Coquine Léah – 1 – Le choix des fruits par Eric 3
Ce matin, en épouse dévouée et femme d’intérieur irréprochable, Leah a
décidé de s’occuper du repassage des chemises de son cad’sup’ de mari, afin
de lui préparer sa très importante réunion qui a lieu demain.
Le pauvre est bien peu disponible ces derniers temps, aussi a-t-elle du mal
à détacher ses pensées de Franck, qu’elle a rencontré l’autre jour au
marché. C’était par une de ces journées de printemps précoce, ou la douceur
du temps lui avait dicté l’adoption d’une tenue assez légère, tout de même
agrémentée d’un collant soyeux afin de mettre en valeur ses jolies jambes et
de les protéger des fraîcheurs hivernales encore tenaces.
Elle hésitait sur le choix de ses fruits, ceux présents à l’étalage ne lui
donnant absolument pas satisfaction. C’est alors que le jeune homme qui se
tenait de l’autre côté de l’étalage lui adressa la parole :
« Je peux vous aider, Madame ? »
Le son de cette voix chaleureuse, un peu rauque, lui provoqua un frisson
qu’elle n’arriva pas à s’expliquer, n’ayant pas pour habitude de prêter une
grande attention aux autres hommes. Levant les yeux, elle découvrit un
visage aux traits délicats, donnant plus l’impression d’appartenir à un
poète qu’à un marchand de fruits, et dont le franc sourire ne fit
qu’accentuer son trouble.
« Eh bien, euh… », bégaya-t-elle un peu, » à vrai dire ces pêches ne m’ont
pas l’air très mûres, pourrais-je en goûter une ? »
« Oh si vous le désirez, mais je crains que vous n’ayez raison, et qu’elles
ne soient absolument pas dignes de vous »
Cette gentille galanterie, accompagnée d’un regard plus appuyé qu’il n’était
décent, lui fit monter le feu aux joues. Ce jeune homme, à peine sorti de
l’adolescence, avait-il décidé de la draguer, elle d’une bonne décennie son
aînée, ou se faisait-elle des illusions ? Sans oser se l’avouer, elle décida
de se prêter au jeu.
« Mais si vous le désirez, j’en ai encore quelques cagettes dans la
camionnette que je m’apprêtais à aller chercher »
« Excellente idée, puis-je vous accompagner, ainsi je pourrai les goûter sur
place »
« Eh bien, si cela peut vous faire plaisir….Suivez-moi ! Onc’Fernand, je
vais chercher les autres cagettes de pêches pour Madame »
Il contourna l’étalage, et en passant derrière elle pour se diriger vers un
fourgon, elle sentit l’espace d’un instant le frôlement de sa main sur sa
cuisse.
Le souvenir de cette première prise de contact l’a distrait de son ouvrage,
et fait renaître au fond d’elle-même le trouble qu’avait provoqué le jeune
homme. Elle ne peut résister à l’impérieux besoin de se préparer pour leur
rendez-vous de cet après-midi. En se dirigeant vers la camionnette, ils
avaient continué à échanger quelques propos anodins, et elle avait appris
qu’il était étudiant et donnait occasionnellement un coup de main à son
oncle. Pour sa part, elle était restée très évasive sur sa vie privée, ne
laissant qu’entendre qu’elle était assez libre de son emploi du temps.
« Venez, montez donc, les cagettes sont au fond ».
Elle ne se fit pas prier et profita de la main tendue pour monter dans la
camionnette.
Dès qu’elle eût pénétré la pénombre du véhicule, elle sentit la main du
jeune homme se poser franchement sur l’extérieur de sa cuisse.
« Oh! Mais que faites-vous donc !? » s’exclama-t-elle sur un ton qu’elle
aurait voulu réprobateur, ce que son attitude démentait.
« Eh bien, ainsi que je vous l’ai dit, je vérifie la qualité des fruits que
je suis venu chercher ici! ».
Cette réplique eut le don de la faire partir d’un fou rire, à ce point
incontrôlé qu’elle ne put empêcher sa vessie de se vider un peu, générant
une douce sensation de chaleur et d’humidité à son entrejambe. Craignant que
le jeune homme dont les caresses se faisaient plus précises ne s’en
aperçoive à sa grande honte, elle le rappela doucement à l’ordre en prenant
ses mains et lui fit remarquer qu’elle préférait finalement s’asseoir sur le
marchepied de la camionnette pour goûter les fruits qu’il lui avait promis.
Devant la mine dépitée de celui-ci qui ne s’attendait certes pas à un tel
revirement, elle passa doucement la main sur sa braguette, caressant
délicatement la toile de son jean que tendait sa verge, et profita de
l’occasion pour lui glisser la main dans une poche et le masturber un peu.
« Excuses-moi mon chéri, mais là tout de suite je ne peux pas… », et elle
l’embrassa à pleine bouche avant de retourner s’asseoir à l’arrière de la
camionnette.
Franck revint un instant plus tard avec une belle pêche mûre entre les
mains.
« Tenez, vous m’en direz des nouvelles! ».
Assise là, les cuisses légèrement entrouvertes, elle mordit
dans le fruit à pleines dents et ne put empêcher quelques gouttes de jus de
s’échapper pour tomber sur ses cuisses. Voyant que cela n’avait pas échappé
au jeune homme dont le regard était rivé sur son entrejambe, elle écarta un
peu plus les jambes pour lui donner à voir l’objet de sa convoitise,
espérant que l’auréole qui la souillait serait assez discrète.
