Hôtel du Bon Plaisir 2 – Pause pipi (suite) par Atargatis

Hôtel du Bon Plaisir
2 – Pause pipe (suite)
par Atargatis

Se maintenant en équilibre en se cramponnant à la chevelure de son époux qui ne s’était toujours pas redressé, Nicole fit glisser sa lingerie intime à l’entrejambe poisseux le long de ses jambes qu’elle leva l’une après l’autre pour s’en débarrasser, offrant ainsi une vue parfaite de sa chatte aux chairs cramoisies et luisantes à son époux. Immédiatement Guillaume s’empara du chiffon de soie pour le porter à ses narines, humant avec délice le délicieux fumet qui s’en dégageait avant de s’en servir pour s’essuyer la bouche et le menton.

– Passe-là-moi, demanda Nicole en tendant une main quémandeuse… J’en ai de partout, continua-t-elle les jambes largement écartées…

Se saisissant de sa culotte, pourtant déjà bien humidifiée, elle la roula en boule afin de s’éponger soigneusement la vulve et l’intérieur des cuisses sous le regard amusé de Guillaume ravi de sa victoire. Une fois son entrejambe minutieusement essuyé, Nicole rabaissa sa courte jupe sur ses longues cuisses de marathonienne en lançant à son mari encore sous le charme :

– Le spectacle est terminé… Tu t’es suffisamment rincé l’œil ! …

Puis ayant repris une tenue correcte, elle s’approcha de celui à qui elle devait ce merveilleux orgasme champêtre, auquel elle se colla amoureusement :

– C’était merveilleux, lui souffla-t-elle en l’embrassant tendrement… Il y a longtemps que cela ne nous était pas arrivé.
– C’est vrai, reconnu Guillaume soudain attendri, on devrait sortir plus souvent…

Tout en se blottissant amoureusement contre le torse de son mari, Nicole laissa glisser une main exploratrice en direction de la braguette de ce dernier. Bien que se doutant de ce qu’elle allait y trouver, elle éprouva néanmoins une vive satisfaction en sentant sous ses doigts l’énorme protubérance qui déformait le devant du pantalon.

– Mon pauvre chéri, se moqua-t-elle. Te voilà dans un drôle d’état !

Avec émotion, elle pressa tendrement la longue saillie à travers le tissu, éprouvant un réel plaisir à constater la force avec laquelle son mari la désirait.

– Tu crois que tu pourras conduire avec un tel engin au bas du ventre, continua-t-elle perverse, serrant convulsivement ses doigts autour du membre viril raidi.
– Je pense qu’il va falloir que tu y remédies, approuva Guillaume, ravi par l’initiative de son épouse.

Jetant un rapide regard aux alentours toujours désert, Nicole proposa :

– Laisse-moi faire ! Je connais un moyen infaillible pour te guérir de ce malaise…

D’un geste assuré, et avant que Guillaume ne l’interroge sur ce soit disant moyen, elle fit glisser le zip de la braguette. Et dans l’ouverture ainsi pratiquée, elle glissa une main fébrile avec laquelle elle fourragea habillement. Repoussant avec difficultés le slip étroit, elle en retira la virilité gonflée de son époux, qu’elle réussit à faire passer par l’ouverture béante de la braguette. Guillaume possédait un membre court et trapu, qui n’avait rien à voir avec les monstrueux gourdins des acteurs de films X qu’elle avait découvert certains samedi soirs sur une chaîne télé cryptée. Son mari ne ressemblait en rien à ces étalons sexuels, mais sa verge telle qu’elle était lui avait toujours procuré des jouissances plus que satisfaisantes.

