Princesse Obaya (ou la soumission en questions) par Estonius

Princesse Obaya (ou la soumission en questions)
par Estonius

Ne cherchez pas la vraisemblance, la maîtresse qui nous fait un cours théorique, ça n’existe pas… quoi que...

La sonnerie du téléphone se mit à retentir.

– Attends-moi-là au milieu de la pièce, sur le tapis, mets-toi à genoux et les mains sur la tête !

Je m’exécutais en silence, je n’étais pas vraiment venu pour cela, mais je suis très joueur.

– Qu’est-ce qu’on dit ?
– Oui Maîtresse !
– Pas Maîtresse, Princesse !
– Oui Princesse !

Elle s’en alla répondre à côté, l’idée d’abréger la communication au prétexte qu’elle « avait du monde » n’avais pas l’air de l’effleurer. Non ! Pas du tout ! Ce que j’en entendais était un échange de banalités avec une quelconque copine, sur le temps, les vacances, et toutes ces petites choses qui alimentent les conversations les plus vaines.

Je commençais à me demander si j’avais fait un bon choix en acceptant trop vite ce rendez-vous. L’émotion du moment et la magie d’Internet me font parfois oublier toute prudence. Me voici comme un imbécile agenouillé au milieu d’un salon bourgeois à la merci de cette foldingue qui veut qu’on l’appelle Princesse. Mais j’ai accepté de jouer ! Alors jouons !

Ce matin en venant, je me surpris de mon état. J’étais beaucoup moins excité que lors de la prise de rendez-vous. J’ai même failli carrément renoncer. Puis, je me suis dit : « allons toujours voir, si elle ne me plait pas, je me limiterais à une simple interview, et si vraiment je tombe sur une harpie je pourrais toujours me sauver en courant et l’affaire sera terminée ». Mais les choses ne se passent jamais comme on présume qu’elles vont se passer. J’avais sonné, et alors que j’attendais l’arrivée d’une femme noire, c’est une blonde décolorée -par ailleurs charmante- qui m’ouvrit. Je compris qu’il s’agissait de la soubrette, mais pour découvrir mon hôtesse, il me fallait à présent entrer. Du coup, l’éventuelle fuite sans bien sûr être impossible, devenait problématique !

Et puis je la vis : Obaya puisqu’elle souhaitait qu’on la prénomme ainsi était une grande femme noire, vraiment noire, je veux dire très peu métissée, un visage régulier et savamment maquillé, les cheveux coiffés d’une multitude de fines tresses et un corps que je devinais adorable et parfait même si pour le moment ses formes restaient dissimulées sous un kimono de soie bleu ornée de dragons, passé me semblait-il, (et la chose me parut fort insolite) par-dessus une tenue de cuir.

Enfin son bavardage pris fin

– Alors on est venu se faire faire des petites misères ?
– Euh, c’est à dire, je suis Etienne Lambinet, Rappelez-vous, je vous avais donné rendez-vous pour une interview !
– Ah ! Oui l’interview ? Mais alors qu’est-ce que vous foutez à genoux sur le tapis !
– Ben c’est vous qui…
– Oui, je sais mais je ne pouvais pas savoir… Mais relevez-vous, on ne va pas faire l’interview comme ça !
– Remarquez, pourquoi pas ?
– Bon, ben c’est comme vous voulez, après tout !
– Ecoutez-moi, je suis moi-même pas mal maso, enfin disons que j’ai des fantasmes, mais je ne suis jamais allé voir une maîtresse… alors je me disais que la meilleure façon d’illustrer l’interview, ce serait que vous me fassiez une petite séance !
– Ce n’est pas un problème ? Et la petite séance, on la fait avant ou après ?
– Pourquoi pas pendant ?
– Une interview pendant une séance de domination, je rêve ou quoi ? J’aurais décidément tout fait… Bon, et mon cadeau, il est où ?
– Le cadeau ?
– Les sous, crétin !
– J’ai posé une enveloppe là-bas.

Elle s’en va en vérifier le conteur, la confiance règne !

Et encore une fois le téléphone sonna.

– Bon je vais répondre et après je vais décrocher, sinon je sens que ça ne va pas arrêter, je veux te retrouver dans la même position… mais à poil ! Compris esclave ?
– Oui Princesse !

Un quart d’heure, j’ai attendu ! Je me demandais comment elle arrivait à gérer ses journées en perdant ainsi autant de temps en communications futiles. Mais peut-être que deux ou trois clients par jour suffisaient à ses besoins ?

