Les filles du bois maudit – 10 – Blanche de Dormelan par Léna Van Eyck

Les filles du bois maudit – 10 – Blanche de Dormelan par Léna Van Eyck

Quelques jours passèrent…

Au château, tout le monde se lamentait, Enguerrand parce que sans nouvelles de Dame Isabelle, le chevalier Amaury parce que sans nouvelle de sa fille. Ce dernier pressait son seigneur de monter une expédition pour la retrouver et demandait que l’on sollicite le concours de Messire Bernard qui souhaiterait très probablement retrouver sa chère sœur.

Enguerrand n’était guère chaud pour de nouveau pénétrer dans le bois, mais quelle autre solution avait-il s’il voulait retrouver la sorcière et Isabelle ?

Aussi, il envoya un émissaire auprès de messire Bernard afin de s’enquérir de ses intentions, le baron lui confirma ne plus avoir de nouvelles de sa sœur et lui indiqua avec énormément de suffisance qu’il n’avait aucunement l’intention de risquer de nombreuses vies humaines en pénétrant dans le bois maudit afin de tenter de retrouver une catin.

On ne sut ce qui a pu amener le seigneur Bernard à tenir de tels propos, mais devant cette réponse humiliante le chevalier Amaury laissa éclater sa colère.

– Ce scélérat paiera cette attitude de son sang ! J’en fait serment !
– Nous n’avons pas pour l’instant grands moyens de le combattre ! Rétorqua Enguerrand.
– Mais nous les aurons bientôt, et je solliciterais l’honneur de commander l’assaut de son château.
– Et en attendant on fait quoi ?
– Nous ne possédons pas assez d’hommes pour entrer dans le bois, attendons que le chevalier Renaud revienne avec des forces fraiches.
– Qui se feront décimer comme les autres, il faudra de nouveau reconstituer notre garnison, on n’en finira jamais.
– T’as une idée.
– Oui ! Dès que Renaud reviendra, nous attaquerons messire Bernard, il sera surpris et se défendra mal, nos pertes seront légères, son château passera sous notre autorité. Nous pendrons Bernard s’il survit à l’assaut, puis avec ses soldats et les nôtres, nous entrerons en force dans le bois.
– Il ne sera pas trop tard ?
– Il n’est jamais trop tard !

Revenons quelques jours en arrière, Sarah avait abordé Florimond :

– Tu ne m’as pas parlé de ta nuit de noces ?
– Ce ne sont pas là des choses dont on parle !
– Tu devrais pourtant, je peux être de bons conseils sur les choses de l’amour, je ne suis pas sorcière pour rien !
– Que prétends-tu m’apprendre ? Pour baiser, il n’est nul besoin de précepteur !
– Pour baiser, non ! Pour bien baiser si !
– Si j’ai besoin de tes conseils, je te ferais signe ! Restons-en-là !
– Au fait, tu lui as dit que tu allais avec les hommes ?
– Je n’en vois pas la nécessité !
– Tu as bien tort, si elle apprenait par quelqu’un d’autre, elle pourrait en souffrir, mais si c’est toi qui lui dis, cela l’excitera peut-être.
– Laisse-moi tranquille à la fin !
– Et deux femmes dans ta couche, ça ne te tenterait pas ?
– Ferme ton clapet, vile tentatrice !

Florimond s’éloigna avec l’image d’une coucherie en trio au cours de laquelle les deux femmes se caresseraient intimement. Il s’efforça de rejeter ces pensées, Mais le temps fit doucement son travail et l’idée finit par faire son chemin dans l’esprit compliqué de Florimond.

Il se demanda cependant comment convaincre son épouse d’accepter ce genre de chose, ignorant qu’il était, qu’elle n’avait pas émise d’objections majeures quand Sarah lui avait évoqué cette pratique.

