Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 10 – Une chambre de bordel c’est comme une boite étanche

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 10 – Une chambre de bordel c’est comme une boite étanche

Bryan Taylor, le shérif adjoint chargé de suivre Bob commençait à se demander à quoi rimait cette filature. Manifestement ce Bob ressemblait plus à un traine-savate qu’à un voleur. Restait l’hypothèse qu’il soit complice du casse chez McGregor et qu’il y ait eu comme c’est parfois le cas, une embrouille entre les participants.

« Il se renseignait sur une fille en particulier, ça n’a certainement rien à voir, mais on ne sait jamais, je peux toujours essayer d’en savoir davantage »

Et il est content, Bryan Taylor, il a un prétexte tout trouvé pour monter avec une fille avant de retourner à Norton-City.

Il répond par la négative aux sollicitions des autres filles, déclarant préférer attendre « la jolie dame mature qui vient de monter avec un client. »

Bob redescend, il a le cul en feu. Sinon, il n’a pas appris grand-chose, sauf que la présence de Kate chez William Buchanan lui semble une ouverture vers le magot de McGregor. Mais comment faire ? Il lui faut réfléchir et décide de faire ça au frais en quittant le saloon.

Molly, ma mère descend à son tour et se dirige vers Dorothy, la gérante avec laquelle elle aime à papoter (les femmes adorent papoter, non ?)

Taylor ne fait ni une ni deux et se dirige vers elles.

– Je vous attendais ! Dit-il à Molly.
– Oh ! Tu veux que je t’emmène, mon grand ?
– Oui, je voulais monter tout à l’heure, mais il y a un type qui m’a brulé la politesse.
– Alors donne les sous à la dame et on y va !

En chambre Molly dévisage le bonhomme mais ne se souvient pas l’avoir déjà vu.

– T’es de passage, mon grand ? Je ne t’ai jamais vu ici.
– Je suis de Norton-City, je suis venu me changer les idées.
– T’as raison, je vais te faire oublier tous tes soucis. Tu aimerais quelque chose en particulier ?
– Non, je suis assez classique, j’aime bien caresser… et puis j’aime bien les seins aussi.
– Petit coquin !
– C’est coquin d’aimer les belles choses ?
– Oui, mais ce n’est pas grave d’être coquin ! Alors on fait quoi ? On se fout à poil, je te suce et tu me baises ?

Taylor fait « oui » de la tête et Molly fait jaillir ses seins de son corset.

– Ben oui. T’as vraiment une belle poitrine.
– Faut pas se plaindre ! Tu peux toucher, mais doucement.

Vous pensez bien que notre homme ne va pas refuser une telle proposition, il caresse, il malaxe, il hésite à toucher les tétons mais Molly lui fait signe qu’il peut y aller.

– Doucement…

Taylor fait rouler le tété dans ses doigts, il approche sa bouche mais n’ose pas aller jusqu’à lécher, il ne peut même pas lui demander tellement il a la gorge sèche.

– T’en meurs d’envie, hein ? Le nargue Molly.

L’homme ne répond pas et regarde ma mère (ou plutôt ses seins) avec une concupiscence tranquille.

– Vas-y, mais continue d’être doux !

Pas si facile d’être doux quand on bande comme un jeune taureau. Puisqu’il vient d’en avoir la permission, il tète, il aspire, il gloutonne avant de se calmer se souvenant qu’il est d’abord là pour faire parler ma mère et que pour se faire il doit continuer à faire bonne impression.

– Dis donc ! Qu’est que tu bandes ! Lui dit Molly, qui voudrait bien que son client passe à autre chose.
– C’est toi qui me fais bander !
– Je m’en doute bien ! Tu aimes bien les femmes mûres ?
– Quand elles ont comme toi, oui !
– Viens, je vais te sucer !
– Je voudrais te demander un truc amusant…
– Si c’est amusant, demande-moi !
– Je voudrais coincer ma bite entre tes deux seins !
– Ah ! Une branlette mexicaine ?
– Ça s’appelle comme ça ?
– Ça a plein de noms, allez on y va.

