La Malédiction du Pas de Lagaste –4 – Les découvertes de Jodelle par Léna Van Eyck

La Malédiction du Pas de Lagaste – 4 –Les découvertes de Jodelle
par Léna Van Eyck

Quelques semaines passèrent et Jodelle s’habituait à sa nouvelle activité. Tous les clients n’étaient pas des rustres, certains étaient même gentils, doux et courtois.

Bien sûr il y avait les spéciaux, les bizarres, en un mot ceux qui souhaitaient des choses qui sortaient du commun. Ainsi un jour un drôle, alors qu’ils venaient de monter en chambre lui demanda :

– Tu vas me pisser dessus et ensuite je te baiserais hardiment.
– Mais bien sûr, mon joli ! Répondit Jodelle qui n’avait jamais fait pareille chose.

L’homme se déshabilla entièrement et alla pour se coucher par terre. Il hésita un instant, semblant chercher quelque chose.

– D’ordinaire on place une grande serviette… Fit-il remarquer
– Mais bien sûr, ou avais-je la tête ! Je te pisse sur la bite ?
– Non, dans la bouche !
– Ah ! Je n’ai point grande envie, mais je vais essayer te satisfaire.

Cependant elle ne savait trop comment procéder et tandis que notre homme ouvrait une grande bouche, la Jodelle debout au-dessus de lui se demandait comment viser juste.

– Si tu te baissais, ce serait plus pratique ! Finit par lui dire l’homme.
– Ah ben, oui bien sûr !
– Allez, met ta bonne chatte de pute au-dessus de ma bouche et maintenant vas-y, donne-moi à boire.

Jodelle voulu libérer son pipi, mais celui-ci refusait de sortir, affolée, elle se rendit compte qu’elle bloquait et que le client risquait de le prendre mal.

– Je suis désolée mais quand ça ne vient pas, ça ne vient pas !
– Sornette que ceci : Si on veut ça vient toujours, ferme les yeux et pense à l’eau qui coule dans un vilain ruisseau.

Jodelle n’y crut pas une seconde mais le fit néanmoins… et miracle, les vannes s’ouvrirent, le client reçut plein de pisse dans le gosier en avala, se régala, s’essuya grossièrement le visage puis après avoir demandé à la belle de s’allonger sur la couche en écartant ses cuisses, la pénétra vaillamment.

Intriguée par cette pratique insolite, elle s’en ouvrit à la grosse Rolande le lendemain.

– C’est bizarre, quand même de faire chose pareille, d’autant que je me demande quel goût cela peut bien avoir ?
– Si tu veux vraiment le savoir, ce n’est point difficile, je vais te pisser dans la bouche et tu sauras.
– Oui, bien sûr, mais tu peux peut-être me dire si c’est bon ou pas !
– C’est affaire de goût, disons que c’est particulier, mais je n’ai jamais entendu quelqu’un me dire que c’était mauvais, du moins dans nos milieux. Tu n’as jamais eu la curiosité de goûter à ton pipi, de te mouiller un doigt avec et de le porter à ta bouche ?
– Ben non !
– Ah, lala, toute une éducation à revoir ! Plaisanta la Rolande. Voilà ce que nous allons faire, je vais te pisser dans la bouche, ensuite tu me nettoieras ma grosse chatoune avec ta langue et tu me feras minette.
– On verra…
– Non ce n’est pas « on verra », tu as bien voulu m’en parler, maintenant il faut aller jusqu’à bout, allez on monte.

Au pied du mur, (ou plutôt de l’escalier) Jodelle suivit la grosse blonde qui sitôt en chambre se débarrassa de sa robe et exhiba ses grosses mamelles.

– Eh oui, avec moi mes clients ne risquent pas de se cogner dans mes os. Suce-moi les tétés, ça va me faire du bien !

Jodelle s’étonna de prendre autant de plaisir à tripoter les gros nichons de sa collègue et d’en aspirer les pointes qui se raidissaient sous sa langue.

– Petite vicieuse, tu m’excites ! Maintenant tu vas goûter à ma bonne pisse.
– Juste une goutte, alors ?
– C’est ça, allonge-toi, j’arrive ! Et ouvre bien la bouche.

Rolande s’accroupit de telle façon que sa chatte ne soit qu’à quelques pouces de la bouche de la puterelle.

C’est avec appréhension que Jodelle sentit le liquide tiède lui remplir le gosier, elle se força à en avaler un peu.

