La traversée de la rivière (2) Et pendant ce temps là… par Pilouface

 

 

Marie avait entendu son mari se lever mais avait préféré replonger dans un sommeil douillet de grasse matinée. Elle laissa son esprit vagabonder à mi-chemin entre rêve et éveil. Elle connaissait trop bien son mari Jeff pour savoir que la cueillette matinale de champignons risquait d’être le théâtre de quelques débordements érotiques ou même plus. Capucine, son amie et confidente de toujours l’avait souvent gentiment chambrée en lui disant qu’elle se  » taperait bien  » son Jeff de mari, mais elles prenaient l’une comme l’autre cette éventualité à la rigolade.

Elle se mit alors à imaginer Capucine à quatre pattes sur la mousse des sous-bois, s’enfournant cuisses ouvertes la queue tendue de son mari. Dans son rêve éveillé, elle en profitait pour imaginer les caresses qu’elle prodiguait tantôt à l’un, tantôt à l’autre. Elle émergea de son fantasme en sueur, la chatte bien humide. L’excitation lui fit envisager un réveil aventureux.

Jérôme dormait encore. La veille il avait été le plus entreprenant des quatre convives, mais si chacun était implicitement d’accord pour une glissade des mots paillards vers les gestes en accord, il avait manqué l’étincelle qui submerge tous les principes et transforme une sage assemblée en une partouze débridée.

Marie revêtit sur son corps nu, un léger kimono imprimé rouge. Elle le noua en cache-cœur de telle manière qu’en accentuant un simple mouvement, le décolleté dévoile impudiquement ses seins. Le kimono descendant à peine plus que le bas de ses fesses, elle pourrait en se baissant, dévoiler au regard de Jérôme le tableau charmant de ses belles fesses rondes. A cette évocation elle sentit une série de frissons lui traverser le corps.

Elle décida d’aller dans cette tenue porter le petit déjeuner au mari de son amie.

Quelques coups discrets à la porte de la chambre d’amis et Marie franchit sans attendre le seuil de la porte. Jérôme dormait encore. Elle posa le plateau sur le guéridon et alluma une applique sur le mur derrière elle. L’effet de transparence sera parfait pour encanailler le réveil du dormeur.

– Petit déjeuner ! Clama Marie.
– Oh, c’est toi ! J’ai cru l’espace d’un instant que je rêvais encore.
– A quoi rêvais-tu ?
– C’est délicat à dire…
– S’il te plait, dis le moi, j’adore les rêves et leur côté symbolique.
– Celui-là n’avait vraiment rien de symbolique.
– Tu aiguises ma curiosité. Tu me le racontes ?
– Tu l’auras voulu petite curieuse. Si tu es choquée, j’en retire toute responsabilité.
– Choquée ? Je suis de plus en plus intéressée. Je t’écoute…
– Bien… Voilà… J’étais en train de sodomiser une jolie fille en levrette. Dans le rêve, je ne voyais que ses belles fesses plantureuses que la belle tendait vers moi en les écartant de ses deux mains d’une manière obscène.
– Dans ton rêve, seul son cul apparaissait, la fille ne dévoilait pas son visage ?
– Si, le tien.

Marie qui à son habitude, avait réponse à tout, garda le silence. Trop de réponses possibles se bousculaient dans son esprit. Elle ne voulait pas gâcher cette matinée par une maladresse.

Jérôme s’aperçut soudain que l’amie de sa femme était en tenue très suggestive. La lampe allumée derrière elle laissait percevoir sa nudité sous le kimono, et même quelques détails intimes de son anatomie. L’érection qu’il avait à son réveil se renforça. La bosse déformant le drap ne pouvait rien cacher de son intérêt pour la vision érotique que lui offrait la jolie Marie.

Pour rompre le silence Marie changea de sujet.

