Hôtel du Bon Plaisir 4 – L’assouvissement du désir (partie 2) par Atargatis

 

Hôtel du Bon Plaisir
4 – L’assouvissement du désir (partie 2)
par Atargatis

Agrippant les hanches évasées qui s’offraient à lui, Guillaume plaqua son bas-ventre, au bas duquel son sexe en érection se dressait orgueilleusement, contre la croupe tendue par la position, de son épouse. Sentant contre ses fesses, cette dureté qu’elle connaissait bien, Nicole, malgré le plaisir que cela lui procurait, décida de repousser les avances de son époux. Un peu par jeu et surtout pour le punir des regards concupiscents dont il avait enveloppé la sensuelle patronne de l’hôtel.

– Qu’est-ce qu’il t’arrive ? lança-t-elle d’une voix qu’elle voulait vindicative. C’est les gros nichons de la patronne qui t’ont excité ?

Surpris par cette réaction à laquelle il était loin de s’attendre, Guillaume s’immobilisa, son désir soudain lénifié : ce n’était pas possible, Nicole lui faisait une scène de jalousie ! Plus amusé que contrarié, il décida de calmer sa tendre épouse, de l’amadouer afin de l’amener à partager son désir.

– Comment peux-tu dire une chose pareille, lui murmura-t-il d’une voix douce et enjôleuse… Tu sais bien qu’il n’y a que toi qui comptes… Aucune femme ne peut rivaliser avec toi… Tu es mon merveilleux diamant… Tu es l’astre qui éclaire les ténèbres qui m’entourent lorsque tu n’es loin de moi… Tu es celle qui connaît si bien mes désirs… Près de toi, la plus belle des roses perd tout son éclat et son parfum.

Cachant son amusement et éprouvant un sentiment de tendre amour pour son mari qui lui susurrait de si belles paroles, Nicole décida quand même de continuer sa comédie.

– Tu m’as quand même semblé très intéressé par les grosses doudounes de notre hôtesse.
– C’est vrai qu’elle est bien enrobée, décida de reconnaître Guillaume qui sentait que la partie n’était pas perdue… Mais je préfère de loin tes seins. Ils ne sont peut-être pas aussi gros, mais ils sont certainement beaucoup plus fermes et c’est ce qui compte à mes yeux.

Et comme pour finir d’amadouer son épouse qu’il sentait mollir contre lui, il remonta doucement ses mains depuis les hanches qu’il enserrait, jusqu’à cette poitrine ronde et compacte dont il venait de faire l’éloge. Sachant combien sa femme appréciait les caresses mammaires, il entreprit de masser tendrement les rondeurs qui tendaient le chemisier. Comme Nicole semblait accepter ses attouchements, sans tenter de le repousser, Guillaume comprit que la partie était gagnée. Aussi affermissant ses palpations, il se pencha sur la nuque de son épouse pour la picorer de tendres baisers appuyés.

Sous ces attaques simultanées aux endroits où ses défenses étaient les plus faibles, Nicole ne put retenir un petit gémissement de contentement, avouant ainsi sa défaite. Plaquant ses deux mains sur les mains de son mari qui avaient empaumé ses seins, elle força celles-ci à presser plus fermement les fruits de chair de sa poitrine. Le corps parcouru par de longs frissons voluptueux, créés par les sensuels baisers que son mari lui dispensait d’une bouche passionnée, elle inclina la tête, offrant généreusement sa nuque aux lèvres butineuses de ce dernier.

Comprenant que la partie était gagnée, Guillaume, dont le désir n’avait fait que croître pendant ces préliminaires, accentua ses baisers sur la chair tendre et chaude du cou de sa femme vaincue. Puis, avec douceur, il entreprit de dégrafer les boutons fermant le fin chemisier.