– Alors ?
– J’ai bu des choses bien meilleures, mais assurément ce n’est point mauvais…
– C’est comme le vin, plus tu en boiras, plus tu aimeras.
– Alors donne m’en encore quelques gouttes ! Répliqua-t-elle par défi.

Rolande lui pissa encore un peu dans la bouche, puis son jet ne cessant point, elle prit le reste dans ses mains et s’en badigeonna les corps.

– Viens me lécher mon corps plein de pisse.

Le jeu amusa Jodelle qui lui prodigua un petit nettoyage, les seins, le ventre les cuisses et bien sûr la chatte…

– Le cul aussi ! Précisa Rolande.
– Tu voudrais que je te lèche le cul !
– Bien sûr ! Regarde-le ! Dis-moi si tu le trouve beau !
– Ben c’est un trou du cul, il n’est point laid, mais que dire de plus ?
– Dis-moi quel goût il a ?

Prudemment et lentement, Jodelle approcha sa langue de la rosette de la grosse Rolande, elle trouva le contact légèrement âcre, mais moins que ce qu’elle redoutait.

– Alors ça sent quoi ?
– Je ne sais pas ce que ça sent, mais ça ne sent pas la rose !
– Et ça te gêne ?
– Pas trop non !
– Alors continue !

Et soudain la porte s’ouvrit et la Georgette apparut flanqué d’Hermine et de Finette :

– Alors, c’est quoi ces fantaisies, ces dames se gouinent pendant que les autres travaillent !
– C’est elle qui m’a entrainée ! Répliqua la Rolande en désignant Jodelle.
– Ben voyons, je trouve que tu te laisses entrainer bien facilement., ça va être la fouettée pour toute les deux. Indique la Georgette en montrant sa badine.
– C’est pas juste ! Proteste la Rolande.
– C’est pas à toi de décider ce qui est juste ou pas ! Allez, on commence par toi, en position, chienne !

Sans protester davantage, la Rolande se plaça en levrette sur le lit, son gros cul bien cambré, un premier coup de badine lui stria les fesses, elle ne cria pas, juste un petit gémissement tandis que déjà Jodelle appréhendait son tour. Elle en reçut ainsi douze, ce devait être le tarif local.

– Quel beau cul, quand même ! S’exclama la Georgette en contemplant le derrière de sa victime.

Et saisie d’une pulsion subite, elle se baissa pour lui embraser le trou du cul !

– Ah ! Quel parfum ! Quel fumet ! C’est un vrai cul que celui-ci, un cul qui sent le cul ! Bon relève-toi, rhabille-toi et vas travailler.
– Oui, dame Georgette !
– Et maintenant au tour de Jodelle.

Celle-ci apeurée chercha du secours dans le regard d’Hermine, mais de secours il y en eu point, bien au contraire puisque c’est la belle brune qui s’emparant de la badine que lui passa Georgette fut chargée d’officier.

Ne voyant aucune échappatoire et considérant qu’il ne s’agissait après tout que d’un mauvais moment à passer, elle se mit en position espérant au fond d’elle-même qu’Hermine aurait l’intelligence de modérer ses coups.

Elle ne modéra rien du tout, elle ne tapa pas non plus comme une sauvage, non elle donna de vrais coups de badines sans commentaires et apparemment sans état d’âme.

Jodelle croyait son tourment terminé, mais ce fut pas tout à fait le cas. La Georgette renvoya les filles à leurs tâches restant seule avec la puterelle.

– Et maintenant tu vas me donner du plaisir ! Ordonna la matrone en se vautrant sur le lit, cuisses écartées après avoir relevé sa robe.

L’idée de se sauver en courant effleura Jodelle quelques instants, mais en pleine confusion mentale elle préféra s’acquitter de la tâche sollicitée par la matrone. Alors se souvenant des conseils avisés d’Hermine, elle lui lécha sa chatte humide à grandes lampées avant de s’acharner sur son petit bouton d’amour qui n’était d’ailleurs pas si petit que ça !

Après avoir joui comme une damnée la Georgette se releva et remis de l’ordre dans sa tenue.

– Tu es une brave fille ! Lui dit-elle, maintenant retourne travailler.

C’est ce qui s’appelle souffler le froid et le chaud !

– Je n’avais rien fait de mal ! Tint à dire Jodelle.
– Vas donc travailler !