Après un nouveau regard inquisiteur aux fourrés les entourant, Nicole se courba vers le dard de chair émergeant fièrement du pantalon dégrafé. Elle avait toujours éprouvé une adoration passionnée, presque religieuse, pour cet organe sexuel masculin qui pouvait se transformer en une véritable massue en rien de temps. Depuis vingt ans ce pal de chair la comblait divinement ; l’amenant inéluctablement au septième ciel chaque fois qu’il la pénétrait, lui faisant connaître les félicités du paradis avant l’heure. Fixant avec émoi le gland cramoisi, elle referma ses doigts autour du sexe dressé, pour le branler lentement, d’un mouvement souple du poignet. Son plus grand plaisir, et cela depuis le jour où adolescente, elle avait tenu en main pour la première fois un membre viril bandé, était de faire coulisser la peau mobile du méat pour découvrir l’énorme bourgeon de chair, de le faire jaillir entre son pouce et son index refermés en anneau, de découvrir le minuscule orifice d’où allait jaillir comme par enchantement cette crème merveilleuse.

Là, en pleine nature, penchée sur la virilité tendue de son mari, Nicole activa ses doigts qui enserraient la colonne de chair turgide, de bas en haut, dans une caresse légère, mais insistante. Au fil des années elle était devenue une véritable experte dans l’art de branler son époux. Par le simple attouchement du membre gonflé contre sa paume elle devinait la montée du plaisir chez son compagnon ; aussi pouvait-elle réguler cette dernière en ralentissant ou accélérant sa caresse. De ce fait, elle était capable de maintenir indéfiniment l’état d’excitation de son partenaire, faisant subir à ce dernier un véritable calvaire sexuel.

Guillaume qui connaissait bien le talent de son épouse pour l’avoir subi de nombreuse fois en vingt ans, laissa cette dernière œuvrer à sa guise, goûtant pleinement le délicieux plaisir que cette main féminine émérite lui procurait. Très vite, au grès du va-et-vient des doigts agiles le long de sa verge stimulée, d’agréables frémissements secouèrent son bas-ventre. Comme Nicole se tenait courbée au-dessus de son dard érigé, toute occupée à le branler consciencieusement, il posa naturellement sa main droite sur la croupe dodue, qui du fait de la position de sa propriétaire tendait la courte jupe qui la recouvrait. Et tout en savourant pleinement la voluptueuse masturbation dont il était l’objet, il entreprit de caresser les rondeurs émouvantes d’une main ferme, pareil à un maquignon flattant la croupe d’une jeune pouliche… Mais à sentir cette chair ferme si proche du fait de l’absence de tout sous-vêtement, Guillaume ne put résister au désir de retrousser la courte jupe, afin de pouvoir palper à pleine main les deux hémisphères élastiques de la sensuelle croupe.

Surprise par la soudaine sensation de fraîcheur le long de ses cuisses et de ses reins, Nicole, sans pour autant cesser sa savante masturbation, jeta un rapide coup d’œil complice en direction de son époux :

– Tu surveilles que personne ne nous surprenne, prévint-elle, avouant par-là son entière acceptation à tout ce que son mari exigerait d’elle.

Et comme Guillaume lui sembla rester vigilant elle se replongea sur sa tâche, s’extasiant devant les apparitions successives du gland mafflu jaillissant entre ses doigts, pareil à un diablotin malicieux. Quand la main douce et possessive de son époux se referma sur son postérieur pour le presser avec une vigueur toute masculine, un long frisson la parcourut, la faisant se cambrer de plaisir. Elle avait toujours éprouvé un réel délice lorsque son mari lui malaxait ainsi les fesses. Lors de leurs ébats amoureux, lorsque Guillaume, placée sous elle, lui pétrissait sauvagement la croupe, alors qu’elle s’activait sur son pieu de chair qui la pourfendait, cette caresse lui procurait de merveilleuses houles voluptueuses qui naissaient aux creux de ses reins pour se propager dans tout son corps, l’amenant inexorablement à l’orgasme libérateur.

Sachant l’effet que cet attouchement bien particulier avait sur la libido de son épouse, Guillaume s’acharna sur les masses jumelles du postérieur tendu de cette dernière. Il pressa énergiquement les fesses dures et fermes, passant rapidement de l’une à l’autre, les malaxant sauvagement, mettant dans la vigueur de ses palpations toute la force de son désir… Mais inconsciemment il se rendit compte que la sensuelle masturbation dont sa verge était l’objet se faisait plus rapide, plus ample, plus voluptueuse même. Preuve que les caresses qu’il prodiguait à son épouse échauffaient sexuellement cette dernière. D’ailleurs s’il en avait douté les gémissements que laissait échapper Nicole tout en le branlant auraient suffi à le conforter dans ses impressions. Pareil à un maître boulanger pétrissant sa pâte pour en faire de belles miches, Guillaume malaxa longuement et savamment celles de son épouse, conscient du plaisir que celle-ci prenait à être ainsi palpée.

