Chanette 33 – L’escroc de Bourges 7- Les énigmatiques contrats de Paturel

Chanette 33 – L’escroc de Bourges 7- Les énigmatiques contrats de Paturel

19 h 30 personne, 20 heures personne…

– Bon il se passe quelque chose ! Je ne pense pas qu’on le verra sortir maintenant. Il a peut-être quitté l’hôtel hier soir, si c’est ça on est mal barré, je vais me renseigner à la réception. Résume Max.
– Mais comment ? Il n’y a plus de fiches d’hôtel, et puis même, il a du s’inventer une fausse identité.! Objecte Sylvana
– J’ai la photo de sa carte d’identité !
– Comment t’a fait ça ?
– Je te raconterais… J’y vais, sois sage !

Max a toujours sur lui une fausse carte de la Police Nationale, il l’exhibe devant le loufiat de service.

– Inspecteur Hubert Deray, je cherche après cet individu.
– Oui, c’est le monsieur de la chambre 14.
– Il est toujours là !
– Ben oui, il y était encore il y a une heure, il a commandé un dîner froid. Dois-je l’appeler ?
– Non !
– Il n’est pas dangereux au moins ?
– Non, c’est un pauvre cocu qui cherche après sa femme, on veut simplement l’empêcher de faire une connerie !
– Ah, je comprends !
– Surtout ne lui dites pas qu’on est à ses trousses, ce serait contre-productif.
– Bien sûr, monsieur !

Il sort et rejoint Sylvana.

– Il est toujours là, je me demande ce qu’il peut bien foutre tout seul dans une chambre d’hôtel ?
– On fait quoi, ?
– Je vais rejoindre mon hôtel ! T’as réservé quelque chose de ton côté ?
– Rien du tout.
– Alors je vais échanger ma chambre contre une chambre pour deux personnes.
– Ben oui, pourquoi pas ?
– Et ça nous permettra de continuer ce que nous avons commencé dans la voiture !
– Grand fou !

Et dès qu’il eurent pris possession de la chambre, Sylvana commença à se déshabiller.

– J’enlève le soutien-gorge aussi ?
– Evidemment, on n’est pas dans un film américain.
– Alors c’est toi qui va me le retirer…

Un vieux truc de gagneuse destiné à accroitre l’excitation du miché

Max ne peut refuser cette proposition, il a un peu de mal avec les agrafes, mais s’en sort bien. Resté derrière sa partenaire il lui empaume les seins sans les voir et en agace les tétons.

– Il fait quoi le monsieur ? S’amuse la femme.
– Il tâte les tétons à tâtons.
– Viens devant, tu les verras mieux.
– Oh ! qu’ils sont beaux !
– Je ne me plains pas !
– Je peux lécher ?
– Si je te disais non, tu serais bien embêté.
– Je serais catastrophé.
– Alors lèche ! Lèche les gros nibards de ta pute !

Il s’en donne à cœur joie le père Max, faisant rouler les gros tétons érigés sous sa langue agile.

– Bon, ça ne te gêne pas de rester habillé, alors que moi je suis à poil ?
– C’est qu’on ne peut pas tout faire à la fois ! Répond Max en se débarrassant de ses vêtements.
– Oh, mais dis donc, ça bande bien tout ça !
– Elle te plait, ma bite !
– Je vais me la mettre tout entière dans ma bouche !
– Ce sera avec plaisir !

Et Sylvana se baisse afin d’emboucher cette jolie biroute. C’est qu’elle aime ça les bites, Sylvana et que depuis le temps qu’elle en suce elle a acquis une certaine technique.

Et c’est parti pour toute une série de figures de style avec large léchage de la verge, allers et retours intempestifs et (ce qu’elle préfère) titillement du gland. Les couilles ne sont pas oubliées et puis il faut bien sacrifier à une petite tradition consistant à passer sa main derrière l’homme et plus exactement entre ses fesses afin d’y enfoncer un doigt dans le trou du cul.

– Coquine ! S’écrie Max.
– T’aimes ça, hein mon salaud !
– J’adore !
– Dommage que j’ai pas de gode, je te l’aurais bien enfoncé dans le cul ! Je vais mettre un deuxième doigt.. C’est bon comme ça ?
– Ouiii !
– Tu t’es déjà fait enculer ?
– Qu’est-ce que ça peut te foutre ?
– Donc c’est oui, sinon tu m’aurais dit non !
– Mais encore une fois, qu’est-ce que ça peut te foutre ?
– Ça m’excite les histoires d’hommes qui se font des trucs entre eux.
– Ah ?
– Tu me raconteras, dis ?
– Si t’es sage !
– Je vais être très sage, mais j’aimerais bien que tu m’encules !
– Avec plaisir !
– Mais vas-y doucement, prépare-moi bien le cul, avant…

Et sur ces bonnes paroles, Sylvana grimpe sur le lit et se positionne en levrette améliorée (cul cambré, cuisses écartées) Max arrive derrière et commence par lécher tout ça.

