ai pas été payé, me semble-t-il ?
– Je n’ai rien pour le faire ici !
– Alors on ne touche pas !

Constantin redouta alors une réaction d’énervement de Pacheco et intervint :

– Nous vous paierons dès que la situation sera devenue normale, c’est une promesse.
– Alors d’accord !

Du coup Pacheco remit sa main et se mit à malaxer le cul de la belle comme s’il s’était agi de pâte à modeler.

– Je vous propose quelque chose ! Intervient Fanny ! J’ai une faim de loup, on mange tous les trois ensemble et après je serais à vous, je serais votre pute !
– D’accord, répondit Pacheco, mais je vous veux devant moi, et la poitrine à l’air.
– Ça va vous faire loucher, mais ça peut se faire, je vais chercher mon plateau et je reviens.

En revenant, Fanny posa son plateau, s’assit et dégagea sa poitrine.

– Joli ! S’exclama Pacheco ! Ça va me changer un peu de ce pédé !
– Le pédé, tu as bien été content de le trouver ! Et d’ailleurs je ne suis pas pédé, mais bisexuel, Môssieur Pacheco !
– Mais c’est qu’elle va nous faire sa grosse jalouse, la Constantine. Ce n’est pas de ma faute si je préfère les femmes.

Fanny craignant que la situation ne tourne à l’embrouille fit diversion :

– Ne vous disputez pas, qu’est-ce que vous pensez de ces belles crevettes que je vous ai dégottées ? Ça vous plait ?
– Délicieux ! Approuva Constantin.

Les crevettes ressemblaient d’assez loin à celles que l’on trouve sur Terre, celles-ci étaient néanmoins plus grosses, plus dodues et aussi plus gouteuses. Leurs antennes faisaient au moins quarante centimètres.

– Oh ! Regardez ce qu’elle me fait la vilaine bébête !

Fanny s’amusait à balader les antennes de sa crevette sur son téton gauche.

– Je ne savais pas que les crevettes étaient aussi coquines !

Pacheco se mit à bander.

– Si on mangeait après ? Proposa-t-il.
– Mais j’ai faim, moi ! Objecta Fanny.
– Alors mangez et arrêtez de faire le zouave !

Ils se gavèrent de crevettes, puis mangèrent quelques délicieux fruits locaux, le tout accompagné d’un petit vin blanc local et pas mal du tout.

Pacheco rota.

– Vous êtes un poète ! Se moqua Fanny.
– Tu vas voir ce qu’il va te faire la poète !
– Il y a un truc que j’aimerais, bien voir ! Reprit-elle.
– Ah ?
– Ben oui, je n’ai pas souvent vu deux hommes se faire des trucs ensemble.
– Oui, mais comme en ce moment nous avons une femme avec nous, ce n’est pas ma priorité ! Répondit Pacheco.
– On peut voir les choses autrement, si vous faites des choses tous les deux, je vais être super excitée, et comme ça quand je vous rejoindrais je serais encore plus coquine.

Pacheco avala un verre de vin, sembla réfléchir puis se tourna vers Constantin.

– Bon on va faire plaisir à Madame, viens t’occuper de ma bite.

Et tout en parlant il se déshabilla.

– Humm ! Jolie queue ! Dit alors Fanny uniquement pour le flatter car son membre était certes correct mais n’avait rien d’exceptionnel.

– Ben, oui, mais tu vas patienter, t’as voulu commencer par regarder, alors tu regardes !
– Je ne vais pas en perdre une miette.
– Cela dit tu peux aussi te déshabiller, ça sera plous cool.
– Je le ferais quand vous aurez commencé !

Constantin qui s’était également débarrassé de ses vêtements avait saisi la bite de Pacheco et il ne lui fallut que quelques mouvements pour la rendre bien raide.

– Tu as vu ça comme il me fait bien bander, ce pédé ?
– C’est ce qui s’appelle avoir le coup de main ! Commenta Fanny.
– Alors après le coup de main, le coup de langue, vas-y suce moi, pédé !
– Si tu pouvais arrêter de m’appeler pédé toute les trente secondes, ça m’arrangerait ! S’agaça Constantin.
– Hé ! Oh ! Tu vas pas faire ta chochotte, je ne fais que dire la vérité !
– Je te fais remarquer que tu es devenu aussi pédé que moi !
– C’est de ta faute, tu m’as perverti !
– Si vous arrêtiez de vous engueuler ! Intervint Fanny. Vas-y fourre lui sa bonne bite dans ta bouche, montre-moi comment tu la suces !

