Un étroit passage – 3 – La mégère non apprivoisée par Otma01

Un étroit passage – 3 – La mégère non apprivoisée par Otma01

– Pas mal pour un début mais il faudra progresser et surtout montrer plus d’enthousiasme, habituellement les travelos excellent dans l’art de la fellation. Tu verras avec de la pratique, je suis sûr que tu ne feras pas exception à la règle.
– J’espère parvenir à maîtriser la chose, ma nature me porte à m’investir dans le travail ou les loisirs. J’aime apporter du bonheur aux autres.

Je mentais un peu, la pratique déjà acquise d’une certaine féminité. Je suis déjà une vilaine !

– Comme tu es mimi. Bon il est temps de retourner auprès de ma bourgeoise, elle doit être impatiente d’écouter mon compte rendu.
– Comment ? Votre femme est au courant, vous plaisantez ?
– Bien sûr, elle m’a même encouragé à tenter le diable. Après 30 ans de vie commune, elle estime ne plus avoir à satisfaire mes appétits, certes parfois je l’honore encore mais en vérité elle préfère me voir prendre mon plaisir ailleurs. Non pas qu’elle soit frigide, jeune c’était même une vaillante mais aujourd’hui elle préfère prendre son pied d’une manière plus cérébrale. Comme je la connais elle viendra sans doute te rendre visite ainsi vous pourrez à loisir papoter entre gonzesses.

J’étais maintenant un peu dépassée par la tournure des évènements, ce que j’avais pris pour une aventure sans lendemain propre à satisfaire la face cachée de ma sexualité semblait devoir se transformer en une liaison dangereuse. Je voulus lui faire part de mes réticences, fixait des règles du jeu mais Monsieur était pressé et pris congé sans demander son reste. Bien un mec, toujours se défiler au moment d’évoquer les choses sérieuses, Oups ! Je commence à parler telle une fille, incroyable comme je rentre vite dans la peau du personnage. Il est peut-être temps de retrouver mon état civil, la pente devient trop savonneuse.

C’est cela besoin de changer d’apparence, retrouver à nouveau les habits de mon sexe, bref revenir à la ‘’normalité’’. Devant cette résolution, je me sentais bien, serein en quelque sorte fier de ce secret, de ce privilège d’avoir vécu pleinement ma double personnalité. Tout en effaçant les traces de mes ébats, je pensais à l’étrangeté de l’existence, il y a 3 heures encore mon existence au féminin était un simple fantasme, en l’espace d’un instant elle était devenue réalité et cette autre réalité si nouvelle si dérangeante me manquait déjà presque.

Dommage, je ne pourrais pas raconter cette défloration au bureau à mes collègues ou à la fac, encore moins à ma copine. Je me vis tout à coup dans le miroir de la salle de bain, sans fard, sans artifice, l’image d’un jeune garçon à la morphologie androgyne. Mince sinon maigre, 1,70 pour une cinquantaine de kilos, une musculature estompée, des attaches fines, une peau glabre et douce, le vélo est un bon alibi pour s’épiler sans éveiller l’attention de son entourage voire plaire à une certaine gente féminine estudiantine. Je me tournais, observant mes petites fesses fermes et rondes, une chute de reins gracile, des hanches larges, des épaules étroites. J’avais de la chance d’avoir était conduit par le hasard ou la providence à choisir de jouer les jeunes filles plutôt que les rugbymen.

J’étais tout à cette satisfaction très narcissique lorsque la sonnette de la porte d’entrée retentit, j’ouvris sans réfléchir perdu dans mes pensées. Madame Henry rentra énergique et sans gêne. Elle n’avait pas perdu de temps, assurément la curiosité de voir la nouvelle conquête de son facétieux époux.

– Eh bien ! Cynthia, quelle est dont cette tenue de garçonne ?
– Un jeans, tee-shirt, basket, une tenue neutre, je ne m’habille pas tout le temps en femme
– Cela était peut-être vrai avant. Désormais, il en sera tout autrement, ma chère. Ce vestiaire unisexe ne convient pas du tout à votre nouvelle qualité, vous avez de la chance qu’Yves soit absent.

Je l’ai laissé parler, trop gêné pour oser la contredire, une sorte d’obéissance coupable motivée. Après tout je venais de faire l’amour avec son époux, difficile dans ces conditions de se sentir à son aise. Mon rôle d’amante, l’adultère me fit oublier toute l’incongruité de la situation et je la laissais faire. Allons, il faut l’avouer, j’étais aussi excitée de voir cette femme encore désirable fouiller ma garde-robe et me conduire à la salle de bain.