Elle le fit mais elle l’avait mauvaise. Pas vraiment contre Georgette, mais d’abord contre la Rolande qui dans cette affaire c’était montré faux-cul comme pas une, mais surtout contre Hermine qui n’avait rien fait pour la défendre.

Toute la journée, elle fit son travail, aussi bien en salle qu’en chambre et n’adressa la parole à personne.

Ce n’est que le soir après que les derniers clients soient partis qu’Hermine pénétra dans sa chambre alors qu’elle était assise sur le bord de son lit

– Que viens-tu faire ici, toi, je ne t’ai pas invité ? Se rebella Jodelle.
– Tu as l’air en colère, je peux peut-être faire quelque chose.
– Oui, tu peux me laisser tranquille ! Au fait je te remercie pour les coups de badines, maintenant j’ai mal aux fesses.
– Je n’ai pourtant pas tapé fort, tu dois avoir la peau qui marque, veut-tu que j’aille te chercher un baume apaisant ?
– Tu sais où tu peux te le mettre ton baume apaisant ?
– La Georgette a le droit de s’amuser ! Et puis ce que tu as fait avec la Rolande, pourquoi ne pas l’avoir fait avec moi ?

C’était donc ça ! De la jalousie ! Se dit alors Jodelle.

– Ça aurait changé quoi ?
– Je sais moi être discrète, la Rolande ne sait pas faire.
– Je la retiens celle-ci, allez dire que je l’avais entrainé, quel toupet !
– Elle n’est pas très maline, mais elle n’est pas méchante.

Et tout en parlant, Hermine s’assit à côté de sa collègue et lui caressa gentiment l’épaule.

– Retire ta main
– Ne sois pas fâchée !
– Si, je t’en veux d’avoir accepté de me donner des coups de badines.
– Et si je te disais que j’ai aimé le faire !
– Mais tu es horrible !
– Non ! Mais comme tu n’as pas compris que tout cela n’était qu’un jeu, j’ai rapporté la badine…
– Sors d’ici !
– Non, maintenant c’est toi qui vas me cingler les fesses !
– Mais c’est une maison de fou ici !
– Sans doute, veux-tu te venger, bien qu’il n’y a pas matière à le faire, mais si tu y tiens je me laisse faire bien volontiers… et puis ça ne me déplaira pas !

Jodelle allait répondre quelque chose, mais en fut incapable quand elle vit Hermine enlever sa robe et se cambrer les fesses en l’air sur le lit.

– Prends la badine et donne-m’en douze coups !

Mais Jodelle n’avait nulle envie de frapper sa collègue, ce joli cul tout rebondi le narguait, alors elle s’en approcha très près et vint de sa langue lui taquiner la rosette.

– Hum, ta langue est si douce !

Excitée, Jodelle n’en pouvait plus, elle se vengeait en lui bouffant le cul, curieuse vengeance sans doute, mais les choses du sexe ont leurs raisons que la raison ignore !

– Ton doigt !
– Quoi mon doigt ?
– Fous moi un doigt dans le cul !
– Ah oui ? Tu veux que je t’encule avec mon doigt !
– Oui, enfonce le bien profond.

Jodelle n’hésita pas, enfonça son index dans le troufignon de sa collègue et se mit à le faire aller et venir en une cadence infernale qui eut tôt fait de lui provoquer des gémissements de plaisir.

– Ça te plait, hein traînée ?
– Oui, continue ! Travaille-moi le cul, c’est trop bon.

Les gémissements s’accélérèrent, Jodelle commençait à fatiguer du doigt et ralentit la cadence.

– Continue, continue encore un peu, c’est trop bon.

Alors elle continua et Hermine éclata son plaisir. Jodelle appris ce jour-là qu’une femme pouvait jouir par le cul.

Hermine se retourne, les deux femmes se regardent, leurs visages se rapprochent, les lèvres s’unissent les langues se rencontrent, le baiser est passionné. Les deux femmes sont à présent reconciliées… bien qu’en ce qui concerne Hermine, elle n’a jamais été fâchée !

– T’es bizarre, mais t’es gentille !
– Tu crois ? Répondit Hermine. Et si j’ai l’occasion de te donner d’autres coups de badine, je serais encore gentille ?
– Non, mais la prochaine fois, je te les rendrais !
– Alors tout va bien !

Ce soir-là, elles refirent l’amour et s’endormirent toute deux dans le lit de Jodelle.

