L’Education de Ptale par le_Directeur

Encore un SMS. Fébrilement, elle ouvre le message. C’est lui ! Elle se souvient où l’avait conduite sa dernière demande, et sent une chaleur intense l’envahir. Qu’a t-il encore imaginé? Il l’invite à dîner le soir même chez lui. Il passera la prendre chez elle à 20 heures. Tenue de soirée exigée avait-il précisé. Elle sourit en songeant à ce qu’elle allait porter pour l’étonner… ça devrait lui plaire ! Après s’être voluptueusement étirée, telle une chatte ronronnante, elle file sous la douche.

L’après-midi n’avait pas été de trop pour lui permettre de trouver la tenue idéale pour lui plaire. Enfin, elle est prête, ou presque ! Une robe de lin beige cintrée à la taille, entièrement boutonnée sur le devant, dont le décolleté met en valeur sa poitrine, et dont la jupe évasée se prête totalement à des mains aventureuses. Elle a choisi un fin soutien-gorge de voile transparent, un porte-jarretelles de dentelle blanche et des bas « chair ». Un tour de cou constitué de trois rangs de perles ajoute une touche de raffinement à l’ensemble. Elle finit de clipser les bouches d’oreilles assorties, se regarde dans le miroir. L’image qu’il lui renvoie lui donne entière satisfaction. Sobre et élégante, c’est ce qu’il aime le plus. Elle chausse une paire d’escarpins de cuir très hauts talons. Elle se sent féminine jusqu’aux bouts des doigts. Un léger nuage de parfum et elle est enfin prête. Elle n’avait cessé de se demander ce qu’il lui réserve, et lui avait même posé la question lorsqu’il avait envoyé ce message. Mais il avait répondu qu’elle était trop curieuse ! Décidément, il aime le mystère, et à bien y réfléchir, ce n’est pas non plus pour lui déplaire… Elle qui avait menée une vie programmée, rangée, où chaque acte était soigneusement analysé et pesé, se retrouvait désormais à prendre plaisir de ne pas savoir ce qu’elle ferait dans l’heure suivante ! Pire, le fait de ne pas être maîtresse de ses actes lui procure une jouissance cérébrale qu’elle n’aurait jamais crue possible. Nerveusement, elle vérifie l’heure à sa montre bracelet… presque vingt heures, il va arriver.

Elle avait rencontré son amant un mois auparavant, et à bien y repenser, il lui semble que cela fait une éternité ! Non pas que le temps lui ait paru long, mais parce qu’elle n’est désormais plus tout à fait la même femme. Il l’avait entraîné dans des jeux coquins qui l’avaient intrigué. Que se cachait-il là-dessous ? Ce qu’elle avait découvert, insensiblement, au lieu de la faire fuir, l’avait d’abord surprise, puis sans qu’elle l’avoue, excitée ! C’est pourquoi lorsqu’il lui avait demandé si elle accepterait qu’il l’éduque selon ses propres principes, elle avait dit oui, sans l’ombre d’une hésitation. Où étaient ses limites, elle ne le savait pas, mais il lui avait promis qu’elle n’aurait jamais rien à subir qu’elle n’ait vraiment voulu avant.

20 heures : Elle avance vers lui. Il porte un costume sombre, une chemise bleue au col ouvert, assortie à la couleur de ses yeux. Leurs regards se croisent. Son cœur bat à tout rompre. Elle a toujours la même silhouette, pense t’il. Le même visage, les mêmes yeux, les mêmes cheveux, le même sourire ! Bientôt ils sont proches. Allait-il l’embrasser ? Non ! Il lui prend la main, garde la pointe de ses doigts dans la sienne. Toujours la même douceur, la même chaleur. Il relève la tête, elle n’a pas bougé. Il ouvre les mains, les montent vers son visage. Ce regard, Il a envie de s’y perdre. Le vert de ses yeux brille. Il passe un doigt sur sa joue pour reprendre leur courbe, la redessiner dans sa mémoire. Son autre main est passée dans ses cheveux. Elle pose doucement la tête pour la lover dans sa paume… Il s’approche et pose un baiser dans sa nuque. Il veut que ce baiser lui donne la vie.

En lui tendant une coupe de champagne, il dit :

– Très bien, Vous savez pourquoi vous êtes là ! Il vous reste beaucoup de choses à connaître n’est-ce pas ?