– Ne joue pas les pudique ma fille, une certaine intimité nous lie désormais tu fais un peu partie de la famille. Allons, retire ces hardes
– De … Devant vous Madame ?
– Tu vois, une autre personne ? Bien oui petite cruche. Le slip aussi, joue pas la pudique, tu es bien loin d’être une sainte nitouche. Enlève tes mains de ton chose, baisse-toi et écarte les jambes, Tourne-toi montre-moi ton cul
Elle s’approcha, passa des gants en latex puis se livra à l’inspection en détail de mon fondement.

– Hum ! Yves a dû prendre un grand plaisir, faire une inauguration est chose rare de nos jours surtout dans le milieu des travelos. Dis-moi, il t’a bien ouverte, la petite fleur n’est pas épanouie mais explosée. Tu vas t’accroupir, en écartant toujours les jambes, oui comme cela installe toi sur le bidet. Je vais te faire un lavement, une toilette intime en quelque sorte spéciale petite tapette.

– Je ne suis pas une tapette, je vis une sexualité alternative
– Ça revendique, une vraie petite activiste qui se la joue suffragette. Concentre-toi plutôt, je te montre comment procéder puis ensuite tu te débrouilleras. Il sera nécessaire de répéter cette opération tous les matins puis après chaque rapport, ton tabernacle doit être impeccable mon homme est très sensible à l’hygiène des femelles qu’il honore. Et puis je n’ai pas envie qu’il me rapporte des maladies.

A cet instant, je m’aperçus de la présence d’un grand sac d’où elle retira un clystère, sans attendre et sans douceur elle procéda au lavement. La canule rentra sans mal dans mon céans encore dilaté. Le liquide chaud et parfumé coulait dans et sous moi.

– C’est trop chaud, ça pique, doucement !
– Ne joue pas ta princesse avec moi, il faut souffrir pour être belle. Tu veux singer la femme va falloir apprendre à donner le change ! Je compatis tout de même, la liqueur à la menthe poivrée, c’est vivifiant mais pas franchement le pied sur des muscles endoloris.

Quelle menteuse, mes douleurs l’excitait !

– Tu verras d’ici peu tu te sentiras propre et apaisée, toute fraîche pour supporter les assauts d’un mâle bien monté. Lorsque l’on voit ton petit membre, on comprend ta surprise et tes appréhensions de vierge face au gourdin d’Yves. Ne crains rien d’ici quelques temps ton cul sera façonné et supportera avec grand plaisir ses visites. D’ailleurs, tu n’es pas la première à faire la douloureuse expérience de l’amour par derrière, à notre époque la pilule n’existait pas il fallait bien satisfaire au devoir conjugal. Les premiers temps cela fait mal surtout tout de suite après le dépucelage et non, le plus difficile n’est pas passé mais après tu verras on y prend goût d’autant que pour toi c’est la seule voie du plaisir. Une fois la canule retirée, tu mettras toujours une noisette de vaseline afin d’être toujours prête. Important ! Place sous tes fesses une serviette hygiénique, tu risques de saigner, ton intimité est tout enflammée. Tu vois, tu vas même connaître les petits inconvénients de la féminité !
– …
– Allons, cesse cette moue ridicule, donne-moi un joli sourire, nous allons te rendre désirable. Prends place sur ce siège, non bécasse, pas le tabouret, le fauteuil devant la table de toilette. Il est temps de te faire un visage avenant, la jeunesse encore un rien androgyne de tes traits offre une bonne base à la transformation. Cette fois, nous allons éclairer, illuminer ton visage, du glamour sans excès, de la sensualité sans vulgarité. Yves m’a demandé d’améliorer ton make-up pour te rendre plus bandante.

Devant moi elle étala poudres, crayons aux couleurs multiples, pots de crème aux textures variés et ustensiles divers dignes d’un artiste peintre. Tout d’abord, elle appliqua sur mon visage une crème grasse à l’odeur de camomille, puis par petites touches, étala avec soin un fond de teint épais et matifiant, après quelques retouches, déposa à l’aide d’une brosse souple et pelucheuse de la poudre. L’ouvrage ainsi avancé, je la vis m’observer d’une manière profonde et emplie d’interrogation, puis comme inspirée, se saisit tampon d’ouate tapota les pommettes d’un blush rosée. Cette touche de couleur subtile et raffinée éclaira mon visage, la maquilleuse eut un léger sourire approbateur.

– Jusqu’ici nous avons juste posées les bases pour te préparer au plus important, je n’approuve pas ce genre de mise en valeur pour une jeune personne mais au regard du contexte particulier, je suppose que nous devons en passer par là. Tu vas ouvrir en grand tes paupières et surtout ne pas bouger, bien poser un mascara n’est pas si simple d’autant que je n’ai plus l’habitude de ces artifices

Un peu inquiet, j’obtempérai, avec maîtrise et précision, mes cils furent habillés d’un noir intense, en quelques instants ils prirent un volume et une longueur insoupçonnés. Lorsque, je me vis dans le miroir, l’intensité pris par mon regard me subjugua. Mon visage prenait une sophistication, un esthétisme jusqu’alors inconnu, quelque chose de nouveau de dérangeant et fascinant, une autre personne au regard de biche était apparue. Pourtant la transformation encore incomplète attendait la touche finale. Elle prit la forme, d’un rouge déposé sur mes lèvres, une brillance chatoyante, un rouge intense, je me trouvais magnifique.

– Difficile de faire mieux, si nous allions plus en avant, tu ferais trop pute pour la fonction à laquelle nous te destinons, Il est temps de t’habiller, voyons ta garde-robe. Yves a raison, t’aime le style bourgeoise classique, Tu as tiré le gros lot si j’ose dire, il adore !

Tel une mère fouillant dans les effets de sa fille, elle choisit dans tiroirs et penderies, lingerie blanche, jupe bleu marine courte plissée, chemisier en popeline blanche, cardigan et soulier vernis noirs.

– Yves va craquer en te voyant ainsi parée, c’est vrai que l’on pourrait ainsi te prendre pour une vraie jeune fille modèle, tout juste sorti d’une école anglaise modèle. Enfin, si on accepte le défaut de poitrine et cette petite bosse en dessous de la taille mais nous pourvoirons à cela une autre fois, Allons, il faut rejoindre Yves, il doit s’impatienter
– Je ne peux pas sortir ainsi, un des autres locataires peut rentrer à l’improviste, il me reconnaîtra !
– Hum ! évidemment il y a un risque de croiser quelqu’un. Toutefois, je doute que quiconque puisse te reconnaître. La métamorphose est réussie et ainsi parée tu risques plutôt d’exciter le dragueur du second

Pour mieux se confronter à la réalité, elle ouvrit brusquement la porte de l’appartement puis m’invita, avec un air malicieux, à la précéder dans l’escalier. Descendre en talons hauts, dans une demi-obscurité, des marches en bois ciré fut pour le moins une expérience périlleuse d’autant que comme l’on pouvait s’y attendre nous croisâmes l’un de mes voisins de palier, heureusement trop occupé à monter un paquet encombrant pour me remarquer. Nous traversâmes la cour miraculeusement déserte puis elle me fit rentrer à son domicile, j’étais soulagée, rassurée de me retrouver protégée à l’abri des regards entre ses quatre murs. Mr Henry n’était pas encore rentré. La maîtresse des lieux en profita pour me faire le tour du propriétaire en m’exposant une proposition d’un contrat de travail d’un modèle très particulier. Je serai logée, nourrie, blanchie voire rémunéré pour des extras contre l’exercice d’un poste de bonne à tout faire. La proposition curieusement suscita d’emblée mon intérêt, l’attrait d’un interdit sulfureux sans doute tout comme l’opportunité d’un argent supposé facile. A l’époque, sans aucun doute mu par une naïveté candide, je ne fus même pas surpris de me voir présenter un contrat déjà rédigé, pas un modèle type mais un document détaillé jusqu’à la caricature les modalités du service, les devoirs et obligations contractant. Pourtant ce blanc-seing rédigé pour disposer de mon libre arbitre, je le signais sans en comprendre toute l’étendue, toute la portée d’un acte instituant une servitude volontaire.

