Au bonheur d’être piégé Les aventures d’Andry – chapitre 5 par Andry

Le lendemain matin je m’éveillais plus tôt que les deux fois précédente et ma Maîtresse était encore à côté de moi dans le lit tournée vers moi, éveillée en train de m’observer.

– Je te regardais t’éveiller, me dit elle, en entourant ses bras autour de mon cou, et en m’embrassant elle se glissa tout contre moi.
– Je suis si heureuse que tu sois là que j’ai encore envie de toi me dit elle tout en glissant une de ses cuisses entre les miennes et en poussant son sexe contre le mien.

Instantanément je sentis ma queue se raidir et l’enlaçais tout en m’introduisant en elle
Sans rien se dire nous sommes resté un long moment ainsi pour le seul plaisir d’être enchevêtré l’un dans l’autre tellement on se sentaient bien.

– Je me sens si bien avec toi, ne retourne plus chez toi, restes avec moi, je t’aime tant et je n’ais jamais aimé personne comme ça, je te rendrai heureux tu sais, me dit elle.

Je ne dis rien mais face à cet aveu sincère je me sentis envahi d’un bonheur que je ne connaissais plus depuis longtemps. Nous nous mîmes à nous contorsionner pour finalement exploser en vagues successives tel le bouquet final d’un feu d’artifice réussis.

– Je t’adores comme un fou et tout ce que je désire c’est de vivre avec toi, mais les choses ne sont pas aussi simples me décidais je à dire. Je suis marié et ma femme doit se tourmenter.
– Pourtant ça ne doit pas aller très fort entre vous deux, malgré ta liberté, tu n’es pas heureux et ne franchis pas le cap alors qu’au fond de toi même tu aspires à une relation plus excitante. Quand je vois comment tu bandes lorsque je te fouette et comment j’en mouille à te voir gigoter sous le fouet je me dis qu’on est fait l’un pour l’autre, vu notre complémentarité ne serais tu pas bien mieux avec moi ? Vu notre complicité on inventerait des jeux nouveaux avec des scénarios sadomaso qu’on s’amuserait à réaliser pour notre plus grand plaisir.

Elle avait bien mieux compris que moi, sans beaucoup d’explications, que ma relation avec ma femme battait de l’aile et que je m’étais installé dans une routine où je m’ennuyais ferme. Que par conformité et par commodité j’acceptais alors que je pourrais vivre d’une façon bien plus épicée avec elle si j’osais franchir le dernier écueil qui me bloquait.

J’étais complètement bleu de ma Maîtresse et n’aurais plus sus me passer d’elle, mais je craignais sa réaction si j’osais lui avouer la peur qu’elle m’inspirait suite à la lettre qu’elle m’avait fait signer et dont tout compte fait j’ignorais le contenu.

Venir me soumettre une fois par semaine le samedi après midi ne m’engageais pas à grand chose si ce n’est de subir sa loi, j’appréciais ses petits jeux sadomaso et y trouvais plaisir. Mais qu’en serait il si je viens vivre ici ? Elle m’en fera voir de toutes les couleurs.

Voici la troisième fois que je délogeais, je me dis qu’à jouer ainsi avec le feu ma femme aurait bien raison de me foutre dehors et que si je ne réagissais pas rapidement je n’aurai plus qu’à venir ici me soumettre à vie aux pieds de ma superbe mais redoutable Maîtresse. Ce n’était pas l’envie qui manquait mais la peur me paralysait.

Soucieuse elle me regarda longuement puis,
– Je me demande ce qui peut te coincer à ce point, tu dis que tu m’aimes, que tu m’adores, que tu as du plaisir à souffrir pour moi, mais tu rentres chez toi où tu ne te sens pas bien et tu ne restes pas avec moi qui ne veux que ton bonheur.

Je réfléchissais à ce qu’elle me disait et enfin finis par lâcher :

– Vous avez tout à fait raison, n’empêche que j’ai quand même peur.
– Mais peur de quoi donc ?
– Peur de ce que j’ai signé. Je n’ais pas relu ce que j’ais signé.

