Gina fait son show par Estonius

Pas la forme ! Notre couple va de plus en plus mal, c’est de ma faute, c’est
de sa faute, c’est de notre faute… Invité à boire un pot dans un bar à
bière par deux clients allemands. Je n’aime pas la bière… Je n’aime pas
leur conversation, j’ai l’esprit ailleurs… et ça s’éternise, ça
s’éternise. J’ai poussé un de ces ouf quand ces deux abrutis ont pris congé.

Pas envie de me presser pour rentrer, de toute façon je prendrais un taxi…
mais pour l’instant un peu de marche à pied me fera – peut-être – du bien…
il est 22 heures passées, je passe devant les sex-shops de Pigalle… Une
éternité que je n’ai pas traîné dans ce quartier… un panneau annonce  »
théâtre show  » ou quelque chose d’approchant. Je me méfie mais en principe
les arnaques c’est de l’autre côté du boulevard, sur le trottoir du Moulin
Rouge, les cabarets où tu rentres pour dix euros et tu te retrouves avec une
entraîneuse qui te factures une bouteille de champagne très ordinaire pour
500 euros sinon plus, et pour ce prix tu pourras juste la peloter un peu. En
principe on se fait avoir une fois, pas deux, mais bon, là ce n’est pas une
boite, je rentre voir, la boutique fait aussi sex-shop classique, je tourne
un peu, farfouille dans les revues. Je n’arrive pas trop à me décider. Sur
le comptoir il est indiqué que ce spectacle est sans supplément, une heure
de strip-tease. Je finis par me laisse tenter. De toute façon à la moindre
tentative d’arnaque je me carapate.

Une petite salle, une quinzaine de personnes, peut-être un peu plus. Une
blonde se trémousse sur la scène, superbe femme bien appétissante, la
trentaine, peut-être plus. Je m’assois, je regarde, ça commence très bien.
Elle est complètement nue, elle se caresse les seins, ils sont lourds, ils
sont ronds, ils me plaisent. Elle ouvre un peu sa chatte rasée, et puis elle
a un de ces sourires, c’est très excitant, je regarde un peu autour de moi,
tout le monde est bien sage ! Je me passe quand même discrètement la main
sur la braguette, ça ne coûte rien à personne. C’est la fin de son show, la
fille salue, reçois quelques applaudissements polis, seul le mien est
enthousiaste, elle regarde dans ma direction, elle se marre, précise quel
est son prénom et qu’elle est disponible en cabine spéciale… refrain
connu…

La suivante ne vient pas tout de suite… astucieux, effectivement en
faisant des pauses de plus de cinq minutes entre chaque fille on peut faire
durer le spectacle assez longtemps. Tout le monde attend, tout le monde est
toujours sage… J’en profite pour décréter que je serais aussi bien au
premier rang et je m’y déplace… Et j’attends.

Musique ! Et voilà une nouvelle fille ! Déception, c’est une grande maigre
au visage ingrat, elle ne m’inspire pas du tout, mais alors pas du tout, je
patiente, ce n’est pas de sa faute à cette fille si elle ne me plait pas,
mais je m’ennuie à mourir, et ça dure, et ça dure… A la fin de la
prestation j’applaudis par politesse, mais je suis soulagé de savoir que
c’est terminé. Encore cinq à dix minutes à ne rien glander, et voilà une
autre blonde, jolie fille mais pas souriante pour un rond, elle à l’air de
faire tout ça comme si ça ne la concernait pas, elle ne regarde pas le
public, c’est service minimum. Dommage ! A la fin je n’ai pas applaudi.

Je m’apprête à attendre encore cinq à dix minutes et commence à me demander
si j’ai bien fait de poser ma carcasse dans ce truc. Mais surprise… voilà
qu’un mec monte sur scène (un mec !) Il me semble reconnaître le caissier
d’en haut. Effectivement c’est lui.

– Mesdames, messieurs, le spectacle est terminé, il est 23 heures 30 et nous
allons maintenant proposer à ceux qui le veulent un show beaucoup plus
hard… donc ceux qui le désirent peuvent rester mais je vais vous demander
20 euros !

