Gaëlle – partie 2 par Relaxmaxxx

Gaëlle – partie 2
par Relaxmaxxx

Gaëlle s’ennuyait. En congés depuis la veille, elle se demandait à quoi elle allait bien pouvoir occuper son temps pendant ces quelques jours, surtout maintenant qu’elle avait dû se séparer de Patrick.

Il ne pouvait plus supporter son goût pour les sensations fortes et ses exigences particulières, aspirant quant à lui à une relation bien plus calme et surtout dépourvue du genre d’excentricités dont semblait être friande la jeune femme. S’il avait un temps cédé à tous ses caprices, il s’était ensuite ravisé et avait crû qu’à force de persuasion elle changerait, renoncerait à ses demandes extravagantes. Ayant ainsi obtenu qu’elle renonce à leurs ébats sur leur lieu de travail, il l’avait ensuite convaincue (du moins le pensait-il) que le sperme n’était pas exactement le meilleur baume après-shampoing qui soit, ni la meilleure crème pour la peau… En tout cela il s’était trompé, rien ne la ferait changer, ou en tout cas pas lui. Ils cessèrent donc définitivement de se voir.

S’étant enfin décidée à quitter son lit, elle fit sa toilette, grignota un rapide petit-déjeuner et s’assit devant son PC, ne comptant rien faire d’autre de la journée que se promener sur internet. Devenue adepte des sites X, elle cherchait avant tout des photos de fellations, surtout celles montrant des éjaculations généreuses… Il lui arrivait souvent de passer des heures, de site en site, de forum en forum, à la recherche de photos, de récits, à même de satisfaire son manque, qu’elle comblait par la masturbation, se caressant d’une main pendant que l’autre, maniant la souris, l’emmenait de fellation en sodomie, de cunnilingus en éjaculation faciale… Elle s’apprêtait à passer une journée entière à combler tant bien que mal sa frustration, quand, au hasard d’un clic, elle se retrouva sur un site entièrement consacré à la fellation et plus particulièrement à une pratique inconnue d’elle jusqu’alors, les « glory-holes », et ne quitta plus l’écran des yeux, profondément troublée par ce qu’elle venait de découvrir. Ainsi donc il existait des endroits ou des hommes passaient leur sexe au travers d’orifices percés dans des cloisons afin que de l’autre côté des femmes – ou supposées telles – puissent en jouir comme bon leur semble… C’était là une révélation fascinante !

A l’idée qu’elle pourrait avoir ainsi à sa disposition autant de sexes qu’elle le souhaiterait, de manière anonyme, sans contraintes ni questions, sans même avoir à connaître le visage des « propriétaires »… La tête lui en tournait. Elle s’imaginait déjà aspergée sur tout le corps, subjuguée par la vision de ces membres répandant les uns après les autres leur semence sur elle…

Consultant plusieurs autres sites Internet, cherchant dans des blogs, des forums, elle finit par trouver quelques adresses de lieux censés abriter ces fameux glory-holes tant recherchés des amateurs, et résolut d’aller dès le lendemain en fin de matinée à celui qui était le plus éloigné de chez elle, ne tenant pas à ce qu’une connaissance la voie entrer dans un tel endroit. Cette nuit là, elle eût beaucoup de mal à trouver le sommeil, tant elle pensait et repensait à tous ces mâles disponibles, tous ces sexes fièrement dressés, dont elle allait pouvoir jouir et extraire le précieux nectar…

Le lendemain matin, elle passa rapidement devant la vitrine criarde barrée de slogans tapageurs, puis s’engouffra à l’intérieur du sex-shop après avoir écarté le rideau qui tenait lieu de porte. Elle se dirigea vers le comptoir où un employé était occupé à observer la clientèle, demanda une cabine vidéo, paya, et comme on venait de le lui indiquer, gravit les marches de l’escalier menant au premier étage.
Le décor était maintenant tout différent. Ce n’était plus là rayons ou tables couverts de marchandises exposant un sexe cru, simplement un couloir à demi éclairé dont les deux côtés n’étaient constitués qu’en une longue succession de portes, abritant de petits box clos dans lesquels elle imaginait des hommes occupés à se soulager.