Réfléchissant un court instant son regard s’éclaircit et malicieusement enjouée elle répondit

– Ah ! C’est donc ça, mais mon pauvre chéri, tu as m’as signé une lettre enflammée où tu m’as juré de m’adorer, de quitter ta femme et de venir te soumettre à ma pleine autorité pour me plaire et me servir avec supplication de ta part que je te corrige durement si tu as des manquements à ton privilège de m’être soumis. Tu m’appartiens donc et tu n’as que trop tardé à quitter ta femme pour endosser le rôle dont tu rêves à subir mon autorité et vivre la merveilleuse vie de soumis à laquelle tu aspires. Ajouta t elle sans dissimuler un sourire marquant sa satisfaction.

– Je voudrais relire la lettre, osais je dire.

Elle me regarda encore longuement avec l’air de se délecter.

– De toute manière il est bien trop tard maintenant pour faire marche arrière, la lettre est déposée chez le notaire pour statuer notre contrat en toute légalité. On sera convoqué d’un jour à l’autre et ce sera comme si on était marié, mieux même car comme tu l’as signé tu t’engages à m’adorer et m’obéir pour me plaire et tu m’implores même pour que je corrige tes manquements au cas où tu l’oublierais.
– Et mon mariage alors ?
Jouisseuse elle me rétorqua

– Avec ce que tu m’as signé, il est déjà annulé et tu es contraint de venir vivre auprès de moi.
– Et si je me rebelle ?
– Là mon petit, Je t’en ferais passer l’envie parce qu’à défaut de ma cravache, j’ais encore bien d’autre tours dans mon sac, mais arrêtes donc de te tourmenter, je vais croire que tu ne m’aimes plus. Je sais m’y prendre pour mater quelqu’un, et te ferai passer l’envie d’y songer.

Ensuite ce que je redoutais le plus, me regardant avec sévérité la sentence tomba :

– On a assez tergiversé maintenant, vas faire tes valises et reviens ! C’est un ordre ! Sinon ! Ne reviens plus jamais! Termina t elle.

Je me sentais complètement piégé face à ce problème cornélien, si je n’obéissais pas à son ordre elle refusera de me revoir et ça me pincerait tellement au cœur que j’en mourrais et reprendre la vie terne et monotone que j’avais connue me semblait tellement fade.

Je passais ensuite à la salle de bain, tandis qu’elle prépara le petit déjeuner que nous prîmes ensuite avec une certaine gravité. Je réfléchissais à la manière de m’y prendre pour rompre avec ma femme, tandis qu’elle, pour la première fois, semblait mal à l’aise.

Au moment de partir elle me serra particulièrement fort dans ses bras et me chuchota

– Sincèrement j’aimerais que tu te décides à venir vivre avec moi, je te rendrai heureux.

Son sourire désarçonnant m’accompagna jusqu’au bout du couloir de son studio.

C’est en tremblant que je repris le chemin du retour, mes jambes étaient de coton et ne me portaient guère tellement la peur d’affronter ma femme était grande. Voilà où tout cela m’a mené me dis je, ne ferais je pas mieux de tout avouer à ma femme, de lui demander pardon à genoux et de proposer une réconciliation ?

Mais il me revint à l’esprit que ma lettre était chez le notaire et qu’il était trop tard maintenant pour faire marche arrière. Ma signature avait scellé mon sort et je ne saurais plus reculer.

Approchant de la maison je remarquais que ma voiture avait changé de place et qu’une autre, très belle y était, que je connaissais d’ailleurs, puisque c’était celle du patron de ma femme.
Il y avait un lettre sur le pare brise de ma voiture et j’en lus le contenu en toute hâte.