– Voilà j’ai coupé les téléphones, on ne sera plus dérangé !
– Merci Maîtresse, Oh pardon Princesse ! Mais pourquoi Princesse au fait ?
– Parce que ça m’amuse, et parce que je fais ce que je veux ! Si toutes tes questions sont comme ça, tu vas ressortir bredouille. Et puis c’est moi qui te dirais quand tu pourras m’en poser ! D’accord ?
– Oui Princesse !
– A partir de maintenant on s’amuse, si tu me dis d’arrêter, je ferais comme si tu n’avais rien dit ! Si vraiment tu craques, mais je ne vois pas pourquoi, tu utilises le mot de sécurité, c’est « Tex Avery ».

J’éclatais de rire !

– Qu’est-ce que j’ai dit de drôle ? Demanda Obaya en riant à son tour, et je me fis à ce moment-là la réflexion que dans les récits les maîtresses ne rigolaient décidément pas souvent.

Obaya retira alors son kimono, dévoilant sa tenue de cuir, un pantalon, de longues bottes, et en haut une sorte de blouson fermé sur le devant par une fermeture éclair. Elle s’assit alors dans un grand fauteuil garni de velours bleu et croisa les jambes, elle alluma ensuite une cigarette nichée à l’extrémité d’un long fume cigare, et s’amusa à rester ainsi sans rien dire, se contentant de dégager d’étonnants ronds de fumées qu’elle regardait évoluer…

– Tu sais ce que c’est le SM ?
– Disons que j’ai une idée !
– Oui, sans doute… comme tout le monde, tout le monde à une vague idée sur tout… les gens pensent d’abord au cadre, aux objets, à la souffrance… alors que c’est d’abord un état d’esprit. Tiens, quelqu’un qui fout une petite fessée toute gentille en rigolant à son partenaire, lequel partenaire lui demande de continuer toujours aussi gentiment… c’est déjà du SM.
– Sans doute…
– Parce que tous les ingrédients sont réunis, le jeu, la douleur, le plaisir… et…
– Et ?
– L’humiliation ! Bon assez causé ! Viens à mes pieds, et reste à genoux !

Je parcouru ce court chemin !

– Baisse ta tête !

Elle me posa alors l’une de ses jambes sur le dos !

– Baise-moi mon autre botte !
– C’est que je n’aime pas trop cela, Princesse !
– Et tu crois que j’en ai quelque chose à foutre de savoir si tu aimes ça ou pas ?
– Je ne sais pas Maîtresse !
– Alors ça te fera une question pour tout à l’heure, en attendant lèche !

Je passais quelques coups de langue sur le dessus de sa godasse, sexuellement ça me faisait autant d’effet qu’un courant d’air.

– Ça te plairait de voir ma poitrine ?

Tu m’étonne ?

– Oui ! Princesse !
– Ben pour ça faut le mériter, lèche mieux !

Ben voilà, il suffit d’une bonne motivation pour faire les choses mieux et je reprenais mon inintéressant léchage.

– Bon tu peux arrêter, et regarde bien ce que je vais te faire voir… et d’ailleurs qu’est-ce tu crois que je vais te faire voir ? Hein esclave ?
– Vos seins, Princesse !
– Mes seins, mes seins, vous ne pensez qu’à ça vous les bonhommes, et d’abord arrête de me vouvoyer, je ne te vouvoie pas, moi !
– Mais les conventions…
– Les conventions de quoi ? Ça va ajouter quoi à notre séance le fait de me vouvoyer ?
– Je ne sais pas !
– Ben moi non plus !
– Disons que ça fait partie du jeu !
– Oui, mais la maîtresse du jeu, c’est moi, et donc les règles du jeu c’est les miennes ! Où en étions-nous ? Ah oui ? Qu’est-ce tu crois que je vais te faire voir ?
– Tes seins, Princesse !
– Tu crois que tu l’as mérité ?
– Sans doute pas !
– Moi je crois que tout ce que tu as mérité, c’est une bonne baffe dans la gueule !

Aïe ! Pourvu qu’elle ne me frappe pas trop fort quand même, pensais-je et sans doute trop visiblement car elle s’en aperçut.

– Tu as la trouille, hein esclave !
– Oui, Princesse !
– Ça ne sert à rien, la peur n’évite pas le danger, regarde-moi et bien gentiment en articulant comme il faut, tu vas me demander de te gifler !

J’hésitais un instant, cela serait une première, je savais en venant ici que j’aurais droit à des coups, elle m’avait dit sa réputation à adapter ses sévices aux capacités de ses soumis, mais au pied du mur je n’étais pas bien fier !

– Je te préviens, plus tu attends, plus je vais taper fort !
– Alors giflez-moi, Princesse !

Shlack ! Le coup est moyen, mais il me fait rougir la joue, j’ai à peine le temps de m’en remettre qu’une autre dégringole de l’autre côté !

– Qu’est-ce qu’on dit ?
– Merci Princesse !
– J’ai bien envie de te cracher dessus.
– Ben…
– Ben quoi ? Tu ne va pas refuser un cadeau de ta maîtresse ! Ce sont des choses qui ne se font pas !
– C’est pas trop mon truc…
– Oui mais ça, je m’en fous ouvre la bouche.
– C’est humiliant, maîtresse !
– Justement, j’ai envie de t’humilier, ouvre la bouche, j’ai dis

Je l’ai fait. Je n’ai pas vraiment aimé !

– Bon, pose tes mains par terre, baisse ta tête, relève tes fesses que je vois un peu à quoi elles ressemblent !

J’obtempère, Obaya se lève, quitte la pièce et revient quelques instants plus tard, une fine badine à la main dont elle s’amuse à tester l’élasticité en s’en frappant la paume de son autre main.

– Voyons voir ce cul ! Hum ! Il y a beaucoup de poils, beaucoup trop de poils, si tu reviens me voir, il faudra me raser tout cela, où alors je m’en chargerais moi-même, mais pas aujourd’hui. Sinon c’est pas mal, c’est bien rebondi… Ecarte-moi tout cela avec les mains, je veux voir ton trou du cul !

Je m’efforce d’obéir et me présente ainsi dans cette posture humiliante.

– Ecarte mieux que ça !

Je fais ce que je peux, mais ce n’est pas évident !

– Tu t’es déjà fait enculer ?

Hein ?

– Non, Princesse !
– Voici une lacune qu’il faudra combler d’urgence ! Mais avant je vais te rougir un peu les fesses.

Et avant que j’aie eu le temps de réagir le premier coup cingle ma fesse, le suivant tombe presque immédiatement après, puis un troisième, un quatrième, ça n’arrête plus !

– Aïe ! Aïe !
– Tais-toi donc !
– Pitié, Maîtresse !
– Arrête de geindre, tu me fais tordre de rire !

Je ne comptais plus, je n’avais qu’à prononcer le mot de sécurité pour qu’elle stoppe, pour qu’elle stoppe tout d’ailleurs, mais ça restait très supportable, je parvenais à sublimer la douleur à ce point que la séquence en devenait physiquement excitante.

– Voilà ! Qu’est qu’on dit ?
– Merci Princesse !
– Remet-toi à genoux et regarde-moi, et tu vas pouvoir me poser ta première question… mais c’est qu’il bande le garnement ! Je ne t’ai pas donné l’autorisation de bander me semble-t-il ?
– Non Princesse !
– Bon, on verra ça tout à l’heure. Ta question ?

Ah ça j’ai l’air fin ! Je vais poser ma première question, et quelle question ! Comme ça à genoux, à poil, la bite bandée devant Obaya qui s’est de nouveau assise dans son grand fauteuil bleu.

– J’ai vu écrit quelque part que « toute soumission était inacceptable » qu’est-ce que tu penses de ce genre de réflexion ?
– Et ben dis donc, tu en as beaucoup des questions dans ce genre-là ?
– Non pas trop ! J’ai trouvé ça sur un site féministe…
– Elles nous font chier !
– Oui mais justement j’aimerais votre point de vue.
– La soumission n’est rien d’autre que l’acceptation d’une contrainte. Or a moins de naviguer dans je ne sais quelle utopie, il faut un minimum de contrainte pour qu’une vie sociale soit possible. Et pourquoi ? Parce qu’en société nous dépendons tous plus ou moins des uns des autres.
– Exemple ?
– Exemple : si tu as un train par heure et que ce train ne part que dans 55 minutes tu peux ressentir cela comme une contrainte. Pourtant dans l’absolu l’horaire et la fréquence ont été calculés pour satisfaire le maximum de gens. Autre exemple : Le fait de faire sonner ton réveil le matin est une contrainte à laquelle tu te soumets. Tout comportement social comporte sa part de soumission. Et si j’étais philosophe j’ajouterais que le simple fait de vivre impose aussi une soumission aux règles de vie, mais bon…
– Nous voilà assez loin du SM !
– En effet, donc la soumission aux contraintes sociales n’a rien d’aliénant, on l’accepte ou la refuse, on peut très bien refuser d’attendre son train 55 minutes, on peut très bien refuser d’aller bosser tous les jours… La seconde catégorie de contrainte est ce que j’appellerais la contrainte inadmissible. Si une entreprise décrète un beau jour que ses ouvriers vont être payés deux fois moins, ou qu’un gouvernement oblige les gens à partir tous à la guerre contre je ne sais pas qui… Dans ces cas-là, la contrainte peut être moralement refusée, on refuse la soumission à la contrainte et on parle d’insoumission. Mais encore une fois ne mélangeons pas tout !
– Et le SM ?
– C’est pas un peu fini de m’interrompre ?

Elle se tût alors, ralluma une cigarette et regarda les volutes de fumée se disperser.