Pressée soudain de sentir ces mains, qui savaient si bien l’amener au summum du plaisir, frôler sa chair frémissante, Nicole se cambra toute, faisant ressortir sa poitrine ronde aux tétons déjà dressés. Mais dans ce mouvement sa croupe vint heurter le bas-ventre de son époux et ce qu’elle sentit alors acheva de l’affoler. Le sexe énormément gonflé, dur et volumineux, véritable gourdin, frappa ses fesses, déclenchant dans son corps un regain de désir. Affolée, elle lança ses mains dans son dos pour saisir les hanches de son mari, qu’elle attira à elle, afin de mieux sentir le pal de chair frapper son derrière tendu. Pendant tout le temps que Guillaume s’escrima avec les boutons de son corsage, Nicole s’ingénia à frotter sa croupe contre la protubérance pleine de promesses qui lui écrasait les fesses.

– Hummm ! Roucoula-t-elle, enivrée.

Les boutons malmenés par les doigts fébriles de Guillaume cédèrent un à un et le chemisier s’ouvrit enfin. Impatient, Guillaume plongea ses mains dans les balconnets du soutien-gorge pour en extraire les deux fruits à la chair soyeuse qui s’y cachaient.

– Attends ! s’exclama Nicole, inquiète pour son sous-vêtement. Tu vas le déchirer.

Échappant à l’étreinte de son trop fougueux époux, elle fit quelques pas dans la chambre, et telle une strip-teaseuse confirmée, commença à se dévêtir sous les yeux enthousiasmés de son mari plus amoureux que jamais. Ce fut d’abord son corsage qu’elle repoussa lentement sur ses épaules rondes, pour le retirer complètement et le jeter sur la commode Louis XV, qui en avait certainement vu d’autres tout au long des siècles passés. Puis pivotant sur elle-même, elle présenta l’agrafe de son soutien-gorge à son époux :

– Décroche-le, lui demanda-t-elle d’une voix sourde.

Les doigts tremblants d’un désir impatient, Guillaume fit sauter l’agrafe qui maintenait les deux bandes du vêtement. Avançant vivement d’un pas, afin d’échapper à une possible étreinte de la part de son mari, Nicole se retourna pour de nouveau faire face à ce dernier, ses mains tenant plaqués les bonnets de son soutien-gorge sur ses seins. Fixant son compagnon d’un air canaille elle écarta lentement ses mains de sa poitrine. Libéré, son soutien-gorge tomba à ses pieds, dévoilant ses deux seins ronds à la chair laiteuse et aux aréoles d’un rose tendre.

– C’est vrai que tu préfères mes seins ? interrogea-t-elle, mutine.

Les yeux fixés sur les deux rondeurs en forme de pomme, Guillaume ne put répondre que par une banalité pourtant tellement réelle :

– Ils sont magnifiques, murmura-t-il.

Glissant ses deux mains sous ses globes jumeaux, elle les pressa tendrement l’un contre l’autre, tout en titillant ses tétons à l’aide de ses pouces.

– Ils te plaisent, mes melons ? Continua-t-elle espiègle, reprenant à dessein l’image qu’aimait utiliser son époux lorsqu’il louait sa poitrine…

Mais comme le désir se faisait insistant au creux de son ventre, elle abandonna son manège coquin pour s’empresser de dégrafer sa jupe qui alla rejoindre son soutien-gorge au sol. Radieuse dans sa nudité mature, Nicole se dirigea lentement jusqu’à l’immense couche sur laquelle elle s’installa, sans que Guillaume, subjugué par la sensualité qui se dégageait de son corps, ne tente le moindre geste. Mais alors qu’elle s’installait commodément, cherchant la meilleure position, une pensée soudaine lui traversa l’esprit. Connaissant les dégâts que ses orgasmes dévastateurs pouvaient avoir sur les literies, elle sauta du lit pour se dépêcher d’aller récupérer son peignoir de bain en éponge. Elle plia l’épais vêtement avant de l’étendre sur les draps blancs. Alors seulement elle s’allongea nonchalamment sur la couche ainsi protégée, appuyée sur un coude, les cuisses ouvertes, la jambe gauche repliée, dans une posture des plus lascives.

– Qu’est-ce que tu attends ? lança-t-elle à son époux qui n’avait pas bougé d’un millimètre. Tu n’as plus envie ? Tu préférerais peut-être que ce soit la patronne de l’hôtel avec ses grosses doudounes et son gros derrière qui soit à ma place ?