Molly coince la queue de Taylor avec ses seins et commence à bouger de façon à réaliser une véritable masturbation mammaire. L’homme gémit de plaisir, mais ne souhaite pas jouir ainsi.

Excité comme une puce, l’homme se dévoile un peu plus.

– Tu pourrais me mettre un doigt dans le cul ?
– Oh, bien sûr ! J’adore faire ça ! Répond ma mère.
– Je sais que c’est un peu bizarre…
– Mais pas du tout, tous les hommes, enfin presque tous, aiment ça, mais ils ne vont le crier sur les toits !
– C’est vrai ?
– Bien sûr que c’est vrai ! Là tu le sens bien mon doigt ?
– Oh, oui, c’est bon, tu le fais bien bouger !
– Qu’est-ce que tu crois, je suis une pro !
– Aaaah !
– J’ai un petit gode si tu veux, ce sera encore meilleur.
– Ah, oui, je veux bien essayer.

Ma mère n’a pas besoin d’être fine psychologue pour comprendre qu’il a déjà pratiqué la chose.

– Normalement pour ça, il faut me donner un petit supplément.
– Ça marche ! Répond-il en allant fouiller dans les poches de son pantalon.
– Regarde comme il est beau ! S’amuse Molly en lui exhibant le gode.
– Oh, oui !
– Suce-le un peu avant que je te l’enfonce dans ton petit cul.
– Je n’ose pas…
– Personne ne le saura, une chambre de bordel c’est comme une boite étanche, rien n’en sort jamais.

Du coup, il se met à sucer l’olisbos à grand coups de langue avant de le faire aller et venir dans son palais.

– Tu suces bien, dis-donc ! T’as déjà sucé une vraie bite ?
– Non, non ! Se défend-il.
– Petit menteur ! Mais rassure-toi, tu n’es pas tout seul, tu verrais le nombre de gros durs qui ne rechignent pas de faire des choses avec d’autres hommes.
– J’ai fait ça une fois ou deux !

Encore un qui ne sait pas compter jusqu’à deux, mais en l’occurrence « une fois ou deux » doit se traduire par « plusieurs fois »

Molly introduit le gode dans le fondement de Taylor et le fait aller et venir lui provoquant des ondes de plaisirs et des jappements incongrus.

– Si un jour, ça te dis, on pourra faire venir un homme, on a quelqu’un à notre disposition pour ce genre de choses, il a une belle bite, il est doux, il est aussi bien actif que passif.
– Ah ! Répond Taylor en plein dans ses fantasmes.
– Oh, tu rêves ?
– Euh, on va conclure ! Propose-t-il.
– Et tu voudrais conclure de quelle façon ? Tu veux que je te suce à fond ? Je suis une bonne suceuse tu sais !
– Euh, j’aimerais bien te baiser…
– Mais je suis là pour ça, mon grand !

Et Molly se couche sur le dos en travers du lit en écartant largement ses belles cuisses.

– Euh, je n’ai pas vu tes fesses…
– Ah ! Tu préfères me prendre par derrière ?
– Si ça ne te dérange pas…
– Mais non !

Molly se retourne et se positionne en levrette, le cul cambré, ses orifices en pleine vue !

– Oh que c’est beau ! S’écrie l’homme !
– Remets-toi ! Allez viens me baiser !

Il s’approche d’elle, li caresse les fesses. Molly s’impatiente un tout petit peu.

– Tripote un peu, lèche un peu, mais après viens vite me baiser, j’ai envie de jouir ! Ment-elle.

Quelques coups de langue sur la chatte et même sur l’anus (ben oui, pendant qu’on y est !) Puis le gland s’approche de très près. Moment d’hésitation. Molly a compris :

– Tu te demandes quand quel trou tu vas me prendre, c’est ça ?
– Ben…
– En principe on ne m’encule pas (oh, la menteuse !) mais comme tu es doux avec moi, tu as ma permission.

Eh oui, ça fait partie des ficelles du métier, faire croire au client qu’on lui fait une faveur alors que ce n’en est pas une ! (et puis c’était compris dans le supplément !)