Se dirigeant vers le fond du couloir, Gaëlle choisit la dernière cabine, celle censée comporter un glory-hole selon le forum où elle avait trouvé cette adresse. La petite pièce ne devait pas mesurer plus de deux mètres de côté, et ne renfermait rien d’autre qu’un écran encastré dans la cloison du fond et un vieux siège plus que fatigué, poussé dans un coin. Ou plutôt si, il y avait bien autre chose. Le fameux glory-hole était bien là, sorte d’hublot ouvert d’une douzaine de cm, découpé dans la cloison de droite, et donnant directement sur la cabine voisine. Elle s’installa aussi confortablement que possible sur le siège et attendit patiemment, tout en passant deux doigts par l’ouverture, en signe d’invitation. Quelques minutes s’écoulèrent avant qu’elle n’entende quelqu’un manoeuvrer les portes à proximité, puis finalement, ouvrir celle de la cabine voisine, et enfin, ayant remarqué les deux doigts dépassant de l’ouverture, le nouvel arrivant y présenta son sexe.

Gaëlle déroula alors un préservatif sur le membre déjà bien dressé et commença à lécher la colonne de chair avec application, allant et venant lentement sur toute la longueur de la verge, insistant sur la couronne, le gland, puis, de petits coups de langue en larges lapements, elle explorait toute la longueur de ce sexe anonyme, offert, qui palpitait et devenait encore plus dur à mesure qu’elle s’activait. De sa main droite elle avait saisi les bourses et jouait avec, les tirant doucement vers le bas, les serrant à la base, les triturant délicatement, pour le plus grand plaisir de l’inconnu qui gémissait sans retenue.


Elle continuait ses va-et-vient sur ce sexe tendu, l’entourant de ses lèvres, l’aspirant dans la chaleur de sa bouche, l’entraînant au fond de sa gorge avant de le ressortir pour mieux le lécher sur toute la hampe, prenant le temps de bien en sentir toutes les pulsations, tous les tressaillements.

Maintenant son rythme, accélérant le mouvement de ses lèvres qu’elle avait resserré comme un fourreau sur le gland, elle voulait maintenant obtenir de cette colonne de chair la récompense de ses efforts, se concentrant sur le gland et agaçant de plus belle les testicules qu’elle tenait prisonniers entre ses doigts.

Sa main gauche restée libre venait d’écarter l’élastique de son string et elle se caressait de plus en plus vite, regrettant déjà de ne pas avoir acheté un godemiché en arrivant, devant se contenter de ses seuls doigts pour se satisfaire à cet instant.

L’homme poussa un cri rauque, presque animal, tandis que son sexe, tendu à en éclater, déversait des flots d’un sperme épais dont la chaleur brûlante se transmettait aux lèvres de Gaëlle à travers la fine paroi de latex. Elle attendit un instant, puis, s’étant munie d’un récipient en plastique qu’elle avait apporté tout exprès, y déversa le généreux contenu du préservatif.

Elle se déshabilla complètement, dans un état d’excitation tel qu’elle n’en avait jamais connu, son coeur battant à toute vitesse, tenaillée par une sensation de brûlure dans son bas ventre. Cette première expérience était une révélation.

A peine s’était-elle remise en position qu’un nouveau sexe, plus long et plus fin que le précédent, apparaissait devant son visage, encapuchonnant prestement l’outil et tournant le dos à la cloison elle le guida de sa main, le présentant à l’entrée de sa petite rondelle, déjà bien lubrifiée et préparée… L’homme comprit et entama des mouvements d’abord lents et mesurés, puis plus rapides, à mesure que le passage s’élargissait, cédait sous ses assauts répétés. Au bout de quelques minutes, un plaisir intense envahit Gaëlle, qui crut s’évanouir tant sa jouissance était forte, incontrôlable, tant elle avait du mal à tenir encore sur ses jambes toutes tremblantes. A son tour, son partenaire ne tarda pas à jouir et à déverser sa précieuse contribution qu’elle s’empressa de recueillir et de joindre à la précédente.

Au fil de l’après midi, c’est une bonne quinzaine de membres qui étaient passés dans ses mains, sa bouche, son cul, son sexe. Son esprit et son corps étaient en feu. Toucher, palper, sucer, s’empaler sur ces sexes anonymes, tous différents, tous uniques, l’avait plongée dans une sorte d’état second, comme une transe dont elle ne pouvait émerger, fascinée par ces verges, ces colonnes de chair au gland gonflé de désir qui se succédaient sans relâche. C’est presque mécaniquement qu’elle avait récupéré chaque préservatif, collecté chaque semence… Ce qu’elle éprouvait désormais, c’était un besoin brut, essentiel, de toucher ces sexes, de satisfaire ces verges fièrement dressées pour elle, de les caresser, de sentir leurs pulsations contre son visage, contre ses lèvres, contre sa langue…