Constantin ouvrit une large bouche et se mit à faire coulisser le sexe de Pacheco entre ses lèvres, la faisant entrer profondément et allant faire buter le gland à l’intérieur de ses joues. Ce n’était pas comme ça qu’il préférait sucer, mais il pensait que Fanny apprécierait davantage cette méthode un peu gloutonne plutôt que les petits coups de langues qu’il aimait prodiguer sur le bout de la bite.

Un moment, il voulut se reposer la mâchoire et eut à la surprise de découvrir Fanny à genoux à côté de lui, il ne l’avait pas vu arriver. Ses jolis seins vus de profil ne manquèrent pas de l’émoustiller, il approcha sa main. Leurs regards se croisèrent !

– Je peux toucher !
– Bien sûr !

La jeune femme fut touchée par ce qu’elle prit pour du tact, alors que ce n’était que l’expression d’une certaine timidité.

– Caresse-moi mes nichons pendant que je le suce ! Reprit-elle.

A son tour, Fanny prit en bouche la bite de Pacheco, la serrant fort entre ses lèvres, provoquant ainsi un étrange bruit de succion.

– Doucement, doucement ! Prévint le vieux briscard qui n’avait nulle envie de jouir trop vite.
– O.K. Dit Fanny en se relevant. A ton tour de le sucer !
– Non, non !
– Tu ne veux pas me faire plaisir ?
– T’as de drôles de plaisirs !
– Et alors ça ne fait de mal à personne !
– Bon, alors d’accord, mais c’est bien pour te faire plaisir.

Pacheco se mit à genoux devant Constantin et lui prit la bite la bouche. A défaut d’être raffinée la pipe était énergique.

– Mons vite !

Fanny vint rejoindre les deux hommes.

– Sors-la de ta bouche, on va le lécher à deux.

La sensation était délicieuse, deux langues qui de part et d’autre de la verge montaient et descendaient, s’attardaient sur le gland de Constantin, virevoltaient.

– Encule-le ! Chuchota la grande blonde à l’oreille de Pacheco.
– Je préférerais t’enculer, toi !
– Lui d’abord, moi après.

Constantin se mit immédiatement en position, écartant les fesses de façon obscène.

– Oh ! le joli cul qu’il a ! S’exclama Fanny.
– Oui, c’est pas mal, un cul de pédé, ça ressemble à un cul de femme ! Répondit Pacheco.
– Je vais le lécher un peu avant que tu l’encule ! Proposa la jeune femme.
– Fais comme chez toi !

Fanny se mit à donner d’énergiques coups de langue sur l’anus de Constantin, elle adorait l’odeur particulière de ce lieu, le trou se mit à bailler, sa langue put entrer davantage mais elle cessa vite, sa mâchoire devenant douloureuse.

– Délicieux ce cul !
– Ça ne sent pas trop la merde ? Demanda Pacheco.

La jeune femme aurait pu lui répondre qu’à moins de sortir de la douche un cul ça sentait le cul, mais elle ne le fit pas.

– Vas-y fout lui ta bonne bite dans son cul !
– On y va !
– T’aimes ça te faire enculer, ça te plait bien !
– J’adore !

Fanny passa ses mains sous le torse du jeune homme et lui attrapa les tétons qu’elle se mit à pincer.

– Et ça, tu aimes ?
– Ouuiii !

Constantin baignait dans le plaisir, le cul rempli et une jolie femme pour s’occuper de lui, mais les meilleures choses ont une fin.

– Positionne-toi, ça va être ton tour, Dit Pacheco à la jeune femme.

Elle se mit en levrette, les cuisses légèrement écartées, le cul relevé offrant une vue arrière merveilleuse.

Et pendant que Pacheco la pilonnait sans ménagement, elle demanda à Constantin de venir devant elle afin qu’elle puisse le sucer.

Quelques minutes plus tard, Pacheco s’écroulait sur Fanny après avoir pris son plaisir. Cette dernière avait joui du cul et s’était efforcé de s’empêcher de crier, mais il est vrai qu’elle avait encore la bite de Constantin dans la bouche, qu’elle continua à sucer jusqu’à ce qu’il jouisse à son tour.

Fanny reprit ses esprits, se rhabilla, s’épongea les cuisses et le reste, bu un grand verre d’eau et remonta en jetant un regard amusé à Pacheco et à Constantin qui dans les bras l’un de l’autre s’endormaient sur le canapé sans s’être rhabillés.

Fin du récit de Fanny

– Et voilà ! Du coup, j’ai oublié de débarrasser la table, je le ferais demain matin ! Et sinon, toi de ton côté tu as compris quelque chose ?
– On dirait qu’il y a un conflit de propriété. Si j’ai tout compris Pacheco occupe les lieux sans l’autorisation des propriétaires. Ce domaine appartient aux nanas de Novassa, mais faut croire qu’elles ne viennent pas souvent par ici !
– On fait quoi ?
– On va attendre un peu ! On va essayer d’en savoir plus.