– Dis-moi ma mie, as-tu déjà partagé ta couche avec une autre femme ? Lui demanda-t-il alors qu’ils étaient à l’extérieur de l’abri.
– Oui, avec ma suivante, nous nous mettions toutes nues et nous caressions, c’était très doux. Répondit Blanche.
– Et quel genre de caresses !
– Des caresses avec les mains, avec la bouche aussi.
– Elle t’embrassait partout ?
– Moi aussi je l’embrassais.
– Et que préférais-tu ?
– J’aimais bien quand elle me gobait les tétons, cela me faisait frémir le ventre.
– Pourquoi ne m’a tu pas demandé de te le faire quand je t’ai défloré.
– Parce que ce n’est point-là chose que l’on demande à son époux… et puis il me semble bien que tu l’as fait mais… comment dire…
– Ce n’était pas aussi bien qu’avec ta suivante ?
– C’est cela !
– J’avais tellement envie de te prendre que la précipitation m’a troublé.

Florimond tenta de réfléchir, son épouse avait l’air de lui reprocher de ne pas être au fait des choses de l’amour, sans doute s’en était-elle confiée auprès de Sarah qui lui avait suggéré le même reproche. C’est vrai que toutes ces années d’abstinence… mais quand il avait couché avec Sarah, la chose s’était pourtant bien passée. Idem avec Bertrane et Philippine… Et puis tout d’un coup il réalisa : Il n’avait jamais baisé ni Sarah, ni Bertrane, ni Philippine, c’est elles qui l’avaient baisé ! La comparaison avec sa nuit de noces n’était donc pas de mise !

Mais jamais au grand jamais, il n’irait avouer à son épouse qu’il avait besoin de conseils pour être meilleur amant, il lui faudrait introduire l’idée d’une couche en trio d’une autre façon.

– Sarah, comment la trouves-tu ?
– Elle est belle et gentille !
– Oui, mais est-elle douce ?
– Tu me fais rire ! Elle l’est probablement, mais je ne l’ai jamais caressé. Mentit effrontément Blanche de Dormelan
– Aimerais-tu le faire ?
– Si tu m’en donnais la permission !
– Ce pourrait être amusant de coucher tous les trois, ensemble ! Lança-t-il sur le ton de la boutade.
– Je crois que cela m’amuserait beaucoup ! Répondit Blanche.

Florimond est stupéfait, il ne s’attendait pas à une réponse aussi immédiate et à la limite de l’enthousiasme.

– Et tu voudrais faire ça quand ?
– Mais quand tu le voudras, mon cher époux !
– Maintenant ?
– Pourquoi pas ?
– Alors attends-moi dans la clairière, je vais chercher Sarah.
– Dois-je me mettre nue en vous attendant ?
– Mais non, il n’y a pas le feu.

Florimond ne perd pas un instant et avise discrètement Sarah que Blanche l’attend dans la clairière pour faire un petit trio.

– Ciel ! Et, ça vous a pris comme ça ?
– Ça nous a pris en discutant !
– Comme quoi ça sert parfois de discuter ! Vas-y je vous rejoins de suite.

Sarah prévint alors Dame Isabelle qu’elle avait « à faire » dans la clairière et qu’elle lui saurait gré d’empêcher le père Grégoire d’aller traîner dans cette direction. Et avant de partir, elle s’empara d’une petite gourde.

– Et si tu me disais ce que tu vas y faire, dans cette clairière ?
– A mon retour, c’est promis, je te raconterais tout !

Sarah trouva les deux époux assis dans l’herbe et l’attendant bien sagement. Elle souhaita éviter toutes tergiversations en s’imposant comme l’ordinatrice des ébats.

– Bon les amis, on sait pourquoi on est là, alors pas de discours, on va enlever tout notre linge car plus la peau est découverte, plus on peut la caresser.

Et quand ils furent nus tous les trois, Florimond bandait déjà. Sarah s’avança, bravache vers Blanche et quémanda un baiser sur la bouche, Cette dernière le refusa point, ce fut long et baveux.

– Oh, là, qu’est ce tu m’as fait ?
– On ne t’avait donc jamais embrassé ?
– Si, si, mais disons qu’en ce moment la situation est un peu particulière !
– Et tu n’es pas au bout de tes surprises, viens avec moi, nous allons sucer la bite de ton époux ! Parce que je suppose que tu n’as jamais sucé de bite.
– Ma foi, j’ignorais que la chose se suçait !
– Ça a bon goût et les hommes raffolent de cette caresse, ce n’est pas pour rien qu’on la nomme gâterie. Et puis tout cela est quelque part un échange de bons procédés, si tu fais des bonnes choses à ton homme, il te fera des bonnes choses aussi… enfin en principe !