Une vingtaine de minutes s’était écoulée sans qu’aucun nouvel arrivant ne se présente, et elle commençait à songer à partir quant elle eût l’envie d’humer le parfum qui s’exhalait de la boite en plastique, le parfum si particulier dégagé par une quinzaine d’éjaculations… Cela lui faisait presque tourner la tête, c’était la première fois qu’elle avait à sa disposition autant de semence d’un seul coup, et à cet instant précis l’envie lui venait de goûter ce nectar, de tremper un doigt dans le liquide nacré puis de le savourer longuement afin d’en percevoir toutes les nuances, tous les arômes…

Mais elle savait que c’était impossible, qu’il était hors de question d’avaler le sperme d’inconnus, qu’elle ne pouvait s’en servir autrement que sur la peau ou à la rigueur sur ses cheveux, en prenant bien garde d’éviter tout contact avec ses yeux. Ces considérations finirent de lui faire reprendre ses esprits et de la décider à quitter les lieux, somme toute très satisfaite de cette journée. S’étant rhabillée, ayant bien pris soin de ranger le flacon en plastique hermétiquement fermé tout au fond de son sac, elle prit une grande respiration avant d’ouvrir la porte et d’affronter la clientèle des lieux, sans doute plus nombreuse maintenant qu’à l’heure de son arrivée. Mais c’est dans le couloir qu’elle comprit pourquoi plus personne ne s’était présenté dans la cabine voisine depuis presque une demi-heure… Une superbe transsexuelle, ayant pour tout vêtements un soutien gorge et des bas, chaussée de talons aiguilles, le tout d’un rouge éclatant, s’offrait à deux hommes dans une cabine dont la porte restée grande ouverte permettait à un troisième de profiter du spectacle tout en se masturbant… Penchée en avant, elle offrait son cul aux coups de boutoir du plus petit des deux, tandis que l’autre, doté d’un sexe court et épais, se voyait gratifié d’une fellation experte.

Gaëlle demeura interdite, saisie par la vision de ce corps superbe, par ce visage aux traits si fins, par ces seins, petits mais pourtant bien réels, mais aussi et surtout par un très beau sexe qui dardait fièrement un gland bien dessiné, duquel perlait un liquide transparent qui s’écoulait en un mince filet jusqu’au sol… Le contraste entre ce corps de femme doux et lisse et ce sexe d’homme tendu aux veines saillantes rendait la scène comme fantastique, irréelle. Gaëlle, le souffle coupé, mit un instant à reprendre ses esprits, elle n’était plus maintenant si sûre de vouloir partir.

Le voyeur, amusé par son trouble, la fixait, puis dirigeait ostensiblement son regard vers les fesses de la transsexuelle, avant de le tourner à nouveau vers elle… L’invitation était très claire. Mais pouvait-elle accepter de se faire prendre ainsi par cet homme, là, dans un couloir de sex-shop, devant trois autres inconnus, et qui plus est, offerte à la vue de tout nouvel arrivant ?

La scène à laquelle elle assistait avait ravivé la sensation de brûlure, d’urgence dans son bas-ventre.
Fixant l’homme dans les yeux, elle lui tendit un préservatif et un sachet de lubrifiant qu’elle venait de retirer de son sac, et se mit en position, penchée en avant, la jupe retroussée, le string écarté par une main tandis que de l’autre elle se tenait à l’encadrement de la porte. Elle voulait jouir en regardant ce corps somptueux et fascinant, en éprouvant les mêmes sensations, besognée elle aussi par une queue lui fouillant le cul sans ménagement.

L’inconnu commença par lui écarter les fesses, puis se mettant à genoux il entreprit de déguster le petit trou plissé qu’il venait de découvrir, caressant d’un doigt mouillé de salive ce petit oeillet vibrant à présent sous ses caresses. Il dardait maintenant sa langue, tachant de se frayer un chemin, puis il caressait de la pointe, décrivant des petits cercles sur cet anneau palpitant de plaisir, qui s’ouvrait, se relâchait, se donnait de plus en plus… Elle le sentit alors se redresser, et quelque chose de dur venir se placer à l’entrée de son petit orifice, déjà bien ouvert et dilaté. Il la pénétra d’un coup, puis après un instant d’attente, commença à aller et venir lentement, prenant le temps de savourer chaque seconde.

