A quatre mains… par Frédérique Wagner et Eric

Nous nous sommes amusés avec Frédérique à écrire à quatre mains, sans
scénario préalable, laissant le soin à l’autre d’enchaîner…
Voila le résultat.
Pour ce qui est du titre Fred trouve que « A quatre mains » va bien…

A quatre mains

LUI
Elle est grande, elle est jeune, elle est belle, elle se fond magnifiquement
dans le décor du Safari Club et ce n’est pas seulement l’imprimé léopard de
sa veste qui m’inspire cette pensée, il y a en elle quelque chose de félin,
je ne sais pas si c’est sa crinière rousse, ses longues mains aux ongles
carmin, ses grands yeux en amande ou peut être justement est ce tout cela,
elle est entourée de cinq autres filles qui l’écoutent avec attention.

Quand je suis arrivé, elles étaient déjà là, dommage, j’aurai aimé la voir
marcher, je suis sûr que cette fille est l’incarnation d’une panthère.

J’ai rendez-vous avec Michèle, une fille que j’ai rencontré il y à quatre
jours, une blonde un peu voyante, un peu laiteuse avec de gros nibards, avec
qui j’espérai il y a encore quelques minutes passer une soirée
croustillante, les propos qu’elle avait tenu lors de notre rencontre me
permettaient de penser qu’elle n’était pas farouche, voir même plutôt
légère, mais maintenant que je suis assis en face de cette grande rouquine,
j’en arrive à souhaiter qu’elle ne vienne pas.

Je suis à trois ou quatre mètres d’elle, j’ai adopté une position
stratégique qui me permet chaque fois qu’elle décroise et croise ses longues
jambes d’avoir une vue sur son entre cuisses très prometteuse, parfois
j’aperçois un embryon de dentelle noire que j’imagine dissimuler une toison
aussi fauve que ses cheveux.

Les fauteuils et les canapés du Safari sont des sièges bas en rotin, garnis
de confortables coussins, je remercie le décorateur de l’établissement
d’avoir fait ce choix qui me permet aujourd’hui de me délecter du spectacle
qu’elle m’offre involontairement, c’est qu’elle les croise et les décroise
en permanence, je voudrai parfois lui crier « pas si vite », mais je m’efforce
de me faire discret.

Je ne pense pas qu’elle m’ait aperçu, ni qu’elle ait remarqué l’insistance
de mes regards, elle est trop occupée à raconter son histoire aux autres
filles qui l’écoutent avec parfois des éclats de rire, je ne sais pas
pourquoi, je me persuade qu’elle leur raconte les déconvenues qu’elle a fait
subir à un de ses certainement nombreux soupirants.

Elle vient une fois de plus de croiser les jambes, mais cette fois elle a
posé sa cheville gauche sur son genou droit, ce qui pour effet de me révéler
la presque totalité de sa culotte, alors je m’efforce de regarder ailleurs
et de penser à autre chose, car si elle ne me remarque pas, aux tables
voisines on risque fort de s’interroger sur la fixité de mon regard.

Toutes les cinq secondes, je vérifie le panorama et je sens une douce
chaleur envahir mon bas ventre, je sens aussi un début de raideur contrariée
par mon slip et par mon pantalon qui empêchent ma bite de se développer, je
voudrai plonger la main dans mes vêtements pour la dégager, lui permette de
se redresser, je voudrai pouvoir bander tout à loisir en face de cette
chatte rousse dissimulée seulement par l’arachnéenne dentelle.

– Ne te gênes pas, rapproches toi pendant que tu y es !.

Je ne l’ai pas vu arriver, Michèle s’assoit à coté de moi avec un air
courroucé.

La meilleure défense est paraît il l’attaque aussi je ne lui laisse pas le
temps d’en dire davantage.

– T’es en retard.

Elle paraît un peu décontenancée par le ton, elle se radoucit et bredouille.

– Je sais, mais impossible de se garer dans ce quartier.

Finalement, maintenant qu’elle est là, je la trouve pas si mal que ça, un
peu trop blonde à mon goût, mais plutôt jolie et bien arrangée, elle est
vêtue d’un tailleur camel dont la jupe découvre généreusement des cuisses
tendres et bien proportionnées que je caresse légèrement du bout des doigts
et le décolleté de sa veste dévoile les deux globes de ses seins à peine
soutenus par un balconnet couleur chair.

J’en suis à nouveau à imaginer une soirée licencieuse avec une partenaire
libertine, quand en face de moi la cheville droite s’est posée sur le genou
gauche.

Merde, je voudrai aller lui retirer sa culotte avec les dents, je voudrai
voir, sentir, lécher sa chatte de rousse, dans mon pantalon ma bite se
manifeste encore une fois, et ma blonde voisine n’y est pour rien.

ELLE

Finalement j’ai bien fait de venir, ces filles sont vraiment sympas,
m’inviter pour fêter ma promotion, alors que chacune d’entre elles devait
l’espérait pour elle-même. Après tout il n’y a que huit mois que je bosse
dans cette boîte, mais l’ambiance au boulot est vraiment super.

Dommage qu’elles ne soient pas vraiment à mon goût et surtout, qu’elles
soient totalement hétéro, leurs conversations m’ont édifié à ce sujet.

En revanche la blonde qui vient d’arriver, elle, a tout pour me plaire,
j’adore les grosses poitrines, et celle-là est vraiment fabuleuse ! Dommage
qu’elle soit avec ce mec ! Elle est bien plus jeune que lui, c’est peut-être
sa fille ou sa nièce ?

En revanche, lui, il ne ma quitte pas du regard, je le sens fixé sur mes
jambes. Je les croise une ou deux fois, et je vois bien que ses yeux ne
quittent pas mon entrecuisses. Tiens, tiens ! il y a peut-être là une petite
occasion d’entrée en matière …

Et puis il est pas si mal que ça, le tonton, allez, montrons-lui un peu plus
ce qu’il cherche à voir. Tu l’as vu, ma petite culotte, mon salaud, elle te
fait assez bander ? Et bien figures-toi que c’est celle de ta nièce qui
m’intéresse, ou plutôt ce qu’il y a dedans, ce doit être bien tendre et bien
juteux. Je m’en pourlèche les babines intérieurement, en espérant qu’elle
m’en fera autant bientôt.

Bon, maintenant il va falloir que je me débarrasse de ma petite cour
jacassante, elles sont bien gentilles mais un peu casse-pieds, quelle
chaleur il fait ici, tiens, je vais affoler un peu plus le tonton, je vais
déboutonner un, non, deux boutons de mon chemisier, avec un peu de
persévérance il verra que je n’ai pas besoin de soutif !

Ah ! La blonde me regarde, un petit sourire, pas trop appuyé, pour montrer
que j’ai remarqué son regard. Tiens, elle me le rend gentiment, allons, ma
fille, pas d’emballement. C’est vrai qu’elle est mignonne, et ses seins … !

Je me passe discrètement la langue sur les lèvres en la regardant bien dans
les yeux, ça y est, elle a bien vu, et je me tourne avec une indifférence
feinte vers Claudine, la marrante petite boulotte qui bosse avec, ou plutôt
qui bossait avec, puisque maintenant elle sera, si on peut dire, sous moi.
Enfin je crois bien que c’est ce qu’elle est prête à faire ; par goût ? Par
intérêt ? Qu’importe, j’aime pas les gros culs et les petits seins, ou alors
il faudrait qu’elle soit bien perverse pour m’intéresser, mais avec son
connard de mari et ses trois mouflets, ça m’étonnerait bien… Enfin, ne
jamais dire  » Fontaine… « , elle a peut-être des trésors cachés à découvrir !

Bon, c’est pas tout, il faut que je trouve un prétexte pour entrer en
contact avec cette table. Le mec me mate vraiment avec un regard de chambre
à coucher presque indécent mais finalement bien sympathique. Bon, je vais me
lever, passer près de leur table, la frôler et accrocher quelque chose, on
verra bien.

Allons-y, je me lève, je prends une allure décidée et je m’élance :

– Oh ! Pardon, je suis navrée.

Je viens d’accrocher le verre de la fille qui s’est renversé sur elle.
Ecartement réflexe des jambes pour rattraper le verre, vision, fugace de
deux belles cuisses bien rondes au bout desquelles un joli reflet blanc
montre un slip mini, mini. Waouh ! C’est un morceau de choix

– Ce n’est rien, le champagne ne tache pas ! Me dit le gars (au fait, pas
radin le tonton, du champagne !).

En fait il ne me paraît plus si tonton que ça, cette fille doit être autre
chose qu’une parente pour lui.

– Je suis vraiment désolée, puis-je me rattraper en vous en offrant un autre
? Juste le temps de prendre congé de mes collègues de travail, on allait de
toute façon se quitter. Si ! Si ! Permettez-moi d’insister.

Sans leur laisser le temps de répondre, je file jusqu’à ma table, leur dis
quelques mots convenus de remerciements, leur dit que j’ai rencontré par
hasard un ami, ne les convainc pas du tout, et je retourne dans la foulée à
la table du couple, m’y assoit, hèle le garçon pour une bouteille de
champagne, le tout dans la foulée .

Ouf ! Ils en restent comme deux ronds de flan, maintenant, à moi de jouer en
finesse.
LUI
Il y a deux minutes elle jouait avec les boutons de son chemisier, je ne
sais pas si c’est intentionnel, mais il y en a deux qui se sont séparés de
leur boutonnière et maintenant quand elle bouge je peux, en plus de sa
culotte, apercevoir ses seins, enfin j’imagine plus que je ne vois à cette
distance.

Maintenant elle regarde avec insistance dans notre direction, il me semble
même qu’elle nous sourit, elle doit avoir remarqué mes coups d’œil, pourtant
elle ne resserre pas les jambes pour autant, c’est de la provoc.

– Si vous continuez, je te plante et je gifle la pétasse en passant.
– Calme toi, je ne m’occupe pas d’elle et elle ne s’occupe pas de nous.
– Tu parles, si elle continue elle sera bientôt a poil, elle a déjà les
seins à l’air, je vois ses tétons d’ici.
– Bon, alors arrête de lui sourire.
– Je souris pas je montre les dents.
– Bon Dieu, ce que vous êtes compliquées, les filles.
– C’est pas une fille, c’est une pute.

Si ça continue ma soirée est compromise, il faut que je trouve le moyen de
calmer ma blonde, alors je tire un peu sur le col de sa veste et je lui dis.

– Moi aussi je vois tes tétons d’ici et ils sont bien plus beaux que les
siens.

Elle se trémousse de plaisir, la partie n’est peut être pas encore gagnée,
mais je viens de réduire mon handicap, d’autant que c’est vrai qu’elle a de
beaux seins, de beaux seins et un beau cul, elle a peut être pas la
sensualité de ma panthère, mais elle est à cinquante centimètres de moi,
disponible et sûrement consentante.

Pour le coup Michèle s’est penchée vers moi, m’a collé ses lèvres sur les
miennes et murmuré

– Ils seront pour toi tout à l’heure.

Et voilà le travail, superbe rétablissement.

Merde, la rouquine se lève…, elle s’en va…, non…, elle vient vers nous,
putain ! Quelle démarche, c’est une incitation au viol.

Et une coupe sur les cuisses !… Une !… En passant la panthère a heurté le
verre de Michèle qui en a maintenant le contenu sur la jupe et sur les
cuisses, je me retiens pour ne pas aller le lécher.
J’essaie de minimiser l’incident.

– C’est pas grave, ça ne tache pas et puis il paraît que ça porte bonheur.

Je suis surpris, je m’attendais à une réaction qui ne vient pas, de la part
de la blonde et je suis encore plus surpris d’entendre la rousse proposer
d’offrir une bouteille de champagne pour s’excuser.

L’avatar m’a permis de vérifier qu’effectivement elle ne porte pas de soutif
et qu’elle a de superbes nibards.

– Finalement elle a l’air sympa, cette fille.

Là, j’ai failli m’en étrangler, décidément je ne comprendrai jamais rien aux
filles.
Deux minutes plus tard, la rouquine à pris congé de ses copines, nous a
rejoint, commandé une bouteille de Moët & Chandon rosé, a pris possession du
siège qui est à coté de Michèle de sorte qu’en tournant la tête a droite
j’ai maintenant dans mon champ de vision deux fois plus de jambes et deux
fois plus de seins.

– Je suis vraiment désolée de t’avoir mouillée.