– Il y a une autre contrainte, Reprit-elle, c’est la contrainte ludique ! Si vous jouez au tennis vous allez vous soumettre à ses règles. Si vous en trouver certaines absurdes, il faudra pourtant vous y plier… ou renoncer à jouer… Dans certains cas, mais dans certains cas seulement deux personnes peuvent convenir de changer les règles, le temps d’une rencontre, mais on déplace le problème car ils vont se soumettre à des règles qu’ils ont eux-mêmes crées…
– Et donc le SM c’est comme le tennis !
– Absolument, on est en plein dans la contrainte ludique, on accepte la soumission aux règles le temps de la séance et après on passe à d’autres activités.
– On ne se soumet pas qu’aux règles, on se soumet à l’autre !
– C’est un jeu, et c’est un jeu auquel on a choisi de jouer, le temps du jeu.
– Pourtant certains souhaitent ne jamais rompre la soumission.
– Oui, je sais ! Il y en a qui sont esclaves 24 heures sur 24 ! Pour moi ça commence à être grave, parce que l’aspect jeu disparaît alors complètement, le SM devient un sacerdoce et je le condamne comme tout sacerdoce ! Je le condamne mais ne le combat pas, cela participe aussi de la liberté individuelle.
– Tu en rencontres parfois des soumis de ce genre ?
– Oui, mais ils ne reviennent pas ! C’est pour cela que je refuse qu’on me dise « Bonjour Maîtresse » en arrivant, le jeu n’a pas encore commencé, ni « au revoir Maîtresse » en partant, parce que le jeu est fini ! Moi mon client, quand il part, je lui fais un bisou ! Ça ne plait pas à tout le monde ! Bon j’ai répondu à la question ?
– Oui Princesse !
– Heureusement que tu me les as listés d’avance, ça m’a donné le temps d’y réfléchir ! Bon, remets-toi comme tout à l’heure !

Je me remets à quatre pattes, le cul tendu, j’espère simplement qu’elle ne va pas à nouveau me cingler mes fesses

– Ecarte-moi tout ça !

De façon assez perplexe, je la vois s’enfiler la main d’un gant en latex, enduire l’index de gel et en approcher mon anus. La pénétration est très progressive. Ça ne me fait pas grand-chose, puis le frottement s’accélère, je sens comme une onde trouble de plaisir m’envahir, je ne connaissais pas ce truc, je me laisse faire, ravi, elle est en fait en train de me masser la prostate.

– Alors c’est bon, un doigt dans le cul ?
– Super !
– Mais ce n’est rien à côté du plaisir que tu auras quand je te ferais enculer !

Décidément elle y tient, je ne réponds pas !

– Hein, ça te plairait une bonne bite que je te ferais bien sucer avant ?
– A vrai dire, ce n’est pas trop mon truc !
– Qu’est-ce tu en sais ? Tu n’y connais rien !

Je me tais ! J’espère simplement qu’elle ne va pas s’éterniser sur le sujet.

– Viens m’aider à retirer mes bottes !

Ouf ! Pensais-je, elle passe à autre chose ! Et j’entreprends de lui enlever ses bottes, activité complètement anti érotique, du moins en ce qui me concerne.

– Tant qu’à faire autant enlever le pantalon, tu verras mes belles cuisses comme ça !

Effectivement le spectacle est ravissant, de longues cuisses d’ébènes, des cuisses qui réclame la caresse, mais je n’ose ni le faire ni même le demander !

J’ai ensuite l’immense surprise de la voir ôter sa culotte, je suis fasciné par son sexe glabre, je rebande rien qu’à le regarder.

– Tu vois, je t’avais promis mes seins, en fait, tu auras vu ma chatte, c’est pas mal non plus !

Je n’ai qu’une hâte cependant, c’est qu’elle se tourne afin que je puisse admirer ses fesses, mais elle n’a pas l’air de vouloir exaucer ce vœu secret.

Elle quitte à nouveau la salle pour s’en aller chercher quelque chose dans son « donjon ». Je ne peux maîtriser un cri d’effroi en la voyant revenir. Mademoiselle s’est tout simplement harnachée d’un fort joli gode ceinture dont la couleur chair contraste avec la couleur de sa propre peau.

– Ah ! Non ! Pas ça !
– Comment ça « non » ? De toute façon, je fais ce que je veux, si tu veux arrêter, tu peux toujours me dire le mot de sécurité ! Mais en attendant, tu vas y passer, et si tu ne te laisses pas faire, je t’attache !
– Ce n’est peut-être pas nécessaire !
– Mais tu vas la fermer, oui ?

Je ne peux tout de même pas me laisser faire ça !

– Aie confiance, tout se passera bien, tu es là pour apprendre, non ? Et mon doigt tout à l’heure tu l’as aimé, non ? Et puis tu verras peut-être mes seins ! Parfois, je tiens mes promesses !

Une diablesse ! C’est une diablesse ! Je me résous à essayer, j’attends la suite des évènements, je ne la vois pas mettre de gel, elle ne va quand même pas me foutre cela cul sec !