Visiblement captivée par cette vue, la transsexuelle avança une main vers son sexe et commença a se masturber lentement, les yeux dans ceux de la jeune femme, qui, en réponse, se mit également a se caresser. Ils étaient tous deux en proie à une même excitation, à un même plaisir, chacun ne pouvant détacher son regard de l’autre.

Elle sentit le souffle de l’homme derrière elle devenir plus court, haletant, ses mains se crisper un peu plus sur ses fesses, et, enfin, au bout de peu d’instants, un spasme l’avait agité avant qu’il ne s’immobilise puis se retire.

Il ôta son préservatif tout en regardant le petit trou encore béant, dilaté par les pénétrations successives de la journée… Puis, remontant son pantalon, il s’éclipsa rapidement, laissant ainsi Gaëlle sur sa faim…

Dans la cabine, le plus grand des deux hommes se laissait aller à un râle de jouissance libérateur, tout en s’écartant de la bouche qui le torturait si délicieusement… Quelques instants, après, ce fut au tour du deuxième de conclure. Gaëlle fut bientôt seule avec cet être qui la fascinait tant, et qui lui faisait maintenant signe d’approcher.

– Je ne t’avais encore jamais vue ici… Tu viens souvent ?
– Non, c’est la première fois.
– Vraiment …? Moi c’est Corinne. Et toi ?
– Gaëlle… hésita-t-elle à répondre
– Tu veux bien t’occuper de moi ? Lui fit elle en lui désignant son membre
– Si vous voulez… répondit Gaëlle en commençant à s’agenouiller
– Non, non, pas comme ça. Je tiens à te remercier. Et appelle moi Corinne, tu veux bien ?

Elle referma la porte du box minuscule, poussa le siège dans un angle et s’allongea sur le dos, pressentant un sexe bien dressé à Gaëlle, qui n’avait plus qu’à venir se placer au dessus d’elle tête-bêche. Le membre de Corinne était superbe, bien droit et dur, des veines couraient le long de sa hampe épaisse, son gland totalement décalotté, gonflé, lisse et luisant, semblait palpiter, gorgé de sang… Gaëlle entama une lente fellation, parcourant chaque millimètre, lui accordant toute son attention, se concentrant sur la jouissance qu’elle voulait prodiguer à Corinne qui, de son côté, léchait et lapait avec gourmandise le sexe épilé de sa partenaire, titillant le clitoris, aspirant les lèvres, les mordillant puis faisant venir sa langue à l’entrée de la vulve, se délectant du nectar qui s’en échappait… Des frissons de plaisir parcouraient tout le corps de Gaëlle, si forts, qu’elle dut s’interrompre plusieurs fois. Corinne savait merveilleusement bien s’y prendre et ne lui laissait pas le temps de reprendre son souffle, continuant un cunnilingus dévastateur mettant les sens de sa partenaire à rude épreuve, qui, arrivant à se maîtriser malgré tout, poursuivait sa méthodique fellation en aspirant cette queue au fond de sa gorge, en voulant l’engloutir en elle le plus profondément possible, comme pour l’avaler.

Ce fut Corinne qui succomba la première, ne pouvant résister plus longtemps, elle se contracta enfin en poussant un cri de délivrance, soulagée, épuisée par tant de plaisir, mais reprit presque aussitôt sa cadence infernale sur la vulve et le clitoris de Gaëlle qui, finissant de s’abandonner à son tour, sentit partir de son sexe, et se répandre en elle, atteignant chaque fibre de son être, une vague de plaisir intense qui la laissa pantelante, tremblante… mais enfin apaisée.

Elle apprit ensuite comment Corinne, habituée des lieux, s’était à son arrivée dirigée vers la cabine du fond et l’ayant trouvée occupée, s’était installée là, laissant la porte entrebâillée, afin que d’éventuels intéressés puissent venir la rejoindre.

Corinne quant à elle, fut très amusée en découvrant les raisons qui avaient conduit la jeune femme à venir passer une après-midi dans un endroit exclusivement fréquenté par la gent masculine, à de rares exceptions près.

– Donc, si je comprends bien, tu utilises le sperme comme un produit de beauté, et donc, en quelque sorte, tu ne cherches rien d’autre que des queues à traire… Mais tout à l’heure, dans le couloir, tu aurais pu partir, et au lieu de cela tu t’es offerte sans hésiter, sans contrepartie, à cet inconnu, puis à moi également… Tu es sûre de ne pas être à la recherche d’autre chose en réalité ?

