Ludovic veut que nous visitions sa maison. Si ça peut lui faire plaisir. Je
ne suis pas encore descendu de mon nuage. Sa verge me brûle encore l’anus.
Son sperme réchauffe toujours mes entrailles. C’était géant ! Alors sa
baraque ! Et oui, va falloir que je m’y fasse, je suis homo, du moins j’aime
les hommes. Ce n’est peut-être pas la même chose. J’ai pris un pied
gigantesque à me faire mettre. Tout à l’heure, j’ai omis d’expliquer à
Ludovic que lorsque je me masturbais, c’était souvent sinon la plupart du
temps sur des photos de mecs et dans les récits érotiques, je m’imaginais
dans la peau de la fille. Quand je l’ai vu lundi, j’ai tout de suite été
frappé par la prestance de son visage : traits énergiques, lignes pures, nez
légèrement tordu qui rompt heureusement une symétrie presque parfaite; ses
cheveux bruns bouclés à la Pierre Perret, sa moustache luxuriante
adoucissent sa physionomie et le rajeunissent. Par cette commère de
Philippe, j’avais appris qu’il fêterait prochainement ses cinquante-deux
ans. J’ai été attiré par la force, la calme autorité qui émane de son regard
d’azur. Ce qui m’a fait craquer c’est la gourmandise, la sensualité que
révèle chaque moue, chaque mouvement de ses lèvres. Pourtant ce n’est pas
Musculator ! Les abdos, il a abandonné depuis longtemps ! Mais il a un
charme, un charisme… J’ai très vite compris qu’il me désirait. J’ai
également enregistré que, le premier jour, il m’avait pris pour une femme.
Ça m’a fait je ne sais quoi. Dès ce moment, j’ai su que je voulais que ce
soit lui. Mais je n’avais pas osé envisager que ce serait si bon la première
fois. Encore une pièce, une de plus ! Nous sommes déjà passés dans toutes
celles du rez-de-chaussée : cuisine, bureau, salon, etc… Ne me demandez
pas de les décrire, j’en serai incapable et de plus je m’en fiche. Y’a du
brouillard dans ma tête. Dire que j’ai failli refuser ce boulot ! Je navigue
à vue entre les réminiscences de nos précédents ébats et les pauses câlins.
Entre chaque commentaire, ce ne sont qu’enlacements, caresses, baisers. Et
comme il n’a pas voulu que nous nous rhabillions, il a tout à portée. Je
recommence à bander. Faut dire qu’il sait s’y prendre.
Enfin, nous montons à l’étage. Il veut me faire visiter les chambres. Si
nous continuons les arrêts toutes les deux marches pour nous en rouler une,
nous ne sommes pas encore en haut. C’est fou ses baisers ! Ils me mettent
dans un état pas possible. Tout me chavire en lui ! J’aime son ventre
rebondi qui s’enfonce dans mon estomac ! Son haleine dans mon cou ! Son
odeur de mâle ! Sa moustache qui picote délicieusement mes tétons. Même son
sexe qui pour l’instant pendouille contre mes testicules m’émeut. Je ne
parle pas de l’effet produit par les agissements de ses mains sur et entre
mes fesses, dans mon dos…
Nous arrivons enfin devant la chambre conjugale. Un dernier baiser avant
d’entrer. Je retiens mon rire : pensée délire, passer le seuil dans ses bras
en robe de mariée dans la plus pure tradition des films hollywoodiens. Je le
ravale. Je ne connais pas son sens de l’humour. Je ne voudrais pas le vexer.