– Hum ! Quel goût exquis !
– Ah, oui ? Je me suis peut-être mal essuyé le derrière quand j’ai été faire ma crotte..
– C’en est que meilleur !
– T’es vraiment un gros cochon !
– Je ne suis pas gros !

Mais Max lèche tant et si bien que l’anus s’ouvre légèrement, permettant maintenant le passage d’un doigt fureteur.

– Vas-y maintenant ! Implore Sylvana, ça devrait passer.
– Y’a pas le feu !
– Si ! Encule-moi, et gifle moi les fesses, je ne suis qu’une poufiasse qui aime se faire enculer.
– On se calme !

Et après s’être encapuchonné la bite de la nécessaire capote (saloperie de Sida !) Max d’un coup de rein énergique la pénètre profondément provoquant un cri de surprise de la belle mature.

– Y’a un problème ? Demande Max.
– Non, mais t’es entré un peu brusquement.
– Désolé ma poulette, on va y aller plus doucement !

Alors Max fait de la sodomie douce…

– Euh, si tu pouvais remuer un peu plus vite.
– Faudrait savoir !

Alors il accélère, et comme demandé il ponctue sa pénétration en gratifiant les fesses de la belle de cuisantes claques sur son postérieur.

– Comme ça, continue, c’est trop bon, je vais venir… Aaaaah

Max ne se maîtrise plus, il est en nage, le sang lui monte à la tête, et il finit par éjaculer en poussant un drôle de cri.

Il se retire, enlève la capote découvrant sa bite gluante de sperme. Il cherche à s’essuyer.

– Laisse tomber, je m’occupe de tout ! Intervient Sylvana qui de sa bouche eut tôt fait de nettoyer tout ça.

Le lendemain

– Debout ma grande !
– Ouin ! Il est quelle heure ?
– 7 heures, mais le temps qu’on se prépare… Il faut qu’on soit à l’hôtel de bonne heure, il ne va pas y rester enfermé toute la semaine !

Après avoir pris leur petit déjeuner, nos deux fins renards reprennent leur planque automobile devant l’hôtel des Mimosas.

Et à 9 heures, William Paturel sort enfin de l’hôtel, costume cravate comme l’avant-veille et attaché case à la main.

Max et Sylvana le laisse avancer d’une cinquantaine de mètres, puis sortent de la voiture pour le filocher.

Paturel tourne à droite, consulte son téléphone et pile devant un immeuble. Il parle dans un interphone et pénètre dans les lieux.

Max court, mais le temps qu’il arrive, la porte d’entrée s’est déjà refermée.

– Merde, il y a 8 personnes là-dedans ! Va savoir chez qui il est ?
– Tu ne sais pas faire ? S’étonne Sylvana.
– Si, mais rien ne presse, on reviendra… et pour le moment on va attendre qu’il ressorte.

Au bout d’une demi-heure l’homme n’était toujours pas réapparu.

– J’espère qu’il ne va pas y rester toute la journée ! S’énerve Max

Cinq minutes plus tard, Paturel ressortait de l’immeuble.

– Qu’est-ce qu’il va nous faire, Il retourne à l’hôtel ? Non ! On le suit…

Le scénario se répète plus ou moins, consultation du téléphone, traversée de la rue, interphone.. et encore une fois Max n’est pas assez rapide.

– Quand il ressortira je le filerais de plus près, ça devrait le faire.

Mais la « prochaine fois » fut singulière, notre Paturel s’avança jusqu’à un arrêt d’autobus et attendit.

– On va monter dans le bus, fais gaffe à dissimuler ton visage ! Indique Max à sa partenaire.

Le bus s’arrête en zone pavillonnaire, Paturel en descend et se dirige devant le numéro 14.

– Là au moins, ça va être plus simple, il n’y a probablement qu’une seule famille, Quand il va ressortir, j’irais me renseigner, toi tu vas continuer à le suivre et tu notes toutes les adresses.
– Bien chef ! Se gausse-t-elle.

Une demi-heure, plus tard, après que Paturel soit sorti du pavillon, Max sonnait à la grille.

Une jolie brune à la chevelure interminable apparaît.

– Police, inspecteur Hubert Deray, ne craignez rien, je veux juste recueillir votre témoignage. Se présente Max en exhibant sa fausse carte de police.
– Témoignage de quoi ?
– Je vais vous expliquer. Je peux entrer ?

La fille le fait entrer, Max s’assoit d’autorité sans qu’on ne l’ai invité à le faire.

– Nous surveillons les agissements d’un individu nommé Paturel que nous soupçonnons d’agir sous couverture pour le compte d’une puissance étrangère.
– Ah ? Et qu’est-ce que j’ai à voir avec ça ?
– Il vient de sortir de chez vous si je ne m’amuse.
– Ben oui, mais qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ?
– Le motif de sa venue.
– Le motif ? Il est juste venu pour le contrat !