– Crois moi, tu as été inspirée de conclure cet accord avec moi car Yves n’est rien maître chanteur, tu comprends… Je n’ai pas à te faire un dessin ! Divulguer tes penchants à la cantonade peut avoir des conséquences incalculables. Tout le monde n’accepte pas les travelos, les étudiants sont parfois cruels et le monde du travail n’apprécie guère ce genre d’originalité.
– Vous savez ce n’est pas la peur du scandale qui dicte ma conduite, les raisons de ma décision, j’avoue ne pas les expliquer sans doute une part tient de l’irrationnel.
– Mademoiselle se fait lyrique, devant une telle candeur, j’ai envie de te faire une fleur, retrait de la période d’essai et comme extra 1500 francs de prime. Une offre comme cela ne se refuse pas.

Pas de doute elle savait convaincre, acquiesçais certain de pouvoir sortir sans risque du jeu libertin.
Yves rentra subitement, nous surpris dans le salon

– Comme vous êtes mignonnes toutes les deux, mes petites femmes.

Sa légitime le repris d’un ton amusé mais néanmoins ferme.

– Nos statuts ne sont pas les mêmes mon chéri’. Pas de bigamie mais un contrat intéressant pour elle et notre couple
– Tu l’as donc faite signée la petite ? Parfait, tu as été une négociatrice convaincante, j’espère seulement que le contrat est équitable pour les deux partis. Eh bien, jolie soubrette, tu vas commencer, ton service par me verser un verre.

M. Henry ne cesser de me regarder, je voyais le désir dans ses yeux et cela m’excitait. Ma matrice pourtant encore douloureuse réclamée sa présence une sensation subite de manque, un besoin tant impérieux qu’inavouable m’envahissait. J’avais honte de cette sensation, honte de cette éjection soudaine qui se devinait sous ma jupe.

– ’Yves, regarde notre servante, c’est insatiable à cet âge ’

Yves me sourit et me fit signe de m’asseoir sur ses genoux, je regardais contrit son épouse elle acquiesça du regard, je pris place. Instantanément mon amant me caressa, une de ses mains passa sous ma jupe pour vérifier l’état de mon émoi.

– Dis-moi, est-ce la présence de mon épouse ou la mienne qui éveille ainsi tes sens ? Quoiqu’il en soit nous allons te combler
– Je ne pense pas. Mademoiselle a du travail avant d’espérer en la bagatelle, quant à toi mon chéri, il ne faut pas céder aux caprices du petit personnel. Cynthia, un peu de tenue voyons pas de familiarité hors des moments dédiés, reste à ta place. Je te conseille de vite, très vite remettre un peu d’ordre dans ta toilette et de retrouver la pudeur qui sied à ta condition.
– C’est que Madame, je n’y arrive pas, ça ne se contrôle pas ces choses là

M Henry, eut un petit rire, sarcastique.

– Elle dit vrai, j’adore sa répartie à notre ingénue libertine
– Que cela ne tienne, j’ai un moyen infaillible de te faire retrouver le calme sous ces jupes. J’ai ici un ustensile imparable pour interdire l’impétuosité du désir.

Mme Henry, se dirigea avec lenteur vers un petit secrétaire en sortit une boite en noyer vernis, l’ouvrit puis nous présenta une pochette de velours noir d’où elle retira, un insolite objet composé d’un fourreau étroit en forme d’étuis pénien dont la base était sertie dans une sorte de collier de serrage dentelé en son intérieur. Un véritable instrument de torture destiné à l’origine à réprimer les jeunes garçons en pleine poussée hormonale, cet objet tout droit sortir de l’ère Victorienne m’était donc destiné, je n’avais pas vu le port de cette chose prévu au contrat.

– Quel air penaud, il va falloir faire vraiment ton éducation, t’avertir sur les choses de la vie libertine. Allons petite gourde approche
– Je ne vais pas mettre cela, ce n’est pas hygiénique depuis le temps le mécanisme doit être grippé, rouillé, cette chose pourrait me blesser, me transmettre le tétanos que sais-je encore !
– Si ce n’est que cela ne t’inquiète pas, Dany est une maniaque de l’entretien, de la propreté surtout des biens acquis par héritage. Pour preuve, tu peux voir l’état de tous ces meubles, ils viennent de sa famille bordelaise
– Ne fais pas ta mijaurée, je suis certaine qu’en réalité tu es attirée par ce petit jeu propre à mettre du piment en ce début de relations épicées. Laisse-toi conduire, nous avons l’expérience de ces petits jeux, pas toi. Tu verras, il y a du plaisir dans la soumission. Fais-moi confiance, je suis certaine que tu ne le regretteras pas.