A quelle heure ça va finir ce truc ? Je me lève moi demain ! Quoique je peux
toujours inventer une salade, comme ce n’est pas dans mes habitudes, on me
croira…Certains se lèvent et s’en vont, les autres font comme moi, et se
délestent du prix demandé. Mais je me jure de ne pas aller plus loin dans
les dépenses. S’il y a arnaque, je n’aurais perdu que 20 euros, je n’en
mourrais pas

On attend, quelques nouveaux spectateurs arrivent, on attend encore… Et la
musique redémarre, la lumière s’éteint dans la salle, la scène s’éclaire, le
speaker annonce Gina ! Et voilà Gina, c’est une ravissante blackette, sans
doute légèrement métissée, assez grande, le visage est souriant, on pourrait
presque dire rigolard, quant aux formes elles sont superbes. Elle nous fait
un petit show bien innocent puis se retrouve assez rapidement en culotte et
soutien gorge : Quel corps, mes amis, quel corps, une sculpture ! Elle
tournicote, elle virevolte, elle sautille, elle danse, et n’enlève rien
d’autre ! Ça devient frustrant son truc. Puis tout d’un coup elle interpelle
le public !

– Alors ! Vous aimeriez bien en voir un peu plus ?

Sûr que si elle nous redemande du fric, je me casse ! Mais non, la  » foule  »
répond qu’oui, qu’elle veut en voir un peu plus !

– Ok ! reprend-elle, je vais vous montrer mes seins pour commencer, mais
après c’est donnant-donnant,

C’est ça le show super-hard ? Personne ne comprend ! Je crains un truc à
l’américaine où il faut glisser des dollars dans la culotte. Gina libère sa
poitrine utilisant le geste devenu traditionnel de la stripteaseuse,
tournant le dos au public, très droite de façon à bien faire apparaître la
vallée dorsale, elle se dégrafe dans cette position, mais n’enlève pas le
soutif ! Elle se retourne, s’amuse à soupeser tous ses trésors, presse les
deux bonnets l’un contre l’autre, se retourne à nouveau et enlève le
sous-vêtement puis fait face aux spectateurs ! Ses seins sont magnifiques,
elle se les caresse, les soupèse, les fait bouger, en agace les tétons… je
tente un applaudissement, les autres suivent.

– Merci ! Est-ce que je vous excite ?
– Oui, oui ! Répondent les plus hardis !
– Ben alors si je vous excite, sortez vos bites, et excitez-vous mieux !

Aucun ne réagit, je regarde autour de moi, je n’ai rien contre ce genre de
proposition mais personne ne semble vouloir être le premier. Gina descend
alors de la scène en se déhanchant, elle s’approche d’un spectateur qui est
à un siège de moi et lui fout la main à la braguette, lui tâtant le sexe à
travers le pantalon, l’autre se pâme !

– Allez met toi à l’aise ! J’adore qu’on se branle en me regardant.

Le mec n’en peut plus, il dézipe sa fermeture éclair et sort sa queue toute
raide !

– Vous voyez, monsieur a montré l’exemple, faite comme lui !

Mais ça ne marche pas, ce devait être prévu dans le déroulement logique des
choses, car Gina abandonne son spectateur et vient vers moi, à mon tour elle
me tripote la braguette, et à mon tour, je sors mon engin que je branle
mollement après que la stripteaseuse soit allé vers les rangs suivants
accomplir cette étrange tache de libération des pénis.

Le spectacle est donc aussi dans la salle, tous ces mecs qui se branlent les
uns après les autres, ça fait une drôle d’impression. L’inconvénient d’être
au premier rang c’est que je suis obligé de me contorsionner pour voir ce
qui se passe derrière, je ne pouvais quand même pas prévoir que le spectacle
quitterait la scène ! Gina s’occupe des derniers rangs, elle va bientôt
revenir. Je m’installe de façon plus classique sur mon siège, mon presque
voisin est en train de s’astiquer ! Quelle belle queue ! Ça me gène de
regarder car il va croire des choses, mais j’ai du mal à détourner mon
regard et j’y reviens sans cesse. Il va finir par s’en apercevoir. Il s’en
aperçoit, j’ai du rougir comme un coquelicot. Le mec a carrément baissé son
pantalon sur ses chaussures et a ouvert sa chemise ce qui lui permet de
temps à autre de se pincer les tétons avec sa main restée libre. J’ai chaud,
j’ai très chaud !

Gina revient

– Félicitations, voilà c’est comme ça qu’il faut faire ! Hé, les mecs
baissez vos pantalons, vous pouvez même vous mettre à poil. Et d’ailleurs le
premier qui se met à poil va pouvoir monter sur la scène et me retirer ma
culotte.

C’est marrant ses invites au public, tout le monde se regarde ! Finalement
un mec se pointe la bite à l’air et grimpe sur la scène. Mais il aura juste
le droit d’enlever la culotte de la dame et de lui faire un gros bisou –
disons un gros smack – sur la fesse. Je suis sûr qu’il est déçu.