Max lève les sourcils au ciel devant cette réponse aussi surprenante qu’inattendue.

– Le contrat ? Pourrais-je savoir de quel genre de contrat il s’agit ?
– Pourquoi ? Vous pensez que je le suis faite avoir ? Tout avait l’air en règle pourtant !
– Je ne sais pas. C’est quoi comme contrat ? Une assurance ?
– Non c’est pour l’affiche !
– L’affiche ? Répète bêtement Max complètement largué.
– Ben oui, je vais devenir une actrice de cinéma, du moins j’espère. J’ai quand même des arguments, je ne suis trop mal foutue. Qu’en pensez-vous, vous qui êtes un homme ?

« C’est quoi ce bordel ? Un trafic de filles ? » Se demande Max

– Je peux le voir, ce contrat ?

La fille va le chercher et Max, de ses yeux étonnés lit le papelard.

« Par la présente, William Paturel, PDG de la société Promo 3000, s’engage à réaliser une affiche portant portrait de mademoiselle Aurore Vallière et de la faire placarder sur les panneaux de société Herbelin Publicité pendant une période de 14 jours dans la ville de Bourges. »

Il est sur le cul, Max, et consulte les documents annexés, un reçu de 300 euros, et la photocopie apparemment authentique de l’inscription au registre du commerce de la société Promo 3000.

– Mais comment vous est venue cette idée ?
– Ce n’était pas mon idée mais il y avait un flyers dans ma boîte aux lettres, je ne l’ai pas gardé, mais c’était du genre : »vous aimeriez devenir une vedette de cinéma, la société machin-truc peux vous aider… » et il y avait le mail du mec, je l’ai donc contacté, voilà, voilà. Encore une fois j’espère ne pas avoir fait une connerie !
– J’avoue ne pas comprendre ce qu’il fabrique, je vais vous laisser, j’aurais sans doute besoin de vous recontacter, je peux prendre votre numéro et photographier ce contrat ?
– Bien sûr !

« Mais qu’est-ce qu’il fabrique, mais qu’est-ce qu’il fabrique ? »

Max téléphone à Sylvana et lui demande où elle en est.

– Il sort d’un pavillon et là il attend le bus.
– Donne-moi l’adresse.

Il y va et c’est un grand gaillard à l’allure macho qui lui ouvre..

– Police…. (Bref, le même baratin que précédemment…)
– Ce monsieur a simplement proposé à ma copine d’afficher son visage sur des grandes affiches, elle croit qu’avec ça elle va se retrouver à Hollywood, moi je la laisse faire, je ne veux pas la contrarier. Et puis on ne sait jamais, hein ?
– Et il ne s’est rien passé d’autre ?
– Il l’a prise en photo et il est parti.
– Une photo comment ?
– Le visage, juste le visage, une belle photo je dois dire.
– Et il doit revenir ?
– Pas à ce que je sache.

Max rejoint Sylvana et lui rend compte de ses deux visites

– C’est incompréhensible. Conclut-il
– Traite des blanches ?
– J’y ai pensé mais je ne comprends pas ce protocole, ce doit être quelque chose de plus complexe.
– Et le rapport avec ses escroqueries immobilières ?
– Je sèche !

Max rendit visite à un troisième jeune femme qui lui fit le même discours que les précédentes.

Max et Sylvana cessèrent leurs filatures estimant qu’elles ne leur apprendraient rien de plus.

– Passons à autre chose, on est là pour récupérer de l’argent, il nous faut un plan qui tienne la route ! Indique Max
– T’as une idée ? Demande Sylvana.
– Il n’aura évidemment pas le fric sur lui ni dans sa valise, ce doit être planqué quelque part, un coffre de banque ou un compte en Suisse ou dans un paradis fiscal.
– Donc ?
– Donc il nous faut un moyen de pression, si on pouvait comprendre ce qu’il fabrique avec ces histoires d’affiches, on pourrait le faire chanter du genre « tu rends le fric ou on te balance aux flics.
– Mais comment savoir ?

Max sort son téléphone et examine la photo du contrat..

– Je ne vois pas, il a l’air tellement sûr de lui qu’il ne dissimule même pas son identité !
– On fait quoi ?
– J’ai peut-être une idée.

Il vérifie si cette société d’affichage dénommée Herbelin Publicité existe réellement, c’était le cas.

– On va aller voir cette boite, on apprendra peut être quelque chose.

A suivre

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Une réponse à Chanette 33 – L’escroc de Bourges 7- Les énigmatiques contrats de Paturel

  1. Muller dit :

    Hâte de savoir ce que fabrique Paturel… Sinon les ébats de Sylvanna sont un vrai plaisir à lire (d’autant que l’illustration est bandante à souhait)

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