Henri le chien à deux pattes – 01 – Marraine par Henri Kenney

Henri le chien à deux pattes – 01 – Marraine
par Henri Kenney

SÉRIE INTERDIT
VOL : 01
HENRI LE CHIEN A DEUX PATTES

PRÉLUDE

Henri éternel étudiant, se promenait dans la vie tel un chien errant. Recueilli par Carole-Anne, une plantureuse quadragénaire, il se transforme en chien humain et vit au fond d’une cage dans une cuisine. Carole-Anne qui se fait appeler  » Marraine  » par son  » chien de baise « , adore partager sa conquête avec ses copines. Elle fait dresser Henri par une Maîtresse spécialisée Miss Katarina puis l’expédie chez une de ses amis intimes. Léanne, qui l’habitude de porter ses culottes une semaine durant, la nuit y compris. Notre grand renifleur n’a pas fine de se régaler. Viendront ensuite Leiah, surnommée  » Gorge-profonde « , puis un couple de lesbienne, dont le vice privé est tellement obscène qu’il n’est pas question d’en dire un mot ici… Et ne parlons pas des autres !  » La voie canine  » élue par Henri n’as pas fini de lui apporter des surprises. Le  » toutou « , meilleur ami de l’homme, serait donc le meilleur amant de la femme ?

SÉRIE INTERDIT
HENRI LE CHIEN A DEUX PATTES par Henri Kenney
merci spéciale a Miladynika pour l’idée de l’histoire
CHAPITRE 01
MARRAINE

Nu, enfermé dans une cage métallique comme celle qu’utilisent les vétérinaires pour les gros animaux, je meurs de faim. Je tente de déglutir, mais n’y parviens pas. Le collier de chien clouté que j’ai autour du cou, très serré, m’étrangle. Ça fait des heures que j’attends, depuis que Marraine est partie travailler, ce matin.

Avant de quitter l’appartement, elle a resserré mon collier, m’a embrassée le bout du nez de ses lèvres maquillées. Je peux encore sentir le parfum de son rouge à lèvres.

Mais maintenant, pire que l’attente, ce sont les crampes d’estomac. Je me pelotonne en boule dans ma cage, me tiens le ventre. Marraine ne m’a presque pas nourri depuis trois jours. En règle générale, elle me sert de l’Acana nourriture pour chien en bonne santé et ajoute rajoute avec dans le Acana du riz, matin et soir. Mais depuis trois jours, je n’ai que la ration du soir.

Je regarde avec envie la gamelle qui trône, plus loin, sur le sol carrelé de la cuisine. Ma mangeoire est ornée de trace de pattes de chien. Dans le fond, il y a écrit  » Dog Only « . C’est le premier cadeau que Marraine m’a fait. Il y a déjà deux ans de ça. Il faut dire que le soir où Marraine m’a recueilli, au bord du désespoir, je craignais d’avoir à loger sur les bancs de parc.

Après une déception amoureuse, alors que j’allais me fiancer, j’avais quitté l’Abitibi. J’étais arrivé à Montréal pensant trouver un logement d’étudiant à Montréal. Mais l’offre qu’on m’avait fait miroiter s’était solder par un échec. Arrivé trop tard, je retrouvais, le soir, sans nulle part où dormir, ni assez d’argent pour me payer l’hôtel. Au bord des larmes, j’arpentais les rues du quartier gay avec mon sac à dos. Je n’avais rien avalé depuis le matin, j’étais affamé ; la nuit commençait à tomber.

Je déambulais le long du fleuve, quand je vis devant moi une femme magnifique à la chevelure étincelante. Elle devait avoir la quarantaine ; elle me fit l’effet d’un coup de poing dans l’estomac. Tentant le tout pour le tout, je l’ai abordée. Je lui demandai si elle connaissait une adresse où je pourrais loger pour la nuit. Sa réponse me glaça.:

– Ici, à cette heure, vous ne trouvez rien.
– S’il vous plaît, vous ne pouvez rien faire pour moi ?

Ma question du lui paraître bizarre ; elle me regarda avec dégoût. Il est vrai que mon allure n’avait pas de quoi charmé une femme digne comme elle. Je ne sais pas pourquoi, je dis alors :

– Je ne suis pas méchant, vous savez, ni sale. Je suis étudiant en retard dans ces études, je me suis fait avoir par mes logeurs.
– Quel âge avez-vous ?
– Vingt-neuf ans et demi, madame.
– Vous en paraissez cinq de moins, fit-elle.

Ce qui me flatta. Son attitude changea. Elle sourit de ma situation. Elle me fit une proposition qui me laissa pantois.

–Si vous n’êtes pas méchant et si vous n’êtes pas trop porté sur le confort, je veux bien vous dépanner…Vous dormirez sur mon tapis.

Au point où j’en étais, j’aurais dormi partout pourvu que ce soit chauffé et propre.

-Vous devez avoir faim, non ? Demanda-t-elle.
– J’ai tellement faim que j’engloutirais de la pâtée pour chien, dis-je en plaisantant.

La blonde m’adressa un sourire, comme si elle disait  » il est charmant « , puis je lui emboîtais le pas.

– Dans ce cas, j’ai une course à faire , vous pourrez peut-être m’aider.
– Je ferais tout ce que vous voudrez.

