Et pan ! par Lhom

Et pan !
par Lhom


Il est des moments particuliers dans la vie d’un couple. Sur le long court on peut repérer des phases avec et d’autres sans. Pas nécessairement des crises mais des passages de la vie où l’habitude, les préoccupations du quotidien relèguent la tendresse et le sexe au second plan.
Mais nous vivons un moment avec !

Je passe sur la tendresse et l’affection qui n’est pas le propos ici, même s’ils sont des ingrédients prépondérants dans ce que je vais vous livrer dans la suite de mon témoignage. J’attaque donc directement sur le cul… le cul de ma compagne, centre de toutes les attentions dans cette expérience, mais n’allons pas trop vite.

Depuis quelques jours une fringale charnelle s’était saisie de nous et ce matin là nous avions fait l’amour. Je m’étais réveillé dans sa bouche, la volupté me tirant du sommeil. C’est un plaisir qu’elle me donne parfois. Je sais – car elle me l’a confié il y a longtemps – qu’elle commence par sentir l’envie en se réveillant et que ce n’est qu’après s’être caressé un moment en me regardant dormir qu’elle décide de se couler sous les draps pour doucement me réveiller de sa bouche. Il semble que parfois je bande déjà mais le plus souvent je suis minuscule et c’est en aspirant dans le soyeux de sa langue mon membre chétif que peu à peu je me dresse. Je me réveille toujours bien bandé et je dois déjà sentir les effluves du plaisir alors que mon esprit dort encore, sans doute cela influe-t-il la direction de mes rêves.

Glissant ma main sur son corps de son épaule, le long du dos, jusqu’à la hanche charnue je lui signifiais mon réveil, elle passa alors du délicat jeu de sa langue sur mon membre à un pompage plus actif, gobant la tige, j’imaginais un instant son visage avec ma bite dans sa bouche et je tressaillis de bonheur. Sentant que je passais un cap et pour éviter que je ne vienne trop rapidement, elle cessa de me sucer pour prendre posture sur mon sexe. Plaçant le drap sur mon visage je compris qu’elle voulait pouvoir s’activer et se laisser aller sans que je ne l’observe. Elle connais bien mon tempérament voyeur mais apprécie aussi parfois de pouvoir être tout à sa volupté.

J’étais donc allongé sur le dos, le drap à mi-torse, le bas du corps révélé. Elle s’accroupit sur moi et commença à aller et venir. Je sentis d’abord que seul le gland était happé par sa vulve puis peu à peu elle s’enfonça de plus en plus pour finalement être totalement pénétré, ses fesses s’écrasaient contre mes cuisses et son mouvement ample et total me donnait beaucoup de plaisir. A son souffle et ses petits gémissements, chez elle toujours très discrets, je compris qu’elle prenait aussi son pied. Je sentais parfois sa main active contre le bas de mon ventre, elle se branlait le clitoris tout en s’empalant encore et encore sur mon membre. Cela n’a rien d’inhabituel entre nous, et c’est systématiquement qu’elle se caresse quand je la pénètre. Tout en goûtant le plaisir brut qu’elle me donnait par ses mouvements je me délectais d’imaginer son corps à califourchon sur le mien, ses seins libres et ballotant, sa chevelure qui devait balayer son dos, la manière dont son con avalait ma bite… je la savais magnifique et dans un total abandon, cette idée provoqua ma jouissance, mes mains se saisirent de ses cuisses voluptueuse, tout les muscles de mon corps comme tendus, je poussais un cri, j’eus l’impression de sentir le tressautement de mon membre crachant son liquide au fond d’elle. Elle continua malgré tout son mouvement et cela devint douloureux mais elle m’exhortait à prendre patience par quelques mots brefs. Ses cuisses se crispèrent contre mes hanches, elle jouissait à son tour, je sentis encore un moment sa main tournicoter au dessus de mon ventre comme si elle voulait encore licher un peu de bonheur et alors qu’elle le faisait elle sembla s’étonner de pouvoir encore prendre du plaisir de cette manière avant de s’affaler contre moi. Je tentais de me dégager du drap devenu étouffant, je m’y pris à plusieurs reprises avant de pouvoir enfin me retrouver nez à nez avec elle et l’embrasser tendrement. Je lui proposais de lui apporter le petit-déjeuner au lit, sans un mot mais dans un large sourire elle acquiesça.

