La Vicieuse
Viens t’assoir sur mon dard enduit de vaseline
Car je connais tes goûts, ma vicieuse Line,
Et qu’il te faut sentir
Un gros membre enfoncé dans tes chairs élastiques,
Cependant que d’un doigt prompt à te divertir
Par-devant tu t’astiques.
Sur ce clou palpitant assise sans bouger,
Tu n’attends le plaisir que de ton doigt léger,
Mais sitôt qu’il s’amène,
Lancinant et rapide, infernal et profond,
Ton corps comme en fureur sur mon dard se démène
Pour l’entrer jusqu’au fond !
LOUIS PERCEAU (1883-1942)
C’est loin d’être la poésie du siècle (d’ailleurs ce n’est pas de la poésie) mais c’est rigolo
Amusant, sans plus
Le poème est facile mais l’illustration est fantastique