Martinov 16 – Professeur Martinov et le Fidélitas – 3 – Parma et Michael par Maud-Anne Amaro

Martinov 16 – Professeur Martinov et le Fidélitas – 3 – Parma et Michael par Maud-Anne Amaro

 


3 – Parma et Michael

Et le soir même, Parma Schuller, bien briefée par Portillo se laissa draguer par Michael Dereine au cours d’un cocktail. Elle avait mis une petite robe noire assez moulante mais au décolleté modeste. Un seul échange de regard près du buffet déclencha tout.

– Bonsoir !
– Bonsoir, vous êtes Michael Dereine !
– Et, oui c’est moi !
– Vous êtes encore plus mignon qu’à la télé !
– Et vous, vous avez des yeux magnifiques, je ne pense pas vous connaitre, c’est dommage d’ailleurs !
– Personne ne me connait, j’ai bien un imprésario, mais il ne m’a pas encore trouvé de travail.
– Dans la chanson ?
– Non au cinéma !
– Avec votre physique vous devriez faire une jolie carrière.

Il n’en peut plus, Dereine, il devant lui la femme de sa vie, brune, bien faite, le visage en fête. Elle respire la joie de vivre et la bonne humeur, et en plus son parfum est envoutant.

– Si nous sortions sur la terrasse ?
– Volontiers !

Trois minutes plus tard, ils s’échangeaient un baiser fougueux.

– Vous êtes seule dans la vie ? Osa-t-il demander.
– J’ai rompu avec mon petit ami, il y a deux mois, alors, effectivement, je suis seule dans la vie.
– J’aimerais vous connaitre davantage.
– Suis-je si intéressante que ça ?
– Pour moi, oui, je vous trouve… comment dire…
– Embrassez-moi encore !

Serrés l’un contre l’autre, Parma sentit le sexe de Michael durcir. Il fallait jouer serré, profiter de la situation sans passer pour une fille facile. Elle fit en sorte que le baiser se prolonge longtemps puis finit par s’écarter.

– Il faut peut-être mieux qu’on en reste là, sinon je sens que je serais capable de faire des bêtises.
– Si je vous disais qu’il y a des années que je rêve d’une femme comme vous !
– Vous ne me connaissez pas !
– Mais je vous répéte : je ne demande qu’à vous connaitre davantage.
– Pourquoi pas ? Après tout vous êtes plutôt bel homme et vous me paressez fort correct.
– Quittons ces guignols, je vous emmène chez moi.
– Et que fera-t-on chez vous ?
– Connaissance !
– Jolie réponse, alors c’est d’accord.

« Bingo ! Acte 1 réussi » se dit Parma. « L’acte 2 ce sera le plumard ».

– Je vous offre le champagne, il sera meilleur qu’au cocktail. Proposa Michael une fois qu’ils furent dans son appartement.
– Volontiers !

Il servit deux coupes.

« Ne pas relâcher la pression, ne pas commencer à raconter ma vie, l’objectif c’est le plumard » se répéta la jeune femme

– On trinque à quoi ?
– A notre rencontre, bien sûr !
– Vous connaissez le baiser au champagne ! Demanda Parma.
– Non !
– On avale un peu de champagne, mais on en laisse un peu dans la bouche, et on s’embrasse, il paraît qu’en faisant ça on se porte bonheur mutuellement et en plus ça permet de connaître les pensées de l’autre.
– Alors essayons !

Ils s’embrassent, collées l’un à l’autre, Parma sent son sexe qui bande de nouveau. Elle attend qu’il prenne l’initiative d’aller plus loin. Mais ça ne vient pas, alors elle se lance.

– Michael, je ne voudrais pas qu’il y ait d’ambiguïté entre nous ? Je ne voudrais pas que vous me preniez pour une fille facile, je ne le suis pas.
– Mais…
– Chut ! Mais il y a des moments dans la vie où le corps parle à notre place ! Je vous désire, Michael, je vous désire physiquement, je voulais que vous le sachiez.
– Et bien voyez-vous, moi c’est pareil…
– Alors c’est quand vous voulez ?
– Maintenant ?
– Oh oui !

Et Michael Dereine prit Parma Schuller par la main et la conduisit dans sa chambre

Pour la première fois il tenait dans ses bras une femme pour qui il avait eu un coup de foudre.