Un frémissement parcourt sa peau. Et si d’un seul coup il décidait d’aller trop loin, il lui avait bien dit que ce serait à elle de poser ses limites, mais d’un seul coup, elle a peur, ne sait plus si elle doit s’inquiéter ou rire de sa propre bêtise. Comment a t’elle pu se fourrer dans un pareil guêpier ! Déjà, il arrive près d’elle, ses mains parcourent son corps comme elles savent si bien le faire. Elle sait à ce moment qu’elle peut lui faire confiance, à la manière dont son regard bleu la fixe intensément.

– Laissez vous faire, je vous veux nue et offerte !

Sa voix est devenue imposante et douce à la fois. Lentement, il défait un à un les boutons de la robe, laissant apparaître des seins magnifiquement moulés par le fin tissu du soutien-gorge. Ses doigts nerveux dégrafent les derniers boutons, et font glisser la robe à terre. Il l’observe, satisfait du tableau qu’elle lui offre.

S’agenouillant, il agrippe les bords de la culotte, la baisse aux chevilles, et dépose un baiser doux sur la peau du ventre.

– Vous êtes belle, très belle. Merci pour ce cadeau que vous me faites.

La prenant par la main, il l’entraîne vers la table de la salle à manger où elle aperçoit un foulard de soie noir…

– Vous savez ce que vous devez en faire, lui dit-il.

Fébrilement, elle prend le tissus, se voile les yeux, et sent sa peau frémir.

– Bien, posez vos coudes sur la table … cambrez-vous … je veux voir votre cul bien haut, les reins se creuser …

Sans dire un mot, la respiration hachée, elle s’applique à prendre la pose qu’il lui a indiquée. Il est à côté d’elle, elle sent son souffle.

– Cambrez-vous mieux que ça ! Allez ! Et écartez moi ces jambes …

Reculant les pieds, elle s’applique à en écarter le compas au maximum que le lui permet l’équilibre de ses talons hauts, tout en creusant les reins un peu plus. Ses fesses apparaissent maintenant dans toute leur splendide obscénité ! Alors elle sent une main saisir sa cheville … il l’attache aux montants de la table … les chevilles d’abord, puis les poignets.

Elle sent alors une chaleur incroyable monter du plus profond de ses tripes. Il ne va pas me fouetter, pense t’elle, ou m’offrir à un autre homme, ou plusieurs, ou des femmes. Mon dieu, pourquoi aies-je accepté cela !

Elle sent maintenant quelque chose de mou passer lentement sur ses lèvres, parcourir son dos. C’est une grappe de raisins, lui picotant légèrement la peau. Il dépose un baiser sur le dos, entre les deux épaules, sort la langue et lèche la peau satinée, les mains caressant les cuisses, se glissant sous les jarretelles. Puis elle sent quelque chose de dur et très froid sur une de ses fesses. Et tout à coup, un liquide pétillant coule entre les deux globes charnus, dans la raie de son cul. Du champagne, il a versé du champagne sur ses fesses, ça lui picote les lèvres de la chatte, dégouline le long de ses cuisses. Puis il la lèche, buvant le délicieux nectar, mélange de champagne et de mouille.

– Votre jus est délicieux, ma belle, vraiment délicieux. Vous sentez fort, j’aime ça.

Que veut-il dire par « vous sentez fort » ?

– J’ai un peu honte, dit-elle. Je sens si fort que cela ?
– Votre odeur est délicieuse, ma belle, elle envahit mes narines, vous sentez la femme … excitée !
– Oh, gémit elle d’un souffle rauque.

Elle gémit, tortille la croupe, se cambre encore plus, offrant ses fesses à la langue qui la dévore. Il caresse toujours les cuisses gainées, glisse la main à l’intérieur du bas maintenant mouillé par le liquide glacé, lui donnant la chair de poule. Et il lèche encore, insinue la langue dans la raie du cul, descend vers la vulve gorgée de mouille, remonte, tourne dans le petit cratère de l’anus qui palpite. Les pointes des seins frottent sur le bois dur de la table, les faisant durcir à en faire presque mal.
Et tout à coup, elle comprend. Oui elle sent fort, le mélange de la sueur, du champagne, de sa mouille.

Puis, plus rien, il la laisse ainsi plusieurs minutes. Elle l’entend marcher, les pas s’éloigner, revenir, repartir encore. Enfin il revient. Il saisit le visage couché sur la table, et l’embrasse tendrement, d’un profond baiser, puis plus passionné, sa langue envahissant la bouche de la femme. Enfin un peu de tendresse. Elle est fière de lui plaire, elle n’a plus peur, elle se sent terriblement femelle, offerte, disponible, vulnérable. Ainsi attachée, ligotée, il peut tout lui faire.