Comme à chaque fois que son mari lui massait les fesses de cette façon, Nicole sentit une étrange lascivité grimper le long de ses reins incurvés. Sans cesser de faire coulisser sa main refermée le long de la verge tendue de son époux, elle ne put s’empêcher d’agiter sa croupe dénudée, afin de mieux l’offrir à la main qui la palpait si savamment. Malgré sa précédente jouissance, elle sentit le désir prendre de nouveau possession de son bas-ventre, humidifiant sa vulve. Insensiblement elle accéléra le mouvement de va-et-vient de sa main autour du membre viril qu’elle branlait, décalottant de plus en plus rapidement le gland déjà fort congestionné. Le toc-toc toc bruyant et soudain d’un pic-vert dans les branches hautes du chêne la fit brusquement tressaillir alors que dans les fourrés près de son visage, les trilles d’un rouge-gorge lui résonnaient dans les oreilles.

Terriblement excité, et par la sensuelle masturbation dont il était l’objet de la part de son épouse et par la chair ferme de la croupe mouvante de cette dernière, qu’il sentait frémir sous sa paume, Guillaume éprouva soudain l’envie d’un attouchement plus précis, plus pervers et auquel il savait que sa femme ne résisterait pas. Cessant de palper les globes jumeaux rosis par l’ardeur de ses traitements manuels, il glissa son majeur raidi dans la longue et profonde raie séparant les fesses dodues et offertes à sa lubricité. Sans avoir à tâtonner bien longtemps, il trouva ce qu’il cherchait, ce qu’il convoitait, le minuscule cratère profondément niché au plus secret du goulet séparant les deux masses charnelles. Le fait de trouver l’orifice anal abondamment lubrifié ne l’étonna qu’à moitié, tant les sécrétions qui s’étaient échappées du vagin distant de quelques millimètres, quelques instants plus tôt avaient été abondantes. Aussi il n’eut aucun mal à y enfoncer la première phalange de son majeur, puis la totalité de son doigt.

Sous cette pénétration à laquelle elle s’attendait quelque peu, connaissant le goût prononcé de son époux pour l’exploration systématique de son cul, lors de leurs ébats amoureux. Nicole ressentit une immense vague de plaisir la submerger. Il en avait toujours été ainsi lorsqu’elle sentait le doigt fureteur de Guillaume s’enfoncer dans son anus. En général cela se passait lors de leurs relations sexuelles. Au bout de quelques minutes d’accouplement, son mari, affolé par le frottement de son gland enflammé contre les parois brûlantes de sa vulve, ne pouvait s’empêcher de venir lui fouiller les intestins d’un doigt inquisiteur, tout en lui pistonnant allègrement le vagin de son membre raide et dur. Cette double pénétration avait en général pour conséquence pour la jeune femme de l’amener plus rapidement à l’orgasme.

Prise d’une espèce de folie érotique sous cette pénétration anale, Nicole cessa sa masturbation, pour engouffrer précipitamment le gland volumineux dans sa bouche, se l’enfonçant vivement au fond de la gorge, suivant l’empressement avec laquelle Guillaume lui forait le cul. Lorsque le doigt raide et tendu, identique à une petite bite se trouva entièrement fiché entre ses fesses, l’extrémité du gland frappait son gosier. Alors commença un sensuel ballet entre les deux époux. Calquant la vitesse de sa fellation sur celle de sa sodomisation, Nicole recracha lentement la verge gonflée, suivant le retrait du majeur de ses entrailles. Lorsque Guillaume, ayant pratiquement retiré son doigt de son anus élastique, l’enfonça de nouveau pour une seconde exploration des profondeurs mystérieuses de ses intestins, Nicole aspira aussitôt le gland volumineux qui allait s’échapper de ses lèvres humides pour l’engloutir de nouveau au fond de son gosier.