On sent que madame n’est pas là car le lit n’est pas fait. Comme dans les
autres pièces, il se lance dans une explication que j’écoute d’une oreille
distraite. Je suis plus intéressée par mon image reflétée par les miroirs
d’une armoire à quatre portes qui occupe tout un pan de mur. Je me détaille
des pieds à la tête. C’est vrai que j’ai un drôle de corps pour un mec : des
longues jambes finement galbées, un ventre plat, raffermi par des séances
d’abdos, des fesses de garçon bien rondes et bien fermes et, pour parachever
le tout, mes petits seins aux pointes tendues par l’excitation. Mon délicat
visage n’est pas des plus déplaisant. J’ai toujours trouvé mes cheveux
magnifiques et même humides, ils le restent. Je parviens presque à
comprendre que Ludovic puisse avoir envie de moi. Tout entretient
l’ambiguïté. Qui suis-je ? Dommage que cette excroissance saillant au bas de
mon ventre vienne briser l’harmonie et fournit une réponse qui ne me
satisfait pas entièrement. Je suis tout à ma contemplation et je n’ai pas du
tout suivi son discours. Je sursaute presque lorsqu’il pose la main sur mon
épaule et me dit :
– C’est l’armoire de Josette ! C’est là qu’elle range une bonne partie de
ses fringues. Les portes de droite et de gauche font penderie tandis que la
double porte centrale renferme ses sous-vêtements. Il doit percevoir la
curiosité qui me tenaille car il rajoute : – Tu peux ouvrir si tu le désires
– Ludovic, Josette n’apprécierait sans doute pas que je regarde dans ses
placards.
– D’abord, après ce que nous venons de faire, tu pourrais me tutoyer et
m’appeler Ludo!
– Je suis désolé, je ne pourrai jamais ! Vous m’impressionnez trop. Grand
éclat de rire !
– Tu ne semblais pas très impressionné, quand… Je deviens tout rouge, je
bafouille :
– Je vous en prie !
– D’accord ! Oublions tout ça ! Mais n’aie aucune crainte, je ne lui
répèterai pas si tu regardes dans ses affaires… Tu peux même fouiller,
déplier … Josette est très négligente avec ses fringues ! Pendant ce temps,
je vais aller voir où en est notre repas et dresser la table. Il me distille
un dernier baiser dans le cou et s’éclipse.
Il me laisse seul face à l’armoire et à mes interrogations. Je n’ai vu sa
femme qu’à deux ou trois occasions mais à chaque fois, elle était habillée
très sexy. Je suis sûr qu’elle doit avoir de la lingerie affriolante. Je le
jure sur la tête de ma mère: lorsque j’ouvre la double porte, mon seul
mobile est la curiosité. Et beh ! Je ne me suis pas trompé ! J’en reste baba
pendant quelques secondes ! J’ai eu l’occasion de voir le contenu de
l’armoire de maman, réellement par hasard et sans qu’il me vienne l’idée
perverse d’enfiler ses sous-vêtements. Je trouvai qu’elle avait pas mal de
lingerie coquine. Mais alors là, maman t’es enfoncée ! C’est à plein rayons
! Plusieurs rayonnages pour les culottes et autant pour les soutiens-gorge !
Et encore d’autres avec porte-jarretelles et des accessoires dont je ne
connais même pas le nom. Les culottes ce ne sont pas des » petits-bateaux « ,
ce ne sont que frou-frou et dentelles, soie et satin. De coquins brésiliens
en satin bicolore côtoient de mignonnes soieries, le noir string ficelle
repose sur d’immaculés mini-slips. C’est vrai que maman, elle, travaille à
la Poste comme simple préposée et que n’ayant pas de mari, il ne peut être
un patron friqué. Ludovic ( je n’arriverai jamais à dire Ludo) a raison, sa
femme n’est guère ordonnée. Manifestement, elle a » rangé » n’importe
comment culottes, soutiens-gorge et autres affaires prises par erreur en
oubliant de les replier. Le premier moment d’étonnement passé, j’examine de
plus près ces empilements. Machinalement, je me saisis d’une culotte de soie
dans les tons bordeaux. D’abord, j’apprécie la douceur de l’étoffe, son
bruissement sous mes doigts. Dans un mouvement irraisonné, je plaque le slip
contre mon corps. Du bout du pied, je repousse la porte pour pouvoir
m’admirer dans la glace L’image renvoyée par le miroir est frustrante.