Ces paroles obligèrent Gaëlle à enfin admettre ce qu’elle n’avait pas encore voulu s’avouer, ce qui commençait à peine à lui apparaître clairement… Son attirance toute intéressée pour le sperme, n’était peut-être qu’un prétexte, qu’un voile inconscient recouvrant un désir, un besoin violent de sexe sans limites, resté inassouvi jusqu’alors…

– Je ne sais pas… C’était si excitant toutes ces bites qui apparaissaient toutes seules les unes après les autres… Et puis tenir la « fierté » de tous ces mecs dans mes mains, leur donner du plaisir, les faire jouir… C’était vraiment très fort, je n’avais jamais ressenti un truc comme ça avant.

– Ma petite, mais on dirait que tu y a pris goût ! Ca y est, tu as été mordue par la bite, ma chérie. C’est incurable ! Tu peux me croire sur parole ! Le seul remède efficace, c’est de combattre le mal par le mal maintenant ! Lui dit Corinne dans un éclat de rire
– Tu crois vraiment que j’ai été mordue ? J’ai pourtant pas vu de dents ! répondit Gaëlle, riant a son tour
– Tu veux qu’on aille partager la cabine ? On a du louper quelques queues au distributeur depuis qu’on papote ici !

Déclinant l’offre malgré tout tentante, Gaëlle convint cependant de revenir le lendemain, à la même heure, afin qu’elles puissent se relayer au « distributeur à queues » comme l’appelait son inattendue nouvelle amie.

Peur d’être suivie par un client du sex-shop, volonté d’éviter les regards dans les transports en commun, besoin d’être au calme quelques instants pour repenser à tout ce qui venait de lui arriver, toutes ces raisons lui firent préférer un taxi pour rentrer chez elle. A la station toute proche, plusieurs voitures attendaient l’arrivée du client. Montant dans la première, elle donna son adresse au chauffeur qui la scruta rapidement, croyant d’abord avoir affaire à une « professionnelle » du quartier, mais à la vue de la mise sage et posée de la jeune femme, il révisa son opinion.

Qui aurait pu deviner que cette demoiselle d’apparence timide, presque effacée, sortait d’un sex-shop et avait dans son sac une boite contenant le résultat d’une après-midi de délire sexuel ?

L’ayant sortie de son sac, elle posa la boite sur la table de sa cuisine, réfléchissant au moyen d’employer le plus judicieusement cette précieuse récolte. Un sachet à glaçons. Voila la solution. En versant le sperme dans un sachet à glaçons, elle aurait à disposition des doses à sa convenance… Elle n’aurait qu’à prendre le nombre de glaçons voulus suivant ses besoins du moment… Car même si elle avait enfin pris conscience de la vraie nature de sa fascination pour le sperme, elle n’en demeurait pas moins attachée à son habitude, et d’autant plus que désormais, elle pouvait s’y adonner pleinement, sans contrepartie envers un partenaire, sans regard réprobateur, sans discussions.

Le sachet à glaçons ne fut qu’à moitié rempli, elle n’avait pourtant seulement déjà utilisé qu’un demi verre à liqueur pour se frictionner les cheveux à l’aide de cette lotion naturelle censée lutter contre les pellicules, avant de les rincer et de les laver, usant cette fois-ci – heureusement – d’un véritable shampoing. Plaçant le précieux butin au congélateur, elle songea à la quantité nécessaire pour remplir un sachet entier.

– Il me faut au moins trente éjaculations. Pas moins… s’entendit-elle prononcer à haute voix.

La journée du lendemain promettait d’être chargée. Au moins pouvait-elle espérer récupérer les préservatifs de Corinne, ce qui lui permettrait de facilement doubler son rendement. Sur ces considérations comptables, elle s’endormit, d’un sommeil lourd et agité de rêves où des sexes sortis de nulle part lui procuraient des jouissances infinies, avant de disparaître, remplacés par d’autres toujours plus vigoureux…

Relaxmaxxx

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2 réponses à Gaëlle – partie 2 par Relaxmaxxx

  1. Pascalou dit :

    ou quand la bitophilie se conjugue au féminin !

  2. vigoureux dit :

    J’ai été une fois dans un glory hole, pour voir, une belle bite est sortie du trou, je l’ai sucé, mais je ne sais pas comment je me suis débrouillé, j’ai reçu du sperme partout, n’ayant pas pensé à me déshabiller. Chemise foutu, j’ai porté la cravate et le veste de costard au nettoyage en disant que c’était de la fiente de pigeon, ils n’ont pas réussi à détacher.

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