Elle me refit son sourire. Jamais une femme ne m’avait regarder ainsi. Nous discutions en marchant. J’appris qu’elle s’appelait Carole-Anne qu’elle logeait dans les environs dans un des appartements de la rue Sainte-Catherine Est.

On tourna dans plusieurs rue, on s’arrêta devant un étrange magasin un complexe pour chien appeler ASK pouvait-on lire sur la devanture.

– J’ai des achats à faire ; vous pourrez m’aider à transporter la cage ; tant que nous y sommes., nous prendrons de la nourriture.

Carole-Anne arborait un drôle de sourire ironique dans les longues allées où s’exposait une pléthore d’accessoires canins Carole-Anne flânait ; elle s’arrêta au rayons des colliers. Elle en prit un en cuir noir, clouté, l’inspecta méticuleusement.

– Que pensez-vous de celui-ci ?

Je fixais le collier.

– Vous pouvez me tutoyer si vous voulez. Je m’appelle Henri.
– Henri, qu’en pense-tu, c’est pour ta la taille. Il me faut un gros modèle, il sera assez grand tu crois ?
– Quelle taille exactement, dis-je.
– Un peu comme toi, par exemple.

A ma grande surprise. Carole-Anne, joignant le geste à la parole, me passa le collier autour du cou, serra plusieurs crans.

– Comme ça, ça serre un peu, lui dis-je, mais plus détendu, si votre chien est assez gros, ça ira, je pense. Elle me lança un sourire ravi.

– Attends, ne bouge pas, il faut une laisse aussi.

Elle me laissa ainsi dans le rayon, avec mon sac sur le dos, le collier de chien autour du cou. Par chance, il n’y avait presque personne dans le magasin. Même si la situation était comique, je ne me sentais pas très à l’aise. Carole-Anne revient ; sa chevelure blonde ondulait sur ses épaules. Une femme aussi belle pouvait se permettre de me faire ce qu’elle voulait. Elle rapportait un modèle de laisse à chaîne métallique et poignée en cuir, qu’elle attacha à mon collier.

– C’est mieux quand il n’y a pas de rallonge ; moi je préfère, fit-elle doctement.

Elle me dévisageait de ses yeux bleus maquillés. Par jeu, je mets à aboyer, à tirer la langue en haletant, comme si je faisais le beau.

– Waf, waf ! Fis-je, puis je me mis à rire.
– Tu aboies bien, c’est très ressemblant, dit Carole-Anne admirative, puis elle tira vigoureusement sur la laisse.
– Elle a l’air solide, non ?

Un peu étranglé, je fis  » oui  » de la tête. Elle m’ôta enfin le collier et la laisse ; on passa au rayon des gamelles.

– Regarde celle-ci comme elle est adorable avec ses petites traces de pattes. Dit-elle en me présentant un modèle en aluminium gris . Oh, et regarde ce qu’il de marqué à l’intérieur, comme ces mignon !

Elle me fourra la gamelle sous le nez. Il y avait écrit  » Dog Only  »

Carole-Anne choisit aussi plusieurs boîte d’aliments de toutes sortes ; bientôt une voix de femme annonça que le magasin allait fermer.

-Plus qu’une chose et nous aurons tout ! Fit-elle, décidé.

C’est à ce moment que je remarquai que Carole-Anne avait dit  » nous  » Nous nous trouvions devant un alignement de cages en acier.

– Je veux un modèle avec des barreaux assez espacés, affirma Carole-Anne.

Elle désigna un modèle assez grand pour y mettre un saint-bernard.

– Prenons celui-ci, tu pourras le porter, ça ira.

Je hochai la tête en espérant que le chemin jusqu’à son appartement ne serait pas trop long. On passa à la caisse.

– Suis-je bête, j’avais oublié ça, fit Carole-Anne en prenant dans les rayonnages des caisses un martinet doté d’un manche assez court.

Les lanières noires et fine ressemblait à la queue d’un cheval. Nous étions les derniers clients. La vendeuse regarda le martinet, puis Carole-Anne. C’était une jolie fille au regard incroyable ; elle fit l’inventaire des articles sur le tapis roulant, puis jeta un regard à la cage.

-Ça doit être une bête de belle taille que vous avez, c’est de quelle race ? Dit-elle pour faire la conversation.

J’étais distrait par le décolleté de la belle fille sexy, où pigeonnaient des seins lourds pâles… J’ai sursauté en attendant la réponse de Carole-Anne
:
– Oui, c’est une belle bête, mais pour la race, je ne crois pas qu’il en ait… en fait c’est pour cet homme que vous voyez là.

La jeune vendeuse rougie soudainement, puis gloussa de surprise. Elle se pencha sous son comptoir, puis tendit une carte d’affaire a Carole-Anne.

– Pour ce genre de chose, fit-elle, je peux vous conseiller une très bonne dresseuse. Elle fait des miracles.

C’était une affiche imprimée sur laquelle était représentée une grande femme aux cheveux blond platine tout bouclés, tout habillée de noir, en cuir, une cravache à la main. Trois soumis habillés de bas de nylon rouge prosternés à ses pieds levaient sur elle des yeux implorant.

Sur le papier on pouvait lire :  » Miss Katarina dresse tout ce que vous souhaitez  »
FIN DU CHAPITRE 01
(À SUIVRE…)

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Une réponse à Henri le chien à deux pattes – 01 – Marraine par Henri Kenney

  1. Hennri Kenney dit :

    merci a vous pour m’avoir permis d’ajouter mon histoire 🙂

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