Martinov 30 – L’église de Sainte Pétassouille – 1 – Le curé vicelard

Martinov 30 – L’église de Sainte Pétassouille – 1 – Le curé vicelard

Plantons le décors

Le professeur Martinov est un élégant sexagénaire barbichu et binoclard. Il est célibataire mais possède une maitresse en ville, Marianne, la veuve du grainetier qu’il saute une fois par semaine. (mais elle n’interviendra pas dans cet épisode)

Il est une sorte d’inventeur qui répare un tas de choses, un touche-à-tout, on fait appel à lui pour résoudre des problèmes dont personne ne veut s’occuper et il a acquis ainsi une certaine et flatteuse réputation.

Son point faible, étant la chimie, il s’est octroyé les services de Béatrice Clerc-Fontaine, une jeune chimiste, lorsqu’on lui passa commande d’un contrat juteux où il était question d’optimiser la fertilité des lapins.

Le produit fut rapidement trouvé, mais allez donc savoir pourquoi, ils voulurent faire une expérimentation humaine. Renonçant, en raison des risques, à solliciter des cobayes extérieurs, ils expérimentèrent le produit sur eux-mêmes (voir Martinov 1 – Professeur Martinov et le lapin dur)

S’en suivit un grand moment de frénésie sexuelle assez ahurissante et qui laissa des traces puisqu’encore aujourd’hui Béatrice et Martinov n’hésitent pas à s’envoyer en l’air quand cela les chante !

Et après ces présentations on va vous parler de Jodie Keller.

40 ans, lesbienne, brune, toujours habillée en tailleur chic, lunettes… une belle femme très distinguée. Elle travaille au ministère de la culture dans la section « Sauvegarde du patrimoine ».

Elle s’est payée assez récemment un petit succès. Appelée pour prendre en charge la restauration d’une tapisserie passablement moisie dans un château tourangeau que le dernier propriétaire avait laissé à l’abandon, elle s’y rendit en compagnie d’un stagiaire imposé, mais sans envergure. L’idée lui vint d’inspecter minutieusement la totalité des lieux et sa curiosité l’emmena jusqu’aux caves où s’entassaient objets hétéroclites, chaises et meubles cassées et autres rideaux pourris.

Son regard fut attiré (allez savoir pourquoi ?) par une commode Louis XVI en piteux état, l’un des tiroirs manquait, un pied était cassé et tout cela était attaqué par la moisissure..

« Ça pourrait se restaurer ! » Pensa-t-elle d’autant qu’elle était en relation de par son activité avec des ébénistes d’art. » Et d’autant que c’est le ministère qui paiera ! »

Elle s’approcha du meuble avec précaution, dû dégager quelques saloperies et entreprit d’ouvrir difficilement les premiers tiroirs qui étaient tous vides.

Mais surprise, le dernier tiroir sur la droite, en bas, s’avéra plus court que les autres. Intriguée elle le dégagea complétement et découvrit derrière une grosse boite en bois exotique qu’elle eut un mal de chien à extraire.

Evidement la boite était fermée à clé, mais son poids ne laissait aucun doute, il y avait là-dedans des objets lourds et sans doute de valeur.

– On va l’embarquer ! Indiqua-t-elle à l’attention du stagiaire.

Rentrée au ministère, elle ne fit pas appel à un serrurier estimant qu’elle pouvait très bien ouvrir cette boite elle-même.

Un petit coup de ciseau à bois et hop !

Des pièces, que des pièces ! Oui mais des pièces en or !

De suite elle en subtilisa quatre qu’elle dissimula dans son sac à main et qu’elle négocia ensuite à prix d’or (c’est le cas de le dire) chez un numismate de la rue Drouot.

« Il n’y aurait pas eu ce con de stagiaire, je gardais tout pour moi… »

Car ce dernier ne reculant devant aucun excès de zèle, n’avait rien trouvé de mieux que de consigner cette découverte dans son compte-rendu de stage…

Quand on lui demanda comment elle avait pu réaliser cette trouvaille, Jodie se lança dans des explications fantaisistes, genre « le fait que le meuble soit moins abîmé que d’autres semblait signifier la présence de métaux précieux… » Bref n’importe quoi !.

