Sonia n’est pas venue par Marie-Paule Perez

Ben non, Sonia n’est pas venue… car si elle était venue, cette aventure, je
ne l’aurais sans doute point vécue… mais commençons par le commencement !

Je me prénomme Marie-Paule, et je suis mariée avec Etienne. J’ai
trente-trois ans, mon mari trente-sept, tout va bien, merci… Le temps des
bonheurs intenses et des souvenirs inoubliables est un peu derrière nous.
Mais on s’entend bien malgré tout. Sur le plan sexuel c’est un peu pareil,
mais je ne me plains pas, enfin pas trop… Il m’arrive d’aller voir ailleurs,
je suppose qu’il en fait autant… Bof, tant qu’on prend du plaisir sans
casser notre vie de couple qu’est ce que ça peut foutre après tout ?

Et puis suite à un concours de circonstances, (mais ce n’est pas le sujet de
l’histoire) j’ai fais la connaissance d’une femme, d’une femme très douce,
ce jour là j’ai découvert quelque chose, et du coup mes petits écarts en ont
été transformés

Et justement ce jour-là, j’attendais Sonia dans un café en sirotant un vichy
fraise et en me projetant déjà dans ma tête mon petit cinéma charnel quand
cette salope m’appela pour se décommander. Je rentrais alors à la maison
dépitée, contrarié, furieuse et…

Evidemment arrivé à la maison, ce con d’ascenseur (qu’est ce qui est plus
con qu’un ascenseur ? Je vous le demande bien, surtout quand il est en panne
?) était justement… en panne. J’habite au cinquième et je fume. Ce qui fait
que j’arrivais en haut épuisé, le souffle coupé. J’en veux à la terre
entière, à ses habitants, son pape et ses curés !

En plus j’ai envie de pisser, je m’énerve, je m’énerve, je mets un temps fou
à trouver mes clés dans ce putain de sac à main à la con (qu’est ce qu’est
plus con qu’un sac à main quand on cherche quelque chose dedans, je vous le
demande ?) Je finis par rentrer

Et go to the private chiotte ! Je pisse, je pisse, je n’arrête pas de pisser
! D’ailleurs j’adore ça pisser, c’est l’un de mes trucs, ça quand je suis à
poil le matin, avant de prendre ma douche, j’adore me pisser sur les
cuisses, c’est chaud, c’est rigolo, c’est excitant… ou alors le soir,
quelques gouttes, justes les dernières, comme ça dans la culotte, et hop on
la remet, ça mouille la foufoune, c’est super comme effet !

Mes voilà t-y pas que j’entends comme des gloussements de plaisir qui
semblent provenir de la chambre, je n’avais pas fait de bruit pour rentrer.
Mon salopard de mari profite du fait que j’ai rendez-vous avec une nana pour
s’envoyer en l’air avec une gonzesse ! Quel toupet ! Il est vrai qu’en y
réfléchissant un peu, je suis un peu mal placée pour lui faire de la morale…
Mais quand même ça m’énerve ! Et puis d’abord il n’a qu’à faire ça ailleurs,
pas sous notre toit quand même ! Il y a des choses qui ne se font pas ! Na !

Mais comme je suis curieuse comme un pot de chambre, je décide de regarder à
quoi ressemble la pétasse que Monsieur est en train de s’envoyer.
Délicatement, très délicatement, j’entrebâille la porte et…

Putain, le choc !

J’ai du me tromper, ce n’est pas possible !

Je regarde une nouvelle fois !

Ben non, je ne me suis ni trompée ni gourée !

Mon connard de mari est en train de faire des trucs avec un mec !

Je dois être encore plus blanche qu’un navet de compétition dans un concours
agricole !

Bon, j’en étais déjà à me demander comment gérer tout cela ! La meilleure
solution serait sans doute de foutre le camp sur la pointe des ripatons et
de ne revenir au domicile conjugal, désormais souillé du péché de Sodome et
Gomorrhe, quelques heures plus tard, comme si de rien n’était ! Mais poussée
par je ne sais quelle curiosité malsaine, je regarde à nouveau ! Un type
genre blondinet efféminé est en train de sucer goulûment la bite de mon
Etienne de mari qui vu sa bobine épanouie a l’air de trouver l’action
complètement à son goût ! Le salaud !

Ah ! Je me vois bien pipelotter le soir  » Alors chéri, tu as passé une bonne
après midi ?  » Bof, j’ai regardé la télé !  » Qu’il va me répondre ! Menteur,
Pervers ! Enculé ! Tiens, en parlant d’enculé, j’espère au moins qu’ils ne
vont pas aller jusqu’à

Tiens ! Juste un dernier coup d’œil !

Je distingue cette fois mieux la scène, Etienne est sur le lit, l’inconnu le
suce assez bruyamment avec de gros floc-floc, il est à quatre pattes, les
fesses dans ma direction, légèrement cambrés, de bien jolies fesses bien
lisses et glabres ! « Des jolies fesses », j’ai dis ! Je deviens folle !