Alors notre Taylor y va dare-dare en mode bête en rut, enfonçant son braquemart jusqu’aux testicules dans le trou du cul de ma mère à ce point que ses grosses couilles cognent sur ses fesses en faisant floc-floc.

Et dans un râle il jouit, se retire, souffle comme un bœuf et s’essuie avec une serviette propre mise gentiment à la disposition des clients.

C’est en se rhabillant qu’il tente de cuisiner Molly.

– Ton client d’avant, je l’ai rencontré quelque part mais où ?
– Ce n’est pas moi qui peut te le dire !
– Tu connais son nom ?
– Non, et je ne lui ai pas demandé.
– Tu l’avais déjà vu ?
– Non mais dis-donc, tu m’en poses des questions ?
– Bin oui parce que je voudrais bien savoir…
– Je ne parle pas de mes clients à mes autres clients, ça évite bien des problèmes.
– Même contre un petit billet ?
– Même contre un gros.
– Bon OK, juste autre chose, il avait l’air de chercher une fille qui n’est plus là.
– Tu sais les filles, ça va, ça vient.
– Y’en a une qui est partie récemment ?
– Oh ! Tu arrêtes les questions, je ne suis pas le bureau de renseignements, d’accord mon biquet ?

Bryan Taylor faillit à ce moment faire état de sa qualité de shérif adjoint de Norton-City, mais il y renonça d’abord parce qu’il n’était pas dans sa juridiction, et surtout parce qu’il s’était déjà assez fait remarquer comme ça !

Il laissa donc tomber et chevaucha jusqu’à Norton City afin de rendre compte au shérif Lynch..

-… ensuite je l’ai filé jusqu’au saloon de Colsontown, rien à signaler, il a gagné pas mal de fric en jouant au dès, il s’est renseigné sur les filles, il avait l’air désolé de ne pas y rencontrer une certaine Lilly.
– Lilly ? Comme celle qu’on a expulsé de la ville ?
– C’est peut-être une coïncidence ? Ose l’adjoint.
– Tu parles ! Elle a dû rencontrer un bandit quelconque, elle l’a entortillé et lui a proposé de se venger de McGregor.
– Mais attends ! Comment pouvait-elle savoir qu’il avait un coffre rempli chez lui ?
– Va savoir ? Peut-être qu’elle a couché chez lui et peut-être qu’il parle en dormant ? Si c’est le cas on a une belle piste !

Et il se rendirent donc, séance tenante, chez McGregor qui réagit très mal à leur supputations.

– Shérif Lynch, il me semble que vous vous égarez, c’est une maison respectable, ici ! Jamais aucune pute n’a mis les pieds ici ! Il ne faut pas tout mélanger, les putains c’est au saloon, pas chez moi !
– Excusez-moi monsieur McGregor, mais je vais vous poser une question idiote…
– Dépêchez-vous, je n’ai pas que ça à faire !
– Vous seriez-vous endormi par accident dans sa chambre au saloon ?
– C’est comme ça que vous menez votre enquête ? Je vous signale que je ne suis pas encore sénile.
– D’accord, d’accord, mais ça n’explique pas pourquoi la fille a quitté le saloon de Colsontown ?
– Parce que c’est une fouteuse de merde !
– Bon, on vous laisse. Euh, si je tombe sur la fille, est-ce que vous me couvrez si je l’interroge un peu brutalement ?
– Je couvre toutes vos conneries du moment que vous faites avancer l’enquête, mais cherchez ailleurs, ça vaudra mieux.

Les deux hommes de loi quittèrent le domicile de McGregor, très dépités.

– Je suis persuadé que la piste est bonne ! Confia le shérif Lynch à son adjoint, mais quelque chose nous échappe. Je vais essayer de rencontrer le shérif de Colsontown, il pourra peut-être nous aider.

Howard Buchanan ne comprend pas qu’un plan aussi parfait ait pu échouer.

