Martinov 28 – Meurtre à Bourg-la-Nonne – 8 – Le frangin justicier par Maud-Anne Amaro
– On fait comment ? On s’apoilise ? Proposa Solène.
– Bonne idée ! Tout le monde à poil !
Julie et sa mère semble très amusées de la situation, elles ne cessent de rigoler et une fois nues elle se pelotent les seins devant Gérard et sa compagne.
– Je vais m’occuper de madame ! Propose Julie, je te laisse monsieur.
Et donc Solène se retrouve dans les bras de Gérard, tandis que Julie vient rouler un patin à Florentine.
On se caresse, on s’embrasse, on se tripote… et au bout d’un moment Gérard propose de gagner la chambre.
Ben oui, autant baiser dans le confort !
Les caresses reprennent, Florentine est surprise de la fougue de Julie qui s’est jetée sur ses seins comme la vérole sur le bas clergé normand.
– Montre-moi tes fesses, j’aime bien les culs.
Florentine se retourne offrant sa rosette à la langue agile de Julie.
– Hum, c’est délicieux par-là !
Pendant ce temps Solène suce avec force conviction la bite de Gérard tout en lui introduisant un doigt dans le trou du cul.
Elle s’arrête pour lui demander si parfois il n’aurait pas un gode quelque part.
– Si, si dans le tiroir de la table de nuit !
– Tu veux que je t’encule avec ?
– Bien sûr.
Elle introduit l’objet qui entre avec une facilité déconcertante dans le cul de Gérard, puis le remue comme il se doit.
– T’aimes ça, hein ?
– Oui ! Remue-le encore ! Il y a un petit vibrateur incorporé, il faut tourner la bague…
– Comme ça ?
– Oui !
– T’aimes bien jouir du cul ?
– J’adore !
– Tu t’es déjà fait enculer !
– T’es bien curieuse !
– C’était juste pour faire la conversation…
– En fait oui, je me suis déjà fait enculer et j’adore ça, vois-tu ?
– Je n’ai jamais eu l’occasion de voir ça en vrai !
– Je pourrais peut-être arranger ça ! Mais pour l’instant j’aimerais bien te prendre ton petit cul.
– Mais ce sera avec plaisir.
Et tandis que Gérard sodomise la jeune dévergondée, sa maman se fait brouter le gazon par Florentine en jappant comme un chat mort de soif..
Trop excité par la situation, Gérard a du mal à se contrôler, il accélère la cadence provoquant un spasme orgasmique chez sa partenaire. Du coup, cela l’excite encore plus, et il lui décharge dans le cul avec un cri rauque.
Solène se déplace un peu et vient rouler un patin à sa maman, laquelle est un peu dans le vague sous les assauts répétés et ciblés de Florentine.
Julie jouit de façon frénétique lorsque sa partenaire vient lui titiller le clitounet avec le bout de sa langue.
Florentine est la seule à n’avoir point joui. Alors elle s’offre jambes écartées.
– Venez les filles, venez vous occupez de moi.
Solène lui prend les seins, Julie s’occupe du minou… et cinq minutes plus tard son cri de jouissance resonnait dans la chambre.
Ensuite, Florentine prêta des vêtements aux deux femmes et elles partirent faire du shopping afin qu’elles puissent s’habiller à leur goût et à leur taille.
– Vous n’êtes pas tirées d’affaire, il n’est pas impossible que l’enquête rebondisse. Je pensais vous lâcher dans la nature avec une fausse identité, mais ce n’est pas sans risque. Si vous en êtes d’accord, je vais vous emmenez jusqu’à Bruxelles, et là vous prendrez un vol pour l’Amérique du Sud. Vous parlez espagnol ?
– Pas trop, non !
– Ce n’est pas trop difficile à apprendre et là-bas ils aiment bien les Françaises, vous n’avez pas besoin de visa, vous avez vos passeports ?
– Oui.
Et c’est ainsi que Julie et sa fille se retrouvèrent à Bogota, en Colombie, où elles dénichèrent facilement des places de serveuses, horriblement mal payées mais permettant de bons pourboires pour peu que l’on soit très gentilles avec les clients…
On sonne au domicile du professeur Martinov qui n’attend personne aujourd’hui. Béatrice s’en va ouvrir et découvre un blondinet tintinoïde accompagné d’un costaud genre trois quart de rugby.
– C’est à quel sujet ?
– C’est au sujet qu’on voudrait parler à un monsieur Martinov.
– J’entends bien mais ça ne répond pas à la question, le professeur ne reçoit que sur rendez-vous et vous n’avez pas rendez-vous.
– C’est au sujet du meurtre de mon frère.
– Pardon ?
– Je suis Amaury Rivoire le frère de Régis Rivoire qui a été assassiné par deux criminelles en fuite.
– Et qu’est-ce qu’on vient faire là-dedans ?
– On peut entrer et s’expliquer avec ce monsieur ?
– J’ignore de quoi vous parlez, aurevoir monsieur.