Et puis tout c’est passé très vite, je sens comme quelque chose qui me gène
dans la gorge, bon dieu il ne faut pas que je tousse, j’essaie de lutter,
j’aurais dû partir, mais je reste là, paralysée ! Ne pas tousser ! Ne pas
tousser ! Je tousse ! Les deux mecs qui me regardent surpris ! Etienne est
tout rouge, l’autre est tout blanc, moi, je ne sais pas, verte peut-être !

Le réflexe débile, Etienne tire le drap sur lui, comme si je ne connaissais
pas sa nudité par cœur !

Enfin vous voyez la situation !

Tout pouvait arriver !

Je serais éternellement reconnaissant à Etienne d’avoir d’un éclair de génie
débloqué une situation qui pouvait tourner en n’importe quoi, crise
conjugale, bagarre, que sais-je encore…

Il n’eut alors que cette courte phrase :

– Marie-Paule, c’est super que tu sois là ! Viens nous sucer !

J’aurais pu, moi aussi réagir tout autrement, mais non ! Dans un état
second, j’avançais vers le lit, comme la femelle du zombi et je m’approchais
de la bite de l’inconnu.

– C’est Ghislain, je l’ai rencontré… euh… par hasard

– Enchanté !

Il me tend la main, je la lui serre ! Comme présentation insolite, ce n’est
pas mal quand même ! Je serre la main d’un type à poil qui bande comme un
cerf et que je m’apprête à sucer ! Quelle est jolie cette biroute ! Bien
droite, la peau un peu sombre, le gland bien brillant, d’une longueur
standard, on va dire ! J’en ai quand même pas vu tant que ça dans ma vie !

Ça y est ma langue est au travail ! Je lui asticote le gland à ce biquet !
Je suce un mec qui vient de sucer mon mari ! Ça m’excite, ça m’excite de
faire des trucs aussi pervers ! Mon mari s’approche de moi et me fait des
petits bisous affectueux sur la joue ! Pas très pratique quand on suce ! Et
puis qu’est-ce qui lui prend ? Il a quelque chose à se faire pardonner ou
quoi ? Peut-être quand même, alors j’arrête un moment ma fellation et
j’embrase Etienne goulûment, faisant circuler ma langue dans sa bouche avec
toute la souplesse dont je peux être parfois capable !

Me voici en train d’embrasser mon mari avec le goût de la pine d’un autre
homme dans ma bouche ! Je vous dis, on est en pleine perversion !

Finalement Etienne me lâche, je reprends ma pipe, mais cette fois j’y vais
carrément, je coulisse le membre de mes lèvres humides, j’adore faire ça,
mais il y a un inconvénient, ça fait baver… et il se trouve que je suis
encore intégralement habillée, même pas légèrement débraillée, non personne
n’a touché à mes vêtements. Ben oui, quand on est dans la réalité, les
choses ne se passent pas forcément dans l’ordre logique…

Je me recule pour me déshabiller. Ça à l’air d’intéresser Ghislain, qui me
regarde comme si j’étais Claudia Choux-fleur ! J’en suis pourtant assez loin
même si comme on dit  » je plais  »

Etienne interrompt la contemplation de son acolyte et lui fait se replacer à
quatre pattes, il passe alors derrière lui ! Et… Mais qu’est ce qu’il
fabrique le Etienne… Ben, non, je ne rêve pas, il est en train de lui sucer
la rondelle ! Mon Dieu ! Mais ce n’est pas possible, il faut que je voie ça
de plus près ! Je me dépêche de terminer mon déshabillage et je ne prends
même pas le temps de ranger convenablement mes sous-vêtements que j’envoie
bouler et choir sur la moquette !

Et puis je décide de me rapprocher du lieu de l’action. Mon Etienne est en
train effectivement de jouer de la langue et de lubrifier l’anus de Monsieur
Ghislain qui à l’air de trouver la caresse fort stimulante, ils ne sont pas
nets, ces mecs. Ça m’excite, ça m’excite, je m’approche:

– Je peux aussi ?

Il faut toujours demander avant de faire les choses ! Etienne comme à regret
à la galanterie de me laisser la place, je lèche à mon tour ! Et me voilà en
train de laper le trou du cul d’un homosexuel ! Curieuse après midi,
normalement je devrais à cette heure là lécher la foufoune de Sonia, je vous
dis la destinée c’est bizarre des fois. Et puis, j’ai envie d’improviser,
après tout ils m’ont invité, ce n’est pas pour rester passive, ce trou qui
me tend les doigts, c’est le cas de le dire est trop tentant, j’approche
l’index, je le rentre, je le bouge et je le bouge encore et monsieur est aux
anges !

– Attends ! Intervient Etienne !

Qu’est qu’il a lui ? Il a peut-être une idée pour la suite, mais qu’il ait
la délicatesse de me laisser un peu faire ce que j’ai envie !

– Voilà, je vais me mettre tout à côté de lui et tu vas nous doigter tous
les deux en même temps !