Les mains de l’homme reviennent sur les reins cambrés, les caresse. Elle sent la langue revenir dans la raie de son cul, fouineuse, fouillant entre les deux globes bien ronds. Elle aime cela, elle aime les interdits, que l’on s’occupe de sa croupe, cet endroit si intime. Il caresse la vulve, froisse les petites lèvres, excitant au passage son clitoris tendu. Tout à coup elle sent des doigts courir contre son anus … Le salaud, après l’avoir bien léchée, bien excitée, il l’encule avec ses doigts !

Un gémissement sourd sort de la bouche de la femme. Les pointes de seins irritées par le bois de la table, les doigts qui fouillent sa vulve, les baisers qu’il dépose sur ses fesses, et cette autre main aux doigts qui défonce son cul, c’est trop. Elle arque le corps, crie, un orgasme terrible la terrasse.

Alors, il la laisse reprendre son souffle en caressant délicatement la peau du dos. Il lui susurre des mots doux à l’oreille, lui dit combien il aime la voir jouir. Elle se détend, le ventre épousant la table de tout son poids. Il dépose de petits baisers dans la peau du cou, lui caresse les cheveux. Elle entend le bruit d’une ceinture que l’on dégrafe. « Mon dieu, pense t’elle, je suis attachée, à sa merci, il ne va pas quand même pas me frapper de sa ceinture ».

– Vous voulez ma queue, ma belle, vous la voulez ?
« Ouf, pense t’elle. Il va enfin me prendre ».


Il n’attend pas de réponse, elle le sait. Oui elle la veut, elle veut sentir sa bite bien dure la remplir. Elle cambre les reins, sentant le membre dur froisser les nymphes de sa chatte. La queue s’enfonce enfin, jusqu’à la garde, la remplissant. Il l’agrippe aux hanches, il la baise, lentement, ressortant sa queue complètement, puis la remettant, bien au fond, attentif au plaisir de la femme. Tout à coup, elle l’entend crier, un liquide fuse dans son con, il jouit enfin. Alors elle se laisse aller, crie aussi, plus fort. Il s’effondre sur elle, entourant son ventre de ses bras.

– Détachez-moi maintenant, s’il vous plait.
– Pas encore ma belle, ce n’est pas terminé.

Qu’a t’il encore imaginé ? Les liens qui l’attachent serrent ses poignets, ses chevilles. Elle sent les doigts de l’homme revenir vers le haut de ses cuisses, caressant la peau nue et brûlante. Il dépose encore de doux baisers sur les fesses, lèche les petites gouttes de sueur luisante. Elle sent les doigts revenir, ces doigts qui la caressaient, et qui maintenant s’enfoncent dans sa vulve. Combien y en a t’il ? Elle est tellement dilatée maintenant, ouverte, du foutre d’écoule lentement entre les petites lèvres gonflées. Il la fouille, profondément, cognant le poignet contre la vulve.

– Non, arrêtez, je … j’ai envie de … je vais …
– Envie de quoi ma belle ?
– Vous savez bien, j’ai bu trop de champagne, je ne vais pas pouvoir … me retenir !

Ne l’écoutant pas, il continue de pistonner le con de plus belle, provoquant des bruits obscènes de chair froissée. Elle commence à couler, elle le sent, elle voudrait pouvoir se retenir mais rien à faire, elle est trop excitée, il la rend folle. Tout à coup, un jus clair s’échappe de sa chatte, éclabousse la main de l’homme qui la fouille, coule le long des cuisses, souillant les bas. Alors elle pousse un long gémissement, arque le dos.

– Oh, vous … vous me … faites perdre la tête …non … ouiii !

Il fouille encore la vulve ruisselante, ne la laisse pas reprendre son souffle. Elle se sent devenir folle, un autre orgasme la surprend, sans qu’elle l’ait senti arriver.

Il la détache enfin, retire le bâillon, la prend dans ses bras où elle se love.
– Je suis fière de vous.
– Vous êtes dingue, jamais on ne m’a fait ça. Mais … que m’est-il arrivée ? Je n’ai quand même pas …
– Non ma belle, vous avait éjaculé, tout simplement, dit-il pour la rassurer.

Il dépose de tendres baisers sur les joues, le front, caresse le dos. Elle frissonne, redresse la tête et lui sourit.

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Une réponse à L’Education de Ptale par le_Directeur

  1. Armande dit :

    Quel style ampoulé ! La décontraction et l’humour, ça existe, que diable ! Je n’ai pas aimé ce texte

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