Un peu avant

Artémise réfléchit, la seule façon de ne pas se faire éjecter du lieu était de cacher à Fédora et à ses amis, la véritable raison de sa présence ici. Il fallait agir comme si le contact n’était pas rompu de fait avec Novassa. Cette partie-là était la plus facile du moins à court terme puisqu’il suffirait de bluffer. Le reste était plus compliqué : elle pensait en arrivant ici trouver au moins quelques personnes pouvant s’occuper de tous les problèmes d’organisation et d’intendance. Or non seulement les personnes en question n’étaient que trois dont deux hommes, mais la femme était étrangère à la culture de Novassa. Elle aurait donc fatalement besoin d’eux. Heureusement que les occupants avaient refusé de partir sinon qu’aurait-elle fait toute seule dans ce domaine avec uniquement Asseb comme compagne. Mais à présent il allait lui falloir demander la collaboration de ces gens sans éveiller de soupçons. Un vrai casse-tête !

Il existait peut-être portant un moyen, mais il lui faudrait jouer serré, mais elle se sentait prête à le faire. Et si ça ne fonctionnait pas, il existait des variantes, malheureusement aussi compliquées que tordues.

Artémise fit entrer Fédora, Uguett la suivit avec le thé, le servit et partit se reposer.

– Vous êtes une très belle femme ! Commença Artémise.
– J’ai quelques beaux restes, paraît-il.
– Vous êtes modeste ! Vous devez avoir du succès ?

Fédora sentit alors qu’elle pouvait la flatter en lui faisant croire qu’elle partageait une partie de ses convictions, ça pouvait toujours servir !

– Disons que j’ai profité de mes atouts, les hommes sont tellement bêtes !
– Ah ? Répondit Artémise qui n’avait pas tout compris mais souhaitait en savoir davantage.
– Quand on a commencé à me proposer de l’argent pour profiter de mon corps, je n’ai pas hésité bien longtemps.
– Une forme de prostitution, voulez-vous dire ?
– Oui !
– Ça existe aussi chez nous, il y a des belles femmes qui monnayent leurs charmes, c’est théoriquement interdit, mais bon… Si je comprends bien vous n’aimez pas trop les hommes ?
– Je n’ai pas dit ça…

Elle allait pour expliquer mieux, mais se rendit compte qu’Artémise attendait une toute autre réponse.

– Disons qu’il y a des exceptions… Dit-elle alors simplement.
– Avec les femmes vous étiez plus à l’aise ?

« Si elle croit que je ne la vois pas venir avec ses gros sabots ? Reste à savoir si elle fait ça pour mes beaux yeux ou si elle manigance quelque chose ? Mais de toute façon, ça ne sera pas une corvée, ça me changera de Pacheco et de Constantin ! »

– Oui avec les femmes, c’est très différent ! Répondit-elle alors avec un joli sourire bien ambigu comme elle savait si bien le faire.

Fédora n’avait jamais eu de femmes seules dans sa clientèle, cela aurait pu arriver, mais cela n’avait tout simplement pas été le cas. Ses premiers contacts lesbiens avaient eu lieu pendant des trios ou des partouzes et l’expérience l’avait séduite. Elle avait eu ensuite quelques aventures non professionnelles avec des femmes, d’abord des toquades sans lendemain, puis des liaisons plus durables. Mais le gros trip avait été la rencontre avec Rachel à bord du vaisseau de luxe, le Siegfried 7.

Rachel que le destin l’avait fait rencontrer ici, juste l’espace d’un instant avant que Pacheco pris de panique la fasse exiler à l’autre bout de l’île avec Constantin. Quand après pas mal de temps Pacheco l’avait fait rapatrier, c’était pour lui apprendre que Rachel s’était enfuie (voir l’épisode précèdent).

Pacheco avait fini par lui confier qu’il avait « acheté » Rachel ainsi qu’une autre fille à un trafiquant d’êtres humains, pour les besoins de son harem qui servait aussi de bordel de luxe lors des escales de vaisseaux de standing. Mais comment Rachel avait-elle atterri dans les griffes d’un négrier ? Il y avait forcément un rapport avec la mise en garde que lui avait faite la jeune femme mais lequel ? Quant à Pacheco il n’avait jamais entendu parler du Siegfried 7

Qu’est-elle devenue, la belle Rachel ? Fédora aurait donné cher pour le savoir. Et là, maintenant tout d’un coup, elle se dit qu’il faudrait qu’elle la retrouve. A n’importe quel prix. Ce serait son but quand elle s’en irait d’ici : Un but quand même plus intelligent que d’aller courir après des « précurseurs » qui avaient dû disparaître de la galaxie depuis quelques millions d’années ! Il lui faudrait une piste, elle y réfléchirait ! Peut-être les autorités portuaires savaient-ils quelque chose ?