Ce n’est qu’une bonne heure et demie plus tard, après avoir musardé au lit et pris nos douches, alors qu’habillé j’allais sortir pour faire une course qu’elle m’appela depuis la chambre. Elle était encore au lit, à son regard je compris qu’elle en voulait encore. Je résistais pour la forme prétextant ma course, elle me fit ses petits yeux aguicheurs, je protestais encore un peu pour la forcer à me le demander à voix haute. Plutôt que de prononcer un mot elle disparue sous la couette. Un sourire sur le visage je commençais à me déshabiller… que de mouvements là-dessous, j’en étais à enlever mon pantalon qu’une proéminence ondulante tanguait doucement sous mes yeux. Une fois nu, je m’approchais du phénomène. Lentement je remontais la couette comme le rideau d’un théâtre, mon coeur frappait les trois coups, le spectacle se révéla à moi : le cul de ma femme. Celle-ci prosternée me tournait le dos, exhibant ses cuisses qui montaient jusqu’à ses fesses, entre elle deux son intimité révélée, affichée, totalement visible dans le lumière chaude du matin. Sa fente rouge où tourne un doigt, le triangle de son sexe comme un cadre, pointe dressée vers le petit trou qui surmonte le tout. Elle voudrait plus s’offrir, plus se donner, plus se livrer qu’elle ne pourrais pas, cambrure maximale : jamais le qualificatif bandante n’a été aussi justement donné. Rien d’érotique, rien de sensuel, juste la vision brutale du désir le plus franc. Mon impulsion première est de me barbouiller de sa chatte, je me retiens, je veux la contempler, la regarder se branler devant moi, jouir de la voir jouir. Je passe ma main sur le tour de cette montagne, d’une cuisse à l’autre, passage par le mont d’une des fesses, par le col puis par l’autre mont de l’autre fesse, je redescends le long de l’autre cuisse. J’embrasse le sommet de sa jambe, au niveau du galbe charnue qui fait jonction avec le postérieur, si près de son antre. J’ausculte ses doigts qui caressent, fripent, entrent et ressortent, se chamaillent à qui pressera le bouton du plaisir. Je pousse encore la couette un peu plus loin, le haut de son corps est enseveli, se dresse fièrement le bas. Nous inversons les rôles par rapport à notre premier ébat, elle à moitié cachée, aveugle et moi qui reluque en toute quiétude. Je me lève et la chevauche, à l’envers, sa tête dans mon dos, mon visage penché vers le lieu de l’action, je suis au plus près. C’est un angle de vue étrange, son cul énorme d’où s’échappent les cuisses rondes, je la lèche, ma langue bataille avec ses doigts, je darde dans son vagin, je salive sur son anus, une main toute puissante sur chacune des fesses, elle est à moi. Je savoure ma domination, son abandon, je bande comme rarement, c’est un point de non retour, elle ne peut être plus à moi, à moins…

Je claque. Une tape sur la fesse, pas violente mais nette et franche. Une impulsion du moment, ce genre de chose n’est pas dans notre arsenal sexuel habituel. Je crains immédiatement que cela ne fasse retomber notre état d’excitation comme un soufflé, je regrette déjà… elle se trémousse ! Je donne une nouvelle fessée (sur l’autre globe laiteux)… elle gémit ! Encore je frappe, encore elle ondule de plaisir, je commence à la battre avec cadence, une fesse après l’autre, sans violence, en faisant claquer la frappe mais sans la ménager pour autant… rapidement, comme par surprise elle pousse un cri. Elle si discrète habituellement, elle jouit avec fracas, elle jouit sous mes coups. Je suis fasciné et hébété, je ne comprends pas, elle s’affaisse déjà, inerte.

J’ai éjaculé sans m’en rendre compte, je constate un filet de sperme qui part du bout de mon membre pour mourir sur le bas de son dos. J’ai la sensation d’avoir traversé un tremblement de terre, en quelque sorte c’est bien ce qui s’est produit dans notre vie de couple à ce moment là. Nous avions pris nos marques, notre manière de nous aimer, c’était un terrain de jeux agréable et balisé. D’un coup l’horizon s’ouvrait devant nous, une certaine crainte naissait déjà en moi, mêlé d’une grande excitation à l’idée d’explorer de nouveau territoire. Quand reprenant nos esprits mon épouse s’extirpa de la couette, les yeux bordés de rouge comme si elle avait pleuré (peut-on pleurer de plaisir ?) je sentis notre gêne. Avait-elle honte d’avoir pris plaisir ainsi ? Je l’embrassais avec tendresse, elle me dit dans l’oreille comme si quelqu’un pouvait nous entendre : « J’ai peur. ». Je la rassure, elle me demande si j’ai joui, je le confirme, elle me regarde avec amour, je sens que de grandes choses vont advenir.

Ce contenu a été publié dans Histoires, Récits, avec comme mot(s)-clé(s) , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

3 réponses à Et pan ! par Lhom

  1. Honorine dit :

    Une délicieuse fessée en des termes judicieusement choisis

  2. Matana dit :

    Original puisqu’il n’y a à proprement parler aucun contact sexuel entre les protagonistes, mais c’est néanmoins très excitant

  3. Verdon dit :

    à bon cul bonne main mais les Dames ne se livrent pas facilement à si bonnes flatteries et on les comprend. Cependant quand l’une d’elle se positionne comme celle-ci dans ce bon texte et sur cette belle photo, ce n’est surement pas pour jouer à saute-mouton….

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *