Martinov 23 – La grotte de l’Ours – 2 – Prisonniers de la grotte par Maud-Anne Amaro

Martinov 23 – La grotte de l’Ours – 2 – Prisonniers de la grotte par Maud-Anne Amaro

Mardi 14 avril

La galère !

A la gare de Briançon, Verrier et Isabelle les attendaient.

– Nous attendons… justement les voilà : Je vous présente Corentin Rimaillon et … excusez-moi je n’ai retenu votre nom…
– Solène Lachenau…
– …conseillers en communications, ce sont eux que nous avons sollicité pour s’occuper de la promotion du site.

Corentin Rimaillon est une sorte de caricature vivante du cadre commercial, circonstances obligent, il n’est pas en costard, mais a revêtu un polo Lacoste blanc qu’il ne doit sortir de son armoire que pour faire son tennis. Il a les cheveux courts et le sourire format commercial. Solène Lachenau est une belle blackette métissée au port altier, elle aurait pu être mannequin, cheveux défrisées mi-long, tailleur pantalon beige et… escarpins.

– Il risque d’y avoir un léger problème ! Explique Verrier, nous allons devoir faire 500 mètres dans un sentier de montagne, je crains que les escarpins…
– J’ai apporté des basquets, cher monsieur !
– Alors on y va !

Martinov et Béatrice montent dans la voiture de Verrier, Corentin et Solène suivent derrière.

Après un interminable périple sur des routes en lacets, nos joyeux aventuriers dépassent Glandville, un gros bourg de montagne, puis se garent bien plus loin, sur un accotement et descendent de voiture. Commence alors un long cheminement parmi les pentes escarpées de la montagne.

Justin Verrier avait parlé de 500 mètres, Justin est un menteur, la balade dépasse aisément le kilomètre, Martinov est à la peine, ce genre de sport n’étant plus vraiment de son âge.

L’arrêt pipi que réclame Solène est donc le bienvenu, Solène regarde autour d’elle, cherche de quoi se dissimuler, mais il n’y a rien, ni arbre, ni rocher, que de la bruyère.

– Euh, si ces messieurs-dames pouvaient se retourner…

Tout le monde obtempère ce qui n’empêche pas Isabelle de chuchoter à l’oreille de Béatrice :

– Non mais quelle chochotte !
.
Le petit groupe arrive enfin au pied d’un flanc vertical. Verrier y a fait disposer un échafaudage genre structure de ravalement avec échelles incorporées, et pieds stabilisateurs obliques, sa hauteur est équivalente à trois grands étages d’immeuble

– C’est là-haut i Indique Verrier à l’attention de ceux qui ne l’auraient pas deviné
– Il va me tuer, ce con ! Rouspète Martinov épuisé en gravissant péniblement les échelles..

La grotte est immense et est en fait constituée par une enfilade de cavités, les peintures orne la seconde salle, la plus spacieuse.

Beatrice observe tour ça :

– Ça ne semble pas présenter de difficulté particulière. Il nous faudra un bon menuisier ou un ébéniste pour bien ajuster les sous verres à la paroi, ensuite on fera le vide à l’intérieur, il faudra juste que je sois présente pendant l’opération.
– Non on peut faire autrement. Objecte Martinov, mais je te dirais ça plus tard, je suis un peu crevé, là !

Il nous faut maintenant parler de Remy… et de quelques autres aussi…

Rémy est un marginal, il vit dans la montagne dans une ancienne hutte de berger en piteux état, il subsiste avec les moyens du bord, quelques poules, des tomates quand c’est la saison, il chaparde un petit peu et il rend aussi de menus services à droite et à gauche, c’est qu’il est habile de ses mains, Rémy.

Aujourd’hui, il revient de sa baraque. Il a mal dormi à cause de cette liqueur de génépi chapardé chez l’épicier et dont il a abusé.

Et puis il y a la Francine et son gros popotin, il la saute une fois par semaine, malgré qu’elle soit laide comme un pou, mais ça lui fait des sous puisque c’est elle qui le paie. Mais en ce moment, ce n’est pas Francine qui le fait bander, mais Dorothée, elle n’a pourtant rien de spécial, attifée n’importe comment, les cheveux sales, une tenace odeur de rousse, mais l’autre jour elle lui a roulé un de ces patins, même que c’était la première fois qu’on l’embrassait ainsi.

Cette fille, il n’y a pas longtemps qu’elle est dans le coin. La ferme des Closets était reste inhabitée depuis des lustres, jusqu’au jour où une bande de jeunes gens et de jeunes filles venus d’on ne sait où se sont pointés et s’y étaient installés.

Ils sont six, trois garçons et trois filles, nous les présenterons au fur et à mesure qu’ils interviendront dans le récit, Ils vivent en communauté et en théorie se partagent tout, ainsi si chaque fille possède son petit copain attitré, tout le monde couche avec tout le monde, enfin presque parce que si ces demoiselles sont toutes plus ou moins bisexuelles, les garçons se proclament hétéros.

La communauté subsistait en faisant quelques cultures, juste pour leur propre besoin, mais se faisait de l’agent de poche officiellement en vendant au restaurant de Glanville des truites péchées la nuit à la torche dans la petite rivière. C’était un peu juste pour l’alcool et les cigarettes, mais il avait une autre source de revenu, ils cultivaient du cannabis qui était ensuite revendu à Briançon à un bon prix. Et puis dans la ville, les filles puisque c’était elles qui faisait le boulot, se rendait souvent à la gare où il y avait des poches à faire…

Curieux, Rémy est allé y rôder, il a fait la connaissance d’un type qui se faisait appeler Caribou qui avait l’air de diriger le groupe.

Celui-ci lui fit un grand discours auquel il ne compris pas grand-chose et lui présenta ses amis.

– Si je peux aider, je bricole bien… Proposa Rémy.

Ça c’était il y a un mois, puis un jour :

– C’est quoi cet échafaudage là-haut ? Lui demande Caribou
– J’en sais rien !
– Tu peux te renseigner ?

Rémy se renseigna.

– C’est un mec qui veut faire visiter la grotte de l’ours a des touristes…
– Qu’est-ce qu’il y a visiter là-dedans ?
– Je sais pas, c’est une grotte, juste une grotte.
– On ne va pas laisser des conards enlaidir la montagne quand même !
– Je sais pas.
– Comment ça, tu ne sais pas ? Tu trouves que c’est beau un échafaudage, toi ?
– Non, c’est pas beau !
– Tu saurais le démolir ?
– Je veux pas d’ennuis.
– T’aurais pas d’ennuis et t’aurais même une petite récompense.
– Une récompense ?
– Oui une belle récompense ! Intervient Dorothée restée jusqu’à présent silencieuse.
– Ah ?

Et tandis que Caribou s’éloignait de quelques pas, la fille roula un patin à Rémy, ce fameux patin qui devait rester gravé dans sa mémoire.

– T’es pas avec Caribou ? Demande-t-il bêtement
– T’occupe pas de ça, et si tu démolis le machin, je serais encore plus gentille !

Vous pensez bien que du coup, Rémy se trouva fort motivé, il escalada l’échafaudage jusqu’en haut et fixa deux grandes cordes, il redescendit au premier niveau et dévissa partiellement les pieds stabilisateurs. Le moment venu, il n’aurait qu’à tirer fortement sur les cordes pour tout faire écrouler..

Ce moment venu avait été fixé à 15 heures, tout simplement parce qu’il avait été convenu qu’à cette heure-là, Caribou prendrait des photos à destination des réseaux sociaux.

Un peu avant 15 heures Rémy se prépare, auparavant il a fait quelques emplettes à Glandville et a aperçu les deux voitures dans l’accotement.

« Ce doit être les mecs qui veulent exploiter la grotte, ils risquent de rester coincés ! Bof ils se débrouilleront et puis je ne suis pas obligé de dire que j’ai vu les voitures. »

En montagne, le moindre bruit est amplifié par l’écho, alors vous pensez bien qu’un échafaudage qui s’écroule, ça fait un barouf pas possible.

Affolés, les six occupants de la grotte se précipitent à l’entrée et ne peuvent que constater les dégâts,

– C’est quoi ce bordel ? Hurle Rimaillon.
– Ben… balbutie Verrier.
– Vous avez fait monter un échafaudage par un amateur ou quoi ?
– Ben non, j’avais pris des références….
– Vous vous foutez de ma gueule ?
– Parlez-moi sur un autre ton, ce sera mieux.
– Conard !

