Drôle de jeu par Dumigron
Après avoir tourné les clés dans la serrure, j’ouvris la porte toute grande pour pénétrer dans mon appartement. Je n’avais qu’une seule idée en tête : prendre une bonne douche pour effacer les tourments d’une nouvelle journée de travail que je venais de terminer, et ensuite une bière devant la télé me ferait le plus grand bien. C’est en déposant les clés sur la table de l’entrée, que je crus entendre un bruit provenant de fond de l’appartement. À cette heure-ci ma nouvelle colocataire ne devait pas être rentrée, elle avait l’habitude de travailler tard le soir. Je tendis l’oreille de nouveau et perçus une fois de plus des gémissements sourds. Je déposai mon manteau dans la garde-robe de l’entrée et me rendis vers le fond de l’appartement d’où provenaient les sons. Silencieusement je me dirigeai vers une porte ouverte, d’où semblaient sortir ces murmures.
Puis je la vis. Elle était rentrée plus tôt manifestement. Elle était étendue de son long sur son lit, de côté et lui faisait dos. Selon toute apparence, elle ne m’avait pas entendu rentrer. Une main était glissée entre ses jambes et je pouvais facilement en conclure que ces gémissements étaient le fruit de son plaisir. Je l’observai un instant. Sous ses vêtements féminins je l’avais toujours trouvé attirante, et supposais qu’elle devait avoir de belles formes. Mes yeux s’illuminaient de plaisir à la regarder ainsi se caresser l’entre jambe. Elle était nue, ne pouvant que dévoiler ce que mon imagination avait si souvent rêvé.
Je murmurai d’une voix rauque : » besoin d’aide ? « . Ça m’avait échappé, sans doute parce qu’inconsciemment, j’espérais qu’après avoir constaté ma présence, elle m’inviterait à la rejoindre.
Elle arrêta brusquement ses caresses et se retourna subitement dans ma direction. Elle était vraisemblablement surprise de trouver quelqu’un dans l’entrebâillement de sa porte. Ne me faisant ainsi plus dos, elle offrait son corps nu entièrement à ma vue et j’eus envie de prolonger ce plaisir. Je demandai une deuxième fois : » besoin d’aide ? « .
La femme, surélevée sur son lit par son coude, me pria de prendre place sur la chaise face au lit.
– » Ne bougez pas, ne bougez surtout pas ! «
Je m’exécutai et retournai la chaise avant de m’asseoir face au lit, et par là même, à la femme. Elle s’approcha du bout du lit le plus proche de moi et s’assit à son tour, jambes pendantes sur le côté. Elle me fixa des yeux et arqua légèrement le bassin vers le haut, écartant les jambes, laissant entrevoir ses lèvres gonflées. Elle écarta ses jambes davantage et ses lèvres s’entrouvrirent d’elles-mêmes. Je regardai et un début d’érection se fit ressentir. La femme dirigea le majeur de sa main droite vers sa bouche et l’humecta abondamment. Fixant toujours mon regard, elle dirigea son doigt mouillé vers sa chatte, qui réclamait ses caresses. La femme entama un léger frottement contre son clitoris dressé et durci. Je n’en croyais tout simplement pas mes yeux : en plus de voir la femme nue, j’étais en train de l’observer se masturber. Je tentai un mouvement subtil pour me rapprocher du lit, mais la femme me l’interdit du regard. J’étais donc condamner à observer. Elle me regarda un instant directement dans les yeux, puis ramena son doigt imbibé de sécrétion vaginale vers sa bouche. Son regard se faisait de plus en plus provocant. Lentement, elle vint rouler sa langue autour de son doigt, pour l’introduire dans sa bouche imitant une fellation. Sa main gauche vint caresser l’intérieur de la jambe et l’écarta progressivement. Je pouvais voir les lèvres s’écarter légèrement l’une de l’autre et les apercevoir perler d’excitation. Une mince couche de sécrétion c’était accumulée et une odeur d’extase s’en dégageait.