Aspect d’inachevé. Et puis zut ! Je ne résiste plus, je le passe. J’ai un
peu de mal à maintenir mon sexe sous la mince étoffe. Surtout que cette
situation l’excite et qu’il a une nette tendance à vouloir s’échapper. Mais
heureusement ce n’est pas de l’article de supermarché : toute tentative de
fuite est instantanément annihilée par la bonne tenue de l’étoffe. La bonne
surprise est que Josette et moi devons avoir sensiblement la même taille. Le
reflet que m’offre alors le miroir est saisissant : la soie épouse
parfaitement mes fesses, pour tout dire les moule, et en fait ressortir la
rondeur. La couleur s’accorde avec la carnation de ma peau. Je n’avais
jamais ressenti le désir de porter ce genre de sous-vêtements et je suis
tout à fait incapable de dire ce qui s’est produit en moi quand j’ai palpé
cette étoffe soyeuse : le besoin soudain de sentir sur moi cette douceur.
Complètement aberrant !
– Elle te va bien cette culotte ! A ces mots, je sursaute.
Ludovic est appuyé négligemment au chambranle de la porte et il se rince
l’œil. Le salaud, il savait ce qu’il faisait en me laissant seul face à mes
tentations. Je suis affreusement gênée. Bien évidemment, je rougis comme une
première communiante. Une fois de plus, je bégaie :
– Je suis désolé. Je n’aurais pas…
– Ne sois pas désolée, me coupe-t-il. Tu es magnifique. Il s’approche de
moi, me prend la main et me fait effectuer un tour complet sur moi-même.
Elle te va à merveille.
– Je crois qu’il y a le soutien gorge assorti, rajoute-t-il. J’avais offert
cette parure à Josette à je ne sais plus quelle occasion.
– Mais je n’ai pas de poitrine ! Je vais être ridicule. Bizarre ma réaction,
je ne m’offusque pas du fait qu’il veuille me faire porter un soutien-gorge
mais de mon absence de poitrine.
– Ma chérie ! ( Il m’a appelé sa chérie ! ! !) Tu as presque autant de seins
que ma femme. Et ces soutiens gorge sont des wonder j’sais pas quoi. Ils
compriment ta poitrine et font ressortir tes nénés. J’avais remarqué qu’en
effet, Josette avait une poitrine gracile mais agressive.
Immédiatement après, il passe aux actes. Il fouille dans les rayons et y
pêche l’objet de son fantasme. Il m’aide à le passer. Comme pour le slip, il
est parfaitement à ma taille.
– Attends ! Il doit y avoir un porte-jarretelles qui va avec ! Il replonge
dans l’armoire et en réapparaît avec. Il s’est également emparé d’une paire
de bas couleur chair. Il m’explique que ce sont des bas avec couture. S’il
le dit, je ne vais pas le contrarier. Avec son aide diligente, je me
harnache. Ca lui fait drôlement de l’effet, cette petite séance d’essayage
car son bermuda est déformé par une grosse bosse ( Tout à mes émotions
d’avoir été surpris, j’ai omis de préciser qu’il avait enfilé un bermuda).
Je suis troublé mais ce trouble est contrebalancé par un certain malaise
d’où un petit pénis facilement dissimulé au fond de la culotte. Mal à l’aise
non à cause de cette féminisation mais parce que ce sont les habits de
Josette. Sentiment de sacrilège. De plus les bas coutures, ça met sans doute
en valeur le galbe de mes jambes mais au mois de juillet avec une journée où
le thermomètre est monté à 35 à l’ombre, ce n’est pas terrible.
Ludovic est allé chercher une paire d’escarpins. Il veut que je les essaie.
Je proteste arguant que mes pieds sont trop grands.
– Elle avait de tous petits petons, chantonne-t-il.
– Pour un homme, sans doute. Néanmoins, je chausse du 40. Ça m’étonnerait
que Josette ait d’aussi grands pieds.
– Je n’en ai aucune idée. Essaie ! Je suis certains qu’ils vont t’aller à
merveille.
Que ne ferais-je pas pour lui être agréable ! La bonne volonté ne suffit
pas. Après plusieurs tentatives infructueuses, nous abandonnons. Je vérifie
la pointure. C’est du 37. C’était un combat perdu d’avance.
– Je t’en achèterai demain ! ( Indice intéressant ! Il pense déjà au
lendemain. Ce n’est pas dans son esprit une aventure d’un seul soir !)