– Je t’ai mis des croissants, du café et quelques amuse-gueules. Assois-toi, je vais t’installer le plateau.
– Je suis un homme comblé. Qui pourrait rêver d’un petit déjeuner mieux servi ? Tu me sers comme un prince.
– Non, dit Marie, comme un invité.
– Tu chouchoutes toujours autant tes invités, Marie ?
– Non bien sûr, seulement ceux qui transforment le drap en tente canadienne, s’esclaffa Marie. C’est ton cas en ce moment, non ?
– Je dois avouer que c’est vrai.
– Est-ce l’effet de ton rêve ou ma présence devant toi ?

Marie s’approcha du lit. Jérôme se mit assis en prenant soin de recouvrir son sexe tendu d’un pli de drap.

– L’effet de mon rêve n’aurait pas excédé quelques minutes alors que je suis encore plus dur qu’à mon réveil. Tu peux en tirer toi-même les conclusions qui s’imposent.
– Tant qu’à tirer quelque chose, je préfère éviter les conclusions trop hâtives.

Marie se baissa pour poser le plateau, vérifia d’un rapide coup d’œil que son kimono s’échancrait à souhait et posa le plateau sur les cuisses de Jérôme juste à l’endroit où pointait sa queue.

– Il y a je crois un petit problème dit Marie en riant, ce plateau n’est pas fait pour jouer de l’équilibre sur un promontoire, fut-il de chair bien virile.
– Je suis désolé ! Répliqua Jérôme d’un air faussement contrit, mon érection est incontrôlable. La vision magnifique de ton décolleté jusqu’à l’âme, la renforce encore.
– Je crois que la seule chose qui te gêne, c’est le drap. Je me trompe ?
– Tu as sans doute raison.
– Je vais enlever le drap, je ne risquerai pas ainsi de renverser le plateau en le plaçant sur ta virilité.

Marie joignit le geste à la parole et tirant sur le drap, dévoilant ainsi la bite raide pointée vers le plafond. Elle posa le plateau devant la queue dressée et, les mains sur les hanches, prit un peu de recul pour admirer le pieu libéré.

– Je comprends pourquoi Capucine ne tarit pas d’éloges sur le sexe de son mari. Combien de fois m’a-t-elle répété :  » la bite de Jérôme, la queue de de sa moitié, le rouleau de printemps de son samouraï …  » J’en passe et des plus croustillantes.
– Je comprends pourquoi, répliqua Jérôme en riant, Capucine me parle souvent de l’espièglerie de son amie, de l’imagination débordante de sa confidente, de l’esprit de répartie de cette fille  » extraordinaire « .
– Elle t’a dit ça de moi ?
– Oui et pas seulement.
– Là, tu aiguises ma curiosité. Qu’a-t-elle dit encore, dit Marie en s’asseyant sur le rebord du lit à quelques centimètres de la bite toujours raide de Jérôme.
– Que tu avais les plus beaux seins du monde, et si j’en crois mes yeux elle ne s’est pas trompée.
– Ah vraiment ? Dit Marie en rabattant d’un geste réflexe l’ouverture de son kimono.
– Oh non ! Ne les cache pas, laisse-moi jouir de ce tableau enchanteur.
– C’est vrai, je suis sotte. J’ai devant moi un bel homme nu, la virilité en figure de proue, me faisant les plus beaux compliments et mon réflexe est celui d’une midinette. Tiens, regarde !

Marie prend délicatement les deux bouts du lacet qui ferment le kimono et lentement en fait glisser le nœud. Le lacet tombe, les pans s’écartent le kimono tombe à ses pieds en un froissement léger. Marie, un peu fière d’elle bombe le torse en tendant ses seins aux tétons érigés.

– Tu es belle, excitante, bandante et s’il n’y avait pas ce plateau qui m’entrave…
– Oui, que ferais-tu sans cette entrave ? Tu me sauterais dessus comme une bête. Prends ton temps Jérôme et apprécie ton petit déjeuner avant qu’il ne refroidisse.
– D’accord ma belle, je calme ma tempête, même si, tu en conviendras, ce n’est pas moi qui en ai semé le vent.
– Tiens ta bite ramollit ! Dit Marie en posant son doigt sur l’objet du délit.
– Elle aussi de temps en temps sait se faire tendre et douce. Vois comme elle se love sur mon ventre.

Marie tendit la main et saisit délicatement la queue apaisée, qui sous l’effet de la caresse, se redressa comme le diable jaillissant de sa boite.

– Que t’as encore dit Capucine à mon sujet ? Demanda Marie sans lâcher la bite à nouveau raidie.
– Que vous aviez eu ensemble des moments de tendresse.
– Elle t’a dit ça ?
– Ne te fâche pas ma puce, il n’y a pas à en rougir.
– Si je rougis c’est de colère… Non… Finalement je m’en fous que tu le sache. De toute façon j’aurais moi-même dû l’avouer à Jeff.
– N’emploie pas ce mot d’avouer, comme si c’était une faute. Aucun plaisir n’est malsain, à part peut-être sous le regard des autres.
– Les autres, je m’en tape le cul par terre.
– Ce serait dommage de faire rougir aussi tes jolies fesses, répliqua Jérôme en riant. Dis-moi Marie continua Jérôme en baissant la voix sur le ton de la confidence, si tu me le montrais ton cul ?

– Mais tu l’as vu quand j’ai tiré mon kimono, répondit Marie d’une même voix douce.
– Seulement de profil et rapidement, je voudrais que tu me le montres en plein devant mes yeux.
– Au point où nous en sommes, autant jouer le jeu jusqu’au bout. Je vais retirer le plateau qui risque de basculer à tout moment.

Marie prit le plateau et, exhibant son beau derrière, elle se pencha pour poser à terre le plateau encombrant. Elle accomplit le mouvement doucement, prenant bien soin d’écarter suffisamment les cuisses et les fesses pour ouvrir sa raie jusqu’au petit trou. Elle en ressentait une excitation perverse. Jeff devait bien voir sa chatte trempée, lisse comme celle de Capucine. Étonnement il lui revint en flash le moment où Capucine et elle avaient décidé de se raser la chatte laissant juste la touffe du pubis. Elles avaient bien ri ce jour-là. La séance s’était terminée par des caresses. Elles découvraient l’une comme l’autre la sensation de cette nouvelle nudité. Elles en avaient abusé des doigts, de la bouche et de la langue jusqu’à des jouissances extrêmes.

– Tu es sublime, Marie, je serais comblé si tu écartais tes fesses avec les mains.
– Tu es un partisan du toujours plus, mon cochon !
– Tant que tu n’auras pas dit non, je tenterai l’impossible.
– Si je comprends ta demande, gentil pervers, tu veux voir mon trou du cul en gros plan.
– OUI, je le veux.
– A condition que tu me le lèches.
– Ce n’est pas une condition, répondit Jérôme, c’est une aubaine.
– C’est une de mes caresses préférées.
– Tu l’auras ta feuille de rose, ma belle.
– De la rose je veux bien les feuilles, les pétales, mais pas les épines. J’attendrai que tu te rases pour la revendiquer.
– Tes désirs sont des ordres.

Après s’être livrée à l’exhibition impudique de ses fesses grandes ouvertes, Marie s’assit sur le lit. Elle prit la bite de Jérôme dans sa main et lui demanda son avis sur l’escapade forestière de leurs conjoints respectifs.

– Crois-tu que l’escapade de nos chères moitiés se fera sans dérapage ?
– J’espère qu’ils vont s’encanailler un minimum, nous serons ainsi à égalité.

Marie entama un doux mouvement de branle sur la tige dressée.

– Dis-moi Jérôme, tu as déjà fantasmé sur moi avant ce matin ?
– Je ne peux pas mentir, Marie, je suis obligé de dire oui. Et toi ?
– Oui, quelques fois quand Capucine me parlait de manière dithyrambique de ta queue, il m’est arrivé de me caresser en écoutant ses éloges.
– Vous avez donc eu des moments très intimes, Capucine et toi ?
– Oui, tu ne t’en es jamais douté ?
– En réfléchissant bien, j’aurais dû m’en douter. Mais comme dirait mon concierge, les œillères n’ont jamais empêché un pur-sang de faire une belle course.
– Oh le joli pur-sang ! Dit Marie en riant et en branlant fortement la queue de Jérôme.
– Arrête malheureuse ! Tu vas me faire jouir.
– Si je comprends bien, bel étalon, tu as d’autres projets en tête qu’une petite branlette.
– Même si ta jolie main m’astique divinement, je ne veux pas partir trop vite et faire avorter cette matinée qui s’annonce sous les plus beaux auspices.
– Fais-moi part alors de tes projets, de tes désirs pour les instants à venir.
– Tout d’abord, j’ai envie de faire pipi, dit Jérôme en éclatant rire. J’ai bien bu hier soir et j’ai les dents du fond qui baignent.
– Mais tu bandes trop pour pouvoir pisser ! lui rétorqua Marie !
– Il faudra bien que j’y arrive, dit Jérôme en sautant hors du lit.
– Viens dans le jardin, dit Marie en lui prenant la main. Ça porte bonheur de pisser le matin au jardin. Marie entonna aussitôt :

« Ecoute ce refrain :
Que chantent les coquins,
Qui n’ont pas de voisins,
Le ciel m’en est témoin,
Pour leur petit besoin.
Faire pipi le matin,
D’une bite à pleine main
Ou d’un minou félin
Sur l’herbe du jardin,
C’est très bon pour les reins. »

Jérôme riait devant l’attitude déconcertante de Marie.

– Tu ne trouves pas excitant, de pisser dehors, tout nu ?
– Si, surtout en compagnie d’une jolie femme aussi nue que toi. Tu m’accompagneras, je l’espère.
– Tu veux que je te tienne la queue pour pisser ?
– Si tu le désires, oui. J’aimerais surtout que tu fasses pipi en même temps que moi, face à face, collés l’un à l’autre, ta main tenant ma queue et la mienne farfouillant ta chatte.
– Tu vas gicler sur ma touffe ?
– C’est toi qui dirigeras mon jet. Faire un pompier, c’est aussi tenir la lance d’incendie.
– Tu es presque aussi pervers que Jeff, mais j’adore.
– Ne confonds pas plaisir extravagant et perversion, jolie Marie.
– Écoute moi, cher extravagant, je mouille déjà comme une fontaine, alors ne me demande pas des subtilités de langage.
– Je peux vérifier, lui demanda Jérôme en tendant la main vers sa chatte.
– Vas-y ! Dit Marie debout, ventre en avant, en écartant ses cuisses largement.

Marie laissa échapper un soupir de jouissance quand les doigts de Jérôme investirent sa chatte gonflée et dégoulinante de plaisir. Elle saisit la verge de son compagnon de jeu tout en effectuant quelques va-et-vient du prépuce sur le gland. C’est ce moment que choisit Jérôme pour embrasser Marie à pleine bouche. Ils se dévorèrent l’un l’autre, les seins de Marie collés à la poitrine de Jérôme, ventre contre ventre laissant à peine de place pour leurs mains triturant leurs sexes respectifs.

– On gicle ensemble ? Demanda Jérôme en se dégageant de la bouche qui l’aspirait.
– Moi je pourrais gicler au quart de tour, reprit Marie, commence toi, je te suis.

Ils se jetèrent à nouveau bouche contre bouche, en attendant les giclées. Marie tenait la bite de Jérôme à pleine main mais sans la serrer pour ne pas entraver la venue du jet doré. Celui-ci avait plongé deux doigts au plus profond du vagin de Marie en chatouillant de son pouce le méat où perlaient déjà quelques gouttes.

Marie sentit soudain sur son ventre une giclée puissante et chaude. Elle poussa alors violemment et laissa partir son torrent de pipi sur la main de Jérôme. L’unisson fut parfaite dans leur cri de plaisir plutôt que de jouissance. Jérôme qui avait légèrement enfoncé un doigt inusité à l’entrée de l’anus de sa partenaire de libertinage, perçut la poussée de Marie qui, par devant et par derrière, relâchait ses muscles pour une expulsion plus complète. Le doigt de Jérôme la perfora jusqu’à la garde.

– Oui ! Vas-y ! Encule-moi à fond !

Ce furent les mots qui accompagnèrent les giclées qu’ils s’échangèrent. Ils restèrent enlacés, debout, silencieux, retrouvant peu à peu leur esprits et leur respiration. Ils ne parlaient plus que par de douces caresses. Alors que Jérôme relevait sa main pour caresser le visage de Marie, ils s’aperçurent ensemble que le bout du doigt de Jérôme était légèrement souillé.

– Eh oui, dit Marie l’air contrit, un incident de parcours ! Tes doigts sont trop longs, bel amant.
– Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? lui demanda Jérôme.
– Plusieurs éventualités s’offrent à nous.
– Oui répondit Jérôme, prendre une bonne douche,
– Ou baiser ensemble dans l’état de propreté exemplaire où nous sommes, rajouta Marie,
– Je pourrais aussi rajouter mes autres doigts au plus profond de ton cul, pour l’assouplir et préparer une bonne sodomie, proposa Jérôme.
– Je pourrais aussi te faire la même chose, t’enculer tout en te suçant la queue.
– Oh ! Quelle impertinente ! Qui te dit que mon cul accepterait l’intrusion de ton doigt, jolie perverse ?
– Le principe d’égalité, je ne vois pas pourquoi mon trou du cul devrait accepter ce que le tien refuse.
– Ah la diablesse ! Tes arguments me laissent sans voix.
– Mais pas sans érection à ce que je vois, reprit Marie. Donc devant tes doutes, j’impose. Je trouve même alléchant de dépuceler le cul d’un homme qui vient de s’inviter dans le mien.

Marie s’assit fesses nues sur le gazon et amena Jérôme à sa hauteur en le tirant par la bite.

– Après tu pourras faire ce que tu veux de moi.
– Tout, vraiment ?
– Tout, et je n’ai qu’une parole.
– Alors viens je serai coopératif.

Marie prit de la main gauche la queue de Jérôme et envoya sa main droite en mission dans le dos de son amant. Elle l’incita d’un geste à écarter les cuisses. Il avait fière allure, Jérôme bien campé sur ses jambes le sexe raide pointant vers le soleil levant. Elle gratta du bout des ongles son ventre, la bouche enveloppant le gland palpitant. Elle prit une à une chacune des couilles dans sa bouche puis revint vers le bout du gland. La situation lui fit soudain penser à une contrepèterie que son mari aimait sortir pendant les repas lorsque l’on servait les vins, affirmant que les hommes préféraient le rouge alors que les femmes préféraient le  » goût de blanc « .

– Pourquoi ris-tu ? lui demanda Jérôme.
– Je te raconterai après, simplement un jeu de mots.

Elle reprit en bouche le gland violacé à la peau tendue comme une baudruche. Le doigt de sa main droite se faufila entre les fesses de Jérôme. C’est une caresse qu’elle aimait faire et qu’elle pratiquait régulièrement avec Jeff, lui massant même longuement la prostate jusqu’à l’éjaculation. Elle trouva que l’anus de Jérôme était trop sec. Elle retira sa main pour la plonger dans son minou trempé de cyprine. Pendant tous ces préparatifs, elle gardait la tête levée et les yeux plantés dans ceux de son amant. Elle barbouilla la raie de celui-ci largement et à plusieurs reprises. Quand elle jugea la porte étroite suffisamment lubrifiée, elle força sur son index qui après avoir rencontré une légère résistance, plongea dans ce fourreau inviolé. Elle mordilla simultanément le gland de Jérôme, qui sursauta malgré lui. Le regard de l’homme oscillait entre crispation et plaisir accepté avec prudence.

– Ca y est ! Dit Marie en abandonnant sa fellation, comment as-tu ressenti cette grande première ?
– C’est un peu bizarre mais pas franchement désagréable.
– J’enfonce plus profond ?
– Attends un peu que je m’y fasse.

Marie reprit sa fellation, entortillant sa langue autour du gland, aspirant la chair tendre pour la sentir gonfler jusqu’au fond de sa gorge. Elle se mit à remuer le doigt dans le cul de Jérôme au même rythme que celui avec lequel elle aspirait sa chair palpitante. Elle sentit l’anus se détendre et elle poussa son avantage aussi loin que lui permettait son long doigt effilé. Ce fut sans prémices quelle sentit venir la jouissance de Jérôme qui prit la tête de sa complice à deux mains et imprima à sa queue un rythme soutenu dans la bouche brûlante de Marie. Ce fut pour elle un réflexe plutôt qu’une réaction réfléchie. Elle rajouta deux doigts et plongea ses trois doigts dans l’anus désormais assoupli. Jérôme semblait avoir perdu tout contrôle sur lui-même. Il plongeait à grands coups de reins dans le sexe buccal de Marie comme si sa vie en dépendait. Il gémissait, grognait, criait l’imminence de sa jouissance. Marie dans cette tempête de plaisir faisait de la surenchère en plongeant plus avant ses doigts dans le cul dompté de son amant. Elle aussi criait sa jouissance malgré le bâillon de chair qui emplissait sa bouche. Elle perdait toute maîtrise de ses mouvements, de ses cris. Elle se sentait bête sauvage, cheval emballé, chienne enragée. Tout son être se concentrait vers le but ultime, un orgasme plus grand, plus puissant, plus beau, que ceux qu’elle avait connus jusqu’ici.

Le cri que poussa Jérôme couronnait la giclée qui envahit la gorge de Marie et la sodomie brutale que celle-ci lui faisait subir.

Ils tombèrent tous les deux dans l’herbe fraîche du matin. Foudroyés par la force de leur orgasme et le délire sexuel dans lequel ils s’étaient laissé emporter. Entre leurs corps enchevêtrés et le ciel d’un bleu éclatant, quelques moineaux gazouillaient dans un arbre. Leur chant joyeux saluait la grande fête charnelle que la nature elle-même semblait avoir apprécié.

– Jérôme ?
– Oui, Marie.
– Crois-tu que l’on puisse avoir un orgasme sans se caresser le bouton, sans pénétration d’une bonne queue ou d’un sexe artificiel, rien que par l’excitation d’une situation ?
– Ta question apporte elle-même la réponse si j’en crois le long cri d’amour qui résonne encore dans mes oreilles.
– C’est la première fois que ça m’arrive.
– Moi aussi dit Jérôme en souriant, mais j’avoue que je ressens maintenant une petite douleur qui était passée inaperçue dans le feu de l’action.
– Je l’apaiserais bien avec ma langue, mais après une petite douche. On y va ?

Les deux amis prirent leur douche ensemble, se savonnant l’un l’autre en caresses tendres. Marie prit ensuite une immense serviette et essuya le corps de son amant. Après qu’elle eut parfait son essuyage au sèche-cheveux, elle entraîna son amant dans sa chambre en le priant de s’allonger sur le lit, sur le ventre.

– Chose promise, chose due, lui souffla-t-elle à l’oreille. Je vais te la lécher ta rosette. Tu verras, c’est magique, la petite gêne qui te reste s’envolera aussitôt.

Jérôme ressentit avec délice ce plaisir qui ne lui était pas inconnu, car Capucine le lui prodiguait régulièrement. En pensant à sa compagne il eut un soudain sentiment de culpabilité.

– Dis-moi Marie, allons-nous raconter notre incartade sexuelle à Capucine et à Jeff ?
– On avisera à leur retour. Il se peut qu’ils aient eux aussi quelque folie à nous relater.

 

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