Ramenant sa main droite vers sa chatte, elle y fit glisser son index jusqu’à l’entrée de ses lèvres. D’un clin d’œil, le doigt s’engouffra à l’intérieur et elle pencha son torse vers l’avant pour faire pénétrer celui-ci le plus profondément possible. Un léger mouvement du bassin d’avant arrière permit à la femme de laisser pénétrer son doigt jusqu’aux jointures de sa main. À chacun de ses gestes sa paume frottait sur son clitoris. Ses respirations se faisaient de plus en plus profondes et saccadées, sa tête commençait à valser de tous les côtés. Soudain la femme s’arrêta, me fixa de nouveau dans les yeux. Je dirigeai donc mon regard vers la chatte de la femme et la vit introduire un deuxième doigt. Une fois de plus la femme gémit. Ce fut ensuite le tour d’un troisième doigt. Je pus voir la femme surélever son bassin et tout simplement enfourcher ses trois doigts.
Elle glissait sur ceux-ci qui l’entrouvraient et étiraient les lèvres de sa chatte. Elle se déchaîna subitement je pouvais la voir effectuer des va-et-vient, de haut en bas, férocement. Le bout de ses doigts allait caresser l’intérieur et lui procurait un plaisir visible à son expression. La femme ne se retenait plus pour gémir et chaque fois que sa paume heurtait son clitoris, elle expirait en gémissant de plus belle. Elle avait de plus en plus de difficultés à garder le rythme de ses mouvements. Sa chatte commençait à se contracter chaque fois que ses doigts heurtaient le fond de celle-ci. Ses soubresauts finirent par la clouer sur place. Elle figea l’instant où les muscles de son corps lui donnèrent le plaisir tant convoité.
J’étais toujours assis sur la chaise. Je l’observais et ressentais un besoin intense de la toucher. La regarder faire ainsi m’avait plutôt excité. Je n’osais même pas regarder vers mon pantalon pour constater mon état… C’est alors que je me décidai à approcher. Je me levai de ma chaise d’où j’avais eu cette vision, et avançai vers le lit.
A ce moment l’inconnu sorti de derrière les rideaux où il était dissimulé. Il était nu, il bandait magnifiquement.
– On vous a demandé de ne pas bouger ! Retournez à votre place, s’il vous plait !
J’étais donc l’acteur inconscient d’un jeu érotique, dont les arcanes me dépassaient, mais qui prenait une tournure qui me déplaisait… je me dirigeais donc vers la porte.
– Ne partez pas, le jeu n’est pas fini ! me dit la femme.
J’hésitai une seconde…
– Ne trouvez-vous pas que mon ami a une très jolie bite ?
Par reflexe je regarde le membre de cet homme. Il est beau, il est bien tendu, le gland est fier sans être trop épais, la peau est d’une jolie couleur.
– Pourquoi cette question ?
– Parce que je vous propose un marché !
– Dites ?
– Aimeriez-vous me baiser, me prendre comme une chienne… devant lui !
– Ma fois…
– Cela a un prix !
Ainsi ma nouvelle colocataire se prostituait. Bien que n’ayant rien contre le principe, il se trouve que je n’ai jamais eu l’opportunité d’avoir affaire à ces dames… mais mon état d’excitation m’empêche de raisonner convenablement et je m’informe de ce prix.
– Non, il n’est pas question d’argent, le prix est en nature : suce la bonne queue de mon ami et tu pourras me baiser.
La femme ne pouvait savoir que bisexuel à mes heures, cette fantaisie ne pouvait pour moi être synonyme de corvée. Par jeu, et parce que sans doute était-ce là ce qu’ils souhaitaient tous les deux, je fis semblant d’hésiter, mais finis par approcher mes lèvres de cette bonne queue, que je m’empressai de savourer des lèvres et de la langue. Je me régalai tellement et m’appliquai si consciencieusement que l’homme ne put s’empêcher de dire :
– Ce n’est pas sa première queue !
Je continuai
– Dites-moi, cher Monsieur, ce n’est pas votre première queue ? Insista-t-il
– Non ! Confirmai-je, délaissant à regret ce membre magnifique !
– Vous aimez ça ?
– J’avoue !
– Dans ce cas, puisque nous sommes entre initiés, mon amie serait sans doute ravie de me voir vous baiser. Serait-ce trop vous demander que vous me présentiez vos fesses afin que je vous encule ?
– Mais faites-donc, cher monsieur !
– Je vous prends, vous prenez madame et ensuite nous irons tous les trois au restaurant, ce programme vous sied-il ?
– A merveille !
Dumigron de Séville
Très bien écrit et amusant
Belle intro mais la dernière partie fait un peu « rajouti »