En voilà une idée qu’elle est bonne ! Etienne se place à la gauche de
Ghislain, je m’aperçois qu’il n’a pas le cul vraiment sec, il a du se le
faire sucer par son copain avant que j’interfère dans leurs ébats. Et comme
il le souhaitait j’ai maintenant un index dans chaque trou du cul et je fais
des petits va-et-vient avec tout ce petit monde !

– Ça vous plait que je vous encule avec mes doigts, bandes de pédés !
– Hum c’est bon ! Répond Ghislain !
– Grsfjsfklgjdmh ! Surenchérit Etienne dans une langue inconnue.

Après quelques instants de ce régime, les deux hommes s’allongent de nouveau
sur le lit et se livrent à une masturbation mutuelle, je voudrais bien me
rendre utile et m’amuse à agacer les tétons de ces messieurs, en principe ça
plait toujours, et puis j’embrasse mon mari, l’autre je n’ai pas trop envie
!

Etienne se redresse un moment puis plonge sa bouche vers le sexe de Ghislain
! On a beau avoir les idées larges, voir son mari en train de sucer une
quéquette, ça fait drôle, et quand je dis que ça fait drôle c’est peut-être
un peu curieux psychologiquement parlant mais en ce qui concerne
l’excitomètre, c’est d’une efficacité surprenante, je suis en train de
dégouliner de la chatte comme cela m’est rarement arrivée.

Mais voilà que Ghislain est en train de préparer un préservatif, il s’en
capuchonne la biroute… Il ne va pas… quand même… J’aurais plutôt vu le
contraire ! Ben non ce n’est pas le contraire. ! Etienne est à quatre
pattes, il s’écarte le trou du cul de ses mains et attend que Ghislain
l’encule ! Et ça va se passer devant mes yeux écarquillés à cinquante
centimètres de moi.

Ghislain s’approche, enfin c’est plutôt sa bite qui s’approche, la
pénétration a été relativement rapide, moins d’une minute, et les voilà
partis dans des va-et-vient infernaux ! Etienne râle son plaisir comme un
malade, je suis toujours autant excitée, mais personne ne s’occupe de moi !
Je me faufile par-devant et essaye de sucer la bite de mon mari pendant
qu’il se fait besogner, mais c’est plus facile à dire qu’à faire, et vu
l’instabilité de la position ou mon manque d’expérience, j’y renonce et me
pose dans un coin du lit, me masturbant en regardant la scène.

Soudain Ghislain pousse un cri, il a joui, il se retire, et s’écroule sur le
plumard (sur notre plumard ! Qui c’est qui va avoir tous les draps à changer
?) Etienne se retourne et comme un malade se met à se branler tout seul pour
finir par éjaculer sur le torse de son… amant (ben oui, il faut bien
employer le mot)

Etienne m’aperçoit enfin, semble sortir de son rêve et réalise que moi je
suis un peu larguée dans toute cette affaire !

– Tu veux qu’on te fasse jouir, chérie ?
– Hé !
– Tu veux que Ghislain le fasse !
– Je préférerais que ça soit toi !
– Je pourrais toujours le faire après, il en meurt d’envie, n’est-ce pas
Ghislain ?
– Ce sera un plaisir ! Répond-il. Et je réalise que je n’avais pas encore
entendu le son de sa voix.

Toujours est-il que je me retrouve allongée, les cuisses écartées et la
langue de Ghislain dans mon sexe en train de la balader sur mon clito, c’est
qu’il lèche bien l’animal, je mouille, je mouille, je ne vais pas tenir
longtemps à ce rythme, je pars, je hurle… à ce point que Ghislain s’inquiète
auprès d’Etienne de savoir si tout va bien !

– Non elle jouit toujours très fort ! Tu l’as bien sucé ! Bravo !
– Vous êtes très chouette tous les deux, si vous voulez, je vous paie le
restaurant tout à l’heure ! Propose alors Ghislain.
– Une autre fois, pourquoi pas ? Ce sera avec plaisir, mais pour le moment
nous voulons rester un peu tous les deux ! A moins que… qu’en penses tu
chérie ? Me demande Etienne !
– Je suis d’accord avec toi, Etienne, je t’aime, tu sais !
– Alors je vous laisse… en amoureux…

Je fis alors un petit signe d’amitié de la main à Ghislain voulant lui
signifier par-là que ce genre d’adieux suffirait, puis je repris la position
sur le lit, les jambes écartées !

– Allez viens, Etienne, c’est à ton tour de me sucer !

© Marie-Paule Perez


Marie_paule_perez@hotmail.fr
(juin 2002)

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5 réponses à Sonia n’est pas venue par Marie-Paule Perez

  1. Autouillet dit :

    Toute la philosophie de Vassilia dans ce très bon texte

  2. Pilouface dit :

    Un petit bijou, ce texte.

  3. Voisin dit :

    Un style plutôt rigolo au service d’une belle histoire érotique. J’ai kiffé.

  4. baruchel dit :

    J’ai adoré ce petit chef d’oeuvre de décontraction et de perversité !

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