Martinov 28 – Meurtre à Bourg-la-Nonne – 4 – Les confidences de Julie et de Camilla par Maud-Anne Amaro
Le lendemain
A 9 heures, la petite équipe ouvre le frigo, la comparaison avec la photo prise la veille est édifiante, il manque des yaourts, du fromage, des tomates…
Du coup, ils visualisent ce qu’a enregistré la caméra…
A 2 heures 12 du matin, on voit arriver deux personnages recouverts d’un drap blanc avec juste un trou pour les yeux, à la façon des fantômes de dessins animés, ils prennent dans le frigo ce qui les intéresse, ainsi que quelques paquets de biscuits dans le petit buffet, puis repartent.
– Ok, la prochaine fois on placera la caméra devant le mur.
Gérard proposa qu’à tour de rôle chaque membre de l’équipe se mette en planque non loin du frigo dans la cuisine.
Il ne se passa rien la nuit suivante, en revanche celle d’après…
Gérard est planqué sous la table de la cuisine, il commence à avoir les côtes en long et baille comme un merlan.
Un bruit le fait sortir de son engourdissement, c’est l’un des deux fantômes de la vidéo. Celui-ci ouvre le frigo et commence amasser des produits dans un cabas plastifié.
Gérard surgit…
– Plus un geste, et retirez-moi ce drap ridicule.
– Ne me tuez pas, monsieur ! Répond une voix féminine.
– Je ne vais tuer personne mais enlevez-moi cet accoutrement.
– Et sinon ?
– Sinon, c’est moi qui vais le faire.
– J’ai rien fait de mal
– Bon tu le retires ton truc, sinon je vais m’énerver !
La fille enlève son drap, le spectacle n’a rien de sexy, la fille, peut-être dans les 25 ans, n’a que des guenilles pour vêtements, elle pue la crasse, ses cheveux sont répugnants. Et pourtant derrière la saleté, se dessine un très beau visage, jolies lèvres, nez bien dessiné, yeux pétillants, qui ne laisse pas Gérard indifférent (ben oui les hormones ça existe, mesdemoiselles les « féministes » !)
Gérard pense tout d’abord qu’il s’agit d’une déséquilibrée, mais cela n’explique pas sa présence en ces lieux
– Tu m’expliques un peu ce que tu fais là ?
– On n’a pas tué le fils Rivoire, c’était un accident…
– C’est qui celui-ci ?
– Vous n’êtes pas de la police ?
– Non.
– Ne nous dénoncez pas…
– Je me répète : je veux savoir ce que tu fiches ici ?
– Faut demander à ma mère.
– Elle est où ta mère ?
La fille semble déstabilisée et balbutie des trucs incompréhensibles.
– Oh, je t’ai posé une question !
– Laissez-moi tranquille !
La mère s’inquiétait de ne pas voir revenir sa fille, elle sort de sa cachette et se dirige à pas de loup vers la cuisine. Devinant sa fille en mauvaise posture, elle se saisit d’un balai et à l’aide du manche en assène un grand coup sur le crâne de Gérard qui voit 36 chandelles et s’écroule au sol.
Les deux femmes s’enfuient. Gérard se relève (avec une belle bosse), il les rejoint discrètement dans la pièce mitoyenne de leur cachette. Elles actionnent l’ouverture secrète sans que Gérard n’ai pu avoir le temps de comprendre comment elles ont pratiqué, elles s’engouffrent, Gérard les suit d’un bond avant que le passage ne se referme.
– Bon, maintenant on se calme, je ne vous veux aucun mal et je ne suis pas de la police mais il faut que l’on s’explique !
Gérard dévisage la mère, aussi belle que sa fille, le charme mature en plus (toujours les hormones…)
Les deux femmes se regardent, le moins que l’on puisse dire c’est qu’elles n’ont pas vraiment l’air rassurées. Mettez-vous à leur place !
– On se cache, c’est tout, et si ça pose problème on ira se cacher ailleurs. Répond la mère.
– Et pourquoi vous jouez aux fantômes ?
– On ne joue pas aux fantômes !
– Ce n’est pas ce que nous a dit le propriétaire. Et le drap blanc c’est quoi ?
– Ah, oui ! Un jour il s’est mis à tripoter le mur, on a eu peur qu’il actionne le passage, alors on lui a foutu un peu la trouille. C’est grave ? Le drap c’est juste au cas où on rencontrerait quelqu’un…
– Mais pourquoi vous vous cachez ?
– Si on vous le dit, vous allez faire quoi ?
– Je peux vous aider à trouver une solution…
– Tu parles ! Comment être sûr que vous n’allez pas nous donner aux flics ?
– Je peux vous donner la parole.
Les deux femmes se regardent de nouveau, elles se chuchotent des trucs à l’oreille.