La copine attitrée de Jodie travaille dans la presse et possède ses entrées dans de nombreuses rédactions. Avec l’accord de Jodie elle publia un article « lèche-bottes ».

« Grace à sa sagacité et à son professionnalisme, Jodie Keller une chercheuse du ministère de la culture, découvre un trésor du 18ème siècle… »

Du coup Jodie connut sa petite heure de célébrité médiatique et fut très sollicitée mais ne découvrit aucun autre trésor.

Lundi 1er avril

Non, non pas de poissons d’avril, mais intéressons-nous maintenant brièvement à Constance. Elle est technicienne de surface (puisqu’il ne faut plus dire femme de ménage) au ministère de la culture, la vingtaine, joli visage et cul impressionnant.

Après sa journée de travail, elle rejoint comme tous les lundis, ses amis au café « Au bon compagnon »

Matteo est un très beau jeune homme, un peu ambigu, il est éclairagiste dans un théâtre. Augusto est un blondinet palot qui donne des cours de danse moderne.

– Tu ne sais pas qui j’ai rencontré aujourd’hui ? Demande-t-elle à Mattéo.
– Ben non !
– La bonne femme qu’est passé à la télé, celle qui a découvert un trésor…
– Ah ?
– Ben oui, je venais faire le ménage dans son bureau, mais elle était encore là à faire des heures supplémentaires. Tu verrais comment elle m’a reluqué, ce doit être une grosse gouine.

Et puis il parlèrent d’autres choses…

Mais le cerveau de Mattéo fonctionnait en arrière-plan.

– Tu crois qu’elle cherche toujours des trésors, la bonne femme ?
– Je n’en sais rien !
– Il faudrait que tu la branches… non ça ne le fera pas, si elle est sur la piste d’un trésor, elle ne va pas aller te le raconter.
– Sauf si tu es gentille avec elle ! Intervint Augusto.
– Je suis toujours gentille !
– Fait pas semblant de ne pas comprendre, si tu as un ticket avec elle, faut l’utiliser ton ticket.
– Autrement dit, tu voudrais que je couche avec elle ?
– Ben oui pour établir des liens faut coucher !
– Vous êtes givrés les mecs, je ne suis pas gouine !
– Ça ne va pas te tuer ! lui répondit Mattéo.
– Et si ça se trouve tu aimeras ça ! Renchérit Augusto.
– Non !
– Et si on te donne un petit billet ?
– Je ne suis pas une pute !
– T’es chiante Constance, t’es pas gouine, t’es pas pute, t’es quoi finalement ?
– Une femme de ménage et si on arrête pas cette discussion, je me barre !

Augusto allait dire quelque chose, mais Mattéo lui fait signe de se taire.

– Bon Ok, mais ce que tu peux faire quand même c’est regarder un peu ce qui traine, elle doit foutre des trucs à la poubelle, tu pourrais regarder…
– Ah, ça je peux faire !
– Ben voilà !

Pendant quinze jours Constance continua à faire le ménage du bureau de Jodie Keller. Quand celle-ci était encore présente, elle tentait de lier une esquisse de conversation, mais la femme de ménage ne répondait que par monosyllabes.

La poubelle ne révélait rien d’intéressant jusqu’à ce jour…

Lundi 15 avril

Une lettre prête à l’envoi mais non cachetée est posée sur un coin du bureau.

Le texte est très court, Jodie y annonce sa venue en l’église de Sainte Pétassouille pour la semaine suivante.

Constance qui est une jeune femme moderne s’étonne que ces gens-là correspondent par voie postale et non pas par e-mail, et tente de comprendre la raison de ce déplacement.

Le bureau n’est pas fermé à clé, elle fouille et trouve une chemise titrée Sainte Pétassouille. Elle le feuillette et s’en va dans le local approprié afin de photocopier tout ça.

Le soir elle explique et commente sa trouvaille auprès de Mattéo et d’Augusto..

– Voilà le topo, l’église a changé de curé depuis un an, le nouveau a découvert une dalle qui semblait mal fixée, en fait il s’agit d’une trappe qui débouche sur une pièce secrète… et on n’en sait pas plus.
– Ok, donc on va y aller, elle y va quand la meuf ?
– Heu, mercredi.
– Et c’est où exactement ?
– A Grimpeau-Ridot; près de Dijon.
– D’accord, on s’habille en fonctionnaire, on se fixe deux journées de vacances et on file tous les deux, on affinera le scénario dans la bagnole.
– Et moi, je ne viens pas ? Objecte Constance.
– Pas la peine de se pointer à quarante, mais ne t’inquiètes pas tu auras ta part de gâteau !
– J’espère bien !