Sarah sorti alors un peu d’eau de sa gourde, mouilla le membre viril, ajouta un peu du savon qu’elle gardait dans sa besace, puis rinça.

– Et voilà, une bite c’est comme une bouche, c’est mieux quand c’est propre et que ça a bel aspect. Alors regarde comme je fais, puis tu m’imiteras.

Sarah pointa sa langue sur le méat, puis balaya le gland, elle attendit quelques instants puis mit tout dans sa bouche et procéda à quelques va-et-vient qui vont bien.

– A toi !
– Je vais essayer !

Blanche approche sa bouche de la bite de Florimond, très près, elle l’ouvre, puis de façon complètement inattendue, se recule.

– Ben alors ? S’étonne Sarah.
– Ceci est diablerie !
– Et pourquoi donc ?
– Si je fais ça, comment éviterais-je les flammes de l’enfer ?
– Tu te confesseras, puisque c’est si pratique !
– Aucun curé ne me donnera l’absolution.
– Le père Grégoire le fera !
– Crois-tu ?
– J’en suis sûr, mais il te demandera peut-être quelque chose en échange.
– Que pourrais-je bien lui donner ?
– Je t’expliquerai, mais trêve de plaisanterie, pourquoi Dieu interdit-il une chose qui ne fait de mal à personne. Souvent les curés outrepassent leur rôle et font parler Dieu à leurs places. Quant à l’enfer, il est dommage que Florimond ne t’ai pas mis au courant des révélations qu’il a eu à ce sujet…
– Des révélations ?
– Oui ! Blanche, s’il te plait, nous discuterons plus tard, suce-lui la bite !

Alors après ces atermoiements de dernière minute, Blanche posa enfin sa langue sur le gland de Florimond et trouva la chose plaisante.

– C’est bon, n’est-ce pas ?
– Un peu salé, c’est rigolo !
– Maintenant mets tout dans la bouche !
– Comme cha ?
– Oui, et maintenant tu fais coulisser entre tes lèvres.
– Comme cha ?
– Ben voilà, c’était pas la peine d’en faire un plat.
– Ché bon !
– Bien sûr que c’est bon. Mais arrête-toi un peu sinon il va te jouir dans la bouche et après on ne pourra plus rien faire.

Sarah s’assit alors sur une souche, puis les cuisses ouvertes, écarta les lèvres de sa chatte.

– Allez Florimond, viens visiter ma grotte !
– Que je la visitasse ?
– En as-tu déjà vu de très près ?
– Ma foi ce n’est qu’un trou à foutre !
– Pas seulement, pas seulement… Blanche, viens près de moi et écarte-toi comme je le fais moi-même !
– Mais c’est obscénité de s’exhiber ainsi !
– Si tu veux, mais fais-le quand même !

Blanche fit ce qu’on lui demandait.

– Mais pourquoi suis-je si mouillée, je ne me suis pourtant pas pissé dessus ?
– Ce sont les mystères de la nature, je vais te lécher un peu, ainsi ce sera moins mouillé.
– Sarah, tu es une cochonne !
– Je sais !

Après avoir épongé l’endroit, Sarah repris sa leçon de choses :

– Il y a ici, en haut, comme une petite chose bizarre, si bizarre qu’elle n’a pas vraiment de nom, mais les ribaudes le nomment haricot ou bouton de plaisir. Je m’en vais le titiller de la langue, mais regarde plutôt.
– Je regarde, mais je ne vois pas grand-chose !
– Ça ne fais rien, tu vas entendre !
– Entendre ? Entendre quoi ? Cette chose ferait-elle des bruits ?

Sarah ne répondit pas, toute occupée qu’elle était à sa tâche coquine, tandis que Blanche parcourue de frissons de plaisir poussait de petits jappements de plus en plus explicites et que son sang affluant au visage. Elle essaya de dire quelque chose mais les mots ne sortirent pas, à la place elle hurla subitement son plaisir, son corps se raidissant un moment pour ensuite se décontracter comme une chiffe molle.