– Ecoutez, on en a marre. Notre situation ne peut plus durer. Je prends le risque de tout vous raconter, après on verra bien.
Le récit de Julie.
Je m’appelle Julie Robinard je suis mère célibataire, ma fille Solène a 20 ans. Je vis dans une grande ferme familiale habitée par mes parents et mes frères mais aussi par le frère et la sœur de mon père tous deux handicapés mentaux légers et assez pénibles à cohabiter.
Dans cette ambiance, impossible d’avoir un peu d’intimité. L’intimité il faut aller la chercher plus loin, dans les bois ou derrière les meules de foin.
J’avais un peu par hasard déniché un emploi de femme de ménage chez le baron Albert, le châtelain du coin, en fait il fallait que je seconde Camilla, la bonne à tout faire titulaire, qui se trouvait débordée.
Le travail n’avait rien de bien passionnant, le ménage, le repassage, les courses, la cuisine et puis le baron adorait que je lui fasse de la lecture.
Le baron me déshabillait des yeux avec un regard libidineux, ça ne me dérangeait pas outre mesure, se sentir désirée, je trouve ça plutôt flatteur, non ?
Avec Camilla le courant passait bien, le genre à rigoler de tout et de rien.
Un jour, elle s’était accoutrée d’une tenue très décolletée et quand je dis décolletée on ne pouvait faire mieux, on voyait même la partie supérieure de ses aréoles.
Elle a bien vu que je la matais.
– C’est trop décolleté ?
– Non, tu t’habilles comme tu veux.
– Monsieur Albert, il aime bien.
– Ah ?
– Il aime bien me peloter les seins…
– Oh le cochon !
– Ça ne me dérange pas, j’y trouve mon compte, Mais moi je trouve qu’ils sont un peu gros.
– Mais non !
– Monsieur Albert dit qu’ils sont doux.
– Ah ?
– Tu veux les toucher ?
– Attends, tu me proposes quoi, là ?
– Ben de les toucher.
– Je ne suis pas gouine.
– Moi non plus ! Répliqua-t-elle.
En fait je ne mentais qu’à moitié, le contact des femmes ne m’indifférait pas, bien au contraire.
Je touchais donc…
– Je peux tout dégager ?
– Bien sûr ma chérie !
– Hum, mais c’est très beau tout ça !
Sa poitrine est magnifique, bien galbée, de larges aréoles, de gros tétons…
– Suce moi les bouts !
Si elle me le propose, je ne vais surement pas me gêner. Ma langue lèche ces trésors comme de véritables friandises, ils durcissent sous ma langue.
– Tu lèches bien ! Me félicite la blackette.,. Pince-les, fais-moi un petit peu mal.
– Un peu maso ?
– Oui j’aime bien !
– La fessée aussi ?
– Bien sûr, je vais te montrer mon cul.
Cette fois Camilla est complétement nue et m’exhibe son joli popotin bien rebondi.
Je touche, je pelote, j’embrasse, je lèche, j’écarte tout ça et ma langue se retrouve en face de l’anus de la belle.
Ce petit trou m’attire de trop, j’y entre mon index préalablement imbibé de salive. Je ne lui ai pas demandé s’il elle aimait ça, mais à l’entendre frétiller, je ne m’inquiète pas trop.
– Oh là là ! Qu’est-ce que tu me fais ?
– Ben je t’encule avec mon doigt.
– Dans ma chambre j’ai un petit gode… on y va ?
Pour une chambre de bonne, l’endroit est plutôt spacieux, mais il est vrai que nous sommes dans un château !
Camilla ouvre un tiroir…
– Voilà, j’ai quelques petits joujoux intimes, un gros gode pour ma chatoune, un petit gode pour mon petit trou du cul, des boules de geisha, des pinces, je suis bien équipée, non ?
– Impressionnant !
– T’as déjà essayé tout ça ?
– Non, mais je me suis déjà enfilé des bananes, des concombres… et même une fois un gros jésus !
– Un crucifix ?
– Non, un jésus c’est un gros saucisson lyonnais.
– Tu veux essayer les boules ?
– Oui, je te laisse me les enfiler !
– D’accord, amène ton cul.
Elle me demande pousser afin de m’ouvrir elle introduit les boules une à une qui disparaissent comme happée dans mon fondement.
Drôle d’impression… mon corps veut se débarrasser des boules intruses.
– Attends un peu retiens toi !
Tu parles ! Facile à dire !
– Encore une minute !
Elle a été longue la minute… Puis tout d’un coup Camilla tire sur la ficelle.
– Aaaaah !
Quelle délivrance, mais quelle sensation !
– Tu veux recommencer ? Propose Camilla.