– Ne nous obligez pas à employer des méthodes déplaisantes.
– Des menaces à présent ! Foutez-moi le camp ou j’appelle la police.
– Chiche !.
Mais voilà que le rugbyman bouscule Béatrice qui tombe sur les fesses, et entre en force suivi du blondinet.
Martinov alerté par les éclats de voix se tient en embuscade, une bombe au poivre améliorée en main, et en asperge abondamment les deux malotrus qui se mettent à chialer comme s’ils avaient perdu père et mère.
– Et maintenant dehors !
– Ils reviendront, souligne Béatrice.
– On va prévenir Gérard.
Mais que ce passe-t-il donc ?
Un petit flash-back pour comprendre.
Amaury Rivoire se rend à la gendarmerie
– Je voulais savoir où en est l’enquête…
– Ça avance, ça avance doucement, c’est un travail de fourmis vous savez. Lui répond le brigadier-chef Poitevin.
– Mais concrètement vous en êtes où ?
– Nous ne sommes pas autorisé à divulguer…
– Autrement dit l’enquête est au point mort c’est ça ?
– Ecoutez, je peux vous assurer que nous faisons le maximum…
– C’est ça, c’est ça…
Persuadé que la gendarmerie ne s’activait plus vraiment sur l’affaire, Amaury décida de mener son enquête tout seul.
Il commença par interroger le voisinage. Soit les gens n’avaient pas vu les deux femmes, soit ils racontaient n’importe quoi, mélangeant allègrement lieux et dates.
Son enquête ne semblait aller nulle part, il se souvint néanmoins que Julie Robinard avait travaillé au château du temps du baron Albert…
« On ne sait jamais, ne négligeons aucune piste ! »
– Désolé de vous déranger, je suis le frère de Régis Rivoire…
– Je n’ai pas l’honneur de connaître cette personne.
– Il a été assassiné, monsieur !
– Ciel ! Vous m’en voyez désolé, mais qu’attendez-vous donc de moi ?
– Je frappe à toutes les portes, je sais que Julie Robinard était au service du château du temps du baron Albert…
– Votre récit me paraît fort confus, que viens donc y faire cette personne ?
– C’est l’une des deux femmes qui a assassiné mon frère
– Allons donc, et je suppose que vous aimeriez recueillir de ma bouche des renseignements sur cette personne…
– Vous m’obligeriez !
– Je vais vous décevoir, je ne l’ai jamais rencontré, Camilla ma gouvernante que j’ai réembauché à mon service m’a effectivement parlé d’une personne qui venait donner un coup de main quand mon grand-oncle habitait le château, mais c’est tout ce que je peux vous dire…
– Je vous remercie, puis-je me permettre de vous laisser mon numéro au cas où…
– Laissez toujours.
– J’ai aussi une photo de la personne.
Et Amaury exhibe devant le baron une photo extraite d’un article du journal local, ce qui le fait immédiatement changer de couleur
– Juste ciel ! Saperlipopette !
– Plaît-il ?
– Elles étaient chez moi dans une chambre secrète…
– Hein ?
– Lorsque j’ai pris mes quartiers ici, j’ai constaté un certain nombre de bizarreries à ce point que je me suis demandé si ce château n’était pas hanté… j’ai donc fait appel à une équipe de spécialistes parisiens. Ils ont été très efficaces, et ont délogé deux personnes d’une chambre secrète, c’est l’une de ces deux femmes qui est sur votre photo.
– Et que sont-elles devenues ?
– L’équipe les a conduit auprès des services sociaux. Il ne m’apparait pas que ces personnes fussent au courant du crime que vous me rapportez. Quelle affaire ! mais quelle affaire !
Une enquête en mairie ainsi que dans les communes avoisinantes révéla que personne n’avait sollicité quoi que ce soit au sujet des deux femmes.
Amaury sollicita par téléphone le châtelain afin qu’il lui fournisse les coordonnées des enquêteurs.
Lemboley lui indiqua donc l’adresse du professeur Martinov.
Amaury envisagea l’hypothèse selon laquelle les enquêteurs pourraient être complices d’une façon ou d’une autre des deux femmes et sollicita le concours de Carl, un camarade d’université costaud, bagarreur et bas du front.
On peut donc reprendre le récit au moment où le professeur mit en fuite les deux énergumènes.
Ceux-ci regagnèrent leur véhicule et attendirent un certain temps que le produit lacrymogène cesse de faire effet.
Pendant ce temps, Martinov de sa fenêtre relevait le numéro minéralogique de la voiture. Ça peut toujours servir !
– On fait quoi ? On va aux flics ? Propose Carl, le gros costaud.
– Non, ils sont nuls, il nous faut un plan sérieux, là on s’y est mal pris.
– Putain, ça pique encore, quel salaud ce mec.
– T’inquiètes, t’auras l’occasion de te venger. On va attendre, il faudra bien que ce type ou sa secrétaire sorte.
– Et alors ?
– Alors on kidnappe et on fait parler.