Offusqué par la remarque quelque peu désobligeante de son épouse, Guillaume arracha, plus qu’il n’enleva ses vêtements, sous l’œil amusé de cette dernière. Mais lorsque son regard accrocha le membre viril fièrement dressé de son époux, Nicole éprouva un émoi particulier au sein de ses entrailles. Le désir qui stagnait au plus profond de son sexe depuis trop longtemps se fit plus impératif, au point qu’elle sentit entre ses cuisses sa vulve s’humidifier considérablement. Alors, impatiente de sentir ce merveilleux membre de chair la pénétrer, s’enfoncer en elle, elle interpella son mari d’une voix enrouée, pour qu’il se hâte de venir la rejoindre. Lorsqu’enfin ce dernier, entièrement nu, le sexe brandi tel un glaive victorieux, véritable faune lubrique, bondit sur le lit, elle s’empressa de rouler sur le dos en écartant largement ses longues jambes, s’écartelant avec une impudeur que vingt ans de vie commune lui permettaient.

Furieusement excité par la longue attente qui avait suivi l’éveil de son désir, là-bas dans cet étrange bois, Guillaume se jeta sur son épouse qui s’offrait totalement à son désir. Se calant commodément entre les cuisses accueillantes et déjà moites de sueur érotique, il prit appui sur ses mains et ses genoux afin de ne pas écraser de son poids le sensuel corps à l’allure si fragile. Malgré l’envie qu’il avait de plonger sa verge gonflée dans le puits d’amour dont il sentait la chaleur humide, Guillaume s’immobilisa. Les seins ronds et gonflés par l’attente de caresses, et dont les bourgeons de chair fragile se dressaient orgueilleusement, l’attiraient particulièrement. Se penchant sur les merveilleux fruits satinés, il les saisit l’un après l’autre entre ses lèvres pour les téter avec application. Sachant combien son épouse appréciait ce genre de caresse, il harcela les deux tétons gercés, les pinçant et les mordillant à tour de rôle.

Les baisers subtilement voluptueux dont ses mamelons étaient l’objet, joints aux frôlements insistants du gland mafflu contre les grandes lèvres juteuses de sa vulve affolée, ne firent qu’amplifier le désir de Nicole. Le besoin d’être embrochée par ce pieu charnel qu’elle percevait à l’entrée de son sexe palpitant se fit de plus en plus impérieux. Jugeant que le temps des préliminaires amoureux était dépassé, et pressée d’être enfin possédée, elle agrippa les fesses de son étalon de mari pour l’attirer fermement en elle :

– Oh viens, grogna-t-elle d’une voix sourde. Je veux te sentir en moi. J’en ai trop envie.

Guillaume se laissa alors retomber de tout son poids sur le bas-ventre frémissant de son épouse, plantant profondément son glaive charnel dans le vagin ardent. Lorsque le membre viril, véritable pal d’acier s’enfonça dans sa chatte béante, repoussant violemment ses chairs intimes, Nicole en éprouva un plaisir si intense que tout son corps se cambra passionnément, comme si une violente décharge électrique l’avait soudainement traversée.

Profondément enfoncé dans le ventre de sa femme, la verge fichée dans une véritable fournaise, Guillaume, s’arc-bouta au-dessus du corps aux courbes sensuelles. Fixant le visage de son épouse, il commença alors à agiter lentement ses hanches, fouillant le sexe onctueux de sa compagne avec une douce tendresse. Chaque fois qu’il faisait l’amour à son épouse, chaque fois que sa queue se coulait intimement dans la chatte de cette dernière, à ne faire plus qu’un sexe unique, Guillaume ressentait invariablement un immense sentiment d’amour envers celle qui partageait sa vie. Lorsque son membre viril plongeait dans les moiteurs du vagin accueillant, il retrouvait cette émotion qu’il avait connue vingt ans plus tôt ; lorsqu’il avait été autorisé à cueillir cette fleur miraculeuse que Nicole lui avait offerte avec tout son amour.