Au lit ils se débraillèrent mutuellement dans la plus grande confusion. Et après d’inévitables pelotages Dereine pénétra Parma en position du missionnaire, il voulait lui prouver qu’il était un homme et non pas un impuissant, et profita de son érection exceptionnelle en se démenant tel un beau diable à tel point qu’il cracha son plaisir au bout d’à peine cinq minutes.

Parma ne put que simuler, mais elle s’en foutait, elle était en mission commandée et Michael était sans doute mignon dans son genre mais n’était pas vraiment son genre d’homme.

L’après coït est généralement le temps de la cigarette, mais aussi parfois celui des grandes déclarations et Michael n’en fut pas avare et débitait des serments d’amour à la louche à tel point que Parma se demanda si cette affaire n’allait pas trop loin.

Le lendemain devant le café crème, Michael renouvela ses déclarations de la veille et affirma qu’il avait passé là la plus belle nuit d’amour de sa vie…

« Il appelle ça une nuit d’amour, à peine cinq minutes de rentre dedans pendant lesquelles je n’ai rien senti ! Un peu barge, le mec ! »

– Tu fais quoi aujourd’hui ? Demanda-t-elle.
– Rien de spécial, tu veux qu’on reste ensemble ?
– Je veux bien, mais faudra que je te laisse pendant une heure, je dois voir mon imprésario pour un truc.
– A quelle heure ?
– Faut que je lui téléphone, mais j’y pense tu n’as qu’à venir avec moi, tu verras c’est un type formidable.
– Un type formidable ?
– Oui, mais ne soit pas jaloux, il a 60 ans, je ne suis pas attiré par les vieux, et puis je suis une fille sérieuse. D’accord je t’emmène ?
– Je sais pas !
– C’est un mec qui a énormément d’influence dans le show-biz, ça peut peut-être t’aider pour ta carrière.
– Je suis déjà bien conseillé, tu sais !
– Je n’en doute pas mais deux avis valent toujours mieux qu’un.

Parma manœuvra si bien qu’ils se rencontrèrent tous trois au restaurant. Luis Portillo expliqua alors à Dereine qu’il appréciait son talent et son travail qu’il se faisait fort de doubler ses cachets… quant aux contrats signés avec Maria Baule, ce n’était pas un problème, il suffirait de les faire dénoncer par son cabinet juridique. Dereine fut impressionné par le charisme et le bagout de Portillo et intéressé voire alléché par ses propositions mais demanda néanmoins à réfléchir, ne souhaitant pas faire de peine à Maria Baule.

Parma Schuller fut donc invitée à augmenter la pression, ce qu’elle accepta de faire sans rechigner.

Ce ne fut pourtant pas si évident. Si Dereine s’était sérieusement amouraché. Parma s’ennuyait avec lui, ses centres d’intérêt comme le culturisme ou le football, n’était pas les siens. Ils rencontraient des gens, ils allaient en boite, et Parma avait à chaque fois l’impression qu’il la baladait comme un gadget genre : « Regardez la bimbo que je me suis dégoté, mais attention pas touche, elle est à moi ! »

Au plumard les choses se dégradaient en ce qui concerne Michael. Sa vigueur « bitale » des premiers émois ne dura pas bien longtemps et ses troubles de l’érection recommencèrent à se manifester de façon de plus en plus fréquentes

Elle s’en ouvrit auprès de Portillo.