Jodelle eut l’occasion de faire une autre découverte quelques jours plus tard.

Un client était attablé, ses riches vêtements laissaient supposer qu’il s’agissait d’un riche bourgeois, fripier ou orfèvre.

– Il se fait appeler Hubert, mais on ne sait qui c’est, et d’ailleurs on s’en fiche, il aime qu’on lui prenne le cul et c’est Ferdinand qui s’en charge, mais il veut qu’une fille le regarde faire, c’est souvent moi quand je suis libre, mais si tu veux parfaire ton éducation, je te cède la place.
– Cela va te faire perdre de l’argent !
– Même pas, tu vas voir, viens ! Dégage mieux ton décolleté !

Les deux femmes s’approchèrent !

– Messire Hubert, quelle bonne surprise !
– Hermine ! Toujours aussi belle !
– Flatteur !
– Je te présente Jodelle, elle est nouvelle et très coquine !
– Et très belle, félicitations !
– Souhaite-tu t’amuser ?
– Ma foi je viens pour ça ! Peut-on faire comme d’habitude ?
– A peu près ! Pour Ferdinand, je vais le prévenir, mais en ce qui me concerne j’ai un petit empêchement… souhaite-tu que Jodelle me remplace ?
– Ma foi, pourquoi pas ?
– Tu sais c’est vraiment dommage, j’aime bien te regarder, et puis tu es si gentil avec moi.
– Dis-moi, la prochaine fois, tu n’auras pas d’empêchement !
– Non, ce soir c’est très particulier… je ne peux en dire plus.
– Tiens, prend ça et ne le dis à personne ! Reprit Messire Hubert en glissant quelques écus dans la main de la belle Hermine.
– Merci ! Tu es adorable ! Montez tous les deux je vais demander à Ferdinand de vous rejoindre.

– T’as-t-on expliqué ce que je souhaite ? Demanda Hubert une fois rendu en chambre.
– Je dois vous regarder pendant que Ferdinand va, enfin il va… comment dire ?
– Il va me baiser, tu peux le dire ! J’aime ça et n’en ai point honte. Toi tu vas t’assoir sur la chaise, mais je veux voir ta poitrine et ta toison !
– Bien sûr, monseigneur.

Hubert entreprit de se déshabiller tandis que Jodelle se débraillait, et sur ces entrefaites, Ferdinand arriva.

– Bonjour Messire, je vois que Messire est prêt à subir mes assauts.
– Mon cul en frétille d’avance, mais avant je vais prendre cette belle bite dans ma bouche.
– Comme il vous plaira !

Et à ce mots Ferdinand dégagea son braquemart et lui imprima quelques mouvements de branle afin qu’il présente une rigueur de circonstance.

– Elle est à vous, monseigneur !

Et devant les yeux éberlués de Jodelle, Hubert se mit à sucer avec grande gourmandise la bite du cuisinier de l’auberge. Pas très longtemps cependant car cette bite, c’est dans son cul que le bourgeois la voulait. Il se mit donc en levrette sur le lit et attendit l’assaut.

Ferdinand qui connaissait les habitudes de messire Hubert avait préparé une petite fiole d’huile dont il se servit pour lubrifier l’anus… Et ensuite ça entra et ça s’agita, et Ferdinand encula vaillamment le bon bourgeois tandis que Jodelle fascinée par ce spectacle peu courant mouillait abondamment

L’affaire ne fut point longue et Ferdinand juta dans le fondement d’Hubert, puis décula. Le bourgeois se termina à la main, se reculotta et quitta la chambre.

– Merci mes amis, je m’en vais maintenant déguster un grand bol de soupe car tout ceci m’a donné grand appétit.

Jodelle très excitée se serait bien satisfaite toute seule avec sa petite mimine, mais du travail l’attendait en bas… on ne fait pas toujours ce qu’on veut dans un bordel !

Finalement tout cela se passait bien et les écus s’entassaient doucement mais surement dans son bas.

Mais un jour les complications surgirent…

Ce jour-là, elle s’en alla servir à boire à un client solitaire qu’elle n’avait vu que de dos, elle fut grandement surprise quand l’homme se retourna, c’était Gros-Jean, son ex petit ami !

– Goldevaine ! Que fais-tu là chez ces catins ?
– Je m’appelle Jodelle et je ne te connais point ! Répondit crânement la jeune putrelle.

Elle le laissa planté-là et demanda à Hermine de le servir en lui expliquant sommairement la raison du pourquoi de la chose.

Mais l’homme se montra pugnace, entreprit la tenancière et réclama de monter avec cette fille « qui dit se prénommer Jodelle ».

– Et où est le problème ? demanda la tenancière !
– Elle ne veut pas !
– Ne bougez pas, je vais arranger ça !
– Je ne peux pas, ce type est un ancien petit ami, il est bête et violent ! Indiqua Jodelle
– Voilà qui est fâcheux ! Je ne veux point d’histoires ! Monte avec lui, je vais demander à Ferdinand de rester derrière la porte, si la chose se passe mal, il te suffira de crier, il interviendra !
– Je suis obligée ?
– Si tu refuses, il reviendra, si on le chasse il fera des histoires… Monte-le, c’est la meilleure solution, crois le bien.

La mort dans l’âme, Jodelle ne put faire autrement que d’accepter.

Sitôt en chambre Gros-Jean annonça la couleur, enfin si on peut appeler cela ainsi :

– Tu n’as pas honte de faire la putain ?
– Non pas du tout ! Tu m’as l’air de mépriser les putains mais il me semble que tu es bien satisfait de les trouver !
– C’est bien là des propos de fille de rien !
– Bon, tu es venu pour discourir ou pour me baiser ?
– On va faire un marché ! Tu me donneras la moitié de tes gains !
– Même pas dans tes rêves !
– Alors ton père sera au courant !
– Je m’en fiche !
– Et je lui dirais aussi pour ta mère, puisqu’on dit qu’elle est aussi putain que toi ! Et tout Monclar sera au courant.
– Sors de cette chambre !
– Demain, je reviendrais et tu as intérêt à m’aligner tes écus !
– Je t’ai dit de sortir !
– Décidément, il n’y a qu’un langage que tu es capable de comprendre !

Et joignant le geste à la parole Gros-Jean gifla fortement la pauvre fille qui du coup se jeta sur lui distribuant coups de poings et de pieds en faisant grands fracas.

Ferdinand entre en trombe, attrape le Gros-Jean par le colbac et le secoue tel un prunier.

Incapable de se défendre devant une telle force, Gros-Jean encaisse les coups que lui distribuent le redoutable cuistot. Le jeune homme ne tarde pas à saigner du nez et des lèvres, Ferdinand toujours en le maîtrisant lui fait descendre l’escalier sans ménagement et l’emmène devant Georgette et Raymond. Là, Jodelle leur résume la situation. Raymond empoigne Gros-Jean et l’invective :

– Il n’y aura pas d’autres avertissements ! Si tu recommences à chercher querelle à nos pensionnaires, tu serviras de nourriture aux cochons, on dit que c’est une mort atroce, ils mordent partout et commencent par bouffer les couilles. On ne veut plus entendre parler de toi, est-ce bien compris ?
– Oui, oui ! Répondit Gros-Jean en tremblotant de tous ses membres et de toutes ses dents.

Une fois l’importun parti, Georgette tint à Jodelle un autre langage :

– J’espère qu’on lui a fait suffisamment peur, mais si ce gars-là continue à faire des histoires, nous ne pourrons pas te garder, c’est dommage tu plaisais bien aux hommes, mais je tiens à notre tranquillité. Mais ne t’inquiètes pas trop, avec ta jeunesse et ce que tu as appris ici, tu pourras travailler ailleurs sans difficulté ! Mais enfin quelle idée stupide tu as eu de venir faire la putain si près de ton village ?
– Je ne sais pas !
– Tu ne sais pas, ben moi non plus ! Va t’arranger un peu et reviens travailler ! Et n’oublie pas de pisser, quand on a eu bien peur, il fait pisser, ça soulage !
– Oui Dame Georgette ! Souhaitez-vous me regarder faire mon pipi !?
– Bonne idée…

A suivre

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5 réponses à La Malédiction du Pas de Lagaste –4 – Les découvertes de Jodelle par Léna Van Eyck

  1. Lemoine dit :

    Un grand bol de soupe après la sodo ! Fallait y penser !

  2. Marylu dit :

    De la bonne partouze à l’ancienne

  3. Claire dit :

    Plein de bonnes choses comme je les aime ♥♥ ♥

  4. Muller dit :

    Se lit et se déguste comme une merveilleuse friandise !

  5. Sapristi dit :

    Ben, oui, pute c’est un métier, même au moyen âge ♥

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