– Suce !

Hein ! A quoi ça rime ? Bon, si ça peut lui faire plaisir ! Je me mets à sucer ce gros machin en latex. C’est d’un passionnant, je ne vous dis pas !
– Petit vicieux, tu aimes ça sucer les grosses bites hein ?
– Chepaaaa !
– On ne t’a jamais dit de ne pas parler la bouche pleine !

Je me retire donc !

– La prochaine fois je t’en ferais sucer une vraie, je m’arrangerais avec l’un de mes esclaves !

Non mais ça ne va pas la tête, dans mon imagination, je voyais surtout des liens, des chaînes, des instruments de flagellation, des trucs qui pincent, des tenues « humiliantes » mais en aucun cas des relations sexuelles avec quelqu’un du même sexe !

Ça y est ! Cette fois elle encapuchonne le gode d’un préservatif et rajoute du gel lubrifiant. Je tends mon cul, je suis prêt pour le sacrifice. Ça fait un peu froid en rentrant, ça s’enfonce. J’ai de la chance, Mademoiselle est très douce et prend tout son temps. Je sens mon anus se dilater pour laisser pénétrer l’engin, ça gêne terriblement, puis elle commence à s’agiter. Très vite je suis pris entre deux sensations, la première consistant à se dire qu’on ne veut pas de tout cela et qu’il faut d’en débarrasser, la seconde est ce délicieux trouble comme avec le doigt tout à l’heure. Je trouve d’ailleurs que ce n’est pas mieux que tout à l’heure, c’est pareil, la dilatation supplémentaire ne semble rien m’apporter de plus, mais sans doute est-ce une réaction de « puceau du cul » ?

Elle se retire, j’ai du mal à me recontracter, drôle d’impression en fait !

– Alors ça t’a plus de te faire enculer ?
– Ça va !
– Tu recommenceras !
– Bien sûr ! (En fait, je n’en suis pas sûr du tout !)
– Allez, tu as le droit à une question !
– Les gens qui viennent ici sont-ils aussi de caractères soumis dans la vie quotidienne ?
– Il n’y a aucune corrélation ! Mais en tous cas, dire que des soumis de la vie quotidienne sont aussi les soumis du SM n’a aucun sens. Je me souviens d’un film où il est question de domination professionnelle, un béotien interroge la maîtresse sur la présence de deux soumis travestis en femme et qui se roulent un patin, après avoir été fouettés. La maîtresse répond le plus simplement du monde :  » le premier est commissaire de police, le second juge d’instruction  » Encore une fois on vient jouer, ici, il est évident que les jeux qui nous font le plus de bien, ce sont ceux qui éliminent le stress. En fait, on ne fantasme pas sur sa condition mais sur sa  » non-condition « , le gosse qui se fait chahuter par ses camarades de classes et qui finit par l’accepter pour avoir la paix ne risque pas d’avoir des fantasmes de soumission, au contraire dans ses rêves il sera un super héros, très, très fort, et c’est lui qui donnera les ordres. J’ai répondu ?
– Oui, bravo ! Tu as bien préparé tes réponses !
– Il y a longtemps qu’elles étaient prêtes, j’ai longtemps réfléchi sur mon statut, ma condition… allez viens dans le donjon, je vais te faire un petit truc pour finir !
– C’est quoi ?
– Tais-toi et viens !

Je la suis à quatre pattes dans le donjon, je découvre alors d’un bref coup d’œil cet incroyable amoncellement d’ustensiles et d’instruments, de trucs et de machins, le tout entouré de murs d’un rouge d’une agressivité volontaire, mais soudain, la stupeur m’envahit, parce que là, sur cette croix de St André, il y a quelqu’un et quelqu’un de bien vivant, ce n’est pas un mannequin ni un épouvantail à moineaux, il est complètement nu et sa peau est marquée de quelques zébrures boursouflées,

– Non !
– Quoi non ?
– Tu aurais pu me dire qu’il y avait déjà quelqu’un !
– J’aurais pu en effet, mais je suis une vilaine cachottière ! Ah au fait, je t’avais promis quelque chose, tu veux toujours les voir !
– Bien sûr !

Un coup de zip sur la fermeture de son espèce de blouson de cuir, il s’ouvre, le blouson tombe. Ses bras magnifiques, ses épaules de rêve, sont là devant moi et ce soutien-gorge débordant de sensualité contenue qui ne demande qu’à libérer ses globes prisonniers. Je bande… Elle m’attache par les poignets à une sorte de poteau, juste les poignets. Elle m’attrape de ses doigts les bouts de mes seins. Ça j’aime beaucoup ! Je réagis !

– Hé, hé j’ai trouvé ton point T
– Hein ?
– Celui-là c’est le point T et l’autre c’est le point T prime

Qu’est-ce qu’elle raconte ?