– Alors on est en où ? Lui demande ce dernier.
– Stand bye ! Le changement de son imprésario n’est pas vraiment sa préoccupation première en ce moment.
– Et tu sais pourquoi ?
– Oui, il ne bande plus !
– Il y a une raison ?
– J’en sais rien, il y a eu une première période où ça marchait plutôt bien, pour lui j’entends ! Ensuite une autre où ça partait en couilles, mais je faisais celle qui ne m’en rendais pas compte, jusqu’au jour où ça n’a plus été possible. Et maintenant, c’est bien simple, il me dit qu’il ne veut plus baiser. Et il commence à me tenir un discours du genre « Je ne pourrais jamais te rendre heureuse, reprend ta liberté… »
– Tu lui a conseillé de consulter !
– C’est une vraie tête de mule, il se persuade que le problème est uniquement psychologique, mais qu’il en a déjà consulté un et que ça n’a pas donné les résultats qu’il espérait.
– Cette situation, est-ce qu’elle a des répercussions sur ses activités professionnelles.
– Plutôt, oui ! Il ne fout plus rien et son imprésario se désespère !
– Comment tu le sais !
– Il me l’a présenté, c’est Maria Baule, une nana de la télé, elle m’a même pris à part pour me demander de le « secouer » !
– Pourquoi tu ne lui ferais pas pendre du viagra en douce ?
– Il ne peut pas, il prend des médicaments pour le cœur !
– O.K. Donc la sagesse nous conseille de laisser tomber ! Mais rêvons cinq minutes, admettons que tu arrives à le sortir de cette situation, à ce moment-là, il sera fou de joie et il ne pourra plus rien te refuser, je reprends ses contrats, et j’empoche le pactole.
– Oui, mais comme je n’ai pas de pouvoir surnaturels, je préfère laisser tomber… J’ai fais ce que j’ai pu… On fait les comptes maintenant, ou il faut que je revienne ?
– Parma si tu y arrive, je te triple ta prime.
– Mais enfin, ce n’est pas possible !
– Essaie ! On se donne encore une semaine, juste une semaine.
– C’est reculer pour mieux sauter !
– Moi aussi j’ai parfois des difficultés pour bander, tu veux t’exercer avec moi !
– Ça va pas non ? Euh, je veux dire… en fait je ne sais pas ce que je veux dire…
– La dernière fois avec Berthier, t’avais apprécié, me semble-t-il ? Lui rappelle-t-il.

« C’est vrai qu’il m’avait fait mouiller, ce con ! »

Et tout en disant ça, la main droite de Luis Portillo se porte sur le sein droit de Parma Schuller. Elle ne proteste pas.

« Comment lui faire comprendre qu’il faudrait qu’il m’oblige ? »

– La dernière fois j’étais excitée parce que tu faisais des trucs avec ton collègue.
– Tu veux que je l’appelle ?
– Non, enfin, je ne sais pas, tu fais d’autres choses avec lui ?
– Comment ça ?
– D’autres choses que… que sucer ?
– Ah, la petite coquine ! Tu voudrais savoir si on s’encule ?
– Je me demandais juste…
– Et t’aimerais regarder ça ? T’aimerais voir la bonne bite de Berthier rentrer dans mon cul ?

Il s’aperçoit que la jeune femme est énormément troublée par ses propos.

– Je suis sûre que tu mouilles !

Elle en répond pas, elle n’est pas maître de la situation, alors elle se lance et d’une voix tremblante elle lui dit :

– Fais-moi ce que tu veux, fais-moi faire ce que tu veux !
– Faudrait savoir ! D’abord tu me suggères de me faire enculer par Berthier et maintenant tu joues les soumises.

Elle ne répond pas, complétement déboussolée.

– Et puis le but du jeu c’est de me faire bander, ne nous éloignons pas du sujet…
– Je dois me déshabiller ?
– Oui, et je vais faire pareil.

C’est la deuxième fois que Portillo voit Parma intégralement nue. Sa bite est demi-molle, il est persuadé qu’il lui suffit de caresser quelques instants la jeune femme pour avoir une érection correcte, mais ce n’est pas le but de l’opération, ça le frustre un peu mais il se dit qu’il se rattrapera après.

– Dommage que Berthier soit absent, la prochaine fois qu’on en aura l’occasion, je me ferais enculer devant toi !
– Oui !
– T’en meurs d’envie, hein ?
– C’est de la curiosité !
– Tu parles d’une curiosité ! Mais avant tu me prépareras mon petit cul !

Un flash ! La dernière fois, elle avait refusé de lécher le cul de Portillo quand Berthier le lui avait suggéré.

– Si tu m’obliges à le faire, je le ferais !
– Tu me feras quoi ?
– Ben je te lécherais le cul !
– Mais tu veux qu’on t’oblige !
– Oui, enfin, comme ça par jeu !
– Tu ne serais pas un peu maso sur les bords, toi ?
– Juste comme ça !
– Alors tu vas m’obéir !

« Enfin ! » se dit-elle.

– Je suis sûr que tu mouilles ! Ecarte-moi ta chatte que je regarde !