Plan idiot puisque le professeur a repéré la bagnole .
– Ils nous attendent ! Constate Martinov
– Je fais comment pour rentrer à Paris ? S’inquiète Béatrice
– Tu vas rester coucher ici et je préviens Gérard.
Il est 23 heures, les deux « justiciers » en planque se sont endormis.
Muni du signalement de la voiture, Gérard et Florentine la repère facilement. Gérard sort, s’approche du véhicule et frappe à la vitre en exhibant sa carte de la DGSE
– Sécurité du territoire, veuillez sortir du véhicule sans opposer de résistance.
– Mais on n’a rien fait ! Proteste Amaury.
– Sortez calmement avant que nous fassions usage de la force !
Les deux individus sortent de la voiture et se laisse fouiller par Florentine qui les menotte à l’aide de colliers de serrage après leur avoir confisqué papiers et téléphones portables.
– Mais vous vous trompez de personne, on n’a rien fait ! hurle Amaury qui se répète un peu.
Gérard pousse les deux étudiants jusque dans le salon de Martinov puis y va de son bluff :
– Pour quelle raison avez-vous tenté de pénétrer en force dans un laboratoire classé secret défense ?
La tronche des deux types !
– Il y a confusion, laissez-moi vous expliquer…
– Pour qui travaillez-vous ?
– Mais pour personne, écoutez-moi donc, bon dieu…
– On ne fait que ça !
– On cherche les assassins de mon frère
– Ah votre frère a été assassiné, ce sont des choses qui arrivent, l’espionnage est une activité dangereuse.
Amaury est sur le point de péter les plombs, c’est le but recherché.
– Mais vous vous rendez compte de ce que vous dites ? Mon frère était handicapé mental léger, il ne pouvait pas être un espion.
– Il jouait bien son jeu alors !
– Mais vous êtes un vrai salaud ! Hurle Amaury avant de craquer pour de bon et de nous faire une crise nerveuse.
Carl, le gros costaud n’a pas pipé mot pendant ce dialogue surréaliste. Gérard s’adresse à lui.
– Et toi, qu’est-ce que tu viens foutre là-dedans, tu savais que ton copain faisait de l’espionnage ?
Il ne répond pas, on ne sait trop ce qu’exprime son visage, quelque chose entre l’ahurissement et la stupéfaction.
– Eh, on te parle !
– Je ne comprends rien de ce que vous racontez, Amaury m’a juste demandé de l’accompagner pour impressionner.
– Je peux vous demander quelque chose ? Intervient Amaury en reniflant.
– Mais bien sûr, Béatrice si tu pouvais aller chercher un verre d’eau…
– Mais ce n’est pas ça… Ecoutez moi, bordel de merde !
Béa revient avec le verre d’eau.
– Tu dois avoir soif ?
Il ne répond pas et se reçoit le contenu du verre sur la tronche, cette fois il est complétement groggy moralement.
– Va rejoindre ta bagnole, on ne veut plus te voir ici. Indique Gérard à Amaury en coupant ses liens.
– Y’a pas moyen de dialoguer, alors ?
– Non !
Il se lève ! Etonné de ne pas voir se lever son copain toujours ligoté.
– Euh, Carl ne vient pas ?
– On le garde cinq minutes, attend-le dans ta bagnole.
C’est Florentine dans le rôle de « la gentille flic » qui se charge de la dernière phase du bluff.
– Bon, deux choses, tu devrais arrêter de trainer avec ce type, le monde de l’espionnage est dangereux et sans pitié. Sinon, j’ai bien vu que tu ne comprenais pas grand-chose à ce que disait mon collègue donc je vais t’affranchir juste ce qu’il faut. Tu sais ce que c’est qu’un agent dormant ?
– Non…
– Il y a deux sortes d’espions, les agents actifs qui sont toujours sur le terrain, l’agent dormant lui, n’existe que pour des rôles très ponctuels, par exemple acheminement d’un message écrit ou d’un colis, réservation d’hôtel, de train, d’avion et toutes ces sortes de choses. Dans cette affaire, je ne suis pas autorisé à tout te raconter, mais disons que des gens ont confondu les deux frères et n’ont pas supprimé le bon Rivoire. Maintenant tu sais où tu mets les pieds, à toi de voir si veux vivre dangereusement.
Et sur ce Florentine libéra Carl qui rejoignit Amaury dans la voiture..
A la fenêtre du laboratoire, le professeur Martinov s’assure que la voiture d’Amaury Rivoire ait bien quitté les lieux.
– Bravo Gérard t’aurais dû faire du cinéma, tu as été parfait ! Lui i dit-il ensuite.
– J’avoue que je me suis bien amusé.
– Tu y es allé fort quand même, ce mec à quand même perdu son frère.
– Je le conçois, mais d’une part si j’en crois ces demoiselles, il s’agit d’un accident et ensuite avec le cirque qu’on a fait on est pas près de les revoir !
Grave erreur… mais n’anticipons pas.
A suivre
Ça c’est de la partouze