Véritables complices dans leurs jeux amoureux, se connaissant parfaitement, les deux époux se caressèrent ainsi pendant plusieurs minutes, éprouvant chacun un plaisir intense à être acteur actif et passif en même temps. Et le fait que leurs attouchements se passent au sein même de la nature, parmi les mille bruits propres à la campagne augmentaient encore leurs plaisirs. Le chant harmonieux d’un rossignol discret atténuait les jacassements criards de deux pies, qui perchées sur l’une des branches maîtresse du chêne les observaient, curieuses.

Sous le va-et-vient du doigt masculin dans son cul assoupli par d’innombrables pénétrations, Nicole éprouvait un suave plaisir qu’elle tenta de faire partager à son expérimenté compagnon en le suçant avec plus d’application encore, léchant avec gourmandise le gland rubicond.

Mais le rire soudain d’enfants, provenant de l’entrée du domaine fit sursauter le couple. Crachant précipitamment le membre de son époux, Nicole se redressa vivement, échappant ainsi à l’introduction anale dont elle était l’objet.

– Voilà quelqu’un s’empressa-t-elle de prévenir, rabattant sa courte jupe sur sa croupe dénudée.

Ne pouvant décemment demeurer avec son membre jaillissant tel un pal hors de sa braguette, Guillaume s’empressa de réinstaller son ustensile sexuel au fond de son slip, maugréant contre ces importuns qui l’avaient privé d’une jouissance qu’il avait sentie proche.

– J’allais jouir ! Bougonna-t-il à l’adresse de son épouse amusée.
– C’est vrai ? Mon pauvre chéri !… Viens retournons à la voiture, je te calmerais là-bas…

Rassuré sur la suite des évènements, Guillaume encercla la taille de sa femme de son bras, l’attirant tendrement à lui. Amoureusement enlacés comme aux plus beaux jours de leur jeunesse, les deux époux s’engagèrent sur le sentier qui les ramenait à leur véhicule. Tout en marchant à petits pas, Guillaume qui maintenait contre lui sa femme alanguie, laissa insensiblement remonter sa main jusqu’au sein droit de celle-ci, qu’il palpa voluptueusement par-dessus le fin corsage, éprouvant un trouble agréable à sentir cette rondeur élastique lui emplir la paume.

Bien qu’éprouvant un doux plaisir à cet attouchement, Nicole qui avait vu au loin les silhouettes des promeneurs, repoussa gentiment, mais fermement, la main baladeuse de son entreprenant époux :

– Sois sage ! Le gronda-t-elle affectueusement.

Guillaume, qui lui aussi aperçu le couple qui s’avançait dans leur direction abandonna à regret la confortable rondeur qu’il palpait pour laisser glisser sa main jusqu’à la taille souple et flexible de son épouse. Mais ne pouvant contenir le désir qui l’habitait toujours, il tenta de glisser ses doigts sous la ceinture de la courte jupe : ce qu’il réussit aisément pour son plus grand plaisir. Immédiatement il sentit la chair nue, si douce et si moelleuse de la hanche évasée de sa compagne, percevant avec précision le jeu musculaire de la cuisse suivant la démarche de Nicole. Enhardi par l’apparente passivité de son épouse à son attouchement, il continua son exploration, dirigeant sa main en direction de la croupe nerveuse qu’aucun sous-vêtement ne protégeait. L’esprit enfiévré par le désir, Guillaume, dont le membre viril n’avait en rien perdu de sa raideur à l’intérieur de son slip, entreprit de presser les chairs fermes et douces de ce derrière féminin qu’il connaissait si bien et qui l’excitait toujours autant. Avec émotion, il réussit, tout en marchant à infiltrer son majeur dans la longue raie médiane séparant les deux fesses mouvantes.