– Il est vrai que présenter ainsi … je me sens attirée contre toute logique, contre tout prudence que m’arrive-t-il ?

Comme possédé par un sentiment étrange et merveilleux, je m’approchais jusqu’au-devant de Mme Henry.

– C’est bien, en voilà, une gentille fille, bien soumise, une bonne petite soubrette qui va soulever sa jupe. C’est bien, rapproche légèrement les jambes, mais tu trembles comme c’est touchant, tu n’as rien à craindre, d’ailleurs ton chose lui a compris, le voici revenu au repos. Dieu qu’il est petit, il rentrera sans mal dans le fourreau
– Vous pensez, l’entrée est étroite, j’ai peur d’être blessé par les picots.
– Le diamètre est largement suffisant, il t’ira comme un gant enfin telle une mitaine, tu vois le bout est ouvert afin de permettre d’assouvir un besoin naturel, je parle d’uriner à défaut d’autre chose. Voilà, tu vois, il a glissé sans mal dans le fourreau. Il me suffit maintenant d’ajuster l’ensemble. Ne bouge pas, il faut encore adapter la molette nous y sommes presque, quelques tours encore.

Je regardais inquiet, le délicat réglage contrôlant le mécanisme d’ajustement du collier de serrage. Le dispositif était ingénieux et diabolique, un premier anneau amovible commandait par une molette s’enserrait sur la base de la verge, chacun de ses tours serrait ce mécanisme et grâce à de fins câbles en comprimé un second placé sous le gland.

– Aïe, aïe vous me faites mal !
– Quelle douillette fais-tu, un petit tour de plus pour enclencher le dispositif

J’entendis un cliquetis verrouillant le dispositif.

– Voilà, le bruit ne trompe pas, ton chose est désormais prisonnier. Certes avec quelques contorsions tu finirais par le libérer mais il te serait impossible de le remettre. Et tu sais ce que méritent les vilaines filles désobéissantes ?
– Quelques coups de mandrin dans le popotin
– Mon mari pense avoir de l’humour moi par contre je suis certaine de manier parfaitement la cravache. Quoi qu’il en soit remballe-moi tout cela, le travail t’attend au grand désespoir de certains…

A en croire la bosse qui déformait le pantalon d’Yves, je manquais l’occasion d’être fermement réconforté. Pour Dany, à contrario, ce serait la pénitence sous la forme de corvées ménagères. Aussitôt le pensais je, aussitôt tel une transmission de pensées, j’étais téléportée dans l’arrière-cuisine modifiée en lingerie buanderie, un espace réduit où s’exhalait l’odeur du linge propre et de sueur, lorsque la maîtresse de maison ouvrit le panier à linge sale.
– Nous allons commencer par du simple et du pratique, laver le linge et là, je parle d’un nettoyage à l’ancienne : frotter les cols de chemise au savon noir, faire tremper les caleçons, passer le coton blanc à la javel, essorer le linge, la vraie petite ménagère année 50. Enfin, je vais être gentille pour te récompenser, tu pourras t’occuper de ma lingerie, tout en douceur nettoyage à la main en massant le linge et avant tu auras le droit d’humer sur les culottes l’odeur de ma chatte. La chose ne doit pas t’arriver souvent avec ton gabarit et ta petite queue. Je paris que tu es puceau.
– Non, j’ai même une copine ‘’
– Une copine toi ! Sans doute une gouine qui s’ignore ou encore une qui n’a pas encore connu le grand frisson.
– Je pense la satisfaire !
– Arrête tes mensonges petite insolente, pas avec ta queue en tout cas
– Je ne mens pas et il n’y pas seulement avec un pénis qu’on satisfait une femme
– Tu as dû trop lire des livres auquel tu ne comprends rien

Pour toute réponse, j’avançais vers elle, la pris par la taille. Je me souviendrais toujours de son regard surpris, lorsque mes lèvres se posèrent sur sa bouche et ma main droite ouvrit son pantalon de tailleur pour pénétrer dans sa culotte déjà trempée. Depuis combien de temps mouillait-elle ? En tout cas, dès le contact de mes doigts sur son mont de vénus, elle commença à geindre.

– Le pantalon, retire, retire-le. Vite, ça brûle !