Mon pauvre vieux

« Ce n’est pas la peine de rentrer, tu es remplacé, j’ai mis tes affaires dans le coffre de ta voiture. Ton histoire de malaise et passage d’une nuit à la clinique ne m’avais pas du tout convaincue, aussi je t’ais fait suivre quand tu allais soit disant promener. C’est ainsi que je suis en possession de quelques photos compromettantes. Sur une notamment on te voit un colis à la main sortant d’une sexe shop. Mon pauvre vieux je ne savais pas que tu fréquentais ces lieux là. Sur une autre photo on te voit avec un bouquet de fleurs et le colis en main à la porte d’entrée d’un immeuble. Sur une autre plus croustillante encore on te voit porter un collier à anneau au cou précédent une femme à l’allure scandaleuse tenant une cravache en main bien connue dans certains milieux bizarres où elle se fait nommer Maîtresse Catty .Tu es bien tombé bas mon pauvre. Je comprends mieux maintenant l’explication des stries sur tes fesses. Je n’ais rien à faire d’une larve comme toi et tu peux aller te faire foutre avec ta chinetoque. C’est sans rancunes que je te souhaite bien du plaisir puisque tu as l’air d’apprécier ça. »
Ton ex femme

Voilà le sort en était jeté, je compris mais un peu tard à quel point j’avais été naïf. Je comprenais mieux maintenant pourquoi malgré son mi temps elle traînait ainsi des heures au bureau laissant tout son travail de ménage pour la fin de la semaine. Qu’elle se moque de moi, passe encore, mais ce qui me faisais le plus mal et que je ne supportais pas du tout c’est qu’elle ait traitée ma Maîtresse de chinetoque. Je sentis la moutarde me monter au nez et j’enrageais.

Ma Maîtresse avait de très bonne origine, son père ingénieur Européen avait rencontré sa maman de très bonne famille lors de la construction d’un pont en Asie. Ils se sont aimés et ma Maîtresse est le fruit de leur amour.

Maîtresse Catty est une dame de grande classe, intelligente, très raffinée, jamais vulgaire. A la fois douce et tendre elle a de la fantaisie et du piquant et si parfois elle me corrige je sais que c’est pour mon bien. Elle est le sel de ma vie. Je suis prêt à la défendre bec et ongles contre quiconque la médirait.

Celle que j’appellerai mon ex femme dorénavant,vénale, mesquine et cancanière n’arrivait pas à la cheville de celle que j’aimais le plus au monde., mais soulagé d’un dénouement aussi inattendu, je fonçais avec ma voiture jusqu’à l’appartement de ma dominatrice et garais juste à côté de la sienne.

Pressé je sonnais à l’interphone, me demandant ce qu’il me fallais dire au juste.

– Oui, Catty, entendis je répondre.
– C’est moi, me demandant si elle exigerait autre chose.
– Que fais tu Chéri ? Il y a quelque chose qui ne va pas ?
– Mais non, je viens vivre avec vous.

Comme je n’entendais plus rien, tracassé, j’ajoutais :

– Maîtresse, je viens répondre à mon engagement.

N’entendant toujours pas de réponse, inquiet, craignant un refus, je continuais

– Je viens honorer la lettre que j’ai signée et me soumettre …

C’est à ce moment précis que je la vis bondir de l’immeuble me sautant au cou en pleurs.

– Je suis heureuse, heureuse, tu peux pas savoir, je ne t’attendais pas aussi vite.
– Vous m’en aviez donné l’ordre me semble t il ?
– Oui, par jeu .Tu ne m’as quand même pas prise au mot……. ?
– Mais si, répondis je fièrement, omettant bien sûr d’avouer que j’avais été mis dehors.
– Oooh Chéri, tu es merveilleux, quel bonheur ! J’ai eue si peur que tu ne reviennes plus répondit elle en m’embrassant amoureusement.

Elle avait revêtu un ensemble pantalon rose métallisé, cintrant impeccablement sa fine taille et mettant toutes ses formes en exergue tandis que son beau visage irradiait sous sa superbe chevelure tombant si joliment sur ses reins. Je me demandais si elle ne s’était pas préparée à sortir.