– Tu m’expliques ?
– Laisse tomber, je délire ! Est-ce que tu sais que tous les masos sont hypersensibles des seins ?
– Non !
– Tu en as des choses à apprendre, en fait, ils aiment qu’on leur fasse ça !

Et elle se met à serrer de toutes ses forces, elle me les tord carrément, j’ai dû faire une affreuse grimace ne sachant pas bien gérer ce mélange de sensations où le plaisir finit par l’emporter sur la douleur ! Elle relâche sa pression me laissant dans un drôle d’état. Elle enlève brusquement son soutien-gorge me dévoilant sa belle poitrine aux tétons turgescents. Je n’en peux plus. Et alors, de façon complètement inattendue, elle se colle contre mon torse le balayant de ses pointes. Quelques gouttes de liquide suintent de mon sexe. Elle se recule rattrape mes seins et me les tortille une seconde fois. Trop c’est trop ! Je vais jouir comme ça sans avoir besoin de contact avec mon sexe. Et puis elle se recule de nouveau.

La salope !

– Alors ta troisième question ?

– Tu fais souvent des séances à plusieurs !
– Elle n’était pas sur ta liste celle-là ?

Je le sais bien, mais j’ai brusquement envie de savoir.

– Le SM, ce n’est pas seulement une pratique, c’est une mentalité, c’est dans ce milieu que l’on rencontre les gens les plus ouverts sexuellement parlant. Souvent les amateurs de SM, surtout les soumis, sont des pervers polymorphes. C’est pour cela que dans les séances SM on ne rencontre pas que des fouets, des liens et des pinces. Il y a aussi le plaisir anal, l’uro, la scato, le travestissement, et la bisexualité…
– La scato ?
– Quoi, ça te choque ?
– Non mais je ne pensais pas…
– Et alors ? Moi je n’ai pas de tabou, pour le soumis c’est un pas à franchir, je n’oblige personne à le franchir sauf si je vois qu’il existe des prédispositions. Cela dit c’est pas évident à gérer : pisser, on peut le faire souvent, il suffit de boire de l’eau. Chier c’est différent, moi je ne chie qu’une fois par jour.

On nage en plein romantisme !

– Et puis, tu sais, parfois le doigt que je mets dans le cul du soumis, il ressort un peu merdeux, pareil pour les godes. Alors je leur demande de me nettoyer tout ça avec la langue. La première fois il font la gueule, les fois suivantes, en principe, ils adorent ça ! En fait j’adore chier sur mes soumis. Sinon je fais des belles merdes, j’ai quelques photos dans mon press-book, tu veux les voir ?
– Non, non !
– Chochotte !

Elle me laisse un moment, se dirige vers le type qui est attaché de l’autre côté… J’ai d’abord l’infini plaisir de découvrir ainsi ses magnifiques fesses toutes rebondies, mais me voici soudain inquiet : Non, elle ne va pas le détacher ? Pourquoi va-t-elle gâcher cette séance qui aurait pu finir en apothéose ? Elle fait quoi ? Elle le détache ! Elle l’emmène vers moi ! Pétasse ! Le mot de sécurité c’est quoi déjà ? « Tex Avery » J’attends quand même l’ultime moment pour le prononcer. Le type est à cinquante centimètres de moi, elle lui ordonne de se coucher fesses relevées. Ouf ! Un répit ! Une parade ! Elle lui administre une vingtaine de coups de martinet à pleine volée. L’autre encaisse en grognant à peine. Elle lui ordonne ensuite de se relever, je ne bande plus, le gars a désormais son visage à trente centimètres de mon sexe. Obaya sourit, provocante, elle ne sourit que pour moi, J’ai peur, peur de ne pouvoir contrôler mes réactions…

– La prochaine fois on a dit, c’est bien ça ? Me nargue-t-elle

Je ne réponds pas, je flaire le piège, il y en a pas, elle le remmène sur sa croix, le raccroche, il va rester combien de temps ici ce zigue ? Je respire, ça va mieux, Obaya revient vers moi et comme tout à l’heure elle me balaye ses seins sur mon torse et comme tout à l’heure elle me serre violemment mes tétons et comme tout à l’heure je bande de nouveau, complètement raide.

– T’aimerais bien me lécher les seins, n’est-ce pas !
– Ça, je ne vais pas dire le contraire !
– Jamais la première fois ! Mais je veux bien que tu me lèche les dessous de bras.

Elle lève son bras gauche, et me voici la langue dans son aisselles, je ressent un étrange goût de transpiration, pas désagréable.

– Allez je vais t’offrir une petite récompense

Elle se tourne et me fait voir son cul de très près ! Mon dieu qu’il est beau !

– C’est pas mal un cul de blackette, non ?
– Il est magnifique !
– Normal puisque c’est un cul de princesse. Et puisque tu le trouve magnifique, tu vas me lécher le trou !