Veux-tu marcher pour moi ? Je joue au mannequin et défile dans la chambre
pour ce seul spectateur très attentif. Il s’est assis sur le lit. J’entends
sa respiration qui s’accélère. Il ne peut s’empêcher de se masser le sexe à
travers son bermuda. J’en rajoute un peu, tortille du popotin, joue les
femmes fatales.
– Tu sais ce qui me ferait excessivement plaisir ? Je n’en sais rien, mon
chéri mais si c’est venir planter ton membre que tu n’arrêtes pas de
tripoter dans mon vagin, je suis partante tout de suite. Mais non je ne lui
dit pas ça ! Je murmure simplement d’une manière que je considère très
féminine.
– Je ne sais pas ! Mais je ferai tout ce que vous voudrez.
– Vraiment tout ?
– Oui ! Tout ! réponds-je en frissonnant malgré tout un peu en pensant où
peut m’entraîner une telle affirmation. D’accord, ce n’est pas un dialogue
d’une grande teneur intellectuelle mais les circonstances ne s’y prêtent pas
vraiment.
– Rassure-toi ! Ce que je vais te demander n’a rien de douloureux. Je pense
plutôt que ça va te plaire !
– …
– Ouvre la porte de gauche. Tu trouveras tout un choix de jupes et de petits
hauts. Choisis ce que tu veux et porte-les pour moi.
– Ce sont les affaires de votre femme, proteste-je de nouveau. Nouveau
paradoxe, ce n’est pas le fait de m’habiller en femme qui m’interpelle mais
ce qui me gêne c’est que ces fringues appartiennent à Josette.
– Quelle importance ! Et tu as dit que tu ferais tout ce que je voudrais !
Il quitte le lit et ouvre lui-même la porte. Wouah ! Je ne sais pas où
donner des yeux ! Des dizaines d’ensembles sont suspendus. Pour gagner du
temps, la dame a déjà appareillé haut et bas. Jupes longues, courtes, en
cuir… Caracos, chemisiers, t-shirts, sweater… tous très élégants et très
sexy. Je n’ose pas toucher. Je n’arrive pas à me décider. Devant mes
tergiversations, Ludovic décroche un cintre et me le tend :
– Essaie ça. Je suis sûr que tu vas être craquante. Son choix s’est porté
sur une jupe noire très courte et un chemisier blanc d’une coupe classique
mais probablement en satin ou quelque étoffe similaire. Ludovic s’adosse au
mur et profite du spectacle. Comme pour les sous-vêtements, on dirait qu’ils
ont été achetés pour moi. Dément ! Je contemple ma silhouette dans le
miroir. C’est LE CHOC : c’est moi cette silhouette hallucinante dont cette
tenue, tenue de rêve, souligne le contour harmonieux de mon corps, prolonge
mes jambes, établit des lignes de fuites qui se rejoignent dans un triangle
magique, révèle la rondeur du genou, épouse étroitement le galbe de ma
fesse, en accentue encore la fermeté. J’évolue devant la glace pour me
découvrir sous tous les angles possibles. Je suis BELLE pas beau mais BELLE.
En mec, j’avais quelque chose de féminin On m’a d’ailleurs souvent traité de
fille. En femme, je n’ai rien, strictement rien de masculin. Dans le miroir
je croise le regard de Ludovic : je suis bien… Pour la première fois, je
n’ai pas honte de la finesse de ma cheville. Pour la première fois, le délié
de ma jambe, l’absence de muscles hypertrophiés, le grain satiné de ma peau
m’apporte la fierté.
– Bouge ! me lance-t-il. Laisse ton corps s’exprimer ! Laisse parler la
femme qui est en toi !
Je commence à marcher, suivant mon image dans les glaces. D’abord timide, je
me risque à quelques petits pas devant l’armoire. Je me trouve gauche dans
cet accoutrement inhabituel. Peu à peu, je me libère. Ma démarche devient
plus fluide. Mes hanches oscillent au rythme de mon avancée. Je me prends au
jeu. La féminité émerge en moi. Je me sens FEMME. Je suis une FEMME. Je
m’aventure jusqu’à la porte-fenêtre. La combinaison des frottements et
glissements des différents textiles sur ma peau génère des sensations très
agréables. Vraiment enivrant. J’en ai la chair de poule. Mon sexe, cet
idiot, ne peut se tenir tranquille et me rappelle ma condition originelle.