– Vous rêvez, Fédora ?
– Oui, je pensais à une copine !
– Une belle copine, douce et gentille ?
– C’est un peu ça, oui !
– Une copine comme ça, ou une copine plus intime ?
– Vous êtes bien curieuse !
– Eventuellement, je serais votre genre ?
– C’est une proposition ?
– Oui !
– Alors d’accord !
– Maintenant ?
– Ça peut se faire !

Et sans autres formalités, Artémise se déshabilla, Fédora en fit donc autant.

Les deux femmes face à face se découvrirent mutuellement. Deux belles femmes très différentes, Fédora, brune et bronzée affichant fièrement ses origines semi slave, semi italienne, pommettes hautes, seins fiers, ainsi que sa maturité naissante. La beauté d’Artémise était plus classique, longue chevelure châtains, yeux bleus d’azur, corps blanchâtre, seins moyens aux tétons rebiquant fièrement.

Comme souvent tout commença par un profond baiser quand les corps se rapprochèrent. Les mains se font caresses et rapidement explorent les endroits les plus beaux, les plus doux.

La bouche prend le relais, c’est à qui sera la plus rapide, en l’occurrence c’est Artémise qui se met à aspirer le téton de Fédora comme s’il s’agissait d’un gâteau à la crème.

– Ola ! Doucement !
– Je t’ai fait mal !
– Non, mais fais doucement.
– Si je t’ai fait mal, punis-moi, je me laisse faire !
– Maso ?
– Un peu !
– Tu veux que je te domine, alors ?
– Oui, j’en ai envie ! Ça me plairait bien !
– Mets-toi à genoux devant-moi ! Tu veux que je sois très méchante ou juste un peu méchante ?
– Juste un peu pour cette fois.
– Bon, je t’ai dit de te mettre à genoux, t’attend quoi ?

Artémise s’agenouille et Fédora s’approche d’elle, lui mettant pratiquement sa chatte sous le nez.

– Renifle ma chatte, fais la chienne !

Manifestement cela ne dérangeait pas la papesse déchue qui semblait se régaler des odeurs intimes de Fédora.

– Lèche !

Elle s’y précipite !

– Juste un peu, pour l’instant, on y reviendra si t’es sage. Tu aimes le goût de ma chatte ?
– Humm, j’adore, tu ne t’essuies pas quand tu pisses ?
– Hein ? Qu’est-ce que tu me racontes ? Bien sûr que je m’essuie.
– Dommage, ça ne m’aurait pas dérangé !
– Ah, je vois, Madame aime les jeux humides, et bien tu ne vas pas être déçue : ouvre ta bouche en grand, je vais de pisser dedans.
– Comme ça ?
– Non, rapproche-toi, viens carrément sous mes cuisses, voilà, on ne bouge plus, j’ouvre les vannes.

Fédora dû attendre quelques instants et un jet puissant sortit. Artémise avalait ce qu’elle pouvait mais la moitié sinon plus dégringolait un peu partout, sur sa poitrine, son ventre, dans ses cheveux, partout sur le visage.

– Pas dans les yeux !
– Ferme-les.

Le jet d’urine continua encore une minute !

– Ben toi quand tu pisses, tu pisses !
– T’as aimé ! Tu en as partout !
– Je sais, c’est excitant. Tu n’aimes pas, toi ?
– Si parfois ! Mais en ce moment c’est moi la maîtresse, ne l’oublie pas ! Mets-toi à genoux, je vais chercher quelques joujoux.
– Tu vas me laisser seule ?
– C’est quoi le problème, t’as peur des fantômes ? Répondit Fédora en s’éloignant.

Fédora revint avec toute une quincaillerie que découvrit Artémise peu rassurée.

– Tu ne m’attaches pas ! Protesta-t-elle, d’entrée de jeu.
– T’as pas confiance ?
– On ne se connait pour ainsi dire pas !
– Alors d’accord je t’attacherai une autre fois. Mets-toi en levrette et tourne-toi, je vais m’occuper de ton cul. Cambre-toi bien, mieux que ça !

Du plat de la main droite Fédora asséna une première fessée sur le cul de la papesse déchue.