Je m’approche, ça ne sent pas précisément la rose, mais comment reculer, d’autant que je me rends compte que passé les premières secondes, on s’habitue très bien.

– Je ne sens pas ta langue, esclave !

Je lèche, rencontrant un goût que je préfère ne pas identifier. L’anus s’entrouvre, je fais avancer le bout de ma langue, je bande.

– Ça t’as plus au moins ?
– Bien sûr !
– Ça sentait un peu fort, non ?
– Euh…

C’est qu’elle m’embarrasse.

– Un tout petit peu !

Alors elle me détache !

– Viens ! Tu vas jouir maintenant, tu vas jouir pour ta Princesse !

Nous sortons du donjon !

– Tu es sympa je vais t’offrir à boire, tu vas me boire pendant que je jouis !

Je crois comprendre et cela ne me gêne pas du tout, mais alors pas du tout.

On traverse le salon, elle me fait allonger sur le carrelage de la salle de bain, c’est très froid, j’ai un peu de mal à m’y allonger. Elle pose sa chatte sur mon visage, m’ordonne d’ouvrir la bouche et de me branler. Et tandis que j’avale par grande goulée son urine princière, je libère mon sexe de sa jouissance ! Je m’affale satisfait, repu, comblé, rassuré !

– Tu n’avais pas une dernière question ?
– Oui c’était ta définition du SM ?
– Je l’ai noté sur ce petit carton : Un petit jeu entre adultes consentants où le soumis accepte tout de sa maîtresse dans le respect mutuel de leur personne et de leurs limites.
– Joli !

Je me rhabille, elle me fait un bisou sur le palier

– A bientôt ! me dit-elle.
– Bonne journée ! Répondis-je sans m’engager !

Epilogue

– Allô je suis chez Princesse Obaya, c’est pour prendre un rendez-vous !
– Oui, euh, vendredi en début d’après-midi ?
– Parfait !
– C’est de la part ?
– Etienne !
– Ah ! Patientez, elle attendait votre coup de fil, elle va vous parler !

Mon cœur chavire, ça y est, elle me parle :

– Ça va toi ?
– Oui !
– Si tu veux quelque chose de spécial pour cette nouvelle séance dis-le-moi, ce sera plus pratique !
– Quelque chose de spécial ?
– Oui, je ne sais pas moi ! Une autre interview ?

Elle rigole.

– Non, on improvisera !
– Comme tu veux ! A moins que…
– Oui ?
– Si tu pouvais t’arranger pour avoir un esclave d’attaché dans ton donjon…
– Envie de sucer de la bite, hein ?
– Je ne sais pas, mais si tu m’ordonnes de le faire, je ne déroberais pas…
– Je vais me gêner tiens !

© Estonius 1/2001

Je dédie ce petit texte à ceux qui m’ont aidé à découvrir ce monde où je rêvais d’aller sans oser en franchir les pas, qui m’ont permis de comprendre cet univers à la fois si simple et si compliqué, merci Boris, Chanette, Eddy, Helena… et tous ceux que j’oublie.

Ce texte a obtenu le 1er prix Vassilia du « meilleur récit SM publié sur notre site en 2002 »

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10 réponses à Princesse Obaya (ou la soumission en questions) par Estonius

  1. Wanda-lee dit :

    Je n’avais jamais lu ce texte, je le conseille, il contient des choses que j’aurais pu écrire !

  2. Pullitzer dit :

    Intéressant, mais il est dommage que le thème de la « bisexualité forcée » ns soit qu’a peine esquissée. En ce qui me concerne, ma maîtresse m’a un jour demandé de suce la bite d’un autre soumis. J’étais on ne peut plus réticent, mais j’ai fini par accepter comme contrainte masochiste et humiliation. J’y ai en fait pris un plaisir trouble. Maintenant j’en redemande, et suis devenu un véritable suceur de bites. Bien à vous.

  3. Feelgood dit :

    Votre récit a disparu de la base de Revebebe ! Savez-vous pourquoi ?

    • Estonius dit :

      Non ! Et je m’en fous un peu !
      Je viens d’aller y jeter un coup d’œil.
      Ils ont conservé certains de mes récits dont trois qui sont les plus mauvais que j’ai écris et ont viré celui-ci que j’ai la faiblesse de trouver intéressant. Faut pas chercher à comprendre ce qu’ils fabriquent 😉

  4. Chandernagor dit :

    Le scénario est un prétexte, mais le propos est judicieux

  5. Forestier dit :

    C’est astucieux parce que l’auteur profite de la description d’une séance de domination pour nous expliquer son point de vue sur la chose et c’est plutôt intelligent

  6. Gage34 dit :

    Je recherche une femme dominatrice pour m’initier

    • Estonius dit :

      On cherche tous quelques chose, mon pauvre monsieur !
      On est pas là pour donner des adresses, mais tu peux
      – soit passer une annonce sur le forum
      – soit rechercher sur Internet
      C’est pas toujours évident : les amatrices sont rares et suppose une empathie réciproque, quant aux bonnes professionnelles elles ne sont pas données.
      Une autre solution est de passer par les clubs SM.