« Le seul maillon faible était Davy Donaldson, mais pourquoi aurait-il parlé ? Par trouille bien sûr, mais la trouille de quoi ? Le plan aurait marché il était insoupçonnable. Sinon il y avait Garland,..  »

Garland était l’exécuteur de basses œuvres du vieux Buchanan, froid et efficace, il ne se salissait pas les mains et sous-traitait tous les coups tordus. Apparemment il n’avait aucune raison de le trahir. Restait donc Davy qu’on avait été obligé de secouer virilement pour tenter de faire cesser ses atermoiements.

Et si le vieux Buchanan avait lancé ses fins renards pour tenter de le retrouver, ce n’était pas pour tenter de rejouer le scénario désormais caduque, mais pour se venger de cet « imbécile de Davy ».

Davy avait compris que la seule façon d’échapper aux tueurs de Buchanan était de mettre le maximum de miles entre eux et lui. Aussi après pas mal de pérégrinations se retrouva-t-il à Boston où il se fit embaucher comme garçon de café. Du moins c’est ce que les gens racontaient.

Jason Reynold, le shérif de Colsontown n’a pas une vie très occupée, les rares fois où les sbires du vieux Buchanan on fait du grabuge, il les a emprisonnés pour la forme pour les libérer dès le lendemain, laissant le patriarche laver son linge sale en famille. Physiquement il a ses qualités, c’est une masse de muscles, il est bon tireur, mais sinon, il n’est pas très fin, déteste les complications et vit dans la terreur de déplaire au vieux Buchanan.

Aussi quand son homologue de Norton City commence à lui débiter son histoire, il décrète en son for intérieur que cela ne l’intéresse pas et laisse parler son interlocuteur en baillant à moitié.

– Et vous voudriez quoi ? Finit-il par dire.
– Peut-être pourriez-vous m’aider ?
– Je ne m’occupe pas des affaires du saloon, Dorothy gère très bien sa petite affaire et on n’a jamais eu rien à lui reprocher.
– J’entends bien mais peut-être auriez-vous une piste, cette Lilly disparait, puis elle réapparait au moment de l’attaque de la diligence…
– Et alors ? Elle a dû partir du saloon pour des raisons qui la regardent et se réfugier chez un client à qui elle avait fait les yeux doux, puis ensuite elle a attendu la diligence ! Elle n’a violé aucune loi ! Pas d’infraction, pas d’enquête ! C’est simple !
– Elle allait où la diligence ?
– A Solesville ! Les types qui l’ont attaqué devaient être bien renseigné…
– Il s’est passé quoi exactement ?
– Les hors la loi ont tout piqué, mais n’ont pas violenté les passagers, un gars qui passait en charrette les a récupérés, ils nous ont raconté et ils nous ont dit aussi qu’une nana avait été embarqué par les bandits.
– Et ce serait Lilly ?
– J’en sais rien.
– Et si elle était complice de l’attaque de la diligence ?,
– N’importe quoi ? Je ne vois pas pourquoi ces types auraient besoin de complice ? On les connaît c’est le gang des « grands chapeaux », ils écument toute la région. Il y a un marshal qui est censé d’occuper de ça, mais il n’a pas l’air de se remuer beaucoup.

« Une piste ! J’ai une piste, mais comment l’exploiter ? » Se dit le shérif de Norton City.

Sitôt son collègue reparti, le shérif Reynold enfourche son cheval et s’en va rendre compte au vieux Buchanan.

Howard Buchanan, n’était pas au courant des détails de la machination qu’il avait monté contre son neveu. C’est son comptable et éminence grise qui lui en avait suggéré le mode opératoire. Un sous-fifre s’était alors chargé de rencontrer le gérant du Green Saloon de Norton-City.

A suivre

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6 réponses à Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 10 – Une chambre de bordel c’est comme une boite étanche

  1. Dumigron dit :

    Moi aussi, je l’aime, Lilly !

  2. Leloup dit :

    On ressort avec
    – du sperme en moins
    – des calorie en moins
    – du fric en moins
    mais
    – un bon souvenir de plus (enfin, en principe)

  3. Jardinier dit :

    Le silence des putains
    Dans le petit matin
    Entre deux câlins
    Dans des draps de satin.

  4. Vigro dit :

    Elle se taisent mais elle écoutent et elles enregistrent.

  5. Forestier dit :

    Joli titre… et jolie passe !

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