Mardi 16 avril

Sur place; Matteo et Augusto se présentent devant le curé Bombillac.

– Nous sommes mandatés par madame Keller pour effectuer les premières observations…
– Ah ?
– On peut ?
– Vous pouvez quoi ?
– Voir ce local.
– Il n’y a pas grand-chose à voir, que du vide.
– Mais alors pourquoi avoir sollicité le ministère ? S’étonne Matteo qui commence déjà à se demander s’ils ne sont pas venus pour rien.
– On va descendre, j’ai posé une échelle, je vais vous expliquer, voilà une torche, il fait tout noir là-dedans.

Mattéo et Augusto descendent et se retrouvent dans une petite pièce d’environ 12 m² désespérément vide.

– Mais il n’y a rien là-dedans ! Constate Mattéo.
– Je viens de vous le dire ! Mais admettez que c’est singulier. Pour moi une des cloisons doit ouvrir un passage secret vers autre chose…

A ces mots Augusto se met à cogner sur les parois.

– Ça ne sert à rien, je l’ai déjà fait. Indique le curé.
– On va remonter et réfléchir ! Propose Matteo.

Le curé a une façon de regarder Mattéo, en fait il le déshabille du regard.

– Il y a fatalement des pièces mitoyennes, et ces pièces doivent être accessibles d’une façon ou d’une autre, vous avez un plan de l’église ? Demande le jeune homme.
– Ah non !
– Alors on va faire autrement, on va faire le tour de l’église par l’extérieur… Vous pouvez nous accompagner ?

L’arrière de l’église est partiellement envahi par la végétation.

– Là, c’était le logement du bedeau… mais vous vous rendez bien compte qu’il n’y a plus de bedeau ! Tout fout le camp !
– Et là ? Demande Mattéo en désignant un petit escalier descendant.
– Une cave, je suppose, vous voyez, l’entrée est condamnée, et c’est du solide, je ne comprends pas pourquoi ils ont posé une porte blindée. Il y a une serrure mais je n’ai pas la clé. Et d’ailleurs mon prédécesseur m’a indiqué que je n’avais pas besoin de m’occuper de ça… On a déjà assez de travail à essayer de ramener les fidèles à l’église.
– On va revoir une nouvelle fois l’emplacement de la trappe et on vous laisse tranquille.
– Vous ne me dérangez pas ! Répond le curé. En regardant une nouvelle fois Mattéo de façon équivoque.

Revenu à l’endroit de la trappe, Matteo compte les pas la séparant du chœur de l’église.

– Mais tu fais quoi ?
– Je regarde si c’est cohérent.
– Je ne comprends rien.
– Mais si, ça se tient, cette pièce vide doit être mitoyenne de la cave blindée. Donc devine ce qui nous reste à faire…
– Hi ! hi !

Le curé Bombillac n’en peut plus de dévisager Mattéo, alors prenant son courage à deux mains, il se lance :

– Vous êtes vraiment un beau jeune homme, vous devez, je suppose; avoir un succès fou auprès de filles !
– Je ne me plains pas !
– Même peut-être auprès des garçons !
– Mais dites donc monsieur le curé, vous pensez à quoi exactement en ce moment ?
– Parfois Satan me tente !
– Il a bon dos Satan !
– Vous savez, avant d’être prêtre, j’ai pas mal fait de folies, avec les femmes avec les hommes… Je me suis repenti, mais parfois mes envies reviennent.
– Et c’est grave ? Se gausse Mattéo.
– Vous m’embarrassez. Vous avez déjà joué à des jeux entre garçons ? Je veux dire des jeux un peu particuliers…
– Bien sûr, on est un peu pédés ! Répond Mattéo.
– Et même avec des hommes de mon âge ?
– Bien sûr, on a rien contre les séniors.
– Une petite fantaisie, là, tout de suite, ça vous dirait ?
– Mais pourquoi pas ?