– Pas trop fort !
– C’est pas fort !
– On t’as déjà dit que tu avais un beau cul ?
– Oui souvent, mais j’ai des gros doutes quant à leur sincérité.
– Et pourquoi donc ?
– Parce que j’étais leur supérieure hiérarchique.
– Tu es très haut placée dans l’administration de ta planète ?
– Assez, oui ! Nous aurons l’occasion d’en parler, mais pas maintenant.
– D’accord, si tu ne veux pas parler, je tape !

Fédora se mit à multiplier les fessées sur le cul d’Artémise, mais sans augmenter la force de ses coups.

– Tu mouilles comme une fontaine, ma salope, tu m’excites de trop.

Fédora faillit prendre une cravache, histoire de varier un peu, mais elle y renonça, l’excitation était trop forte et elle était pressée de passer à d’autres formes de réjouissances.

– Reste comme tu es !

Fédora se baissa, écarta les fesses de sa compagne de jeu, approcha sa langue de son petit trou et commença à lécher l’entrée.

– Hummm ! Qu’est ce tu me fais !
– Ben, je te lèche le cul !
– Tu aimes ?
– Il pue ton cul !
– Un cul c’est un cul ! Et puis ça n’a pas l’air de te gêner, on dirait ?
– Ben non, tu vois, ça ne me gêne pas.
– Je me disais aussi…
– Bon, c’est fini les réflexions ?
– C’est trop bon ! Enfonce-moi un doigt !
– J’allais le faire, ma bibiche !

Effectivement le doigt s’enfonça, rejoint vite par un second, et se mit à pilonner l’anus de la belle.

– Continue, continue, je peux jouir par le cul ! Continue, continue !

Fédora aurait préféré une éteinte plus romantique, mais elle se dit que la soirée ne se terminerait pas avec la jouissance de sa partenaire. Elle joua donc le jeu et continua à lui labourer son petit trou jusqu’à ce qu’elle orgasme spectaculairement.

La comtesse sortit ses doigts pas trop propres après cette petite distraction. Par pure provocation, elle les essuya très sommairement sur les joues d’Artémise.

– Tu fais quoi ?
– J’avais les doigts un peu sales.
– T’exagères !
– C’est de la domination, c’est moi la maîtresse, je fais ce que je veux.
– Je pensais que c’était fini !
– On va dire que ça vient juste de finir. Maintenant, à toi de te t’occuper de moi !

Artémise est surprise, elle n’a pas l’habitude qu’on lui parle de la sorte. Qu’on le fasse pendant une séance de domination peut encore se concevoir, mais celle-ci est à présent terminée. Elle ne voit cependant pas comment elle pourrait faire autrement que d’accepter, d’autant que la chose n’a pour elle rien d’une corvée.

– D’accord, allonge-toi ! Tu as une très belle chatte !
– Hé, hé !

Artémise vint poser sa bouche entre les cuisses de Fédora. Cette dernière compris tout de suite qu’elle avait affaire à une spécialiste. Sa langue virevoltait partout tel un papillon butinant une fleur ouverte. De temps à autre le clitoris était sollicité, juste ce qu’il faut pour faire monter l’excitation, avant d’aller voir ailleurs, puis de revenir. Ce manège dura au moins cinq bonnes minutes avant que le petit bouton soit pris pour cible finale.

Fédora se tétanisa, puis s’abandonna à la jouissance.

– Et ben, toi alors !

La comtesse remarqua alors que l’insolite trainée brunâtre qu’elle avait imprimée sur la joue de l’ancienne dignitaire de Novassa ne parvenait même pas à enlaidir l’éclat de sa jolie peau.

Fédora, câline sollicita un petit bisou qu’Artémise lui fit non sans avoir hésité l’espace d’une seconde, ce geste non plus n’était pas dans ses habitudes… Mais son monde n’avait-il pas changé ?

A suivre

 

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4 réponses à L’odyssée de Zarouny (Vargala 3) – 19 – Baise au château par Nicolas Solovionni

  1. Entemore dit :

    Ce déchaînement de sexualité m’a ravi les sens

  2. Jeremy dit :

    J’ai bien bandé en lisant ce texte choisi au hasard, du coup je vais m’attaquer à la série entière

  3. Forestier dit :

    Y’en a pour tous les goûts cet épisode très chaud, c’est curieux comme on finit par s’attacher à tous ces personages, Constantin m’énervait au début, maintenant je l’aime bien, peut-être parce qu’il se travesti, allez savoir ?

  4. Laville dit :

    N’ayant pas lu le début, je débarque un peu, mais ces foles descritpions sont vraiement très évovatrices et ne laisssent pas indifférent

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