La jeune femme s’exécuta sans problème, effectivement, elle mouillait. Portillo résista à la tentation d’aller lui fourrer son doigt.

– Approche-toi de moi, et fais-moi les seins !
– Comme l’autre fois ?
– Allez ! Commence doucement, je vais te guider ! Non plus fort que ça, maintenant tu les tires et tu les tords, un peu plus fort, c’est presque ça, continue, comme ça, oui comme ça ! Oh, c’est bon ! Continue ! Tu me fais bien bander, salope !

Parma vérifia ! Effectivement la zigounette de Portillo était devenue aussi raide qu’un barreau de chaise.

– Encore, encore, j’adore ça ! Oui comme ça tu tournes et t’appuies. Bon petite pause !

Et fou d’excitation Portillo se mit à caresser et à embrasser compulsivement la belle brune sur tout son corps. Cette fois son doigt s’aventura dans la chatte et y effectua quelques va-et-vient ponctués par un curieux bruit de floc-floc.

Il finit par se dominer un peu

– Bon j’explique, pour les tétons des mecs, personne à fait de statistiques mais la plupart aime ça. Maïs pas tous, il y en a ça ne leur fait rien du tout, et d’autres qui ne supportent pas. En tous cas, faudra que tu essaies avec Dereine. D’accord ?
– Il faudra déjà qu’il se déshabille…
– Je te fais confiance, tu trouveras bien un truc. Maintenant on va parler cul. Il y a plusieurs choses à essayer. La fessée, il y a beaucoup d’hommes qui aiment ça, tu verras bien, tu essaie, tu commences doucement, tu verras bien la réaction. Plus hard maintenant, le trou du cul ! Est-ce que tu as déjà regardé un trou du cul de près ?
– Euh, non pas de près.
– C’est une grave erreur ! Extérieurement un trou du cul c’est un trou du cul que ce soit un trou du cul de femme ou un trou du d’homme. Certains sont très moches, mais beaucoup sont charmants. A l’intérieur c’est différent pour les hommes, il y a la prostate…

Bref il lui fit un véritable, cours d’anatomie sexuelle qu’il est inutile de rapporter ici dans son intégrité.

– …Alors évidemment la plupart des hommes refusent d’admettre le plaisir anal, ils ont l’impression que l’on fait une atteinte à leur virilité… et pourtant au temps de bordels, la feuille de rose était très prisée.
– La feuille de rose ?
– C’est comme ça qu’on appelle le léchage de l’anus. Bon et maintenant assez causé, lèche moi le cul !
– Michael Dereine ne voudra jamais que je lui fasse ça…
– T’en sais rien ! On ne connaît jamais les gens ! Alors tu me lèches ou t’attends la chute des feuilles ?

Alors Parma se lança ! Elle commença par mettre sa langue en contact avec les bords plissés et y délecta un goût acre qui ne perdura pas. Puis elle effectua des cercles concentriques, sa langue se rapprochant de plus en plus de la cible, pour finir par en quémander l’ouverture. L’anus s’entrouvrit et elle continua à lécher provoquant d’étranges miaulements chez Portillo.

– Maintenant le doigt !

Elle le doigta quelques minutes, puis Portillo sortit d’on ne sait où un joli godemiché.

– Bon, ça tu sais ce que c’est, où il faut que je t’explique !
– Quand même !

Il lui tendit le gadget.

– Tu veux que je me l’introduise !
– Non tu vas me l’introduire dans mon cul ! Dans mon cul à moi.
– T’es vraiment un gros cochon, toi alors !

Mais elle ne se déroba pas, bien au contraire, car si elle avait accompli les gestes précédents par souci de perfectionnement voire par esprit de soumission, introduire un gode dans le cul d’un mec, cela l’excitait, allez savoir pourquoi ?

Elle y alla donc de bon cœur à ce point que Portillo qui avait prévu une suite, ne put la mettre en pratique, son sexe redevenu flaccide s’étant mis à s’inonder d’un étrange liquide incolore. Il se mit alors sans plus s’occuper de Parma à rechercher des lingettes corporelles dans ses tiroirs.

Parma n’avait pas pris son plaisir, elle n’osa pas solliciter Portillo et se rhabilla en silence.

– Je te laisse y aller, et n’oublie pas si tu réussis, je triple la prime !