-Vous alliez sortir ? Je croyais que vous m’attendiez.
– En toute franchise je ne t’attendais pas de sitôt et avais l’intention d’aller chez une amie, mais je suis trop heureuse que tu sois là et préfère passer cette première journée rien qu’à nous deux, on ira ensemble chez mon amie une autre fois. Elle aimerais te revoir tu sais.
– …….. ?

Là, je ne comprenais pas. Je n’avais pas la moindre idée qui était cette amie que apparemment je connaissais et ne dis mot.

En rentrant dans l’appartement, je remarquais des valises ouvertes sur la table bourrées de vêtements qui m’intriguèrent, craignant que déjà elle ne parte.

– Vous vous prépariez à partir en voyage ? M’informais je
– Mais pas du tout mon petit chéri, c’est pour demain matin, je vais au bistrot où on est allé la première fois qu’on s’était rencontré .Le café est fermé le lundi matin mais pas pour certains initiés qui y viennent pour acheter les articles érotiques que j’y présente.

Je jetais un coup d’œil à l’intérieur des valises et remarquais de la lingerie affriolante, des vêtements osés dont certains avaient déjà été portés.

Une petite culotte attira particulièrement mon attention car c’était celle qu’elle portait hier et remarquais qu’elle portait toujours les traces de son intimité.

– Vous emportez ça aussi ? C’est souillé.
– Si tu savais combien on me paie pour ça, tu ne me poserais pas la question.

Songeant que j’avais reniflé et dégusté l’odeur de cette culotte hier, interrogatif je dis,

– Vous vous y prenez comment pour vendre tout ça ?
– Je les porte pour montrer, les vends aux enchères et ça part comme des petits pains au plus offrants. Si ça se présente un jour tu peux m’accompagner pour présenter les articles pour esclaves et tu verras bien comment ça ce passe. Nu tu porterais un collier au cou et tenus en laisse tu défilerais à quatre pattes aux côtés de ta Maîtresse devant l’assemblée.

Rien que l’idée me fit frémir et me dis « dans quel guêpier me suis je fourré ».

Je comprenais mieux maintenant pourquoi elle était toujours aussi bien nippée, mais étrangement je me sentis envahis d’un sentiment de jalousie en pensant qu’elle s’exposait en petites tenues à d’autres et que je n’étais pas je le seul à profiter de ses atouts.

Nous avons préparé un bon petit déjeuner et amoureusement j’observais son savoir faire délicat et tout en finesse. Elle sortit une bouteille de champagne et me la présenta.

-Tiens mon petit chéri, tu es chez toi maintenant, sers nous un petit apéro.

Les larmes aux yeux, je fis le service. Quel bonheur de se sentir aussi amoureux et aimé.

Notre petit repas fut ce qu’il y avait de plus délicieux,une table bien mise, une cuisine à se délecter, un vin bien choisi, ma Maîtresse était une femme raffinée et je ne connais pas assez de superlatif pour la qualifier tellement sa classe était élevée.

A la fin de notre repas elle me fit une révélation qui me stupéfia.

– Chéri, je te dois un aveu, hier soir quand je me suis mise nue devant toi et t’ais dit que tu pouvais faire de moi tout ce que tu avais envie, j’aurais aimé que tu me punisses et me fouettes avec la cravache, que tu me traites de salope et que tu me forces à te sucer.

?????????????????????? J’en restais sans voix

– Quand je te fouette et que je te vois te tortiller, je voudrais être à ta place.

?????????????????????? Je ne trouvais pas quoi répondre.

– J’aimerais que tu me le fasses cet après midi. Depuis que tu m’as offert cette cravache je meurs d’envie d’en ressentir la sensation
– Je suis incapable de vous faire ça, Je vous aime bien trop.
– Et moi je ne t’aime pas sans doute, justement, je le prendrai pour une preuve d’amour.