– C’était pas mal mais je préfère essayer les godes classiques
Qu’à cela ne tienne, on s’est saisi chacune d’un gode, l’introduisant dans le cul de l’autre avant de les faire bouger de façon frénétique. Et cela jusqu’à ce que nous jouissions de conserve dans un torrent de mouille.
On s’est embrassées tendrement…
C’est à peine remis de nos émois, qu’elle me parla du baron.
– C’est un cochon, mais il ne m’a jamais manqué de respect. Il organise parfois de ces partouzes, des trucs de dingues, tu veux que je te raconte ?
– Oui !
– Ça ne te gêne pas si c’est très cochon ?
– Mais non !
Le récit de Camilla.
Ce jour-là il avait invité deux escort-girls et aussi deux escort-boys pas mal efféminés. Nous étions donc six.
Les deux filles se présentent, Jenna une jolie blonde mature avec un grand nez, et Sonia une petite brunette toute frisée.
– On accepte tout, dans la limite du raisonnable, SM, uro, scato. Mais si on voit que ça dérape on se barre. Précise cette dernière.
Cela a commencé de façon classique, on se met à poil, on se caresse, on se lèche, on se doigte, Monsieur Albert suce les bites des mecs tout en pelotant ces dames. Moi à ce moment-là je faisais un peu banquette. L’un des mecs a ensuite enculé Monsieur Albert.
Jenna, l’une des deux nanas était d’accord pour se faire fouetter, c’est à moi que revint l’honneur de manier la cravache. J’y suis d’abord allé modérément, puis quand j’ai compris qu’elle aimait ça et qu’elle encaissait bien, j’ai tapé plus fort. Fallait voir ce qu’elle a pris, le dos, les fesses, mais aussi devant, le ventre, les seins.
Monsieur Albert m’a fait arrêter, il m’a tendu un gros gode et m’a demandé de lui pilonner le trou du cul, elle aimait ça, cette chienne, fallait voir comment elle se tortillait en jappant de plaisir.
Quand j’ai ressorti le gode de son cul, il n’était pas trop net, Monsieur Albert lui a demandé de le nettoyer, tâche dont elle s’est acquitté sans sourciller le moins du monde.
– T’es une vraie cochonne, toi! Lui dit Albert.
– Cochonne et fière de l’être !
– Alors on va faire un truc très cochon, Camilla tu te mets en levrette et tu ouvres bien ton cul, non mieux que ça, ce n’est pas assez ouvert. Quelqu’un peut la goder un peu pour arranger ça ?
Sonia se dévoue tant et si bien qu’au bout de quelques minutes le trou béait convenablement.
– Maintenant les garçons vous allez lui pisser dans l’anus, et toi Camilla tu gardes tout ça jusqu’à ce que te dise de relâcher.
Les deux garçons s’exécutèrent et pisèrent d’abondance dans mon anus de soubrette soumise
– Bon, maintenant Camilla monte sur une chaise, non pas comme ça tu t’accroupis de façon à ce que ces dames puissent voir ton croupion, voilà comme ça, maintenant les filles approchez-vous et ouvrez bien la bouche, cette jolie traînée va relâcher ce bon lavement à l’urine.
Les filles s’approchent sans protester, elles s’accroupissent.
– Vas-y Camilla, rejette-moi tout ça !
Ce fut spectaculaire, un jet brunâtre jaillît de mon trou de balle pour atterrir dans la bouche des deux putes… et c’est qu’elles avaient l’air d’apprécier, ces cochonnes.
– Quelles gourmandes ! Roulez-vous un patin maintenant !
Il demanda ensuite aux filles de se gamahucher mutuellement, tandis que les deux escort-boys me gratifiaient d’une double pénétration.
Evidemment avec toutes ses péripéties, personne ne fait attention à la sonnette d’autant que le baron Albert était un peu dur d’oreilles.
Le coursier du traiteur, car c’est de lui qu’il s’agit, sonne une seconde fois sans résultat. Alors il fait comme dans les films américains, il actionne la poignée de la grille… qui était resté ouverte.
Il n’en croit pas ses yeux devant le spectacle.
– Vous êtes qui vous ? Vous êtes rentré comment ?
– Je ne voulais pas déranger, c’est pour votre commande, tout est là.
– Eh bien merci, vous voyez nous faisons une petite fête entre amis.
– Ah, ça a l’air intéressant !
– Je ne vous le fais pas dire… mais bon vous pouvez nous laisser maintenant.
– J’ai besoin d’une signature !
– Bon je vais chercher un stylo, mais arrêtez de regarder ma bite !
– J’en ai un !
L’affaire s’est terminée autour de la table, c’est qu’il sait recevoir monsieur le baron, caviar, homard, chocolats et macarons de luxe, le tout accompagné de Pommard et de Côte Rôtie.
A suivre
Eh bien dites-moi, on, ne s’ennuie pas dans ce vieux chateau !