C’est à ce moment là que Gina m’interpella :

– Ça va toi, tu t’amuse bien ?
– Ça va !
– T’aimes ça, te branler, hein !
– C’est pas désagréable !
– Et puis tu t’en fous plein la vue !
– Plein !
– Tu crois que je t’ai pas vu, lorgner sur la bite de ton voisin ? Elle est
belle hein ?

J’ai du devenir aussi écarlate qu’un kilo de sauce tomate, je réponds d’un
vague sourire !

– Je suis sûre que tu aimerais bien la toucher ? Insiste-t-elle.
– N’exagérons rien !
– Je n’exagère pas, je vous connais bien, les mecs !

Puis elle s’adresse à mon voisin !

– Et toi, je suis sûr que ça ne te dérange pas, s’il te la touche !
– Je suis hétéro ! Tient à préciser le quidam. Mais je ne suis pas coincé,
ça ne me dérange pas du tout !

Gina rebondit sur la réponse du type :

– Ben alors qu’est-ce que tu attends, tu en meurs d’envie, et lui il est
d’accord !

Putain, que faire ! Refuser, je passe pour un dégonflé, mais qu’est ce que
j’en ai à foutre de ce qu’ils pensent de moi tous ces blaireaux. Fuir :
j’estime ne pas en être encore réduit à cette extrémité. Alors je me lance,
la gorge sèche et l’estomac noué, j’approche ma main de la queue du mec et
je lui caresse la bite, la peau est douce, comme de la soie, j’ai du faire
ça moins de cinq secondes, ça y est j’ai accomplis ce qu’on attendait de
moi, et je m’apprête à rejoindre ma place !

– C’est tout ? Branle-le un petit peu, tu ne va pas le laisser comme ça !

Puis elle interpelle l’assistance :

– Vous pouvez vous approcher pour regarder, ici le spectacle est dans la
salle, c’est dommage qu’il n’y ait pas de femme parmi vous ce soir, mais bon
on ne peut pas tout avoir. !

Quelques-uns s’approchent, pas tous ! Je fais quoi ? Je prépare la phrase
magique dans mon esprit  » bon il faut que j’y aille, on m’attend  » ben non
la phrase magique se sera pour tout à l’heure. Me voilà en train de branler
le mec. Je bande pour ma part comme un cerf.

– Branlez-vous mais évitez de jouir, on peut vous proposer des formules
exceptionnelles ce soir et à des prix raisonnables ! Annonce Gina.

Je me disais aussi… Et sur ce Gina remonte sur scène, s’assoit sur un
coussin, écarte ses cuisses, attrape un gode, le suçote un petit peu puis se
l’introduit dans la chatte. C’est beau, c’est excitant, la plupart des
spectateurs ont rejoint leur siège sauf deux d’entre eux. J’ai failli les
imiter, mais…

– Continue, tu fais ça bien ! Me demande l’inconnu !

Manquait plus que ça ! Voilà que je vais passer pour un spécialiste, à
présent. L’un des spectateurs qui s’est déplacé, un grand à moustache
approche sa queue du visage de mon voisin, celui-ci s’en empare et se la
colle dans la bouche et commence à la sucer !  » Je suis hétéro qu’il
disait… faux-cul, va !  » Le quatrième, un petit gros, fait une tentative
avec moi, comme je n’ai aucune envie de lui sucer quoique ce soit, je fais
l’erreur de lui caresser le sexe de ma main libre.

– Suce ! Me demande petit gros !

C’est comme ça, il y a des gens qui ne sont jamais contents ! J’ai alors une
idée de génie, la meilleure façon d’échapper à cette fellation dont je ne
veux pas, c’est d’en faire une à la magnifique bite de mon voisin ! Et
enivré de sexe, j’oublie tous mes préjugés, toutes mes inhibitions et je
plonge vers ce magnifique organe de chair que je commence à embrasser du
bout des lèvres, pour ensuite le lécher, l’enserrer du contour de ma bouche,
mettre en contact ma langue avec son gland brillant d’excitation, puis
descendre doucement mes lèvres et enfin sucer… sucer… Petit gros est
dépité, il est parti s’asseoir un peu plus loin et s’astique tout seul, j’ai
été vache, si je peux faire quelque chose après j’essaierais de le faire,
mais pour l’instant je suis tout à mon plaisir. Je suce, je lèche, je…
glups ! Je ne m’en lasse pas ! J’ai découvert quelque chose ! Je n’arrive
pas à me rassasier. Le voisin me prévient d’arrêter me disant qu’il est prêt
à jouir. Je me retire déçu !