– Mais tu m’as fait quoi, là ?!
– Je t’ai donné du plaisir !
– C’était très agréable, j’ai bien aimé !
– Messire Florimond à vous l’honneur, Reprit Sarah en mimant une révérence. Laquelle de nous deux veut-tu faire jouir ? Blanche ou moi ou peut-être les eux l’une après l’autre, après tout voilà qui serait gentil !

Florimond s’acquitta fort bien de sa tâche tout surpris de ce que pouvait faire une langue sur une aussi petite excroissance de chair.

– Evidemment tout le monde ne baise pas comme ça, l’ignorance est le pire ennemi de l’amour, pour les femmes, je veux dire, les hommes, eux se débrouillent toujours. Et tout cela est la faute de ces avortons de curés qui au lieu de nous promettre le plaisir au paradis feraient bien mieux de nous l’enseigner sur Terre.
– Mais quel est donc leur intérêt de nous cacher tout ça ?
– Va savoir ? Mais auraient-ils autant de pouvoir si le monde se remplissait d’amour ou lieu de guerres incessantes, de famines et de misère.

Florimond n’était pas insensible à ses réflexions philosophiques qui en fait ne contredisaient pas sa façon à lui de voir les choses. Mais pour l’instant sa préoccupation première était autre et se situait entre ses jambes car sa bite bandait comme un gourdin.

– Je vois bien que tu as envie de baiser, mais si je peux me permettre un conseil, il faut faire la chose lentement après avoir prodigué moult caresses à ton aimée… et puis tant qu’à faire, prends-la par dernière, dans le trou du cul, elle y prendra autant de plaisir, sinon plus et tu ne risqueras pas de lui faire des bébés. Vas-y, je vous regarde et je vous rejoindrais sans doute !
– Mais je ne veux point que l’on touche à mon cul ! Proteste Blanche.
– On peut essayer ? Suggère Florimond.
– Non !
– Mais pourquoi ?
– Parce qu’un cul n’est pas fait pour ça ! Que dirais-tu si on touchait au tien !
– Euh…
– Quoi « euh » ?
– Ben dis-lui, c’est le moment ! Lui souffle Sarah.
– J’ai longtemps vécu sans voir de femme… commence-t-il.

Blanche est surprise mais comprend sans réagir.

– Non ! Intervient Sarah ! Raconte la véritable histoire !
– Elle est trop triste !
– Ce sera fait !
– Quand j’étais au château, du temps de mon père, messire Thierry, un jeune page était tombé follement amoureux de moi, je me suis laissé faire et il m’a initié aux plaisirs de Sodome.
– Tu veux dire ? Demanda Blanche qu’il t’a fait entrer son vit dans ton cul.
– Oui et j’avoue en avoir eu grand plaisir !
– Messire Florimond, vous êtes un cochon ! Vous irez en enfer et je crois bien que partie comme je suis j’irais en votre compagnie, à moins que je ne retourne chez mon père !
– Est-ce votre souhait ?
– Je ne sais trop où j’en suis, mais j’ai la faiblesse de vous aimer, car vous avez de si beaux yeux ! Mais la suite de l’histoire…
– Nous avons été découvert ! Mon amant a été pendu, et moi j’ai été enfermé. Ensuite mon frère m’a délivré et je me suis réfugié des années durant dans cette forêt dans laquelle j’ai vécu en ermite.
– Tu ne m’avais rien dit !
– Ce n’est guère facile !
– Désormais nous sommes ensemble pour le meilleur et pour le pire, je veux partager ta vie, tes joies et tes souffrances, essaie de m’enculer, mon aimé, je vais me laisser faire.

Sarah demanda alors à Florimond de la préparer.

– Lèche lui bien le trou du cul, qu’il soit convenablement enduit de ta salive, voilà comme ça ! Ça te plait de faire ça ?
– Ce n’est guère déplaisant !
– Et maintenant fait entrer un doigt et fais-le bouger, voilà ! Ça te plait ce qu’il te fait, Blanche !
– Ce n’est guère désagréable !
– Entre un deuxième doigt, et un troisième si tu peux ! Fais bouger. Encore un petit peu, comme ça ! Maintenant vas-y mais tout doucement.
Le gland s’approche de l’anus, tente d’entrer mais ripe.