Je jette un œil dans la glace : Encore heureux ! Ça ne se voit pas. La soie
tient bon. Je ne suis pas le seul à être « sensibilisé ». Ludovic, pour plus
de commodités, a ôté son bermuda et caresse son pénis redevenu très
performant. Provocante, je viens me planter devant lui. Je me cambre, je
fais saillir cette poitrine que je n’ai pas vraiment ( très bien, ces
wondertruc !). Je remue mon petit popotin bien dessiné par le tissu collant.
Juste sous son nez.
Ludovic ne résiste pas longtemps à ce petit manège. Il s’éjecte du lit. Je
me retrouve emprisonnée entre ses bras. A pleines mains, il me pelote les
fesses à travers la jupe. Bouches à nouveau rejointes. Il retrousse la jupe
et me la roule sur les hanches. Sexe à sexe. Mains qui s’égarent sur les
bas. Crissement soyeux au passage de ses paumes. Baisers dans mon cou.
Baisers dans son cou. Mots murmurés sans grandes significations. Mains sur
son derrière. Dextre et Senestre dans ma culotte qui écartent mes deux
globes. Elles s’insinuent dans ma raie, joue avec mon anus encore
entrouvert. Deux doigts s’engagent dans le chemin obscur.
– Ludovic ! Vous allez tout froisser ! Josette va s’en apercevoir ! ( oui,
je n’ai pas encore complètement perdu la tête )
– Ne t’en fais pas, ma chérie ! Le pressing ça existe !
Il me prend par les hanches et me retourne comme une crêpe. Ainsi, je suis
face à la glace. Dans cette position, je ne peux plus rien faire. Je n’ai
plus qu’à subir cette délicieuse agression. Je le vois s’agenouiller
derrière moi. Il dégringole la culotte jusqu’à mes genoux. Ses fortes paluches d’homme ouvrent largement mes fesses. Sa
tête disparaît à ma vue. Il lèche ma raie. Contact humide contre mon rectum.
Pour lui faciliter la tache, je prends appui contre l’armoire. Quelques
acrobaties pour me débarrasser de la culotte. Ouf ! Enfin, je peux écarter
mes jambes, me cambrer au maximum et tendre vers lui mon petit cul. L’offrir
à sa dégustation. Ses lèvres baisent mon anus tandis que sa langue s’y
enfonce profondément. Il en profite pour bien lubrifier mon conduit avec sa
salive. Dans le miroir, sa verge me semble encore plus énorme que tantôt. La
mienne me fait mal à force d’être roide. Maintenant qu’il est bien installé,
ses mains changent d’objectifs. Mes testicules ! Qu’est-ce qu’il leur fait ?
C’est bon ! Il les presse avec douceur entre ses paumes ! Deux doigts, puis
trois viennent remplacer sa langue. Il les enfonce entièrement puis les
retire. Il répète plusieurs fois cette manœuvre. A chaque passage, de
l’extrémité des doigts, il titille ma prostate et dilate un peu plus mon
entrée. Depuis un moment sans même que je m’en sois rendu compte, j’ai
commencé de gémir. Une longue plainte que je ne peux contrôler. Pas plus que
je ne vais pouvoir me contrôler très longtemps. Quelques gouttes de sperme
se sont déjà échappées de mon phallus. Ma respiration se dérègle vraiment
quand Ludo m’introduit un quatrième doigt. Il le retire aussitôt. Il se
relève. Je sens qu’il se présente contre mon trou. La pénétration a lieu
sans aucune difficulté. Mes chairs s’ouvrent largement pour l’accueillir.
Les poils de son pubis me chatouillent les fesses. Il reste immobile
quelques secondes. Nos regards s’accrochent à travers la glace. Dans ce qui
va suivre, à aucun moment, nos yeux ne vont se quitter.