  7. leon.38 dit :

    Bonjour
    Depuis toujours, je suis passionné de ligotage. Je suis un  » bonhomme  » de 46 ans et ma prénomme Daniel, mais marié à une épouse qui ne veut pas en entendre parler de près ou de loin. Je me débrouille donc en auto ligotage, e suis arrivé à la conviction que le SM est essentiellement un fantasme masculin, de bonhomme donc … Même en visitant votre site, j’ ai du mal à croire que des femmes sont assez folles pour accepter de se faire attacher, voir même de se faire maltraiter les seins, alors que la simple perspective de passer une mammographie les angoisses et les affolent, ce qui est le cas de mon épouse. Ce sont des professionnelles sur vos photos ? Elles doivent être payées fort cher, quant à tout les témoignages ce ne peuvent êtres que ceux de bonshommes à l’ imagination fertile et quelque peu dérangés.
    Essayez de me convaincre du contraire, cela me mettrais un peu de baume au cœur, à défaut d’ avoir une partenaire.
    Bravo pour votre site don j’ apprécie avant tout l’ honnêteté.
    Daniel

    • Estonius dit :

      Le sujet que vous évoquez est complexe ! Parce qu’il recouvre tout ! Les histoires, les images, les vidéos, et puis la réalité :

      Commençons par les récits et témoignages : On sait (et il faut faire avec) que de nombreux hommes sont actifs sur le web avec des pseudos féminins. On sait aussi que les femmes ne sont pas insensibles aux sites adultes à partir du moment où elles savent qu’on les respecte. Sur les histoires donc, beaucoup de « femmes » sont des « hommes » mais pas toutes. Evidemment cela oblitère une bonne partie des témoignages, d’autant que beaucoup de récits « authentiques » ne le sont pas, on le sait très bien. Donc la partie fiction écrite d’un site web (et le notre n’y échappe pas) est sujette à caution et même s’il arrive d’avoir de bonnes surprises, il faut savoir à tout moment, qu’on nage dans le virtuel. Le récit ne doit pas être abordé avec un questionnement sur le réel mais comme déclencheur de fantasme… On ne tirera donc aucune conclusion sur votre question sur ce point

      Les photos : Il ne faut pas confondre trucs et trucages, les trucages existent dans l’iconographie SM mais ne représentent qu’une toute petite partie de la production, les trucs c’est autre choses, c’est ajouter du rouge sur un fessier venant d’être fouetté, c’est gommer les larmes sur un visage (la douleur excite les glandes lacrymales, mais on ne le montre rarement) Un truc consiste par exemple à demander à la soumise de ne pas se maquiller (justement à cause des larmes) c’est le visage sur la photo qui sera maquillé ! N’empêche que des pinces sur les seins, c’est bien difficile (je n’ai pas dit impossible) à truquer. Idem pour le bondage mammaire… Alors les tarifs, et bien déjà certaines photos proviennent de pratiquants amateurs et n’ont sans doute jamais fait l’objet de paiements. Sinon en matière de modèles photographiques, les spécialités, c’est effectivement un « plus » qui parfois double ou triple de prix de la prestation, mais celles qui font dans les spécialités le font rarement sans savoir où elles mettent les pieds, il faut déjà être motivé sinon la séance photo va tourner au cauchemar.

      Les vidéos : On peut aussi truquer une vidéo, mais c’est difficile et long et ça ne le fait que pour les petites vidéos que l’on voit sur Internets, pas sur long métrages. Par contre il y a des trucs (qui concernent surtout la flagellation, par ex : on ne va filmer qu’un coup sur deux l’autre étant entendu hors champs, on va aussi maquiller les fesses pour qu’elles soient plus rouges…) Mais on ne peut pas truquer l’impact du coup sur les fesses… On ne peut pas truquer la mise d’une pince ou son enlèvement… Ce qui m’intéresse quand je regarde ce genre de film c’est de savoir dans quel état d’esprit sont les actrices, et au-delà de l’action SM elle-même, il est intéressant de regarder ailleurs, le regard de la soumise, la façon dont elle appréhende ce qui va lui arriver, ses sourires, ses yeux, son degré de complicité avec les autres protagonistes… Je n’ai pas le souvenir d’un film où on aurait forcé une femme à subir des actions Sm cotre son gré (je n’ai pas dis que ça n’existait pas, mais…)

      Et puis enfin, il y a la réalité, j’ai eu l’occasion d’aller dans des soirées SM et je peux vous garantir que des femmes qui sont profondément masochistes (y compris des seins) ben il y en a beaucoup plus que l’on ne croit .

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