J’en étais complètement retourné, c’était vraiment ce que je n’aurais jamais songé.

– Comment m’y prendre ?
– Pense aux mauvais tours que je te joue et venges toi.
– Mais je les aime bien les soi disant mauvais tours que vous me jouer.
– Evidemment si tu le prends ainsi on n’en sortira pas, pense alors que moi aussi j’aimerais qu’on me joue des mauvais tours, songe au plaisir que ça me fera. D’ailleurs quand tu verras comment je mouillerai, tu comprendras.

Je n’en croyait pas mes oreilles, j’avais quitté ma femme (c. à d. je m’était fait jeter dehors) pour venir me soumettre à cette Maîtresse et c’était elle maintenant qui voulait être soumise.

-J’en suis complètement paralysé, jamais je ne saurai, vous êtes une Déesse pour moi, je vous ais mise sur un piédestal et je vous adore plus que tout au monde.

Ce n’est pas bien compliqué pourtant, il te suffit de m’ordonner de me mettre nue devant toi, de m’attacher, de me fouetter et de me traiter de salope .Ensuite tu n’as qu’à me dire que pour me faire pardonner il faut que je te fasse une pipe.

– C’est plus facile à dire qu’à faire, lui rétorquais je

– Il serais peut être temps de me descendre de ce piédestal où je ne me sens pas bien car je me suis conduite comme une salope et t’ai manipulé pour que tu te brouilles avec ta femme et la quittes pour venir vivre avec moi. J’en culpabilise tu sais et voudrais que tu me punisses afin que mon sentiment de culpabilité s’en aille. Tu pourrais quand même me donner la correction que je mérite. J’en ai tellement envie que tu me punisses pour ça, je t’en supplies fais le, je me sentirai tellement mieux après et t’en serai reconnaissante.

Si seulement elle savait comment je me suis fait jeter dehors et le plaisir que ça m’a fait d’en finir aussi facilement pour venir vivre ici elle ne culpabiliserait certainement pas. Mais il y des choses qu’il vaut mieux taire et je ne lui en dirais mot de ce qui c’est réellement passé si ce n’est que courageusement j’ai rompu pour la rejoindre.

Mais pour le lui laisser croire il me fallait bien sévir un peu, juste pour la forme. Je lui donnerai quelques légers coups de cravache sur les fesses et elle sera contente.

– D’accord, je vais vous punir alors puisque vous me le demandez si gentiment.
– Oui, Maître, punissez moi, mais arrêtez de me vouvoyer de grâce, c’est moi votre soumise
– Déshabilles toi et mets toi les fesses en l’air !

Elle se déshabilla complètement nue et comme je prenais la cravache en main elle me dit

– Vous ne m’attachez pas ?

Evidemment avec ce genre de personne la manière compte beaucoup et je réfléchissais à la façon de l’immobiliser.

– Fixes moi à l’engin dans le coin ! Me montrant un truc à trois trous dont j’ignorai l’usage.

Et déjà elle alla se mettre devant, l’ouvrir, se pencher en avant et déposer son cou et ses poignets dans les trous. Il ne me restait qu’à refermer, un système à cliquet termina l’opération et je me rendis compte qu’elle m’était complètement livrée, le cul offert à sa punition. Je commençai à lui tapoter le cul avec la cravache, mais non satisfaite,

– Plus fort, Maître.

J’augmentai un peu, mais ce n’était toujours pas assez car,

– Ce sont des caresses ça, des petits coups de la part d’un petit minet.

Me faire traité de petit minet ne plaisait guère, mécontent et songeant à la manière dont la Maîtresse du sexe shop s’y était prise je relevais la cravache, pris de l’élan et lui cingla un violent coup.

– Oh ! Oui Maître, c’est comme ça qu’il faut me punir.

Une ligne rouge lui traversait le postérieur et j’hésitais à continuer, pensant que c’était assez.

– Donnez moi en une bonne dizaine et surtout n’oubliez pas de doubler la sentence.