Une femme qui part au quart de tour, un rêve jusqu’alors inconnu, j’obéissais. En un instant, la voici nue, jusqu’à la taille, écartant déjà les cuisses découvrant une moule juteuse et odorante. Agenouillé, je commençais la besogne, d’abord timidement, tellement impressionné par l’exubérance de la dame. Je m’appliquais avec précaution, paumes en demi-cercle entourant le pubis, pouce disposé sous le vagin, majeur flirtant avec le clitoris, index titillant les petites lèvres, le bout de la langue en embuscade balayant l’orifice vaginale. La dame répondait au doigt et à l’œil, peu à peu, je m’encanaillais, gagnais en assurance, le rythme s’intensifiait, la pression augmentait.

– Allons, ne t’arrête pas, c’est bon, va plus vite !

D’un seul coup d’un seul, elle plaqua les mains sur mes épaules, positionnant mon visage nez et bouche sur la vulve devenue une fontaine.

Mes coups de langue battaient la mesure, les doigts tapotaient, glissaient, s’insinuaient dans les espaces les plus cachés, la bouche aspirait, suçait. Le nez lui-même, organe si peu tactile se mouvait hardiment sur un parcours olfactif le conduisant dans un rythme de métronome de la fente vaginale au méat urinaire.

– Oh, oh mon dieu ! J’ai les lèvres en feu, quel bonheur ! Continue comme ça !

Stimulée par les encouragements et excitée de conduire à l’orgasme celle qui voilà encore quelques secondes me méprisait, j’étais totalement prise au jeu devenant une sorte de sextoy, submergée au propre comme au figuré par l’action. Soudain pourtant, ma verge jusqu’alors placide tenta un réveil tout de suite réprimé par le carcan d’acier.

– Ne t’arrête pas petite imbécile, que fais-tu ? Continue
– J’ai trop mal, il faut me l’enlever vite, vite. Ça me blesse, je n’en peux plus

Recourbé sous l’effet de la douleur, je tentais maladroitement de protéger ma verge des morsures de l’instrument de torture.

– Ça fonctionne donc, quelle belle mécanique après tant de temps, rien de mieux pour dompter les pulsions impures. T’inquiètes pas pour ton minuscule biscuit, un mécanisme de sécurité va s’enclencher. Allons reviens sinon il va-t’en cuire bien davantage
– Vous croyez, j’ai plutôt l’impression d’avoir le sexe garrotté ! ‘’
– Viens près de moi !

Le ton était tellement martial que j’obéis sans hésiter.

– Plus prêt imbécile ! Là c’est bien …

Sa main droite se dirigea sur ma verge, sa gauche se plaça sous les bourses puis sans attendre commença à branler.

– Que faites-vous, vous êtes dont si perverse, si cruelle !
– Et tu aimes cela petite dépravée.

Avant de pouvoir crier ma réprobation, j’entendis un clic venant du dispositif ! D’un coup, l’étranglement cessa, la verge était toujours prisonnière mais l’intense douleur avait disparue. Je restai quelques instants hébété, la torpeur laissa place à une sorte d’exhalation grisé, je repris ma besogne. Surprise par mon engouement Mme Henry, les cuisses largement ouvertes, retrouva l’art de la vocalise. Le cunnilingus exécutait sur le mode palpitant, langue fureteuse rapide insolente, doigté précis d’un clarinettiste, j’improvisais sur le mode free-jazz. Prise de spasmes, elle prononçait des mots indistincts et saccadés, ses jambes maintenant repliées sur mon visage, se serraient à chacune de mes explorations linguales ; ma bouche, à chacun de ces battements de croupe, prenait une giclée de cyprine. Stimulant au début, l’intensité mise par la dame finit par devenir convulsive, au fur et à mesure de la montée de l’orgasme, ces coups de croupes s’amplifiaient, la bouche collait sur sa chatte, le nez plaquait sur le méat urinaire, j’étouffais noyé par les sécrétions multiples de fluides corporels aux odeurs parfois improbables.

Cette fois, je saisissais ses fesses généreuses en pleines mains, suçais, baisais avidement le sexe inondé. Au bord de l’asphyxie, il me fallait absolument conclure la séance de travaux pratiques. J’eus une inspiration, les deux majeurs en exploration dans l’anus et miraculeusement après quelques massages, se fut la volupté pour elle, la délivrance pour moi dans une apothéose de vocalise et de défoulement charnel. D’un coup la déferlante l’emporta, un cri puissant guttural puis un long râle strident conjugué à un corps tout à coup pantelant puis très vite une totale passivité le calme après la tempête. Devenue telle une poupée de chiffon, le regard vide, Mme Henry restée immobile, je me relevai face à elle.

Quelques instants encore, je le vis sans réaction, comme déconnectée du monde l’entourant puis d’un coup, j’entendis un rire moqueur.

– Un Pierrot, oups ! Une Colombine passée sous la pluie, ma petite, il va falloir réparer cela. Je me rhabille et te cherche de quoi te refaire une beauté. Tu le vaux bien après cette belle prestation, vraiment de bonne disposition, mon homme pour une fois était dans le vrai.

J’étais un brin songeur face au spectacle de sa résurrection, les femmes récupèrent si vite après avoir pris leur pied… Elles sont aussi très réactives, lorsqu’elles ont une idée en tête, telle une tornade blanche la voici revue avec trousse à maquillage et miroir de poche.

– Installe toi sur la chaise, allons remet de l’ordre dans ta toilette, tu crois qu’une vraie femme supporterait d’être ainsi négligée ?

Habile et rapide, elle rafraîchit le maquillage, pinceaux à fard, tampon à poudre jonglaient sous ses doigts, une vraie magicienne du make-up, gommant les outrages occasionnés par sa fougue sensuelle.

– Là, ça va mieux, juste encore quelques coups de peigne. Ne bouge pas voyons, coiffer n’est déjà pas évident avec une perruque. Voilà, tu es présentable, tu serviras le souper, le linge attendra demain
– Demain, j’ai des cours à la fac, il ne me sera pas possible de venir chez vous
– Alors tu manqueras, crois-moi désormais tu t’absenteras souvent et très vite tes études te paraîtront moins importantes. Pour l’instant tu nous serviras le souper puis tu pourras prendre ta soirée, tu auras eu ton lot d’émotion aujourd’hui.

La physionomie de la dame froide et sévère m’amena à me taire et à la suivre, nous passâmes devant une grande armoire où nous nous fîmes halte.

– ’Sais-tu que tu as beaucoup de chance, tu vas avoir l’honneur de porter des belles choses conservées depuis des générations, elles m’ont été léguées par ma grande tante. C’était une femme merveilleuse dominatrice, exigeante, respectée par les puissants, crainte par les faibles. Elle possédait plusieurs maisons closes à Bordeaux et Toulouse et un hôtel à Paris. Tu portes déjà sur ton sexe, un de ses gadgets et tu peux me croire certains d’entre eux défient l’imagination de petit benêt de ton espèce. Dis-moi, on peut lire sur ton visage comme dans un livre ouvert, ne t’inquiète pas, ce soir, nous allons juste sortir la panoplie de la parfaite soubrette en espérant que malgré ce costume, mon homme te laissera assurer le service de table. J’allais oublier une invitée nous rejoint pour souper.

Je la vis retirer d’un tiroir une boite en carton blanc, elle l’ouvrit avec une certaine solennité puis souleva une feuille de papier de soie, les articles d’un blanc immaculé m’apparurent présentés avec une sorte de fierté malicieuse. Tablier blanc à bavette en popeline empesée éclairée de fines broderies, bonnet dentelle en linon, le parfait ensemble de la servante d’une maison bourgeoise style 1900. Sans m’en rendre compte, je souris à la vision de cette parure excessivement connotée en sa qualité d’objet de lasciveté.

– Cette expression est déplacée ! Je te conseille de vite la réprimer. Tourne-toi, en attendant d’avoir une taille plus fine, il faudra te porter un corset, nous en trouverons un aussi dans ce dressing mais pour l’heure nous ferons sans.

En un tour de main, telle la tornade infernale, elle noua les pans du tablier, mis quelques instants à vérifier le parfait tombé du nœud d’ascot puis me fit à nouveau face pour disposer sur mon front la bonnette centrée avec précision sur la perruque.

– Une dernière touche de charme, comme les aime Yves, juste une petite mèche qui dépasse en guise d’attrape cœur, la jouer faussement rebelle. Allons direction la cuisine ta journée n’est pas tout à fait terminée

Suite au prochain épisode

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Une réponse à Un étroit passage – 3 – La mégère non apprivoisée par Otma01

  1. TransMonique dit :

    Cette lourdeur parasite complétement la lecture

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