Le soir même, Parma avait rendez-vous avec Dereine rue de la Boétie près des Champs-Elysées. Elle avait pris le temps de faire quelques emplettes afin qu’elle soit habillée sexy mais non provocante, exactement comme l’aimait le chanteur. Elle se maquilla savamment et ne lésina sur la quantité de parfum qu’elle s’envoya sur la tronche.

– Et bien ! T’es de plus en plus belle, toi ! Qu’est-ce qui t’arrive ?
– Rien de spécial, mais comme je te sens un peu déprimé en ce moment, j’ai voulu te faire plaisir…

S’il était vrai que cette vision idyllique ravissait Dereine, elle lui compliquait aussi sérieusement son projet de la soirée : il avait en effet l’intention de lui annoncer la rupture définitive de leur relation.

– On va manger des fruits de mer ? Proposa-t-il
– Tu ne préférais pas autre chose, j’ai envie d’une bonne viande rouge bien saignante avec un bon pinard ?
– C’est comme tu veux, il y a un bon resto tex-mex un peu plus loin…

Ils y allèrent donc. Et quand le loufiat s’enquit des boissons de ses « messieurs-dames », Parma qui avait un plan commanda une bouteille de Gevrey-Chambertin.

– Mais tu ne vas pas boire une bouteille entière ? Protesta Dereine.
– C’est pour nous deux et c’est moi qui la paie !
– Mais tu sais bien…

Oui, elle savait bien : Dereine buvait peu d’alcool, une bière de temps en temps, du champagne pour les occasions, mais rarement du vin.

– Tu goûteras, tu ne vas quand même pas boire du coca-cola avec une côte de bœuf !

Le loufiat revint se livrer au cérémonial de la bouteille : présentation de l’étiquette, service d’une lichée dans le verre de Monsieur et attente de son verdict dans une attitude constipée.

– J’y connais pas grand-chose, faite goûter à Madame.

Madame apprécia

– Je vais t’expliquer un truc, pour retrouver la forme rien de tel qu’un bon apport en protéines et en vin rouge.
– Mais enfin, ce n’est pas mon truc !
– Ça fait rien, on trinque ! Alors c’est comment ?
– Je ne suis pas amateur !
– Evidemment tu bois ça comme du coca, c’est pas comme ça qu’il faut faire. D’abord tu le renifles, le vin ça se goûte aussi avec le nez. Après, tu en prends une gorgée dans ta bouche, tu ne l’avales pas tout de suite, tu le mâches et tu l’avales lentement.

Il s’exécuta sans grande conviction.

– Non décidemment, je n’apprécie pas !
– Mais ça va venir, il y a des choses qui ne sont pas innées, il faut les apprendre… et après on est récompensé.

Bref, Parma le saoula tellement de paroles qu’il avala malgré ses réticences, deux verres de vin. L’objectif était atteint, il fallait qu’il soit juste un peu pompette. Juste un peu !

Et de ce fait, éméché et excité, Michael Dereine, se dit alors que sa déclaration de rupture pourrait peut-être attendre un jour ou deux.

Il aurait bien terminé la soirée de façon coquine, mais il était à présent tenaillé entre la crainte de l’échec et son envie de faire quelques cabrioles.

– On va chez toi ? Demanda Parma, prenant ainsi les devants.
– Oui, mais, je crois qu’on ne fera pas grand-chose, tu m’as fait boire, c’est pas bon pour moi, ça !
– Ce n’est pas grave, j’ai juste envie de dormir contre toi !
– Alors dans ce cas, viens !

Et à peine arrivée chez Dereine, Parma se déshabilla intégralement.

– Tu fais quoi ?
– J’ai chaud ! Et puis tu aimes tellement me voir à poil…
– Tu sais bien que je ne suis pas en forme en ce moment.
– Et alors ? Ça ne t’empêche pas de regarder et de me caresser, non !
– Non bien sûr !
– Alors mets-toi à poil aussi, moi aussi, j’ai envie de te caresser.

Il se déshabilla et elle l’entraina dans la chambre, une fois sur le lit ils s’embrassèrent avec passion. Dereine avait maintenant un début d’érection, mais Parma savait qu’elle ne persisterait pas.