Je lui en administrai quelques supplémentaires quand,

– N’oubliez pas de me faire compter, de m’obliger à remercier et de me traiter de salope

Décidément, elle m’en demandait beaucoup, mais puisqu’elle voulait ça tant pis,

– Tiens, salope et n’oublies pas de me remercier surtout
– Un merci, Maître.

A ma grande surprise elle avait recommencé à un .Elle aimait ça sûrement. Puisqu’elle aimait je les lui ai asséné jusqu’au vingtième. Puis pour conclure alors qu’elle ne s y attendait plus, je lui administrais un vingt et unième particulièrement cinglant.

– Tiens, Salope en voilà un de rabiot.
– OwwwH, vingt et un, Merci Maître.

Le spectacle n’était pas joli à voir avec ses fesses toutes violacées, je n’étais pas fier de moi et avais plus envie de vomir que d’en jouir, mais comme étrangement elle m’en avait donné l’ordre je pus le surmonter.


Il me revint à l’esprit qu’elle m’avait dit que je comprendrais son plaisir à voir la manière dont elle mouillerait. Je glissais un doigt dans son intimité et constata de fait un sexe au préliminaires bien préparés tant le jus dégoulinait et j’avais plus envie de la visiter que de me laissé sucer. Et plutôt que d’exiger une pipe, c’est me glisser en elle que je ferai. Je la libérais de son carcan que déjà elle se mit à genoux devant moi pour me sucer.

Puisque c’était moi le Maître après tout, sèchement j’ordonnais :

– Non pas comme ça, salope, couche toi sur le lit les jambes écartées, je vais te « violer » !

Elle me regarda étrangement, mais sans un mot m’obéit et alla se coucher le sexe offert. Je me dévêtis prestement et constatais que mon sexe, vu sa taille, en voulait aussi.

Simulant un viol, sans égards, je l’enfilais, mais me rendis compte qu’elle était aux anges, et rapidement nous nous sommes éclaté en se serrant dans nos bras respectifs.

– Tu es un bon Maître aussi, me fit elle pour tout commentaire.

Le retournement de situation ne concordait en rien avec la lettre se trouvant chez le notaire. J’étais venu ici pour me constituer esclave, mais au lieu de ça elle m’a obligé à la dominer. C’était à ne rien comprendre et lui en fit part.

– Tu sais chéri, quand j’ai vu que tu croyais à cette histoire de lettre, je m’en suis servie pour arriver à te décrocher de chez toi où tu restais incrusté et te faire venir ici. -Tu n’as pas compris que tout ça était un jeu ? Continua t elle
– Et la lettre alors ? Repris je
– Depuis le temps que je l’ai jetée à la poubelle, elle doit être recyclée maintenant.
– Alors, il n’y a pas de contrat non plus chez le notaire ?
– Gros bêta, le vrai contrat, c’est l’amour que nous nous portons. Tu ne crois pas ?
– Mais si, bien sûr mon ange, tu es merveilleuse, lui dis je en la resserrant de mes bras tandis qu’encore une fois je me mis à pleurer mais c’était les larmes du bonheur.

Je me rendais compte de la chance que j’avais eue de l’avoir rencontrée, elle n’était pas plus dominatrice que ça et aimait aussi se soumettre parfois face au Maître sévère auquel je sais jouer aussi. Je compris enfin que ma fleur bleue était une personne douce et délicieuse mais aimant une sexualité un peu plus sophistiquée, épicée dirais je.

Nous sommes parti enlacés nous promener au parc ensuite, lieu de notre première rencontre.
Certaines personnes nous regardaient curieusement, mais moi fier comme un coq, je me dis que c’était des jaloux et planté sur mes ergots j’étais prêt à sauter sur quiconque oserait porter atteinte à ma superbe compagne.

Andry

Ce texte a eu l’honneur d’être désigné comme premier prix du meilleur récit SM pour l’année 2004

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