Trou en un par Frédérique Wagner

Trou en un par Frédérique Wagner

Certains pensent que le golf est une activité de snobs, principalement destinée à une classe fortunée, en un mot un truc un peu chiant pour des gens qu’on n’a pas spécialement envie de fréquenter.

Ce fut peut-être un peu vrai jusqu’aux années 70 mais depuis la pratique de ce sport (car une partie peut vraiment être sportive) s’est ouverte à tout le monde, les prix pratiqués sont devenus corrects ou, en tous cas, abordables par la plupart des salariés gagnant plus que le SMIC.

Quant à la proportion d’abrutis, de salauds et autres emmerdeurs elle rejoint tout à fait celle des autres activités sportives, c’est-à-dire celle de la population française !

Je ne suis pas une golfeuse très douée, je pratique le golf, en ce qui me concerne, comme un loisir plutôt que comme un sport, mais j’y prends du plaisir et, quelquefois, même beaucoup de plaisir ! Pour les initiés j’ai un handicap de 16, ce qui indique que je joue gentiment, plutôt mieux que la majorité des golfeurs.

Les clubs de golf ont été fortement influencés par l’anglomanie et la plupart des termes sportifs sont anglais ; ce qui n’a rien de surprenant, le sport étant une invention anglaise de la fin du XIXème siècle, on le retrouve dans la plupart des sports et les hommes, grands  » footeux  » devant l’éternel, ne me contrediront certes pas !

Ainsi donc ce matin-là je m’étais préparée avec grand soin, devant participer à une compétition de golf dans un club situé en France, près de la frontière suisse, là où j’habite. Il s’agissait d’une compétition dite en « scramble », c’est-à-dire en équipe de deux, chaque joueur frappant sa balle puis choisissant celle qui est la mieux placée, retapant chacun leur coup suivant depuis cet endroit et ce jusqu’à qu’une des deux balles entre dans le trou.

En général cela permet de scorer mieux que d’habitude puisqu’on élimine un mauvais coup sur deux. En général mais pas toujours !

Ce jour-là le secrétariat du golf, qui répartit les équipes, m’avait donné comme partenaire une jeune femme d’environ 25 ans, une petite blonde tonique, assez jolie, avec de grands yeux bleu clair, des cheveux très courts, et une tenue qui, bien que respectant les règles de « l’étiquette » du golf, assez stricte sur les tenues de jeux, était parfaitement moulante et montrait bien qu’elle se passait de soutif et qu’elle portait un slip brésilien sous son bermuda.

Les deux joueurs de l’équipe adverse, des hommes, semblaient fascinés par ce qu’ils voyaient et échangeaient des regards expressifs.

Cette jeune personne, répondant au nom de Françoise, s’était présentée à moi en souriant et en me serrant la main vigoureusement. M’étant inscrite tardivement pour cette compétition on n’avait pas pu m’adjoindre à un joueur ou une joueuse de mon niveau, ce type de compétition ne le nécessitant d’ailleurs pas, et je m’aperçus qu’elle était tout à fait débutante : son « handicap » était de 53 ! C’est comme si on m’avait donné comme pilote, en rallye, une conductrice ayant son permis depuis deux semaines !

Au début cela ne se passa pas trop mal, c’était ma balle, la mieux placée, que nous jouions, cette pauvre Françoise loupant presque tous ses coups et restant très courte lorsqu’elle parvenait à lever la balle !

Elle commençait à pâlir de colère ou de honte, je ne sais, et était de plus en plus nerveuse ; nos adversaires, fort « charitables », ne se privaient pas de regards qui n’étaient pas appréciateurs mais franchement ironiques, voire moqueurs, ce qui n’arrangeait pas son jeu.

Et puis ce qui devait arriver arriva ; elle jouait en premier et elle réussit un superbe coup, le premier, mais malheureusement de travers. On vit la balle s’élever, puis tourner sur la droite et s’enfoncer dans un bois qui bordait le parcours. Le traditionnel « slice » des débutants !

Je lui dit !

– Ça n’est pas grave, je vais essayer de rattraper le coup. Pour la consoler, et je posais ma balle sur mon tee.

Pourquoi ai-je tapé ma balle si fort au lieu de modérer mon « drive » afin d’assurer une balle jouable au deuxième coup, je n’en sais rien, mais voilà-t-il pas que, comme elle, ma balle s’envole, tourne à droite, et par rejoindre la sienne dans ce bosquet touffu.

Au golf on peut rejouer sa balle, moyennant une pénalité, ou aller la chercher et la jouer d’où elle se trouve. Pourquoi lui ai-je dit :

– Allons voir laquelle est la moins mauvaise ! ».

Et nous voilà partie toutes les deux dans le bois. Les deux balles étaient entrées nettement et profondément dans les arbres, nous nous enfonçâmes donc dans les buissons, le regard fixé au sol pour essayer de distinguer la petite balle blanche entre les herbes et les branches mortes.