Après cet instant de recueillement, il débute sa chevauchée par quelques
coulissages gentillets. Il est rattrapé par mes gémissements de plus en plus
lancinants. Son excitation galope dans le même tempo que la mienne. Ses
mouvements deviennent plus rapides. Je les sens plus lourds. A chaque fois,
plus profond. Accélération. Prostate qui s’enflamme. Respiration pantelante
dans mon oreille Ma voix s’envole, déraille. Sa dextre empoigne ma bite.
Branlage au même rythme que ses pénétrations. Surchauffe. Avec Maxwell, une
seule cuillère suffit ! Là quelques allers et retours suffisent ! Je pars !
Je gicle ! J’éclabousse ! Ludo m’inonde. Il me remplit les entrailles !
Wouah ! c’est hyper super génial de se faire baiser par une grosse bite bien
pleine et bien dure. Désolée cela m’a échappé ! Ludovic décélère. Ma voix
aussi. Il arrête de remuer en moi mais il continue de me masturber. Mon sexe
ne s’est pas ramolli. Mon dieu. Mes gémissements reprennent de plus belle.
Nouvelle montée en puissance. Ludovic s’acharne. Sa main se déchaîne. Il
secoue violemment ma bite. Finalement, il a gain de cause. Je jouis encore
une fois longuement. Petite giclée mais grand pied. Mon pénis daigne baisser
la tête. À la suite de cet exercice de style, nous restons quelques secondes
immobiles puis Ludovic me conduit jusqu’au lit où nous nous affalons. Il est
toujours en moi. Manifestement, sa verge aussi a du mal à retrouver une
position de repos. Je la devine encore bien rigide et prête à l’emploi.
D’où ma surprise quand il se retire. Mais ce n’est que pour mieux…Avec une
certaine tendresse, il me place sur le dos. Il remonte mes jambes contre le
chemisier et pointe son engin. J’avais raison : son sexe est vraiment très
raide. Il me pénètre tranquille. Il me baise de nouveau tout en me regardant
en souriant. Ses mains cajolent mon visage. Je suis bien. Maintenant, il
prend son temps, il se montre très doux. Il déboutonne le chemisier, passe
une main dans les bonnets, agace mes tétons. Son sexe circule librement dans
cette gaine qu’il a déjà si bien ointe. J’apprécie cette sensation que je
ressens à chacune de ses pénétrations mais plus de plaintes, plus de
gémissements, je suis apaisée, vidée. Je voudrais qu’il soit aussi heureux
que moi alors mon bassin bouge, va à sa rencontre, mes mains étreignent ses
fesses. Je lui offre ma bouche qu’il embrasse passionnément. Tout à coup,
sans signes précurseurs, alors qu’il est enfoncé en moi profondément, il
s’immobilise et devient tout raide. Ses ongles se plantent dans mes épaules
et il éjacule abondamment. Il s’écroule sur moi en marmottant. Nous ne
bougeons pas jusqu’au moment où son sexe recroquevillé s’extirpe seul de mon
vagin.
Nous nous relevons. Regard dans le miroir. Un mot : destroy. Déjà, son torse
est tacheté par ma semence. Quant à moi. Indescriptible. La jupe a perdu
toute élégance : un sac froissé roulé sur mon ventre. Sans compter les
souillures. Le chemisier idem. Les bas n’ont pas résisté, ils sont bons pour
la poubelle. Les larmes me viennent aux yeux. Il me prend dans ses bras et
me cajole.
– Pourquoi pleures-tu ?
– Tu.. Pardon. Vous avez vu ce que nous avons fait ?
– Tu n’as pas aimé ?
– Si ! Si ! Mais regardez l’état de vêtements et les bas ?
– Comme je t’ai dit tout à l’heure, y’a des pressings ? Quant aux bas,
crois-tu que Josette va s’apercevoir que cette paire a disparu. Sur ces
mots, il rabaisse ma jupe, enfin la jupe, réarrange le chemisier.
– Regarde ! Ce n’est pas si mal ! Allez viens, nous avons besoin d’un bon
bain ! Et pas dans la piscine cette fois ! Il m’ouvre une porte dissimulée
par une tenture et nous entrons dans la salle de bain.