Et .les deux hommes en viennent aux mains, Verrier éclate le nez de Corentin Rimaillon qui réplique en écrasant l’arcade sourcilière de son adversaire.

– C’est pas un peu fini, non ? Hurle Martinov

Finalement ce sont ces dames qui séparent tant bien que mal les deux hommes. Ils recommencent néanmoins à s’invectiver à courte distance, tandis que le nez de Rimaillon saigne comme un robinet, inondant son beau polo tout neuf.

– Bon calmez-vous, le plus important c’est d’essayer de sortir d’ici, vous réglerez vos comptes après.

Tout ce petit monde scrute le vide, la descente parait impossible.

– Mais attendez, intervient Martinov, la première fois que vous êtes venu ici, vous avez fait comment ?
– J’étais avec un guide de montagne, encordé… Répond Justin en portant sa main sur son œil amoché.
– Votre guide, il a dû fixer des pitons ? Et ils doivent être encore là !
– Oui, mais je ne vois pas descendre sans corde. Le guide m’avait laissé une échelle de corde pour que je puisse revenir, mais je lui ai rendu quand on a installé l’échafaudage.
– C’est malin ! Ne peut s’empêcher de persifler Corentin dans son coin.
– Bon on va prévenir la gendarmerie, ils viendront nous chercher. Reprit Justin en actionnant son téléphone portable. Merde j’ai pas de réseau, vous en avez, vous ?

Comme un seul homme, tous les autres à l’exception de Martinov sortent leur joujou personne n’a de réseau.

C’est un peu la panique, tout le monde essaie de changer de place afin de tester si le réseau s’active. Rien n’y fait.

– Et toi mon petit professeur ? Lui demande Beatrice.
– Moi je n’ai plus de batterie !

Rimaillon s’approche de la sortie et place ses mains en porte-voix :

– Y a quelqu’un ?

Mais seul l’écho lui répond.

– Merde, on va faire comment ?

Solène propose alors de fabriquer un étendard avec des vêtements noués entre eux.

Tous ces messieurs donnent volontiers chemises et polos.

– Le mien est plein de sang ! Fais remarquer Rimaillon.
– Ben justement, ça montrera qu’on est en danger !
– On l’accroche comment ? Demande Solène

Parce que le souci, c’est qu’aucune aspérité ne permet de l’accrocher.

– On va le tenir à la main, on se relaiera.
– Quelle galère !
– Je vais commencer ! propose Martinov

Beatrice propose aux autres de visiter le fond de la grotte, mais seule Solène accepte de l’accompagner. Elle aurait préféré la compagnie d’Isabelle mais celle-ci est aux petits soins de Justin Verrier, choqué par l’attitude de Rimaillon, et l’œil poché.

– Je vais lui faire une compresse. Dit-elle en s’emparant de sa bouteille d’eau minérale.
– Laissez cette eau, on sera peut-être obligé de se rationner ! Intervient Rimaillon.
– Vous, foutez-moi la paix !

Béatrice et Solène avancent vers le fond, munies de torches électriques. La grotte est en fait une enfilade de cavités, l’avant-dernière qu’elles visitent n’est accessible qu’en se courbant en deux.

– Pour la suivante, on va laisser tomber, il faudrait ramper .
– Attends, répond Béatrice, c’est quoi ce bruit ?
– De l’eau ?
– Je vais voir !

Beatrice parvient en rampant à pénétrer dans ce qui semble l’ultime cavité. Effectivement de l’eau s’écoule, c’est une toute petite source mais sa découverte est la bienvenue. Elle s’en ingurgite une bonne rasade.

– Viens voir, c’est une source !
– Je ne peux pas passer, je vais abîmer mon tailleur.
– Eh bien, tu l’enlèves

Solène enlève donc veste et pantalon, puis se dit qu’il serait dommage d’esquinter son joli chemisier. C’est donc en culotte et soutien-gorge qu’elle déboule auprès de Beatrice.

Puis sans transition mettant ses mains en corole elle se désaltère de cette bonne eau de montagne

– Dis donc, t’es drôlement bien foutue toi ! Lui dit Béatrice
– Bof !
– Il y a longtemps que tu travailles avec Rimaillon ?
– Ça ne fait même pas un mois, une fille un peu sexy, il paraît que ça aide pour les négociations… sauf si le partenaire est raciste bien sûr

Elle rigole, c’est la première fois que Bea la voit rire.

– Mais il est toujours comme ça, Rimaillon ? Je veux dire, il m’a l’air un peu violent !
– Je ne le connais pas plus que ça. Mon travail c’est du partiel, je ne viens que quand on rencontre des clients, je ne sais pas pourquoi il m’a choisi, en fait je crois qu’il avait surtout envie de me sauter.
– Et il te l’a proposé ?
– T’es bien curieuse !
– Excuse-moi, tu sais des fois, les conversations ça glisse tout seul .
– Parce qu’avec mon look, je fais un peu poule de luxe, c’est ça ?
– Laisse tomber !
– Et si je te dis que le Rimaillon, je me le suis envoyé, ça te choque ?
– Pas du tout, mais pourquoi tu en parles ? Je t’avais dit de laisser tomber…
– Parce que parfois, ça fait du bien de parler.
– Ah, ben alors je t’écoute !
– Ben y a pas grand-chose à dire, quand y’a pas de passion, la baise c’est juste une bite dans une bouche ou dans un chatte, y’a pas de quoi en faire un mélodrame !.
– Toute une philosophie !
– Tu dois me prendre pour un salope ?
– Mais pas du tout, je suis moi-même un peu salope.
– Salope comment ?
– Oh, si tu savais ! Et en plus j’ai un faible pour les femmes.
– Tu ne fais pas gouine pourtant ?
– Les apparences sont parfois trompeuses
– Et éventuellement je serais ton genre de femme ? Demande Solène avec malice.
– Oui !
– Sauf que c’est pas mon truc.
– T’as jamais essayé ?.
– Si, un peu, mais j’ai pas kiffé
– Un bisou tu voudrais bien ?
– Si ça te fait plaisir…

Le baiser fut profond et baveux.

– T’embrasse bien, toi ! Lui dit Solène.
– Il paraît que je caresse bien, aussi !
– Je n’en doute pas un seul instant, mais tu ne m’auras pas comme ça !
– Juste les bras…Répondit Béa en les lui caressant. Si tu me dis d’arrêter, je n’insisterais pas.
– Tu sais masser ?
– Oui, tu voudrais ?
– Mais juste un massage, d’accord, ça va peut-être me déstresser.
– Tu as conscience qu’un massage, ça peut déraper.
– Je ne te laisserais pas déraper !

Ce n’est pas la première fois que Béatrice propose et exécute un massage « juste relaxant » et à chaque fois cela s’est terminé en passion saphique. Mais les autres fois ses partenaires semblaient prêtes à franchir le pas. Avec Solène, ça risquait d’être un peu plus compliqué, mais Béa a toujours été très joueuse.

« Si ça ne marche pas, eh bien ça ne marche pas, mais au moins, j’aurais essayé ! »

Alors elle massa les épaules, la nuque, le dos sans dégrafer le soutien-gorge. De temps à autre elle lui demandait si ça lui faisait du bien. Oui, ça lui faisait du bien.

Elle osa alors s’attaquer à ses jolies fesses rebondies sans que cela provoque de réaction négative de sa partenaire.

– Tu aimes !
– Oui, j’aime bien qu’on me tripote les fesses !

Voilà qui n’était pas tombé dans l’oreille d’une sourde, Béatrice se mit lui malaxer les globes fessiers avec frénésie et en même temps elle les écartait afin de se rapprocher stratégiquement du petit trou.

Solène ne broncha pas quand le doigt massa la rosette, mais quand Béatrice après avoir mouillé son doigt tenta de pénétrer l’anus, elle protesta.

– Non, non, pas ça !

Béa n’insista pas, mais continua à lui malaxer les fesses. Sa tentative était donc un échec, ce sont des choses qui arrivent, on ne peut pas réussir à tous les coups. Le souci c’est que le fait d’avoir tripoté ce joli corps à la peau veloutée l’avait excité, elle en serait quitte pour se caresser toute seule.

– T’aurais bien voulu me sauter, hein ? Commenta Solène.
– Oui, mais tant pis pour moi. Je te masse encore ?
– Faudrait pas que ça devienne une corvée !
– Mais non !

Béatrice repris son massage, on devrait dire son malaxage et soudain…

– Ton doigt !
– Quoi mon doigt ? Demande Béa
– Je veux bien que tu essaies, juste un peu…
– T’es excitée, on dirait…
– T’occupe… mais vas-y doucement.

Béatrice mouilla son doigt, appuya sur la rosette et entra provoquant un « Aaaah » étouffé de sa partenaire.

– T’exagère !
– Tu veux que j’arrête ?
– Non, non…

Et au bout de quelques courtes minutes, Solène se mit à haleter et à gémir. Béatrice crut alors qu’elle allait jouir… Mais les choses se passèrent différemment…

D’un geste brusque, Solène, écarta la main de Béa et se retourna.

– Touche moi devant, vite !

Que voilà une réaction complètement inattendue ! Béatrice lui écarta délicatement les lèvres vaginales dégoulinantes de mouille, avança ses doigts mais ne put s’empêcher d’y porter la langue, qui après s’être régalée de ses saveurs intimes s’en alla titiller le clitoris érigé comme une mini bite.

Quelques secondes plus tard, elle jouissait bruyamment.

– Salope, tu as réussi à me gouiner !
– C’est vraiment la première fois ?
– Comme ça, oui, j’ai déjà partouzé avec des filles, mais elles ne me touchaient pas trop la chatte, c’était juste des petites caresses.

La lueur d’une torche, des pas

– Tout va bien les filles ? Demande Justin Verrier, j’ai entendu des cris…
– Tout va bien, on rigolait ! Répond Solène.

Verrier n’insiste pas et rebrousse chemin provoquant le fou rire des deux femmes.

– J’ai pas joui, moi ! Tient à préciser Béatrice, ça ne te dérange pas si je me paluche ?
– Fais comme chez toi, ma belle !
– Je n’ose pas te demander un coup de main !
– Tu n’oses pas mais tu le demandes tout de même !
– Ben oui !
– Je ne sais pas si je vais pouvoir faire ça ?
– Essaie, tu verras bien !

Béatrice s’attendait à ce que la belle métisse approche sa main, mais ce sont ses lèvres qui s’approchèrent.

– Qu’est-ce que tu mouilles !
– T’es pas obligée de lécher.
– Humm…
– Tu t’es déjà léché les doigts quand tu te caresses ? Non ?
– Comme tout le monde !
– Ma mouille ne doit pas avoir un goût très différent.
– Bon allez, je me lance !

Etait-ce vraiment comme elle le prétendait, son premier rapport lesbien ? En tous les cas, après un petit tâtonnement elle se révéla une assez bonne lécheuse. Béatrice ferma les yeux s’abandonnant à la langue de sa jolie partenaire, et quand celle-ci vint frôler son clitoris, elle partit à son tour taquiner les cieux.

– Tu crois que Justin va revenir ?
– Non, il a dû comprendre ce qu’on fabriquait.

Le deux femmes s’embrassèrent sur la bouche avec passion.

– Tu te rends compte de ce que tu m’as fait faire ?
– Tu devais avoir quelques prédispositions cachées.
– Je ne sais pas si je serais capable de faire la même chose avec une autre femme ?
– Mais pourquoi tu te poses ces questions, laisse donc faire les choses.

A suivre

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5 réponses à Martinov 23 – La grotte de l’Ours – 2 – Prisonniers de la grotte par Maud-Anne Amaro

  1. Taneur dit :

    Moi j’aime pas baiser dans le noir !

  2. Timaageri dit :

    Un survival érotique, en quelque sorte !

  3. Bernardet dit :

    Quoi de meilleur qu’une grotte pour explorer une grotte bien plus intime

  4. Gerald dit :

    En voici un cadre insolite pour partouzer ! Agréable à lire

  5. Darrigade dit :

    Black and white in the dark !!!
    Très bandant !

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