Fixant son épouse avec adoration, Guillaume entama alors cette danse érotique aussi vieille que le monde, mais que chaque couple exécute comme s’il venait de l’inventer. Sa verge rigide s’enfonça entièrement dans les profondeurs du vagin torride. Chaque choc, doux et violent en même temps, du gland volumineux contre le fond de son sexe palpitant, dispensait chez Nicole d’intenses ondes voluptueuses. Ces ondes, qui prenaient naissance au plus intime de sa chatte perforée, se propageaient de son bas-ventre jusqu’à ses seins gonflés et dans le creux de ses reins frémissants.

En mari attentionné et amant confirmé, Guillaume imprimait à ses hanches une cadence rythmée, afin de faire coulisser avec passion son membre viril dans la vulve abondamment lubrifiée. Agrippée aux épaules de son époux, Nicole lançait frénétiquement son ventre au-devant du membre raidi qui la pénétrait profondément. À sentir sa verge pressée par les chairs torrides de la vulve dans laquelle il s’activait, Guillaume ne tarda pas à ressentir une intense euphorie. Penché sur le corps frémissant de sa sensuelle épouse, faisant des efforts pour contenir l’éjaculation qu’il sentait proche de jaillir, il accéléra insidieusement ses coups de reins. Très vite, le rythme de ses reins devint frénétique. De son soc charnel, il laboura alors violemment la chatte béante et ruisselante d’un jus bouillant.

Fermement accrochée au cou de son époux qui la pistonnait allégrement de son pieu de chair, les seins écrasés par le torse musculeux de ce dernier, Nicole, afin de mieux ressentir les coups de boutoir au fond de son ventre, écarta le plus possible ses longues jambes pour les replier sur son torse. Haletante sous le plaisir qui l’envahissait inexorablement, elle reposa ses chevilles sur les épaules de Guillaume qui la pénétrait avec frénésie, s’écartelant au maximum. Un affolant bruit de clapotis s’éleva alors de sa vulve barattée par l’imposant pilon charnel. Sous les va-et-vient saccadés du membre viril à l’intérieur de sa vulve distendue, Nicole ne tarda pas à laisser échapper des petits gémissements de plaisir, gémissements qui ne tardèrent pas à se transformer en petits cris de jouissance chaque fois que le gland mafflu venait emplir le fond de son vagin dilaté. D’importantes ondes voluptueuses lui irradièrent le bas-ventre pour se propager par vagues successives par tout son corps.

Les plaintes amoureuses de son épouse devenaient de plus en plus aiguës, emplissant la chambre d’un écho sonore. Craignant que les geignements sensuels de sa trop démonstrative compagne alertent les occupants des chambres voisines, Guillaume se vit contraint de bâillonner sa femme. Plaquant ses lèvres aux lèvres de son épouse en totale pâmoison, il enfonça sa langue dans la bouche asséchée par la jouissance. Et sans cesser de pilonner la chatte bouillonnante de son pal charnel, il agita sa langue avec adresse dans un baiser plein de fougue.

Sensuellement bâillonnée par le baiser passionné que lui prodiguait son époux, Nicole, totalement tétanisée par la jouissance qu’elle sentait sur le point d’exploser au plus intime de son sexe investi, ne put prévenir son mari de l’imminence de son plaisir. Sous la violence de l’orgasme qui la saisit soudainement, elle se cambra furieusement, plaquant étroitement son bas-ventre à celui de son conjoint.

À la soudaine chaleur qui lui enserra la verge, Guillaume comprit que son ardente épouse venait d’atteindre l’extase suprême. Alors, profitant de l’état de béatitude voluptueuse dans laquelle se trouvait sa partenaire, il cessa tous mouvements à l’intérieur de la chatte débordante d’une sève torride.

Pâmée, Nicole s’abandonna à la jouissance en ronronnant de volupté, telle une chatte comblée, les ongles plantés dans le dos de son mari et amant qui venait de lui faire connaître un si grand bonheur sexuel. Comme à chaque fois qu’elle éprouvait un orgasme violent, la jeune femme, victime de la particularité bien spécifique de son sexe, avait libéré une quantité impressionnante de suc vaginal. Ce flot spectaculaire avait giclé tel un torrent impétueux de sa vulve pourtant obstruée par le membre viril, fiché en elle tel un soc. Cette rivière sexuelle, une fois expulsée hors de sa chatte écartelée, trouva naturellement son chemin dans la profonde vallée séparant ses fesses largement écartées de par sa position.

Profitant de cet instant d’immobilité de son épouse vaincue par ce premier orgasme, Guillaume tenta de reprendre le contrôle de ses sens. Dans le silence retrouvé, les deux époux demeurèrent immobiles, chacun essayant de reprendre ses esprits. La première, Nicole rompit le charme :

– Je t’aime, murmura-t-elle… C’était merveilleux… Mais toi tu n’as pas joui !…
– On a tout notre temps, la rassura Guillaume en l’embrassant tendrement.

De nouveau maître de sa libido, Guillaume reprit sa chevauchée amoureuse, d’abord lentement, éprouvant un plaisir extrême à sentir sa verge coulisser dans le magma brûlant qu’était devenu le vagin de son épouse.

– Oui, murmura Nicole, totalement passive. Je suis bien. C’est bon.

Bien calé sur ses mains et ses genoux, Guillaume continua son œuvre de sape à l’intérieur de la vulve accueillante, la forant profondément de son pieu charnel. Au bout de quelques minutes de ce labeur sensuel, Nicole laissa de nouveau échapper des gémissements lascifs sous la volupté qui reprenait vie dans son corps alangui. Prenant cette plainte amoureuse pour un encouragement, Guillaume accéléra son incursion dans la chatte débordant d’un jus chaud et gluant. De nouveau l’affolant bruit de clapotis s’éleva de leurs deux sexes intimement unis.

Les jambes toujours repliées sur son torse moite d’une sueur érotique, les seins écrasés par le buste musclé de son époux, Nicole se sentit de nouveau emportée par la volupté. S’accrochant aux épaules de Guillaume, elle l’encouragea à accélérer encore son rythme :

– Plus vite !… Plus vite !… Encore !… Oh oui. Ouuiii !… Je viens !… Ooohh ouuii. Vas-y !…

Ahanant sous l’effort qu’il s’imposait, Guillaume se décida à pilonner sauvagement le sexe dans lequel il naviguait, sachant combien son épouse appréciait ce genre de pénétration, lorsqu’elle avait atteint ce stade de volupté. Aussitôt les gémissements qui s’échappaient de la gorge de Nicole devinrent des râles longs et profonds, qui se transformèrent très vite en petits cris de femelle comblée. Éprouvant un plaisir extrême à sentir sa verge coulisser avec facilité dans la vulve saturée de sucs visqueux, Guillaume ne songea plus aux voisins qui auraient pu surprendre les plaintes amoureuses de sa peu discrète épouse. Indifférent à tout ce qui n’était pas son propre plaisir, il se déchaîna sur le corps en sueur de sa partenaire. Chaque pénétration s’accompagnait du bruit sec de son bas-ventre frappant violemment les fesses de sa femme, qui devinrent rapidement cramoisies.

Mais à un moment, lors d’un retrait trop vif, son membre glissa hors de la chatte liquéfiée. Ayant repris son pieu en main, et alors qu’il tentait de le réintroduire dans la grotte féminine, un jet soudain d’une violence incroyable jaillit des profondeurs de cette dernière. Dans un long feulement, son épouse se cambra violemment, victime d’un second orgasme.

La verge et les couilles trempées par l’abondante éjaculation féminine, Guillaume tenta de renfoncer son membre dans la vulve copieusement ruisselante. Mais du fait de l’ampleur des sécrétions vaginales qui rendaient la chatte extrêmement glissante, son gland dérapa le long de la fente archi-trempée. Au lieu de s’enfoncer dans la chatte pourtant béante, la verge copieusement enduite de sève amoureuse glissa le long des grandes lèvres sexuelles détrempées et se retrouva logée dans la profonde raie des fesses, aussi mouillée que la sente vaginale.