Les doigts de la jeune femme s’attardèrent alors sur les tétons du chanteur essayant de les pincer malgré leur très maigre relief.

– Tu fais quoi ?
– Je m’amuse !

Elle continua mais dû bientôt constater que ce traitement ne lui faisait ni chaud, ni froid.

« Merde ! Je m’y prends mal ou pas ? On va essayer autre chose, si ça marche pas je peux dire adieu à ma triple prime ! »

– Retourne-toi Michael !
– Pourquoi faire ?
– Je vais te masser !
– Pourquoi faire ?
– T’as pas bientôt fini de me demander sans arrêt « pourquoi faire » ? Laisse-moi m’occuper de toi, ça va te détendre.
– J’ai pas besoin de…
– C’est pas interdit d’essayer, non ? Allez, tourne-toi !

Parma lui massa le dos et les épaules pendant quelques minutes, mais l’objectif était ailleurs. Et bientôt elle lui malaxa les fesses.

– On t’avait déjà dit que tu avais des belles fesses ?

Pieu mensonge, car elles étaient fort quelconques.

– Non, mes fesses, c’est à moi, je ne les montre pas à tout le monde !
– Et quand je te les tripote comme ça tu aimes !
– C’est marrant !

Les mains s’approchent de plus en plus du trou du cul du chanteur. Un doigt commence à fureter sur les plis entourant l’entrée. Dereine ne proteste pas.

Parma hésite : la langue ou le doigt. Son absence de réaction semble indiquer qu’il n’est pas contre ce qu’elle lui fait, reste à savoir s’il acceptera la suite. Elle décide donc de zapper la feuille de rose, qui de toute façon ne lui disait pas grand-chose, elle mouille son index, donne une légère pression. Toujours pas de protestation. Le doigt entre dans le cul.

– Qu’est-ce que tu fais ?

Mais la protestation manque de conviction.

– Un petit truc spécial !

Le doigt s’agite.

– Mais arrête ! Marmonne-t-il mollement.
– Laisse-moi faire !

De son autre main, Parma passe en dessous des cuisses, lui enserre un moment les testicules, puis remonte.

« Bingo, pour l’instant, ça marche ! »

– Tu bandes, tourne-toi je vais te sucer !

Et tout en le suçant, elle lui remet son doigt dans le cul. La bite de Michael reste bien droite. Pour Parma il faut maintenant aller vite, le résultat psychologique en dépend. Pas de fioriture, pas de fantaisie, juste de l’efficacité. Et tandis que son index gauche continue de lui limer le fondement, sa main droite enserre fortement la base de la verge en la masturbant, la langue s’active ciblant la base du gland en des titillement infernaux.

A ce régime, Michael Dereine ne tient pas longtemps, son corps se raidit, le sang afflue au-dessus des pectoraux. Il pousse un petit râle. Parma sort la bite de sa bouche pendant qu’il lui inonde la main de son sperme.

– Alors mon chéri, c’était bon ?
– Je t’aime ! Répondit-il.

Parma n’en revient pas d’avoir réussie.

– Et bien voilà, on sait ce qu’il faut faire maintenant.
– J’ai quand même un peu honte qu’on soit obligé de faire ça pour que j’y arrive !
– Honte de quoi ? Tu crois que tu es le seul mec qui se fait mettre un doigt ? Tout le monde le fait, mais c’est vrai que personne ne le crie sur les toits.

« Et il n’y ira pas vérifier, de toute façon. » Ajoute-t-elle in petto.

Ils ne tardent pas tous deux à sombrer dans le sommeil pour une nuit calme et tranquille

Quelques semaines passèrent et ce qui devait arriver arriva : Non seulement Michael Dereine n’envisageait plus de rupture, mais il s’amourachait pour de bon…

A suivre

 

Ce contenu a été publié dans Histoires, Récits, avec comme mot(s)-clé(s) , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

2 réponses à Martinov 16 – Professeur Martinov et le Fidélitas – 3 – Parma et Michael par Maud-Anne Amaro

  1. nyalartotep dit :

    Bougrement excitant ! Ah, ce doigt dans le fondement …

  2. Muller dit :

    Délicieux chapitre de domination soft avec doigtage du mec a qui on n’avait jamais fait ça…

  3. sapristi dit :

    c’est bien raconté et ça fait bander

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *