La Chaumière par Verdon

La Chaumière par Verdon

Il était dans le temps de bien chaudes chaumières
Où pouvait s’arrêter un passant en galère
Afin de profiter de fort belle manière
Du repas, du logis et de la ménagère.
Le logis était mince, le dîner fabuleux
Et de leur lit unique, le mari généreux
Proposait le partage d’un confort chaleureux.
La couche étant épaisse et les draps bien soyeux
Il était donc d’usage de s’y fourrer tout nu
Et la place étant courte, d’y être cul à cul.

On sait bien qu’une Dame ne sait point se tenir
Quand serrée entre deux elle ne peut s’endormir.
Et gigote la garce, comme truite en bocal
En privant de sommeil, tout contre elle, deux mâles.
Il lui faut, c’est certain une bonne fessée
Dit son homme approuvé par leur hôte empressé.
Si tôt le drap levé, chacun soigne une fesse
Et du cul plantureux fait fondre un peu la graisse.

La Dame appréciant la bonne dérouillée
Très vite entre ses cuisses se retrouve mouillée.
Montrant à ces Messieurs avec bien du toupet
Qu’à si bon châtiment la couche en est trempée
Et qu’en ces conditions il serait judicieux
D’étancher de son con ce débit impérieux
Au risque de ne pouvoir si cela continue
Retenir davantage les dégâts de la crue.


De l’avis général la cause est entendue
La Dame fut bouchée motus et bouche cousue
Chacun de part et d’autre, l’enfile il va s’en dire,
Car s’il n’y a de gêne, il n’y a de plaisir.
Monsieur étant dessous car il l’avait bien grosse
Et l’hôte l’ayant plus fine allait en basse-fosse.
On ne sait pas très bien si tous trois purent dormir
Mais jamais on ouït la Dame autant gémir.

Le Manant repartit sans bourse déliée
Sauf bien entendu ses burnes rassasiées.
Et comme le veut l’usage entre des gens aimables
Monsieur fut enculé de façon honorable
Par son hôte qui aussi ayant le cul mettable
Fut alors remercié allongé sur la table.
Il en reprit un coup, comme on dit :  » pour la route  »
Avant de repartir satisfait on n’en doute,
Heureux de ressortir de chez ces gens charmants,
La bite toute propre et le cul reluisant
Tout comme le Mari dont la Dame goulue
Avait léché la bite et le p’tit trou du cul.

28/06/2021

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2 réponses à La Chaumière par Verdon

  1. Harivel dit :

    Encore une délicieuse croustillerie de ce poéte singulier dont je suis en train de devenir fan !

  2. Harivel dit :

    Fabuleux poéme bien torché

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