Je suis une serveuse 6 – Une bonne soirée par Trinity

Je suis une serveuse
6 – Une bonne soirée
par Trinity


Je gardais la serviette pour sortir des douches. Annie me fixais et souriait en me regardant. Je devais avoir une sacrée dégaine, entièrement épilé, en cachant mon érection derrière une serviette de couleur rose. J’approchais d’elle. Elle me passa alors la tenue et avant que je ne l’enfile, elle m’enduisait de talc sur mes jambes. Elle semblait me caresser les mollets, les cuisses.

– Au boulot maintenant, nous allons voir si cette tenue est vraiment faite pour toi.

Je commençais pas la jambe gauche. C’était très serré, jamais je n’arriverais à enfiler cette combinaison, jamais. Annie m’aidait alors. Après quelques efforts, j’en étais au genou. Je passais alors à l’autre jambe. Même effort, mais cela se déroulait plutôt bien. Après les genoux, les cuisses. Annie remettait du talc et le bas était enfin enfilé, ouf !

– Tu vois que nous y sommes arrivés Eric. J’en étais sûre. C’est parfait. Tu feras réellement de l’effet demain soir, crois-moi !
– Peut être madame, mais je ne croyais pas faire de l’effet en étant vêtu ainsi.
– Pas de panique Eric, je t’ai déjà dit qu’il n’y avait aucun souci, tu peux me faire confiance, et puis avec un corps comme le tien, aussi androgyne, tout t’es permis !
– Il faudrait peut-être que j’enlève ceci avant que les autres arrivent.
– Oui tu as raison ! J’adore tellement ces situations que j’en avais oublié l’heure. Enlève la et files dans le dressing des gars, je m’occupe du reste ici. Et fais attention à toi maintenant, avec ton corps ainsi épilé, les garçons vont te regarder différemment. Pas d’inquiétude. Prends cela sereinement, n’aies pas peur tout ira bien.
– Bien madame.

Je rentrais rapidement dans le dressing hommes et me dépêchais de revêtir la tenue du soir, la même que la veille. Mon érection avait disparu depuis longtemps maintenant, mais en remettant mon string, le fait de toucher mes jambes fraîchement épilées me faisait ressentir de nouvelles sensations. Annie avait raison : je me sentais être quelqu’un d’autre, avec l’impression d’habiter un autre corps. Au moment de passer le pantalon plus que moulant, là encore des picotements dans le bas ventre me montrais combien toutes les sensations étaient décuplées. Je ne m’attardais pas de peur d’être découvert par les collègues.

Comme la veille, Sophie était charmante et très agréable avec moi. Une bonne soirée finalement, malgré un début plus qu’étrange. Au retour dans le vestiaire, je ne savais que faire. De toutes les façons, mes poils n’allaient pas repousser avant un bon moment, donc inutile de le cacher. J’enlevais donc mes vêtements et sans trop les regardez, je passais aux douches. Stéphane rentrait après moi, suivi de Martin.

– Eh bien Eric, je vois que tu es fraîchement épilé ?!
– Oui, en effet.
– C’est agréable n’est-ce pas, enchaînait Martin. Personnellement j’adore. Au début cela faisait bizarre, mais je m’y suis fait et au grand jamais je ne reviendrais à laisser repousser mes poils.
– Et puis, si je peux me permettre, cela te vas plutôt bien, disait alors Stéphane !
– Ne rougis pas Eric, terminait Martin, prends cela comme un compliment.

Je me rinçais alors et m’essuyais avant de sortir. Je me rhabillais rapidement et sortais enfin du dressing hommes, passais par la salle des filles et arrivais dans la salle du bar. Annie se tenait là devant moi, souriante, je dirais plutôt espiègle, avec un regard qui en disait long sur ses idées intérieures.

– Alors, verdict Eric, quelles ont été tes perceptions ce soir, comment te sens tu sans ta pilosité de « mâle » ?
– Ca va madame, je me sens un peu bizarre, je n’ai jamais ressenti cela auparavant, mais cela ne m’a pas gêné pour le service de ce soir.
– Tant mieux, et puis comme je te l’ai dit tout à l’heure, il ne faut pas être embarrassé, tu dois profiter de toutes les bonnes choses sur cette terre. Pourquoi tu devrais te cantonner à des plaisirs simples, alors qu’il y a tant d’expériences à vivre pleinement.
– Vous devez avoir raison madame, mais c’est si inattendu…
– Eh bien, demain sera un autre jour, crois-moi tu n’en es qu’au début. Il y a des tas de femmes qui apprécient les expériences nouvelles, et tu ne resteras pas seul si tu suis mes conseils. Bon, revenons-en à nos moutons, la fameuse soirée de demain soir : j’ai mis Sophie dans la confidence, elle s’occupera de toi dès ton arrivée, à 17 h 30, il va bien falloir 1 h 30 pour la transformation. Je ne pourrais pas m’occuper de toi à temps plein, j’ai aussi une surprise pour vous toutes et tous. Sophie fera ça très bien, je lui ai déjà donné les consignes. Et puis j’ai bien vu que tu la regardais avec beaucoup de désir, je me trompe ?
– Non, disais-je en rougissant, je la trouve très à mon goût mais je ne crois pas que c’est réciproque.
– Tu sais, les femmes sont difficiles à cerner. Tu as encore pas mal de choses à apprendre à notre sujet. Qui sait, peut-être te trompes tu ?
– Je ne veux pas aller trop vite en besogne, chaque chose en son temps, pour le moment je me consacre totalement à cet emploi.
– Très bien Eric, à demain, et repose toi bien !
– Oui madame, à demain.

Je rentrais chez mon père. En me déshabillant, je ne pouvais m’empêcher de me toucher partout sur le corps. Je m’allongeais sur le lit, entièrement nu, et continuait mon exploration. Je me caressais clairement maintenant. Ça m’arrivait souvent, depuis mon célibat forcé, mais jamais à base de caresses sur tout mon corps. D’habitude, je me contentais de prendre mon sexe en main et la masturbation suffisait à me donner du plaisir. Ce soir, je sentais qu’il me fallait plus, j’avais envie de me toucher partout, y compris des zones que je n’avais jamais vraiment explorées personnellement, laissant plutôt faire mes ex copines. Je sortais un magazine érotique de ma table de chevet et regardais quelques belles photos de femmes plus que désirables. J’osais, après quelques hésitations, glisser mon autre main entre mes fesses, doucement tout d’abord, je passais à mon scrotum, hum, c’était excellent, la douceur nouvelle. Un petit tour vers mon sexe, quelques mouvements amples et rapides, je lâche mon magazine, le laissant ouvert sur l’image d’une pin-up rousse en guêpière de satin noir, portant des bas nylons noirs à coutures, quelle beauté et quelle féminité. Tout en laissant ma main droite sur mon sexe, je passais ma main gauche à nouveau entre mes fesses. Je n’avais jamais eu ce genre d’envie auparavant. Mes doigts caressaient avec douceur mon anus. Ma main gauche partait ensuite vers mon torse glabre. Curieuses sensation, vraiment. Mon plaisir venait, je le sentais. Je ne pouvais maintenant m’empêcher de retourner entre mes jambes pour caresser l’intérieur de mes cuisses douces. Et là, l’explosion venait enfin, la délivrance d’un début de semaine particulièrement excitant. Je m’essuyais et m’endormais, heureux.

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