– Oh non, gémit Nicole dépitée de ne plus sentir la volumineuse queue lui remplir le vagin. Reviens !…
– Tu es tellement mouillée que ça glisse tout seul, plaisanta Guillaume en essayant de renfoncer son membre dans l’antre féminin.

Mais chaque coup de reins qu’il donnait pour aider son sexe à trouver le chemin de la vulve accueillante, se soldait par un échec. Sa verge glissant dans le flot visqueux qui s’échappait de la grotte féminine, se retrouvait invariablement nichée dans la profonde vallée séparant les deux hémisphères charnus du postérieur de son épouse. Comprenant alors qu’il n’arriverait pas à remettre son membre dans le chemin désiré s’il ne l’aidait pas manuellement, Guillaume glissa une main entre leurs deux corps accolés afin de se saisir de sa queue gluante. La maintenant solidement à la base, il la remonta en direction de l’ouverture convoitée. Mais dans ce mouvement son gland sensible frôla l’anus de sa partenaire qui sous cet effleurement poussa un petit gémissement. Il n’en fallut pas plus à Guillaume pour qu’il éprouve le désir soudain d’enfoncer sa virilité dans le cul que lui offrait généreusement son épouse. La posture que cette dernière avait prise depuis le début de leur accouplement ne pouvait que lui faciliter cette intromission. Maintenant son gland contre le minuscule orifice anal, il poussa légèrement des hanches.

Percevant la pression du mufle gonflé contre son petit trou, Nicole comprit immédiatement ce que son époux désirait, et comme ce genre de pénétration ne lui était pas désagréable, bien au contraire, elle incita celui-ci à assumer ses envies :

– Tu veux me la mettre de ce côté ?
– Ça glissera peut-être un peu moins, tenta de plaisanter Guillaume.
– Attends !

Lâchant alors les épaules de son mari auxquelles elle s’agrippait depuis le début de leur étreinte amoureuse, Nicole lança ses deux mains en direction de sa croupe tendue de par sa position. Empoignant fermement ses fesses douloureuses, du fait des chocs répétés qu’elles avaient dû subir lors des heurts répétés du bas-ventre de son compagnon, elle les écarta largement l’une de l’autre afin de faciliter l’introduction du dard gonflé dans ses intestins.

– Viens ! Mais va doucement…

Au fil des années, grâce à la patience et la tendresse de Guillaume, Nicole avait appris que l’on pouvait ressentir un certain plaisir à être pénétrée par cet orifice. Ce petit trou secret, qu’elle avait toujours, dans son innocence, considéré comme étant un endroit tabou, s’était révélé un endroit hautement érogène. Le plaisir qu’elle éprouvait lors de ces sodomies, s’il était moins fulgurant que celui qu’elle ressentait lors d’une pénétration vaginale, était plus diffus, plus insidieux, plus pervers aussi. Cela ne ressemblait en rien à l’orgasme violent qui la faisait se cambrer et qui la projetait aux nues. Mais néanmoins, le va-et-vient du membre masculin dans ses intestins dilatés lui procurait une douce volupté qui la comblait quand même sexuellement. Mais si le fait de se faire enculer la ravissait au point qu’elle réclamait elle-même cet accouplement hors nature, l’introduction du gland mafflu dans son anus resserré lui procurait toujours une certaine appréhension. Lorsque ce bourgeon dilaté s’appuyait contre sa sensible corolle refermée, elle craignait toujours que celle-ci, forcée de la sorte, se déchire sous l’imposante poussée.

Terriblement excité, Guillaume présenta son gland dilaté contre le petit cul brun et plissé que son épouse lui offrait dans une posture terriblement obscène. Connaissant les craintes de cette dernière, il força délicatement l’anus convoité. Copieusement lubrifié par les abondantes sécrétions vaginales qui s’étaient échappées de la vulve débordante, l’orifice anal n’offrit que peu de résistance sous la poussée du bourgeon volumineux. Lentement celui-ci, repoussant les chairs resserrées, s’enfonça dans les intestins féminins. Une fois que l’extrémité arrondie du nœud eut perforé le petit trou du cul, le distendant, le reste de la queue rigide s’enlisa sans aucune difficulté dans les entrailles féminines. Alors, dans le va-et-vient plein de tendresse que Guillaume fit effectuer à son membre viril, Nicole, comme à chaque sodomie, sentit une douce torpeur sensuelle l’envahir. Le frottement rythmé du dard de chair à l’intérieur de ses intestins lui procurait invariablement cette espèce de bien-être voluptueux qui la faisait longuement frissonner. Les yeux clos sur le plaisir qu’elle sentait monter en elle, elle agrippa les fesses musclées de son mari, afin de l’attirer plus profondément en elle.