– Ne jouis pas ! Essaie d’intervenir Gina !

Mais c’est trop tard de longues giclées atterrissent sur le plancher ! Le
voisin se  » kleenexe  » et se reculotte !

– Toi je t’interdis de jouir ! M’apostrophe la blackette en rigolant !
– Ça va être dur !
– T’es pas si pressé ?
– Pas trop, non !
– Alors tu m’obéis !
– Bon, bon !
– Tu aimes ça qu’on te donne des ordres, on dirait ! Ça aussi ça t’excite ?
– Il y a plein de choses qui m’excitent !

Elle dit ensuite quelque chose à petit gros, mais elle parle trop bas, je
n’entends pas, mais constate qu’il arrête de se branler. Gina reprend la
position et s’enfonce toujours le gode, elle fait semblant de jouir et
pousse un hurlement, se relève et salue le public. Un peu abrupt ; la fin,
je trouve.

– La scène suivante va être encore plus hard ! Mais en attendant on va vous
offrir un autre intermède un peu gay. Dit-elle.

C’est alors qu’elle me montre du doigt et en fait de même avec petit gros !

– Vous, les pédés, déshabillez-vous complètement !
– Euh, je…
– C’est un ordre ! Tu m’as dis que tu aimais bien obéir, tu ne vas pas
contrarier… ta maîtresse !

Petit gros est déjà sur la scène, je le rejoins ! Elle m’a demandé de le
sucer, mais je savais qu’elle le ferait avant qu’elle ne me l’ordonne. Je
m’agenouille devant le type et entame ma deuxième pipe de la soirée, ma
deuxième bite, je suis devenu un suceur de bite, et j’aime ça ! Et puis elle
n’est pas si mal cette bite ! Gina demande au type de ne pas me jouir dans
la bouche et lui tend un mouchoir en papier, il se termine dedans, l’affaire
n’aura duré que quelques minutes !

– Allez, on applaudit nos deux gentils pédés.

Elle m’énerve, ça fait deux fois qu’elle emploie ce mot, là, pourquoi
faut-il tout connoter péjorativement. Enfin, bref… Ça applaudit mollement,
il y en même un qui siffle ! Le connard ! Je vais pour redescendre, j’ai
maintenant envie de jouir, je vais attendre que Gina soit rentrée en
coulisse et je me branlerais… à moins que… tiens, le grand moustachu de
tout à l’heure est encore là, pédé pour pédé, j’irais bien le voir… mais
est-ce qu’il a joui celui-là ?

Gina vint alors me voir et me chuchote :

– T’aimerais qu’on fasse un truc super hard maintenant, par exemple tu
serais mon esclave, je pourrais te fouetter un peu, t’enculer avec un gode
ceinture, te pisser dessus… il y a plein de possibilités
– Euh, pourquoi pas ?
– On ne peut pas faire ça ici… Je te laisse ma carte, tu m’appelles quand tu
veux !

Glups !

Je suis sortie, la fille suivante ne me branchant pas, le lendemain j’ai
téléphoné à Gina, c’était occupé, je me suis promis de rappeler plus tard,
je ne l’ai jamais fait… C’est la vie.

Estonius © 2003

Postface : Cette boite, aujourd’hui fermée a réellement existé, toute la
première partie est rigoureusement exacte et vécue, la seconde est un peu
arrangée, mais cette blackette qui incitait les spectateurs à se masturber
(y compris entre eux) fut bien réelle. Sinon, (législation oblige), il n’y
avait aucun vrai contact sexuel entres les filles et les spectateurs.

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3 réponses à Gina fait son show par Estonius

  1. Gontran dit :

    Je me suis retrouvé dans une boite un peu comme celle-ci à Anvers en Belgique. Deux filles s’occupaient de l’animation, on m’a fait monter sur scène et on m’a demandé du sucer un autre spectateur.. Sa bite était délicieuse. Après c’est devenu très confus, mais j’ai sucé d’autres bites et des trous du cul aussi, et à la fin de me suis fait enculer deux fois de suite…. Et devinez quoi, j’y suis retourné le lendemain.

  2. André dit :

    En France ce genre de show n’est possible que clandestinement
    En revanche en Hollande ou au Danemark,, .ça le fait.
    Bon récit !

  3. Muller dit :

    C’est chaud et c’est très bien raconté, j’aime beaucoup le style d’Estonius, à la fois décontracté et vivant.

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