Nicole dont le téton s’était aussitôt dressé au frôlement pourtant bien anodin de la main de son mari, ressentit un long frisson lui parcourir les reins lorsque les doigts masculins vinrent pétrir voluptueusement son postérieur libre de toute protection. Aussi lorsqu’elle sentit le doigt fureteur de son époux glisser entre ses globes fessiers à la recherche de l’orifice niché entre eux, elle ne put s’empêcher de ralentir le pas, afin de faciliter la progression du majeur explorateur. Depuis plus de vingt ans qu’ils étaient unis, elle connaissait parfaitement les ardeurs et les désirs secrets de Guillaume. Celui-ci ne perdait aucune occasion de la frôler chaque fois que l’occasion se présentait, lui montrant ainsi combien il la désirait. Et ces attouchements, même si parfois ils se produisaient dans des endroits publics comme c’était le cas présentement, la ravissait, lui prouvant par-là même, combien elle était encore attirante et désirable, tout du moins aux yeux de son mari. Tout son corps frissonna lorsqu’elle perçut l’un des doigts de ce dernier forcer de nouveau l’orifice de ses reins, pour s’enfoncer encore une fois à l’intérieur de ses intestins. Cette pénétration hors nature l’avait toujours terriblement affolée, du fait justement qu’elle aurait dû être défendue ; cet orifice n’étant pas celui par lequel le plaisir devait être dispensé… La première fois que son compagnon de jeux amoureux avait osé enfoncer son doigt dans ce corridor caché de son anatomie, elle en avait été extrêmement choquée, mais n’avait osé repousser cet attouchement sale et vicieux, pour ne pas passer pour une oie blanche, ce qu’elle était en fait… Puis à mesure que son pervers amoureux l’habituait à être ainsi fouillée, elle avait été étonnée de ressentir un certain plaisir à cette exploration anale, allant même par la suite à la réclamer d’elle-même à ses différents galants.

Poussant son doigt dans le cul élargi et combien accueillant de son épouse, Guillaume força celle-ci à accélérer son allure, et de ce fait ils ne tardèrent pas à croiser les promeneurs qui s’avançaient à leur rencontre. Agé d’une trentaine d’année le couple était accompagné de deux jeunes enfants qui exécutaient de véritables gymkhanas sur leurs VTT, en riant et criant leur joie de vivre insouciante. Lorsqu’ils arrivèrent à leur hauteur, les inconnus les saluèrent avec un sourire complice qui embarrassa Nicole.

– Je suis sûre qu’ils se sont doutés de quelque chose, murmura-t-elle confuse à l’adresse de son mari.
– Et alors, ça te gêne ? Insista Guillaume en agitant vicieusement son doigt profondément enfoui entre les fesses de sa compagne.
– Humm, gémit Nicole, qui malgré sa récente jouissance sentait ses entrailles s’enflammer de nouveau de désir sous cette exploration anale.

Pivotant rapidement sur elle-même, échappant dans ce mouvement au doigt qui lui fouillait les intestins, elle se plaqua étroitement contre son diabolique époux qui savait si bien enflammer ses sens. Remuant lascivement son bas-ventre traversé par milles frissons sensuels conte le membre viril toujours aussi raide, qu’elle percevait malgré l’épaisseur des tissus qui le protégeait, elle prévint d’une petite voix :

– J’ai envie de faire l’amour…
– Encore ? S’étonna Guillaume moqueur… Pourtant il m’avait bien semblé t’avoir fait jouir il n’y a pas si longtemps ?
– C’est vrai, gémit Nicole… Mais j’ai encore envie… mais cette fois je veux sentir ta queue dans ma chatte !
– Ici ? Tenta de plaisanter Guillaume dont le désir était bien aussi intense que celui de sa femme.
– Pourquoi pas ! Répliqua Nicole comme une provocation. J’ai tellement envie…

Comme elle redressait son visage vers son mari, la jeune femme fut saisie par la tendresse et la passion qui brillaient dans les yeux de celui-ci. Subjuguée par le magnétisme de ce regard, comme hypnotisée, elle encercla le cou de Guillaume de ses bras et approchant son visage, elle posa tendrement ses lèvres sur les siennes.

– Je t’aime, murmura-t-elle faiblement.