– Oh oui, gémit-elle, c’est bon aussi de ce côté… Je sens mieux ta grosse queue en moi. J’ai l’impression qu’elle me remonte jusqu’au fond du ventre… Elle est énorme… Huumm, c’est bon… Tu es bien toi aussi ?
– Oui, je suis bien, grogna Guillaume en accélérant insidieusement ses va-et-vient. Ton cul est tellement étroit.
– Oh oui, mon chéri, ramone-moi à fond ! Enfonce bien ta queue au fond… Oh oui, tu es profond ! Plus vite ! Va plus vite, je t’en prie ! C’est tellement bon…

Guillaume, qui sentait le plaisir monter de son bas-ventre et raidir un peu plus sa virilité, accéléra alors ses coups de boutoirs. Ahanant sous l’effort, il pilonna le cul maintenant largement élargi et abondamment lubrifié, poignardant son épouse de son dard puissant. Mêlé aux grognements de mâle en rut et aux vagissements de femme comblée, le bruit saccadé des chocs du bas-ventre masculin contre la croupe féminine s’éleva des deux corps en action.

Cependant, pour Guillaume dont le désir était à son comble, la jouissance ne tarda pas à se manifester. Ne pouvant se contrôler plus longtemps, il se laissa alors emporter par l’orgasme dévastateur. Dans un grognement animal, il éjacula à longs jets, inondant les entrailles de son épouse de son sperme abondant.

Plus que les gémissements jouissifs de son époux en transe, ce furent surtout les soubresauts saccadés de la longue verge plantée dans son cul qui amenèrent Nicole à la jouissance. Dans un éclair elle s’imagina les longues salves de spermatozoïdes emplissant ses intestins. Et comme si le plaisir de son mari avait été le déclencheur de son propre plaisir, elle jouit à nouveau pour la troisième fois, accompagnant l’éjaculation de son époux par un véritable raz de marée de cyprine bouillonnante.

Enfin repus, Guillaume se retira lentement d’entre les fesses trempées de sueur et de liqueur vaginale de sa femme, pour s’écrouler sur l’immense couche, le souffle rapide. Au bas de son ventre, sa queue sur laquelle quelques tâches douteuses apparaissaient reposait mollement, ayant perdu de sa superbe.

– Je vais te nettoyer.
– Elle est… objecta Guillaume cherchant ses mots.
– Elle est à moi !

Et sans autres tergiversations, elle s’empara de la virilité de Guillaume, s’appliquant à faire disparaître les quelques taches de merde qui la maculaient.

L’audace inouïe de ce geste fit un moment redresser la queue de Guillaume, mais cela ne dura pas, alors, les deux époux demeurèrent un long moment immobiles puis, la main dans la main, ils s’endormirent, comblés sexuellement, comme les deux amants qu’ils n’avaient cessés d’être.

(À suivre… mais quand …)

Ce contenu a été publié dans Histoires, Récits, avec comme mot(s)-clé(s) , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

2 réponses à Hôtel du Bon Plaisir 4 – L’assouvissement du désir (partie 2) par Atargatis

  1. Marsoin dit :

    De très jolis descriptions ! Il est dommage que ce soit gâché par des dialogues surréalistes et un final bâclé

  2. Kiroukou dit :

    Oh ! Ça c’est très bien écrit et saluons la performance, il n’est pas si facile de décrire que du factuel pendant 20.000 caractères. Le seul problème c’est que c’est d’un classique désespérant. La petite surprise finale n’apparaissant que comme une infime concession vassilienne

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *