Urgences par Verdon

 

Urgences par Verdon

 


Urgences

Ma pine s’étant permise, non sans impertinence,
De ne plus pisser dru comme celle d’un jeune homme
Je me retrouve à poil dans une salle d’urgences
Sous l’œil concupiscent d’une grasse majordome
Et celui d’une stagiaire mignonne comme un chou
Mais très impressionnée comme agneau face au loup,
Car elle est mal à l’aise devant mes attributs
Certes pas très vaillants, mais assez bien foutus.

Chargée par sa patronne de faire la toilette
De l’accessoire en panne, la pauvrette qui stresse,
Studieuse cependant, saisit donc ma quéquette
Avec tout le sérieux et la délicatesse
Qu’elle a sans doute appris pour remplir sa fonction.

Lorsque la mignonnette dont la main est très douce
Me saisit le chichi entre index et le pouce
Je ressens dans son geste tellement d’application,
Que lorsqu’elle remonte doucement le prépuce
Et délicatement sur mon gland le retrousse,
Voilà que forcément mon chibre prend des formes
Qui ne doivent en l’instant, pas être très conformes
A celles qu’on attend en telles circonstances
Et dont la truculence et même l’indécence
Me mettent évidemment dans une position
Bigrement polissonne mais très embarrassante,
Car involontairement et contre toute attente
Voilà, que joliment avec jubilation :
Je bande !
je bande comme un dieu !
Je bande entre les mains d’une jeune infirmière
Au regard de novice qui n’en croit pas ses yeux,
Subjuguée par ma bite diablement libertaire
Qui pousse entre ses doigts son essor vaniteux.

La jeune fille troublée, quelque peu sidérée,
Jette vers la majore, des yeux désemparés.
Face à son désarroi, la garce lui sourit
Tout en badigeonnant l’impudent scélérat
D’un fluide anesthésiant qui n’est pas très sympa
Car finies la vigueur, popaul rétrécit
Et débande penaud le petit impudent.

Cependant le toubib, un black pétulant,
Lui ne se prive pas, vu l’état de mon vit
De quelques flatteries sur le cul de la fille
Qui décontenancée, sur place se tortille
Puis sourire équivoque, son job étant fini
Se retire de la salle tout en m’abandonnant
Au soin du chirurgien qui s’empare aussitôt
De mon pauvre appendice pour ouvrir le goulot.
Et tant il le tripote que bientôt j’ai envie
Sans pouvoir résister, de vider ma vessie.
Le jet fuse tout droit sur les seins de la meuf
Qui recule vexée en me criant  » voyou  »
Sous l’œil très satisfait et même un peu filou
Du toubib amusé de voir que mon pierrot
Se paye avec malice un joyeux coup de bleuf.

L’examen terminé je vais me rhabiller
Puis reviens sans méfiance dans la salle des urgences
Rechercher l’ordonnance que j’avais oubliée.
Je demeure stupéfait de les voir débraillés
Et baiser tous les deux, (en levrette s’il vous plait !).
Fesses blanches gratifiées d’un sombre braquemart
Et deux roustons d’ébène ravissent mon regard.
J’admire la largesse du cul de l’infirmière
Qui se prend le calibre de fort jolie manière.
Accrochée au bureau elle ne touche plus le sol
Tandis qu’entre ses cuisses deux couilles batifolent
Sous le trou du cul noir du brave médecin
Qui lui fend le derrière à très grands coups de reins.
Je me retire sans bruit dès qu’ils ont terminé
Leur affaire croustillante et non ‘conventionnée’.

Lorsque ébouriffée, les yeux écarquillés
La majore revient, me tend les documents :
– Il est bon ce docteur ? Lui dis-je, effrontément
En lorgnant sur ses cuisses, sa blouse entrebâillée,
Les perles argentées des humeurs doctorales.
– Salaud me répond-elle, vous nous avez matés ?
– Je n’ai rien vu de choses qui ne soient de beautés !
………..
– Oui c’est un bon docteur, dit-elle convaincue,
Il vous a fait du bien tout autant qu’à mon cul !
Mais tâchez, je vous prie de bien rester discret…

Elle me fout un patin aux saveurs tropicales
Pour sceller entre nous ce malicieux secret,
J’en profite en même temps pour mettre entre ses fesses
Mes phalanges avides de moites contrebandes.
-Je vois mon p’tit Monsieur, s’écrie la sybarite,

Que vous reprenez vite, du poil de la bête !…

Un sourire sur les lèvres, la Salope me quitte…
Avec sur son visage un p’tit air enjoué…
Et en prime un cadeau sur mes doigts maculés :
Le fumet savoureux des restes de la fête …
……………………..
Oh ! Putain je rebande !


(04/08/2017)

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Une réponse à Urgences par Verdon

  1. Livarel dit :

    Ce délicieux poème m’a fait bander la bite

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