Nicole chap 17 par mlle_helened
Comme l’an passé, je passai Noël avec Charlène, Isabelle et Alain. Les enfants étaient restés bloqués au Etats-Unis à cause de la tempête de neige. Mais au lieu de rester seule pour le Nouvel An, je fus invitée chez les parents d’Alain. Je fis la connaissance de son frère ainé et de sa famille, dont j’avais peu entendu parler.
La vie repris son cours entre vie de couple avec mon homme, sport en chambre avec tout le monde et mes études. J’attaquai le programme de seconde et m’orientai vers un bac économique et social. Isabelle m’aidait beaucoup pour le français et les maths, Charlène pour l’anglais, mais aussi Alain un peu pour tout.
– et alors ? Tu crois que les militaires c’est tout dans les bras et rien dans la tête ? rétorqua-t-il alors que je m’étonnai lorsqu’il me proposa son aide.
J’envisageai désormais de plus en plus sérieusement de passer mon bac. Pour faire quoi après, je n’en savais fichtre rien. Mais au moins j’aurai mon bac. Comme un pied de nez à mes parents.
On fit des travaux dans la maison. La cloison qui séparait nos deux chambres reçut une porte et formèrent un petit appartement. On avait notre chambre conjugale et un petit salon privé.
Je voyais mes beaux-parents une fois par mois. Ils m’adoraient et me considéraient un peu comme leur fille. Leur seul vrai regret étant que je ne pourrai jamais avoir d’enfant. Et donc eux de petits-enfants. Ceux de leur fils ainé vivaient dans le nord et ils ne les voyaient qu’une fois par an. Andrée me confia qu’elle aimerait qu’ils passent une partie des vacances d’été chez eux quand ils seraient un peu plus grands. J’en touchai aussitôt deux mots à mon chéri pour qu’il relaie l’information. Le plus dur serait de convaincre sa belle-sœur, véritable mère poule qui n’acceptait pas de se séparer de sa progéniture.
On revoyait aussi régulièrement Nathalie, Agnès et Clarisse. C’est au cours d’une de ces soirées, à la fin du printemps, que Nathalie annonça qu’elle souhaitait revendre son affaire. Non pas que les affaires n’étaient pas florissantes, mais juste qu’elle en avait marre et qu’elle souhaitait lever le pied.
Mon destin fut scellé après une remarque que j’avais faite sur le ton de la boutade.
– Je la reprendrai bien, ta boutique.
Tout le monde se tut et me regarda. Surtout Nathalie.
– Et pourquoi pas ! Quitte à m’en séparer, autant la donner à quelqu’un que je connais, passionné et de confiance.
– Et puis tu as le budget pour racheter le fonds de commerce, dit Charlène.
– Adjugé ma chérie ! conclut Nathalie.
Et c’est ainsi que je commençai ma nouvelle activité de gérante de magasin de lingerie. Activité à mi-temps pour commencer. Nathalie commença par m’initier au métier de vendeuse. C’était plutôt sympa de conseiller ces dames plus ou moins jeunes, plus ou moins jolies, de les imaginer dans leur dessous plus ou moins affriolants pour séduire leur compagnon ou marie, voire leur compagnes.
Nathalie me raconta maintes et maintes anecdotes sur ses clientes régulières, de leurs mœurs parfois légères, des coups de canif dans les contrats.
A la rentrée de septembre, Nathalie commença à me parler de comptabilité, de commandes, de fournisseurs, de réapprovisionnements, d’inventaire. Beaucoup moins sexy et glamour, mais indispensable.
Malgré tout, le travail me plaisait. Et c’était bien la première fois que j’étais contente de travailler, autrement qu’à baiser.
Si mes parents me voyaient !
Cela dit, il arrivait parfois que Nathalie et moi mêlions l’agréable à l’utile quand le chaland se faisait rare. La cabine d’essayage abritait nos parties de jambes en l’air et je me délectais de la cramouille de ma deuxième patronne.
Cela faisait maintenant deux ans que j’avais commencé mon traitement hormonal. Mes seins avaient pris un peu de volume et j’arborai fièrement un petit quatre-vingt-cinq B que je laissais libre de toute dentelle, préférant sentir le frottement de mes hauts sur mes tétons sensibles.
Malgré tout, même si j’adorai ma petite poitrine, Alain restait frustré de ne pas pouvoir se masturber entre eux. Il ne le disait pas, mais je constatai son plaisir lorsqu’il le faisait avec Isabelle.
– Dis-moi, mon chéri, tu aimerais que j’aie des seins plus gros ?
Son regard s’éclaira.
– Ok. Je vais me renseigner alors.
– Mais si tu ne veux pas, je ne t’oblige pas, tu sais.
– Je ferai tout ce que tu veux mon amour.
Dès le lendemain, je consultai mon médecin qui me donna l’adresse de son confrère chirurgien plastique.
Un mois plus tard, mon Alain étrenna ma nouvelle poitrine, bonne C, avec son sexe et répandit sa semence sur ma gorge.
– Alors heureux ? Minaudé-je.
– Comblé ma chérie. Je t’aime plus que tout au monde.
– Moi aussi je t’aime, encore plus.
Toute la maison et nos amis et amies goutèrent à mes seins. Même Rosette qui avait enfin accepté sa bisexualité. La contrepartie fut que je dus remplacer tous mes soutiens-gorge. Mais cela ne posa pas trop de problème, puisque j’étais dans la place. Mais ça me coûta quand même une petite fortune.
Au printemps, j’eus la surprise de voir arriver mes beaux-parents chez Isabelle et Jean-Charles (qui avait pour l’occasion laissé Charlène au placard). Et pour une fois, ce fut Isabelle qui passa derrière les fourneaux. Elle s’avéra être un fin cordon bleu. Et quand je lui demandai pourquoi elle avait embauché Rosette pour faire les repas, elle me répondit qu’elle avait la flemme de faire la cuisine au quotidien.
Seule Andrée me fit une remarque gentille, me reprochant de faire comme toutes ces stars en couvertures des magazines people.
Nous prîmes le café sur la terrasse baignée de soleil. Je servis tout le monde et m’installai sur une chaise, collée à Alain que je ne quittais pas d’une semelle.
Tous nous félicitèrent pour notre amour mutuel. Amour qui me semblait grandir de jour en jour.
Alors que je commençai à débarrasser les tasses, Alain se leva, s’approcha de moi, mit un genou à terre, ouvrit une petite boite qu’il avait sortie de sa poche.
– Nicole mon amour, veux-tu m’épouser ?
Je lâchai le plateau qui retomba sur la table, renversant les tasses.
– Tu es sérieux ?
– Très !
Je lui pris le menton pour qu’il se relève et lui sautai au cou, passant mes jambes autour de sa taille et offrant à toutes et tous la vision de mes jarretelles.
– Oui, oui et re-oui ! Dis-je au comble du bonheur
A voir les têtes des uns et des autres, je compris qu’Alain avait tout prémédité mais sans rien dire à personne.
– Toutes nos félicitations, nous dit Andrée. Vous faites de moi la plus heureuse des femmes.
Et à tour de rôle, chacun virent nous embrasser et nous féliciter.
– Si vous voulez un peu d’intimité … nous dit Isabelle avec un sous-entendu à peine voilé
On ne se le fit pas dire deux fois et filions dans notre chambre.
Alain me donna un orgasme comme jamais. Et quand on redescendit, les sourires montrèrent qu’il avait été entendu de tous.
Le mariage eut lieu en août, ce qui permit de profiter de la présence du frère d’Alain. Seule manquait ma propre famille. Cela me peine un peu mais j’avais fait une croix sur elle.
On resta dans la maison d’Isabelle, sans rien changer de nos habitudes. Sauf que désormais, je pouvais exhiber une magnifique alliance sertie de diamants.
L’année suivante, je pris la gérance complète de la boutique de Nathalie. J’achetai peu de temps après le local mitoyen qui s’était libéré et installai une boutique de chaussures. Les affaires déjà honnêtes prirent un envol fulgurant. Il n’était pas rare qu’une cliente reparte avec une paire de talons hauts alors qu’elle n’était venue que pour de la lingerie et vice-versa.
Je passai mon bac que je réussi haut la main. Enfin, selon mes critères. Partant de très loin, j’étais plus qu’heureuse d’en être arrivée là.
Et en pied de nez au destin, j’écrivis une seule et unique lettre à mes parents leur expliquant ce que j’étais devenue.
A eux de me croire. Ou pas…
FIN
Une des plus belle série que j’ai lu. Même si d’autres m’ont plu, celle ci est la meilleure.
Je me permet juste de demander à vassilia s’ils peuvent me donner l’adresse mail de
Mlle helened. Ceci pour lui demander pourquoi un récit que j’ai adoré (à l’époque) a disparu du net (paru sur Vassilia et Revebebe si je me souviens bien); celui de l’histoire de mlle helene (avec un passage aux U.S.A. pour modification corporelle). si Vassilia ne peut me donner son adresse mail, peut il au minimum transmettre mon message ?
Cette histoire était sublime, criante de vérité, et depuis, je n’ai cessé de rechercher Mlle helene.
Amicalement vôtre
Borghen
Pour des raisons de sécurité, nous ne donnons pas suite aux demandes de mails.
Il y a cependant un moyen de contacter Mlle Helened qui participe à notre forum
Vous vous inscrivez sur notre forum, ce qui ne vous engage à rien
Puis vous lui poserez votre question en Message privé
Cordialement
Eddy
Encore une superbe histoire…. avec le plaisir de découvrir chaque nouvel épisode…
Je me languis déjà de découvrir la prochaine histoire de mlle_helened….