J’allais et venais, tête baissée, toute à ma recherche, quand soudain je me heurtais à Françoise, toute aussi absorbée. Je trébuchais et perdit l’équilibre vers l’avant, Françoise me rattrapa, de face, et nous nous retrouvâmes l’une contre l’autre, nez à nez, ou plutôt bouche à bouche.

Que se passa-t-il dans ma tête à ce moment, je n’en sais rien là non plus, mais je restais immobile, mes lèvres contre les siennes ; elle ne bougeait pas non plus. Laquelle de nous deux a commencé, je l’ignore, mais nous nous retrouvâmes en train de nous rouler une pelle d’enfer, en pleine compétition de golf, à 50 mètres du parcours, cachées par un mince rideau de feuillages.

Combien de temps dura ce baiser, 10, 20, 30 secondes ? Je repris et mon équilibre et mon souffle et je regardais Françoise qui me regardait aussi…

Elle amorça un sourire auquel je répondis,

– Tu embrasses bien  » dit-elle et revint me plaquer un gros baiser sur les lèvres.  » Si tu veux on reparlera de ça quand la partie sera finie  » ajouta-t-elle.

J’acquiesçais en silence et nous retournâmes sur terrain en déclarant nos balles perdues, nous prîmes un point de pénalité et nous rejouâmes, bien cette fois-ci, nos deux balles.

La fin de la partie se déroula comme dans un rêve pour moi, j’ignore comment j’ai joué ce jour-là, fort mal sans doute, mais je m’en moquais, ce baiser inattendu tournait dans ma tête. Je voyais Françoise qui me jetait des regards en coin en souriant et cela me troublais beaucoup.

A la fin de la partie je la retrouvais au vestiaire qui se vidait rapidement car nous étions la dernière partie de la compétition. Notre mauvais jeu nous avait, de plus, fait perdre du temps, au grand déplaisir de nos adversaires qui n’avaient cessé de ronchonner sur la fin de la partie.

Elle se dirigea vers une cabine de douche, vêtue d’une serviette serrée au-dessus des seins elle me planta dans les yeux un regard sans équivoque, complété par un signe du doigt m’invitant à la suivre.

Je n’hésitais pas une seconde, je me déshabillais en un tournemain et, nue comme au premier jour, je me précipitais vers la cabine et ouvrit la porte.

Elle était là, nue, adorable, l’eau qui coulait sur son corps formait des colliers de perles liquides sur sa peau. Je la voyais de dos et me regard se fixa sur ses deux fesses, rondes et musclée, surmontées par deux fossettes au creux de ses reins. Ses jambes étaient fuselées, aux attaches fines.

Elle m’entendit et se retourna, l’endroit valait bien l’envers ; ses deux petits seins pointaient orgueilleusement vers moi et son ventre plat surmontait une toison blonde que l’eau plaquait et qui faisait ressortir l’ourlet de son sexe fendu.

Elle me sourit, me tendit les bras en disant :

– Viens !

Je n’hésitais pas et je me jetais dans ses bras et nous échangeâmes un long baiser. Ses mains avaient glissé le long de mon corps et elles s’étaient arrondies sur chacune de mes fesses qu’elles caressaient. Puis elles remontèrent et elles englobèrent mes deux seins dont elle pinça les mamelons et les fit tourner entre ses doigts. Cette douce douleur m’arracha un gémissement de plaisir et mes mains, à leur tour, saisirent ses seins et pincèrent ses mamelons.

Elle arrêta notre baiser et se recula, mes doigts tenant toujours ses mamelons qui étaient maintenant dressés et allongés. Elle se pressa contre moi, m’embrassa dans le cou, puis glissa lentement vers le sol, ses lèvres embrassant et caressant ma peau, mes seins, mon ventre, mon nombril, puis s’arrêtant devant mon sexe brun.

Ayant, comme beaucoup, lu des récits érotiques, je pressentais et espérais ce qui allait arriver, sachant au fond de moi que j’avais rêvé de cette caresse.

Elle approcha sa tête de mon sexe et s’arrêta, ses doigts remontèrent le long de mes cuisses et je sentis ses deux pouces se poser sur mes grandes lèvres qu’ils écartèrent avec douceur. J’écartais les cuisses pour lui faciliter la tâche, fascinée par ce spectacle que je n’avais jamais vu : une femme écartant les lèvres de mon sexe, sa tête à 15 cm de celui-ci.

Elle leva les yeux vers moi, sourit, et me dit :

– Tu as un joli sexe bien ferme, comme je les aime  » et elle plongea une langue gourmande dedans qui commença à me lécher de bas en haut, puis atteignit mon clitoris.

Je mouillais comme une folle et j’avais arrêté l’eau depuis un moment.

Je me suis appuyé contre la paroi de la douche, j’ai un peu ployé les jambes pour mieux écarter mes cuisses et Françoise enfonça sa tête entre mes jambes, ses mains empoignèrent mes fesses et je sentis un doigt se glisser entre elles, à la recherche de mon anus qu’il trouva. Il le caressa en tournant autour un instant, puis se glissa dedans ; un orgasme puissant m’emporta et, me mordant les lèvres pour ne pas hurler de plaisir, j’ai jouis comme je crois que je n’avais jamais joui. J’étais portée sur une vague de feu qui me labourait le ventre et s’enflait en torrent.

Elle se releva et me donna sa bouche où je pus déguster le plaisir qu’elle m’avait donné. Epuisée je me laissais glisser jusqu’au sol, le dos contre la paroi et les jambes repliées contre moi.

Je la vit debout, face à moi ; elle s’approcha, m’enjamba et, pliant un peu les jambes, mit son sexe devant ma bouche. Sa blondeur rendait ses poils transparents et je voyais, pour la première fois, le sexe d’une autre face à la hauteur de mon visage, elle l’approcha de ma bouche ; je sentais sur mes lèvres ses poils qui le chatouillaient et cela m’excita au plus haut point. J’eu envie de goûter à ce joli fruit qui ne m’était plus défendu !

Ma bouche s’ouvrit et je gobai son sexe, ma langue se glissa en lui et je ressentis le goût de sa mouille qui coulait d’abondance, je la bus avec délice, retrouvant le goût de la mienne et lui trouvant le goût de l’amour. Puis ma langue remonta et dégagea son clitoris qui se dressais et que je mordillais et léchais avec passion.

Elle écarta son sexe de ma bouche, se retourna, puis me présenta ses fesses qu’elle écarta de ses mains. Je voyais son petit trou, du même brun clair que ses mamelons, légèrement plissé et, répondant à son invite sans équivoque, ma bouche alla donner un baiser à son anus, ma langue se glissa, comme une petite queue, dans son cul et elle me dit en gémissant

– C’est bon, encules-moi avec ta langue !

Ces mots m’excitèrent encore plus et je lui mangeais le cul avec ardeur.

Elle avança d’un pas, arrachant à ma bouche cet anus que ma langue labourait avec passion, se retourna vers moi. Je vis ses doigts écarter son sexe et elle me pissa dessus, comme ça, sans prévenir.

Le jet m’atteignit en pleine face et la surprise me fit ouvrir la bouche que son urine envahit. J’étais le dos au mur et ne pouvais reculer. Sa pisse descendit ensuite sur mes siens, puis sur mon sexe. A ma grande surprise je fus subjuguée par cette audace et je me précipitais vers son sexe pour boire les dernières gouttes qui en sortaient. Ma langue nettoya consciencieusement sa chatte et je me levais. Je l’embrassait sur la bouche lui faisant cette fois-ci partager les gouttes de son urine.

Elle me sourit et me dit :

– A toi, cette fois-ci, de me donner ta douche dorée et à moi de te boire !

Elle s’accroupit et s’assit par terre. Je levais une jambe et posais un pied sur son épaule, la regardant, les yeux fermés, attendre mon urine sur son visage. Je lâchais un long jet de pisse, tenant mon sexe à deux mains pour en diriger le jet. Elle avait ouvert largement sa bouche et je la vis déglutir pendant que ma pisse giclait dans sa bouche et en ressortait en cascades, puis je lui arrosai les seins et sa chatte dont elle écarta largement les lèvres pour que le jet la pénètre bien.

Epuisée je m’assit à côté d’elle et posai ma tête sur son épaule et je lui dit :

– Je t’aime !
– Moi aussi ! Répondit-elle.

Nous nous rinçâmes, nous rhabillâmes et sortîmes ensemble, bras dessus bras dessous, comme de bonnes copines, ou plutôt comme deux amantes commençant une liaison douce et violente, venant de découvrir l’âme sœur et le corps frère, le vrai symbole de l’amour lesbien que je venais de découvrir. Je ne déteste pas les hommes pour autant et souhaite à toute femme de vivre une telle expérience au moins une fois dans sa vie.

Frédérique

Ce texte a obtenu le 1er prix Vassilia du « meilleur récit LESBOS publié sur notre site en 2002

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7 réponses à Trou en un par Frédérique Wagner

  1. Bruneau dit :

    Une histoire de trou de balle en quelque sorte

  2. Dragon dit :

    Le golf donne aux ratés l’occasion de faire leur trou.

  3. Thomas78 dit :

    J’ignorais que les clubs de golfs étaient un lieu de drague !

  4. Héléna Sevigsky dit :

    On se serait passé volontiers de tous ces termes techniques qui n’apportent rien au récit, mais sinon il faut bien avouer que le trop sexuel est très bien décrit.

  5. Muller dit :

    Très bien raconté, très bandant

  6. darrigade dit :

    Du lesbos mouillé à l’urine. Un récit plutôt agréable a tout point de vue

  7. Pimprenelle dit :

    Une très joli récit lesbos teinté de pipi coquin, c’est charmant et troublant

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