C’est elle qui d’une langue souple et adroite alla chercher celle de son compagnon, dans un baiser plein d’une passion amoureuse depuis longtemps oubliée. Guillaume y répondit avec la même émotion sensuelle. Jamais les deux époux ne s’étaient retrouvés habités par une telle ardeur passionnée depuis leur lune de miel, vingt ans plus tôt. Peu à peu la vie avait transformé les amants qu’ils étaient en un couple comme tant d’autres ; pris par ses obligations familiales et professionnelles. Lentement, sans qu’ils ne s’en rendent réellement compte, l’amour qui les avait unis du temps de leur jeunesse avait fait place à cette tendresse complice qui fait d’un amant prévenant, un mari pressé. Même s’ils faisaient l’amour avec toujours autant de plaisir, une fois par semaine, la fougue dévastatrice du début n’y était plus.

Mais en ce jour particulier, il avait fallu qu’une envie pressante de Nicole les force à s’arrêter en ce lieu, où le bruissement des feuilles des grands arbres, caressés par le souffle léger du vent, mêlé au chant mélodieux de dizaines d’oiseaux s’élevant des taillis, les ramènent vingt ans en arrière. A cette époque où toute occasion était bonne pour se prouver combien ils se désiraient l’un, l’autre.

Accrochée au cou de son époux, la croupe fermement malaxée par ce dernier, Nicole éprouvait un plaisir particulier à frotter son bas-ventre contre l’énorme protubérance que faisait la verge gonflée, témoin indiscutable du désir que Guillaume éprouvait pour elle :

– Viens, lui murmura ce dernier à l’oreille d’une voix chaude… Retournons à la voiture, nous serons plus tranquilles.
– Tu as raison, susurra, Nicole dont l’entrecuisse n’était plus qu’une source intarissable.

De nouveau tendrement enlacés, les deux époux retrouvés reprirent leur marche en direction de la route nationale, pressés de satisfaire leurs besoins sexuels à l’intérieur de l’habitacle de la  » 607 « . Arrivés à la voiture, c’est avec fébrilité qu’ils s’installèrent à bord, harcelés par le désir qui leur taraudait le bas-ventre. Prévoyant, Guillaume s’apprêtait à reculer son siège par rapport au volant afin de libérer de l’espace pour que Nicole puisse œuvrer à son aise au niveau de son bas-ventre, lorsqu’un coup de klaxon le fit sursauter.

( A suivre)
Atargatis

Postface : l’histoire d’une histoire.
La publication de textes sur Internet est parfois une source de mystère.
Ce récit a été publié une première fois sur notre site le 30 mai 2004, juste avant que le site ne bascule en PHP. Un bug l’a fait disparaitre lors de cette bascule. Je l’ai retrouvé en faisant un pointage systématique des anciens récits du site, et je le republie donc ainsi que sa suite (elle, inédite sur notre site).
Un balayage sur le web m’apprend que ce récit a été publié chez nos confrères de Revebebe ainsi qu’une suite en 2007 sous le nom de Salvatore. Ce qui est bizarre c’est cette suite que nous publierons mais qui ne contient aucune séquence uro alors que ce fantasme est omniprésent pour ne pas dire obsessionnel dans le chapitre 1. Les autres récits publiés par Salvatore sur ce site ne contiennent pas d’uro non plus !
Il est également publié chez xstory-fr.com avec comme indication d’auteur “anonyme’ mais portant néanmoins la signature et le mail d’Atargatis
Il est également présent sur un blog intitulé le blog de Maganne et Ryan sous la signature Meganne971 !
Un mail adressé à l’auteur afin de m’éclairer sur ces mystères est resté sans réponse.

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2 réponses à Hôtel du Bon Plaisir 2 – Pause pipi (suite) par Atargatis

  1. vantoux dit :

    A mon humble avis, on a ajouté un peu d’uro sur un texte qui n’en contenait pas. Tel que le récit n’est pas si mal mais on reste sur notre faim

  2. Alteralter dit :

    On est un peu frustré au niveau uro, un peu au début puis plus rien, mais la description des ébats du couple est néanmoins fort bien décrite. Quand même amusant de parler d’uro dans un texte sans jamais employer les mots « urine, pipi, pisse… »

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