– Ecarte bien tes fesses, Blanche et pousse pour ouvrir ton petit trou. Vas-y Florimond essaie encore.

Ça ripe encore mais à l’essai suivant le gland parvient à entrer.

– Ça fait un peu mal ! Proteste Blanche !
– C’est normal au début, mais ça va passer très vite ! Continue d’entrer, Florimond, tout doucement. Ça va Blanche ?
– Je sais pas, c’est bizarre, ça me gêne, on va arrêter.
– Non, attends un peu, si tu as encore mal dans quelques instants il se retirera, mais la douleur devrait partir.
– Je ne sais pas…
– Vas-y Florimond fait bouger ta bite, mais sans précipitation.
– Ah !
– Ça fait toujours mal, Blanche ?
– Moins, Presque plus ! Ça devient plutôt bien.
– Accélère un peu !
– Oh ! Ah ! Oh ! C’est bon ! Continue ! Continue !

Et Florimond continua si bien qu’il finit par décharger dans son fondement pendant que ça femme braillait comme une ânesse en chaleur !

– Eh bien ! commenta simplement Blanche qui ne trouvait plus de mots.
– Il faut maintenant que tu me remercie ! Lui dit Sarah.

Blanche se jeta alors à son cou et l’embrassa tendrement.

– C’est gentil, mais tu sais ce qui me ferait encore plus plaisir ?
– Dis-moi et je le, ferais !
– Que tu me lèches mon petit bouton comme je t’ai léché le tien.
– Je vais essayer de bien faire !

Et elle ne se débrouilla pas si mal, puisque Sarah jouit à son tour.

– Nous recommencerons ? Demanda Blanche
– Bien sûr, j’ai encore deux ou trois petites choses à vous faire découvrir.
– Chic alors !

Sans se rhabiller, sans s’éloigner, sans se retourner, Sarah s’accroupit et se mit à pisser dru. La scène fit sourire Blanche et comme ce genre d’envie est communicatif, elle en fit de même.

Les projets du groupe entourant Sarah restaient confus, si l’apprentie sorcière et Dame Isabelle avaient opté pour une période de couvent, en attendant mieux, elles n’avaient aucune idée de l’après. Godefroy avait des ambitions modestes, il aimait la vie d’ermite et se trouverait bien un bois, bien loin d’ici où il se construirait une cabane. Blanche n’avait aucun projet, son mari n’était-il pas là pour en avoir pour deux ?

Florimond quand il était dans le château de son père avait appris à jouer du luth et ne se débrouillait pas si mal, en revanche il chantait comme une casserole, mais qu’à cela ne tienne Blanche pourrait y aller de son chant. Encore fallait-il lui en parler, et puis devenir troubadour quand on a failli devenir baron ! Quelle déchéance ! D’autant que les choses n’étaient pas si simples, il lui faudrait acquérir un luth, des montures pour aller d’un château l’autre, des habits de ménestrel ! Sinon il avait plus simple, demander à Blanche de coucher avec des hommes de rencontre en échange de quelques pièces sonnantes et trébuchantes qu’ils partageraient bien entendu, une solution moins contraignante et potentiellement plus juteuse. Ménestrels ? Barbeau et ribaude ? Traîne-savate, quel serait donc leur destin ?

A suivre

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8 réponses à Les filles du bois maudit – 10 – Blanche de Dormelan par Léna Van Eyck

  1. Honorine dit :

    Oh ! Quel beau chapitre, c’est assurément le meilleur de cette saga, c’est intelligent, c’est excitant, c’est très beau.

  2. Jolanda dit :

    Heureuse époque, on ne vivait pas vieux mais on savait profiter du bon temps !

  3. Sonia Kubler dit :

    Un épisode champêtre qui se conclut par du politiquement incorrect et ce n’est pas pour me déplaire

  4. Achille dit :

    Savoureux !>

  5. Muller dit :

    Un délice d’écriture érotique

  6. Darrigade dit :

    Encore une épisode fabuleux de des aventures de ces déesses sylvestres

  7. Sapristi dit :

    Remarquable séance de triolisme initiatique

  8. Baruchel dit :

    J’adore cet érotisme intelligent

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