« mhhh, délicieuse en effet ces pêches, ça valait le coup de te suivre
jusqu’ici! » lui dit-elle avec un clin d’oeil. « C’est vraiment dommage d’en
perdre une goutte! ».
Se remémorant alors le plaisir trouble qui l’avait saisie lors de son petit
accident au marché et ressentant un besoin de plus en plus pressant, il lui
vient l’idée de laisser sa vessie se vider là, comme ça, tout simplement.
« Ce garçon me met décidément dans des états… » pense-t-elle.
Au vu de ses réactions l’autre jour, elle se dit que ce sont des choses qui
ne vont certainement pas lui déplaire tout à l’heure. Elle lui avait tendu
ses bras pour l’inviter à s’approcher d’elle, puis lui avait doucement
attiré le visage contre ses cuisses, profitant de la relative discrétion de
l’endroit ou la camionnette était garée. Il ne s’était pas fait prier pour
lécher les gouttes de jus qui étaient tombées là, et aurait volontiers
poussé son exploration des dessous de Léah plus avant, si celle-ci ne
l’avait pas de nouveau éconduit en douceur.
« mhhh merci tu es délicieux toi aussi! Excuse-moi, mais là vraiment je ne
peux pas!! »
Franck avait alors eu un mouvement d’humeur et s’était relevé brutalement.
« Bon, Madame, il faudrait savoir ce que vous voulez à la fin!! »
« Ecoute mon chéri, je t’adore vraiment, mais tu sais, on vient à peine de
faire connaissance! Je ne sais déjà pas ce que tu vas penser de moi,
crois-tu que je me donne comme ça au premier venu ? »
« Ce que j’en pense ? Ma foi ça a plutôt l’air de vous plaire, pourtant! Mais
vous ne devez pas savoir ce que vous voulez! »
Et il remonta dans la camionnette pour en revenir les bras chargés de 4
cagettes de pêches.
« Bon maintenant, il faut que je retourne à l’étalage, mon oncle a besoin de
moi! »
« Mais attend! je ne sais même pas comment tu t’appelle! »
« Moi, c’est Franck! »
« Moi, je m’appelle Léah. Tu peux venir faire une livraison à domicile Jeudi
prochain ? »
« Je vais voir ça avec mon oncle…Mais au fait, je ne sais même pas ou vous
habitez!! »
« Allez, cherche bien, à Jeudi! »
Et le laissant là interloqué, elle reprit son panier et s’en alla à sa
voiture.
« Ben tiens, du coup j’ai oublié de lui acheter des pêches! » pensa-t-elle
brusquement, et à nouveau partit d’un fou rire.
Cette fois bien à l’abri des regards indiscrets, elle n’essaya même pas de
contrôler sa vessie et sentit franchement l’urine envahir sa culotte.
« Oh mais que m’arrive-t-il ? Je n’avais jamais eu ce genre d’accident avant,
il faut que je fasse attention!! »
Mais le plaisir ressenti ne lui donnait pas du tout envie de faire
attention…Rentrée chez elle, en début d’après midi, le téléphone sonna.
« Allo, Léah ? »
« Oui c’est moi…c’est Franck!? »
« Oui, j’ai trouvé votre carte de visite dans ma poche…et j’ai vu avec mon
oncle, c’est OK pour Jeudi »
« Super!! on dit 15 H ? »
« Va pour 15H! et puis…. »
« Oui ? »
« Bah je voulais m’excuser de mon mouvement d’humeur tout à l’heure… »
« Oh va, c’est oublié, et puis je suis sûre que tu sauras te faire
pardonner! »
« Et puis encore vous savez…votre petit accident, ce n’est pas si grave, ça
peut arriver à n’importe qui! »
« Mon…petit accident ?…oui bon…je t’embrasse, à Jeudi. »
« J’ai hâte d’y être…ciao belle dame »
Quand donc s’en était-il aperçu ? Sans doute au moment ou il la matait,
mangeant la pêche. En y repensant, son regard était tout d’abord simplement
appréciateur, puis subitement s’était fait plus inquisiteur. Il avait du
remarquer l’auréole, et avait manifestement montré un grand désir d’aller
enfouir son visage dans son giron malgré cela, voilà qui promettait.
Voilà, et maintenant on est Jeudi, Léah va rester dans cette tenue pour
terminer son ouvrage, d’ici 15 H elle ne sera sans doute plus que légèrement
humide, il faut juste qu’elle enfile une robe un peu moins déshabillée pour
laisser son futur amant partir à la découverte de ses charmes secrets.
Dring!!
« Tiens, l’interphone ? Je n’attend personne si tôt ! »?
« Oui ? »
« C’est pour votre commande, fruits et légumes du marché! »
« Mais vous êtes sacrément en avance, dites!? »
« Oui, excusez-moi, j’ai du changer mon organisation! »
« bon bon, donnez moi 5 minutes, je descends vous ouvrir ».
Eric le 10 Février 2004
freetzthecat@free.fr
C’est n’importe quoi mais ça m’a bien plu !
Original et conté de charmante façon
C’est mignon comme tout cette histoire de pipi