S’il n’y avait que ça pour entrer dans les bonnes grâces du curé, les deux voyous étaient prêts.

– On va aller dans la sacristie, on sera mieux ! Précise le curé…

Et une fois dans les lieux.

– Ça me ferait plaisir de vous voir nus !

Pas de problèmes pour nos deux zigotos qui se déshabillent complétement (enfin presque complétement parce qu’ils ont gardé leurs chaussettes)

Le curé est subjugué devant les cops dénudés des deux garçons, surtout celui de Mattéo quasiment imberbe, des gros tétons pointus, et une bite… il n’en peut plus monsieur le curé, il en a l’eau à la bouche et bande comme un âne en rut.

Il se déshabille à son tour…

Ah ! ça, on ne peut pas dire qu’il soit très sexy le curé, gras et bedonnant et sentant la respiration. Par contre la bite n’est pas si mal.

Et en parlant de bite, il s’autorise à tripoter celle de Mattéo. C’est qu’il aime les bites, monsieur le curé, il lui arrive de temps en temps d’aller draguer dans le bois de Saint-Pierre, rendez-vous vespéral des exhibitionnistes, voyeurs et autres partouzeurs des deux sexes et même du troisième. Il adore sucer et quand il a bien sucé, il offre son cul à qui en veut bien.

Alors ici il va faire comme d’habitude, mais avant il demande, car il est bien élevé, monsieur le curé.

– Je peux sucer ?
– Mais avec plaisir !

Alors il suce se régalant de la bonne biroute de Mattéo, lequel ne s’attendait pas à être sucé aussi bien, et pendant qu’il re régale, sa main gauche s’est emparé de la bite d’Augusto qu’il branle avec application.

– Humm, tu suces bien pour un curé !
– Tant qu’à pécher, autant le faire bien ! Répond-il avec philosophie.

Au bout d’un moment il alterne, c’est la bite d’Augusto qui a maintenant la faveur de sa bouche et celle de Mattéo, celle de sa main. Et puis…

– Si vous pouviez vous tourner que je vous lèche le cul ?

C’est qu’il adore ça aussi, le curé, lécher des bonnes rondelles, je vous dis c’est un cochon… et il ne se contente pas de lécher, il y fout les doigt et les agite en cadence et quand il les ressort il lèche avec gourmandise.

– Lequel de vous deux veut m’enculer ? Demande-t-il.

C’est Augusto qui s’y colle ! A son tour de préparer le passage de quelques coups de langue bien placés suivi d’un petit doigtage (comme ça, pour le fun).

– Ah ! Ça ne va pas être possible, je n’ai pas de capote ! Se désole le curé.

Mais si ça va être possible, Augusto en garçon prévoyant en a toujours au moins une dans son portefeuille…

Et donc après avoir enfilé la capote, il approche sa bite du trou du cul ecclésiastique, un bon coup de rein et à son grand étonnement, ça entre tout seul.

« Ma parole, il doit avoir l’habitude de se faire mettre ! »

Augusto le pilonne, tandis que Mattéo passé derrière son camarade, lui flatte le joufflu à l’aide de quelques fessées bien appliqués.

Et quand Augusto prit son pied, c’est Mattéo qui vint le remplacer (lui aussi avait donc une capote dans son larfeuille) Cinq minutes plus tard il jouissait à son tour.

Il décule, se débarrasse de la capote et cherche de quoi s’essuyer la zigounette… Pas la peine le curé est aussi amateur de sperme et se fait un devoir de bien nettoyer tout ça tandis que sa main droite astique son membre jusqu’à ce qu’il jouisse à son tour.

– J’ai honte ! Ne put d’empêcher de dire le curé en récupérant ses fringues.
– Mais non ! Soyez un peu décontracté, nous n’avons fait de mal à personne .
– Si, à Dieu.
– Pas grave, un Doliprane et il va s’en remettre.
– Vous blasphémez, là !
– Pas grave. On va vous laisser pour l’instant, faut qu’on réfléchisse un peu.

A suivre

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Une réponse à Martinov 30 – L’église de Sainte Pétassouille – 1 – Le curé vicelard

  1. Palmipède dit :

    Une nouvelle aventure du professeur Martinov, invisible pour le moment, mais qui commence très fort avec ce curé cochon !

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