En disant cela, elle a passé la main sur la cuisse ou j’avais la mienne
quelques minutes auparavant.

– Ce n’est rien je t’assure, j’irai me changer pour dîner.

Elles sont passées directement au tutoiement, comme si elles se
connaissaient depuis des années, si ça continue elles vont se trouver des
goûts, des souvenirs ou des amis communs et moi, je vais me retrouver à
l’écart, il faut que je reprenne l’initiative.

– Vous dînerez peut être avec nous ?

Elle me gratifie d’un sourire à damner un évêque.

– C’est que je ne voudrai pas vous déranger.
– Mais non, viens ça nous fait plaisir.
– Alors d’accord je vous accompagne.

Si ça, c’est pas du comportement féminin, qu’est ce que c’est? Il y a vingt
minutes elle voulait la gifler et maintenant elle minaude « viens, ça nous
fera plaisir » et il y en a toujours une qui a la main sur le genou ou la
cuisse de l’autre, il me vient des idées de partouze, une soirée avec ces
deux superbes donzelles ça doit être le pied, sauf, qu’a cinquante cinq ans
je ne suis pas certain d’assurer.
ELLE
Il a l’air un peu largué, le malheureux, il devait s’attendre à un clash et
nous voilà toutes les deux à mettre la marchandise en vitrine. Il n’y
comprend rien, la blonde, elle, elle a tout de suite pigé. Je donnerais ma
main au feu qu’elle a compris que c’est elle qui m’intéresse et pas le gars.
Du coup elle s’est radoucie et même, mais oui, mais oui, ça n’a pas l’air de
lui déplaire.

On papote, on papote, on parle de tout et de rien. La blonde est passée au
tutoiement comme si on se connaissait depuis toujours, elle me sourit
maintenant franchement. Je vois bien que je lui plais, en tout cas que je ne
lui déplais pas. On se présente, il s’appelle Eric, elle, Michèle. Il n’est
d’ailleurs pas mal, cet Eric, la cinquantaine élégante, de l’allure, pas
déplaisant du tout…Les hommes, j’aime aussi beaucoup…La soirée commence bien

J’ai l’impression qu’Eric se sent un peu largué, et je ne suis pas surprise
de le voir si silencieux ; il n’a pas l’air agacé de notre si subite
sympathie. Je crois qu’il a compris, lui aussi, et je pense qu’il commence à
se faire un petit cinéma cochon dans sa tête.

Fais ton cinéma, Eric, tu auras peut-être un rôle dans mon film !
J’accepte sans trop me faire prier leur invitation à dîner, je sens que la
soirée risque de devenir intéressante !
Je me présente à mon tour :

– Frédérique, avec un Q…u…e.

J’ai, avec un certain mauvais goût, je l’avoue, un peu insisté sur le Q,
histoire de voir les réactions. Eric a eu un demi sourire, Michèle, elle,
n’a pas bronché. Sa jupe est presque devenue transparente avec le champagne
et on devine le string qu’elle porte, un peu de chaleur commence à se
développer au fond de mon ventre.

Frédérique, ma fille, contiens-toi, rien n’est joué, mais tant pis, prenons
des risques :

– Je vois que vous aimez les strings, c’est très sexy, et ça vous va bien !

Le regard de Michèle se baisse et elle se rend compte de la
quasi-transparence de sa jupe.

– Mon Dieu, il faut que je me change, je ne peux pas aller au restaurant
dans cet état ! Et il est déjà 8 heures !
– J’habite juste à côté, si vous voulez on peut y faire un saut, on a à peu
près la même taille et je peux vous prêter quelque chose.
– C’est sympa mais je ne sais pas si…

Je la coupe

– Mais si, mais si, je suis sûre que vous trouverez quelque chose à votre
goût, il y en a pour 10 minutes, un quart d’heure tout au plus.

Michèle tourne son regard vers Eric :

– Accepte ce que te propose Frédérique.

Il se tourne vers moi et me sourit largement :

– C’est très aimable à vous, Frédérique…

Et je vois bien qu’il commence à échafauder le même scénario que moi, mais
qui mangera qui ? Reste à savoir ce qu’en pensera Michèle, cette jolie
blonde me plaît de plus en plus, elle a un petit côté salope qui commence à
me faire de l’effet.

Cinq minutes plus tard nous voilà devant chez moi, au pied de l’immeuble.

– C’est ici, au dernier, vous verrez, il y a un jolie terrasse.

A trois dans l’ascenseur nous partons vers le 12ème étage. Un certain
silence se fait et chacun regarde les deux autres avec un sourire un peu
crispé, il y a une sorte d’électricité dans l’air. De quelle nature sera
l’orage ? Torride j’espère…

Nous entrons dans mon appartement. Je l’aime beaucoup et lui ai consacré pas
mal de temps (et d’argent) pour l’aménager. J’ai particulièrement soigné le
salon, ma chambre et ma salle de bains (mais les autres chambres ne sont pas
mal non plus, quand même !). Le clou de cet appartement c’est l’immense
terrasse qui encadre le salon sur deux côtés.

Deux parois vitrées s’ouvrent sur cette terrasse qui doit bien faire 50 m².
Cette terrasse c’est mon luxe, de grandes jardinières l’isolent de tout
regard indiscret de l’immeuble voisin et de l’autre côté elle s’ouvre vers
la ville qui commence à scintiller à cette-ci. De nombreux sièges en teck et
recouverts de confortables coussins la meublent et lui donnent un aspect
très « cosy  » ; De petites lampes sont disséminées et donnent un éclairage
discret mais suffisant pour se voir plus que se deviner sans qu’une lumière
trop crue ne gêne. C’est vraiment un endroit magique. Il fait doux ce soir
et la nuit commence à nous envelopper comme une velours de soie. Un frisson
de plaisir me court le long du corps.

Michèle et Eric sont tombés sous le charme. J’installe Eric dans un
confortable fauteuil, un verre de scotch de 15 ans d’âge à la main pour le
faire patienter, et j’entraîne Michèle vers ma chambre et lui ouvre ma
grande penderie.

– Et bien ! Effectivement, il y a du choix !

Elle n’a su retenir sa surprise. Effectivement il y a du choix, et elle n’a
pas encore tout vu… ! Je dispose d’une vaste garde-robe et j’aime ça, c’est
mon deuxième luxe (et pas le moins coûteux), mais je gagne très bien ma vie
et il faut bien que ça serve à quelque chose, en particulier à se faire
plaisir !
LUI
Frédérique Avec un Q, notre nouvelle amie a le sens de l’humour, à moins
qu’elle n’ai le goût de la provocation, je penche pour les deux, d’autant
qu’elle vient de proposer à Michèle de lui prêter de quoi se changer et nous
voilà partis pour aller chez elle.

Cinq minutes et douze étages d’ascenseurs plus tard, nous découvrons son
appartement, c’est la grande classe, une magnifique terrasse sur laquelle
elle m’installe avec un fabuleux pur single malt pendant qu’elle entraîne
Michèle à la découverte de sa garde robe.

Je mets à profit ce moment de solitude pour faire le point de la situation,
il est clair que la panthère a un penchant pour les femmes, quant à Michèle
à ma grande surprise elle semble participer à ce petit jeu du « qui va baiser
avec qui », du coup je me retrouve un peu sur la touche et si je veux pas
passer à coté de ma soirée il va falloir la jouer serré.

Je les entend rire et glousser à quelques mètres de moi, mais je dois ronger
mon frein en attendant l’opportunité de réapparaître, à mois que…

Elles sont toutes les deux en petite tenue, avec une montagne de fringues
étalées sur le lit, tellement occupées qu’elles ne m’ont pas entendu arrivé,
je reste un instant sur le pas de la porte à jouir du spectacle avant de
lancer.

– Eh les filles, je viens d’avoir une idée !

Elles se retournent prennent un air faussement offusqué, mais ravies de me
faire admirer leur anatomie.

– Tu aurais pu te signaler avant d’entrer, imagine que tu nous trouves nues.

Je fais mon plus beau sourire, j’avance vers elles, je clos la bouche à
Michèle avec un baiser du bout des lèvres et une arabesque du bout du doigt
sur sa fesse.

– Mais ça aurait été encore plus charmant si vous aviez été nues.

Le regard de Frédérique en dit long sur la capacité qu’elle a à relever ce
genre de défi, la réaction ne se fait pas attendre, les cinquante cinq
grammes de dentelles qui cachaient encore l’essentiel se retrouvent à terre
en moins de temps qu’il ne m’en faut pour allumer une clope et elle n’en
reste pas là, en deux pas elle a rejoint Michèle et lui fait subir le sort
qu’elle vient de s’infliger.

Elles sont somptueuses, nues et somptueuses, aucune ne fait le moindre geste
pour se dissimuler à mon regard, elles se tiennent nues à deux mètres de moi
comme si c’était naturel et évident, moi j’ai la bite qui s’anime dans mon
pantalon et l’estomac qui se creuse.

– C’était quoi ton idée ?

En disant cela, elle a enlacé Michèle, presse ses seins sur les seins de la
blonde et l’embrasse a pleine bouche.

Pour sa part Michèle ne se contente pas de se laisser faire elle participe
activement, les mains de ma copine massent les fesses de Frédérique avec une
énergie que je ne lui soupçonnais pas.

– Et bien je me disais que ta terrasse est tellement agréable, que j’irai
bien voir dans le quartier si je ne trouve un italien qui fait des plats à
emporter, un peu de charcuterie italienne, une pasta et un peu de Chianti et
si vous approuvez on pourrait manger ici, ce qui ne me dispenserait pas de
vous emmener au restaurant un autre jour.

Elles se sont séparées, m’ont regardé avec des yeux ou se mêlaient surprise
et reconnaissance.

– En voilà une idée qu’elle est bonne, tu en trouveras un a deux rues d’ici,
je vais te laisser une clef et surtout prend ton temps.

Elle est allé chercher une clef de l’appartement, une autre pour la porte de
l’immeuble, elle m’a rejoint dans le couloir, a collé sa bouche sur la
mienne et sa main sur ma queue qu’elle masse à travers mes fringues.

– On s’occupera de toi après.

Je crois que je la tiens ma soirée et même mieux que je ne l’imaginais, j’ai
la bite en feu et je suis tenté un instant de me branler, mais je ne suis
pas certain d’être encore performant après et puis l’air frais me calmera,
alors, après avoir écouter ses explications je pars à la recherche de
l’Italiano.

Je n’ai aucun doute sur ce que je laisse derrière moi, mon plus gros regret
est de n’être pas spectateur de leurs ébats, mais je compte bien me
rattraper.
ELLE
Cette Michèle est décidément une fille superbe, quels seins, quel cul, et
quelle jolie chatte, j’en ai déjà l’eau à la bouche et ailleurs. Je la
regarde avidement et elle s’exhibe à moi avec un petit sourire prometteur,
elle s’est assise au bord du lit et elle a largement écarté ses cuisses en
me regardant dans les yeux.

Mes yeux se sont vite fixés sur cette fente charnue et rose, avec deux
doigts elle a écarté ses grandes lèvres et la totalité de son sexe s’est
offerte à moi ! Fascinée je me suis agenouillée face à la jolie grotte.

– Elle te plaît, ma petite chatte ? J’ai tout de suite compris que c’était
moi qui te plaisait, et cela ne m’a pas déplu, au contraire, il y a
longtemps que l’idée de faire l’amour avec une femme me trotte dans la tête
; et c’est toi qui m’a séduite ! Tu es si belle, si sauvage, que je pense
que cela sera formidable, j’en mouille déjà..

Et bien ! En voilà une déclaration ! Spontanément ma bouche s’avance et je
dépose un baiser sur ce sexe béant, ma bouche s’attarde, je sens le profond
parfum qu’elle exhale et me grise et je sors ma langue et viens lécher le
nectar qui s’en échappe. Michèle pousse un gémissement et me plaque la tête
sur son ventre. Ma main a trouvé le chemin de mes cuisses et caresse
lentement mon clitoris qu’elle a dégagé. Je sens que mon désir mouille mes
cuisses, je l’étale sur mon ventre tout en continuant à déguster Michèle
qui, maintenant, pousse de petits cris et commence à me dire, à voix basse,
des mots dont l’obscénité m’excite encore plus :

– Bouffe-moi le con, je jouis dans ta bouche et je sens ta langue qui me
baise ! Lèche-moi bien, mon clito bande pour toi dans ta bouche ! Mange-moi
le cul, je veux sentir ta langue qui m’encule comme une petite queue.
Mouille-moi bien le cul avec ta langue, encule-moi avec tes doigts ! Oui,
comme ça ! Mets-les aussi dans ma chatte, que je les sente bien devant et
derrière, qu’ils se touchent en moi ! Ouiiiiiiiiiiiiiii ! ! ! ! ! ! ! ! ! !
Je jouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

Et je faisais tout ce qu’elle voulait en me branlant
furieusement et je sens que je vais jouir follement moi aussi.

Si seulement elle savait…

Mais j’entends un bruit de porte, voilà Eric qui revient. Tiens, je vais lui
faire un petit plaisir pour le remercier de m’avoir permis d’avoir cette
belle blonde…

Michèle est allongée sur le dos, anéantie, les jambes reposant sur le sol.
Je les lui écarte pour mettre en valeur ce charmant con et je m’assoie par
terre, entre ses jambes, la tête appuyée sur une cuisse, le visage près de
ce sexe. Je replie mes jambes et les écarte, livrant mon intimité ouverte
aux regards de cet homme qui va bientôt rentrer dans la pièce et je me mets
négligemment un doigt dans le con.

Des pas dans le couloir… Il va être sûrement ravi, si seulement il savait,
lui aussi…
LUI
L’italien a l’habitude des plats à emporter, ça a pris moins de temps que je
ne l’avais imaginé et maintenant je me dis qu’avec un peu de chance,
j’arriverai à temps pour jouir du spectacle et qui sait peut être même y
participer.

Trop tard pour l’animation, mais le tableau que je découvre est magnifique,
la blonde est allongée sur le lit ses jambes largement écartées révèlent son
sexe encore ouvert de leurs récents ébats, le clitoris luisant et dardé,
émerge de son capuchon, la rouquine est assise par terre la tête posée sur
une cuisse de Michèle la bouche à moins de cinq centimètres de la chatte à
celle-ci.

Elle semble guetter mon retour, elle a les jambes repliées et écartées, un
doigt enfoncé au plus profond de son con de rouquine, je trouve qu’elle
dégage la même sensation d’animalité que j’avais déjà ressenti plus tôt dans
la soirée, cette fille doit être un hybride entre la chienne et la panthère.

La belle rouquine semble me défier du regard, comme si elle voyait en moi un
concurrent potentiel éliminé, son coté femelle m’excite, je me promets
intérieurement de lui montrer qui est le mâle avant la fin de la soirée.

Michèle elle, est un mélange de chien battu et de chienne comblée, elle
évite de croiser mon regard, comme si elle se sentait coupable de m’avoir
évincer et d’avoir pris son pied en mon absence, c’est donc par elle que je
vais commencer.

Je me suis assis négligemment sur le bord du lit et je joue à lui agacer la
pointe d’un sein qui réagit immédiatement, le téton durcit sous mes doigts
pendant que l’aréole gonfle et se hérisse, je pince un peu plus fort, je la
sens tressaillir, mais elle ne se plaint pas, j’ai envie de lui faire mal,
je veux voir jusqu’où elle me laissera aller, alors je pince et je tord
violemment la chaire délicate.

– Tu me fais mal.
– Toi aussi tu m’as fait mal.

Frédérique qui a suivit la scène me jette un oeil courroucé et néanmoins
intéressé, mais n’intervient pas.

– J’ai envie que tu me suces.

J’ai dis ça à voix haute et la tension est montée d’un cran, la blonde me
regarde avec un air suppliant.

– Mais, non je plaisante.

Du coup Michèle se lève et se jette dans mes bras, c’est une situation
étrange, je suis là, habillé dans cette chambre élégante et inconnue,
serrant dans mes bras une fille nue, sous le regard d’une autre toute aussi
nue.

– Moi, je plaisante pas avec ces choses là.

Frédérique vient vers nous, plus panthère et plus désirable que jamais, je
l’attire vers moi et je me retrouve collé contre ces deux corps, ma bouche
cherchant les leur, nos langues se cherchent, se mêlent, s’éloignent et se
retrouvent, j’ai une main qui me caresse la queue, mais je ne sais pas a qui
elle appartient.

Ce baiser a trois n’en finit plus, parfois je m’échappe laissant les deux
filles bouches soudées devant moi pour mon plus grand plaisir, puis je
reviens prendre possession de ces langues habiles, je ne sais plus qui est
qui, je ne sais plus qui fouille ma bouche, qui aspire ma langue, j’ai une
furieuse envie de baiser, j’ai l’impression de n’être qu’une bite en
érection.

C’est encore Frédérique qui prend l’initiative, elle commence à me
déshabiller, bientôt aidée par Michèle encouragée par l’attitude de la
rousse, quand ma queue émerge de mes vêtements j’éprouve un premier
soulagement, soulagement de courte durée car la vision de ces deux corps
féminins qui s’activent sur mes fringues et les caresses furtives de leurs
mains sur ma bite et mes couilles renforcent mon désir, si je ne baise pas
rapidement je vais m’envoyer en l’air.

Elles m’ont fait m’allonger sur le lit, la panthère s’est agenouillée au
dessus de moi, sa rousse toison a dix centimètres de mes yeux, sa fente
humide à portée de ma langue, je l’ai prise par les fesses et je lèche enfin
l’objet de mes désirs, ma langue fouille sa chatte, j’aspire son jus, elle
mouille abondamment, je l’entend qui feule au dessus de moi.

Je cherche son clitoris, je l’aspire, je le suce pendant qu’une de mes mains
explore la raie de ses fesses, quand je passe un doigt sur son petit trou,
je sens ses muscles anaux tressaillir et quand j’essaie de forcer le passage
c’est de tout son corps qu’elle s’appuie sur ce doigt inquisiteur, ma bouche
fouille sa chatte pendant que ce doigt explore les parois internes de son
cul, j’en ai presque oublié mon furieux désir de baiser.

Il faut dire que dans le même temps la bouche de la blonde s’emploie a
calmer mes ardeurs, ma bite se fait dorloter par la langue de Michèle,
l’ambiance humide et tiède qui m’enveloppe maintient mon érection sans
jamais m’amener au point de non-retour, elle semble avoir un art consommé de
la pipe, j’ai l’impression qu’elle pourrait me garder comme ça des heures
durant sans me faire débander, mais ce n’est sans doute qu’une impression
que je ne chercherai pas à vérifier ce soir, je veux le cul de la rousse.
Elle le veut aussi, c’est elle qui s’est mise à quatre pattes et qui a
ordonné.

– Encule moi.

La panthère est devenue chienne pour de bon, je me suis mis a genoux
derrière elle et de mes pouces j’ai écarté ses fesses afin de découvrir
l’objet de ma convoitise, un petit trou sombre et plissé, œil unique qui me
regarde, qui semble me narguer, alors j’ai pointé ma bite contre ce trou
tellement désiré, elle s’est reculée et s’est empalée elle même, sur toute
la longueur de ma queue faisant refluer au passage la peau du prépuce
heureusement lubrifiée par la fellation de la blonde.

Je suis dans son cul sur toute la longueur de ma queue, merveilleux fourreau
d’amour, j’ai l’impression que ce cul à été moulé autour de ma bite, le sang
tape dans mes veines au rythme de mon cœur, j’éprouve une telle sensation de
plénitude que je ne bouge pas, je voudrai resté comme ça planté en elle, mes
mains caressent ses fesses, je me demande si je mourais à cet instant si
cette sensation deviendrait éternelle.

Mais ce soir l’éternité n’aura eu qu’un temps, le temps que Michèle se
glisse en dessous de nous et lance sa langue a l’assaut du clitoris de
Frédérique, une de ses mains a l’assaut de mes couilles et un de ses doigts
à celui de mon cul, la rousse s’est mise à bouger, j’ai eu le temps de faire
trois ou quatre aller et retour dans son fondement et j’ai joui.

J’ai joui avec une intensité que j’avais oublié, j’avais l’impression que ma
bite se déformait au passage des giclées de sperme que je lui envoyai au
plus profond d’elle même, elle a du jouir aussi, car Michèle s’est mise a
lui répéter.

– Oui encore, donne moi encore ton jus, je veux te boire encore.

J’ai débandé très vite, la constriction de ses muscles m’a éjecté, je me
suis affalé à coté d’elles, j’ai regardé la blonde bouffer la rousse un
moment, puis Frédérique aussi s’est effondrée.

– Putain, quel coup !

La panthère m’a regardé, avec cette fois une immense tendresse dans ses
magnifiques yeux verts.

– T’as intérêt à manger et à reprendre des forces, tu vas pas t’en tirer
comme ça.

La blonde à fait de la surenchère.

– C’est vrai, moi j’ai le minou qui se sent un peu seul.

Cette fois je l’avais ma soirée, deux filles superbes et offertes, deux
adorables salopes, elles se sont enlacées, embrassées, elles roulaient l’une
sur l’autre en riant et en s’embrassant, entre mes jambes un frémissement
commençait à me faire penser qu’effectivement je n’allais pas m’en tirer
comme ça.
ELLE
C’est vrai que c’est un bon coup, cet Eric, il m’a labouré le cul avec force
et puissance, ce que j’aime par-dessus tout. Ah, cette bite enfoncée dans
mon cul jusqu’à la garde, la sentir aller et venir, dure et chaude, et enfin
cette explosion de foutre qui me brûle encore les tripes ! MMmmmmmm, c’était
fa-bu-leux !

Et pour finir cette salope de Michèle qui m’a sucé la chatte et le clito
jusqu’à me faire exploser et inonder sa bouche… Ouahhhhhhh ! ! ! ! !

Et ils ne savent pas, ils ne savent rien, ils ignorent totalement qui je
suis…

J’ai 36 ans, j’ai passé ma jeunesse à Lausanne, dans le canton de Vaud en
Suisse et j’ai fait mon service militaire (enfin, quelques jours) dans le
Jura. Et oui ! je suis, ou plutôt j’étais, un homme.

Cela n’est pas venu seul, depuis mon enfance je me sentais fille, puis femme
et je préférais de loin les jeux des filles ; mais je me mêlais aussi aux
jeux de garçons et certains contacts physiques involontaires et innocents
avaient cependant provoqué en moi des sentiments troubles que je ne pouvais
expliquer.

A l’adolescence ces sentiments prirent une autre dimension avec la puberté.
Je haïssais ces poils qui commençaient apparaître, ces grosses couilles qui
pendaient entre mes jambes, cette voix qui muait. Toutes choses que je
commençais à regarder, en revanche, avec intérêt chez les autres garçons.

A l’âge du touche-pipi arriva ce qui devait arriver, je fus amené à prendre
en main le sexe d’un copain. Je trouvai cela étrange et agréable, cette
sensation d’un membre dur et souple à la fois, chaud, charnu, alors que je
ne m’étais jamais occupé du mien qui n’était pour moi qu’un robinet ; je ne
l’avais jamais vu aussi dur, aussi fier, même les matins où j’étais surpris
par une turgescence qui ne durait guère et qui se trouvait de toute façon
effacée dès que je faisais pipi.

Donc je me trouvais avec cette chose en main et mon copain qui cherchait la
mienne. Je lui dis alors

– Laisse, je préfère te toucher, toi, il est bien dur, dis-donc !

L’autre, étonné mais pas démonté, vit ma surprise et mon intérêt,

– Ca alors, je m’en doutais un peu, mais ça fait quand même drôle !
– Qu’est-ce qui est drôle ?
– Que tu sois pédé !

Pédé, le mot était lâché, je le connaissais mais il me paraissait concerner
que des types un peu ridicules, qui singeaient maladroitement les femmes,
avec des mines et des manières précieuses et laidement efféminées.

En étais-je ? La question se posa brutalement à moi et un flot d’impression
me monta en tête, tous ces sentiments ambigus qui m’avaient compliqué la vie
revenaient en masse… Non, je n’étais pas pédé, j’étais…j’étais…j’étais en
fait une femme ! Cela me parut si évident que je lui dit alors , lui lâchant
le sexe et le regardant droit dans les yeux

– Non, je ne suis pas un pédé, je suis une femme ! En tout cas je veux
l’être et je le serai un jour.

– D’accord, dit-il, conciliant, tu es une femme, et tu vas être ma femme
maintenant.

Et il prit ma main et la posa sur son sexe, subjugué, j’obéis,

– Caresse-moi doucement, voilà ! Comme ça !

Et je caressais ce sexe, en tant que femme, et je voulut le voir de plus
près et je me suis penché vers lui pour mieux voir. Mon ami, se méprenant
sur mon geste, mit sa main sur ma tête et appuya dessus, mon visage fut
alors approché à toucher ce sexe et ma bouche s’ouvrit naturellement et
s’arrondit sur cette bite triomphante.

Cela arriva naturellement, je suçais cette queue avec volupté, je tâtais ces
couilles, qui me déplaisaient tant chez moi, avec délice, et quand un flot
de sperme brûlant éclata dans ma bouche je l’avalais avec délice, appréciant
le goût âcre et parfumé qui s’en échappait. J’étais enfin une femme et un
homme m’aimait. Enfin je le croyais.

La nouvelle que je faisais des pipes d’enfer fit le tour du quartier. Je
branlais et suçais des pines tous les soirs ou presque, et j’aimais ça. Mais
je n’avais pas encore eu cet orgasme que je provoquais chez les autres. Même
les filles du quartier me connaissaient et savaient ce que je faisais. Elles
savaient que je me considérais comme une fille, comme une femme, et
certaines l’acceptèrent et m’acceptèrent comme amie. Qu’elles soient bénies
car elles m’ont donné la fierté d’être moi-même, d’être femme.

Mon service militaire dura peu, je fut rapidement réformé car ma réputation
m’avait précédé, et c’est là que je fut sodomisé la première fois. C’était
un sergent, il devait avoir dans les 30/35 ans, un vieillard pour moi à
l’époque !

Il m’avait convoqué sous le prétexte de faire le point avec moi pour ma
réforme et il aborda directement le problème avec moi.

– On dit que tu prétends être une femme, c’est vrai ?
– Oui, je me sens totalement femme et veux le devenir pour de bon, je sais
qu’on peut être opéré aujourd’hui.
– Mais as-tu réellement fait l’amour avec un homme déjà. Est-ce que tu as
déjà été enculé ?
– Non, jamais.
– Alors déshabilles-toi, ici, maintenant et allonges-toi sur ce divan.

Docilement, envahi par un désir trouble, excité, je fis ce qu’il demandait.
Une fois nu il m’examina longuement, de face puis de dos. De me sentir
observé, désiré, en quelque sorte, m’excitait, et je lui souris.

– C’est vrai que tu as plus un corps de femme que d’homme, une petite bite,
un cul bien rond, pas de poils sur la poitrine, des hanches rondes, et une
peau douce, ajouta-t-il en me caressant le dos, la voix changée, un peu
étranglée.

Il s’approcha plus près, me prit dans ses bras et il m’embrassa à pleine
bouche. Aussi bizarre que ça puisse paraître, j’avais sucé des dizaines de
bites mais jamais embrassé un homme sur la bouche. Le contact râpeux de ses
lèvres mal rasées m’excita beaucoup et j’ouvrais ma bouche et ma langue
chercha la sienne. Je sentis ses mains descendre dans mon dos et caresser
mes fesses. Puis je sentit que l’une d’elle les écartait, et un doigt
fureteur tourna autour de mon anus , puis s’y introduisit, d’abord peu puis,
de manière plus hardie, je le sentis entrer franchement et tourner dans mon
cul. Puis un autre doigt rejoignit le premier. Je ressentit alors, outre la
petite douleur provoquée par cet écartèlement, un trouble délicieux
m’envahir. Je bandais de plaisir pour la première fois de ma vie !

– Tu aimes ça, mon cochon ! Tu bandes comme un cerf ! ajouta-t-il. Allez,
couche-toi sur le dos et lève bien tes jambes en les écartant.

Je fis ce qu’il disait et je le vis se déshabiller. Il était devant moi, nu
et noir de poil, un sexe qui me parut énorme (et j’en avais déjà vu beaucoup
!) à la main.

– Je vais t’enculer, tu vas aimer.

Il s’agenouilla devant moi, je vis sa tête se pencher entre mes jambes que
je tenais en l’air, abandonné et en même temps heureux. Il prit mon sexe
dans sa bouche et le suça un instant.

– Tu es bien doux, mon lapin, ne crains rien, je ne vais pas te faire mal.

Puis il posa sa bouche sur mon cul et je sentis sa langue fouiller mon anus.
Il se releva et présenta sa queue devant mon petit trou en la tenant à la
main. De l’autre il glissa deux doigts dans mon anus et les écarta. Il
fourragea un peu, les retira et enfonça lentement sa queue en moi. Je
sentais cet engin pénétrer, de plus en plus profondément et j’en ressentis
un tressaillement de plaisir qui me fouailla les reins, me faisant oublier
l’écartèlement de mon cul. Il saisit alors mon sexe et commença à me limer
tout en me branlant.

C’était délicieux et, quand je sentis son sperme ruisseler en moi comme une
coulée de lave, je jouis enfin pour la première fois de ma vie. Je le lui
dis, il sourit et m’embrassa encore, doucement puis attira ma tête sur son
sexe qui se ranimait. Je le suçais comme je n’avais jamais sucé un sexe et
je but son sperme comme on déguste un grand cru.

Je quittais la caserne le lendemain.

Je terminais mes études d’ingénieur en physique nucléaire à l’école
polytechnique de Zurich sans jamais avoir plus d’aventures sexuelles,
passais mes diplômes dans les premiers et partit travailler sur une centrale
nucléaire qui se montait au Brésil.

Vous avez compris pourquoi j’avais choisi le Brésil. Après trois ans de
boulot et d’économies patiemment accumulées je me fit opérer par le plus
grand chirurgien esthétique de Rio. Tout y passa, le sexe, transformé en
vagin, des seins, le visage, adouci, féminisé enfin débarrassé de ces pois
affreux. J’avais 30 ans et j’étais enfin libéré, ou plutôt libérée de ce
corps d’homme comme le papillon sort de son cocon. J’étais devenue femme,
enfin, et belle… ! ! !

Adieu Frédéric, bonjour Frédérique !

Mais revenons à nos ébats, elle suce divinement, cette Michèle, elle sait ce
qu’une femme aime ! Mais qu’est-ce que je raconte ? Serais-je vraiment
devenue si femme que ça ?

Mais pourquoi cette Michèle m’a-t-elle autant plu aujourd’hui, moi qui n’ai
eu que des amants à ce jour ! Mystère, peut-être est-ce un vestige de ma vie
antérieure d’homme qui a resurgi, inattendu et caché. Peut-être une nouvelle
facette de ma sexualité qui vient d’apparaître ? Mais je ne regrette pas,
une femme c’est pas mal non plus et…c’est si doux !

Mais je vois qu’Eric commence à se lasser de notre 69 passionné (au fait,
c’est vachement bon la mouille de femme !) et je le vois s’approcher. Il
tient sa bite à la main. Je donne une tape à Michèle et lui montre le bel
engin.

Il a de la ressource, notre Eric, à quoi pense-t-il donc ?
LUI
Je les ai regardées se gouiner pendant vingt minutes et je dois dire que cet
enchevêtrement de jambes, de cuisses, de fesses et de seins fut pour moi un
spectacle d’une rare intensité, je ne m’attendais pas à retrouver aussi vite
volume et raideur, mais le fait est là : je bande.

Après avoir enculé la rousse, j’ai envie de douceur et la chatte de Michèle
me semble être l’endroit le plus approprié et puis ne s’est-elle pas plaint
de la solitude de son minou, j’ai emmené les deux filles sur la terrasse,
j’ai fait allonger Michèle sur la table, j’ai souvent vérifié qu’ainsi les
chattes se trouvent à la hauteur idéale pour ma queue, je remercie celui qui
a normalisé la hauteur des tables, des machines à laver, des meubles de
cuisine et d’une foule d’autres éléments qu’on trouve dans chaque
appartement, je remercie la nature de m’avoir doté de mon mètre
quatre-vingts je peux ainsi baiser debout en caressant le ventre et les
seins de ma partenaire.

Et elle a de beaux seins Michèle, ronds et fermes, qui ne s’affaissent pas
quand elle est couchée sur le dos, avec des tétons qui réagissent à mes
caresses, de sentir sous mes doigts ses pointes durcies me donnent encore
une fois envie de les brutaliser comme si je voulais la punir de je ne sais
quel méfait et pourtant je n’aime pas faire mal, surtout a une fille, je ne
sais pas pourquoi ce soir je prends plaisir a malmener ces chairs fragiles,
tendres et délicates.

Cette fois elle ne se plaint pas, elle a posé ses mains sur les miennes
comme un encouragement, comme si la douleur que je lui imposais décuplait
son désir, elle a relevé les jambes, son sexe est largement ouvert, luisant
de mouille, je suis rentré en elle sans aucun effort, je me suis enfoncé
dans un monde de douceur, tout, autour de ma bite n’est que suavité et
moelleux, je suis un peu surpris d’un tel bien être et bien plus surpris par
son comportement.

C’est que si sa chatte est un éden, elle, est un vrai démon, elle s’est mise
à onduler du bassin avec violence, s’arqueboutant sur les fesses et les
épaules comme si elle cherchait à me faire pénétrer plus loin en elle.

– Fous-moi ta bite, baise-moi, défonce-moi le con.

Je ne m’attendais pas non plus à de tels encouragements, ni a une telle
gesticulation de sa part.

– Oh oui baise moi a fond, je suis ta pute, je suis ta salope.

La rousse est venue mettre son nez dans nos affaires, ou plutôt ses doigts,
elle triture le clitoris de Michèle, le caresse, le pince, tout le corps de
la blonde n’est plus qu’un objet de plaisir.

– Faites moi jouir, faites moi jouir.

Elle a des soubresauts, on l’a dirait traversée par un courant électrique,
sa tête roule de droite à gauche et elle se mord la lèvre inférieure au
point que je crains qu’elle ne se blesse.

– Oh, c’est bon.

Elle a eu un orgasme violent, elle est restée un instant tendue comme un arc
bandé, son ventre arrondi, les jambes tellement ouvertes qu’elle paraissait
désarticulée, puis elle s’est laissée retombée, un murmure discontinu
s’échappe de ses lèvres, une étrange mélopée monotone, elle m’a signifié de
ses mains d’abandonner les pointes de seins meurtries, elle n’est plus qu’un
corps abandonné.

Je n’ai pas jouit, pas encore, c’est Frédérique qui va s’en charger, elle
délaisse elle aussi le clitoris de Michèle, pose sa tête sur le ventre de
son amie, la bouche ouverte juste au-dessus du sexe repus.

– Donnes la moi.

Je glisse ma bite dans la bouche de la rousse et je la baise, je ne veux
plus attendre, je fais quelques longs va et vient entre ses lèvres et
j’éjacule à longues giclées.

Quelques instants plus tard, nous sommes à table, nus, en train de manger
les spécialités de l’italien avec un verre de vin, la blonde a les yeux
bordés de reconnaissance.

– Qu’est ce que j’ai joui ce soir, faudra qu’on se revoient.

Frédérique a ajouté:

– Vous venez quand vous voulez, seuls ou ensemble, depuis ce soir je suis
réconciliée avec moi-même.

On n’en saura pas plus, la soirée s’est terminée en même temps que le repas,
Michèle et moi sommes partis en même temps, arrivés dans la rue, elle m’a
murmuré:

– Si tu veux on y retournera, mais demain j’aimerai t’avoir pour moi toute
seule.

Je me dis qu’entre le con de la blonde et le cul de la rousse ma queue ne va
pas chômer dans les jours qui viennent.
ELLE
Ils sont partis et je suis anéantie.

L’intensité du plaisir m’a rompue et apaisé en même temps. J’ai pu enfin
assouvir mes fantasmes d’homme, enfin presque, et mes fantasmes de femme.
Ils n’ont pas compris ce que voulais dire avec cette réconciliation avec
moi-même, avec mon corps, avec mes contradictions. Je suis enfin moi, et
totalement moi !

Les reverrai-je, je l’espère ; cette nuit fut merveilleuse, je vais prendre
un long bain chaud et je vais rêver et dormir longuement, pour une nouvelle
naissance et qui sait….

Frédérique

Eric

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Une réponse à A quatre mains… par Frédérique Wagner et Eric

  1. Dumigron dit :

    Le « quatre mains » est très souvent frustrant et ce présent récit n’y fait pas exception

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