Mamie déprime – 12 – par mlle_heleneD

Mamie déprime – 12 – par mlle_heleneD

Thomas passa la nuit avec Ambre. Au matin, elle ne put se résoudre à retirer ses faux ongles vernis de rouge. Pas plus qu’elle ne pouvait sortir sans maquillage. Elle savait que ce serait une erreur monumentale mais elle partit pour le lycée en fille. Bien sûr pas question d’y aller en jupe et talons aiguille. Elle trouva un jean slim et un haut dans l’armoire de sa mère. Pour les chaussures, elle ressortit de leur boite des bottines aux talons moyens.

Ses parents étaient déjà partis pour le travail. Thomas essaya mollement de l’en dissuader. Elle n’avait pas l’accord du proviseur et arriver dans cette tenue, c’était lui forcer la main, ce qu’il n’apprécierait certainement pas.

Dire qu’elle fit sensation serait un euphémisme. Ambre, et Thomas par ricochet, avoua son homosexualité et son désir de changer de sexe. Elle raconta qu’au départ, c’était pour séduire Thomas mais que finalement, elle se plaisait en fille. Si elle s’attendait à être insultée, elle n’aurait pas imaginé que certains puissent être aussi virulents. Mais le soutien de Thomas et de ses amis calmèrent le jeu. Le proviseur la convoqua aussitôt la crise passée. Thomas l’accompagna.

Elle plaida sa cause. Le proviseur l’écouta.

– Normalement, je devrais vous renvoyer. Mais c’est un peu de ma faute. Je vous avais promis une réponse fin de semaine, réponse que je ne vous ai pas donnée. Donc j’en conclus que vous ne reviendrez pas en arrière.
– Non, Monsieur le proviseur.
– Bon dans ce cas, je ne peux que vous accepter. Mais si cela devait poser plus de problèmes, je me verrais dans l’obligation de prendre des mesures.
– Je comprends. Merci beaucoup.
– Par contre, je ne vois pas d’objection pour que les professeurs vous appellent par votre prénom féminin, mais vos notes seront enregistrées sur votre prénom de garçon.
– Oui, bien sûr. Merci encore, Monsieur le proviseur.

Ambre sortit du bureau rassurée et heureuse que tout se soit si bien passé. Elle s’arrêta dans le couloir désert et embrassa tendrement Thomas. Ils retrouvèrent leur groupe d’amis qui réclama le récit de l’entrevue.

Le mercredi arriva rapidement. Thomas embrassa Ambre et partit chez sa grand-mère. Il lui roula un patin et passèrent à table. Il raconta toutes ses aventures depuis le week-end, la nuit sexe avec Nathalie, les sorties avec Ambre, la bague, l’arrivée de Ambre en fille au lycée.

– Mais c’est parfait tout ça. Le père d’Ambre semble être un bon coup. J’ai hâte de le rencontrer. Bon, il faut se dépêcher. Mon esthéticienne a accepté gentiment d’ouvrir plus tôt exprès pour toi.

Par chance, elle n’était qu’à quelques rues. Michelle précéda son petit-fils un grand sac à la main. Thomas subit en silence les affres de l’épilation du corps, puis des sourcils. L’esthéticienne le maquilla. Puis Michelle vida le sac sur le banc. Tout ce qu’il fallait pour habiller Thomas en une belle jeune femme, sexy, désirable. L’esthéticienne se fit un plaisir de l’aider à l’habiller.

– J’ai l’impression de jouer à la poupée, dit-elle.

En quelques minutes, Thomas devint Jade. Le résultat allait bien au-delà de la première expérience de la semaine passée. Elle fit quelques pas dans le salon. Les dix centimètres de talons fins n’étaient pas une gêne. Jade se regarda longuement dans le miroir, remontant sa jupe au-dessus de la lisière des bas. Si Thomas aimait les dessous et les talons hauts sur Ambre, ou les femmes qu’il côtoyait, il comprenait pourquoi Ambre avait finalement souhaité vivre définitivement en fille. Et il n’était pas loin de vouloir suivre son exemple.

– Merci encore Claire pour ton aide.
– Mais de rien. Ce fut un réel plaisir. Jade, tu es superbe. N’en doute pas un instant.
– Merci. C’est gentil.

Puis Michelle glissa quelques mots à l’oreille de Claire.

– Vraiment ? dit-elle en toisant Jade de la tête aux pieds. Pourquoi pas.

Michelle quitta le salon. Jade fit ses premiers pas dans la rue. Elle essaya d’ignorer les passants mais ne put s’empêcher de chercher à voir leur réaction. Michelle l’emmena dans un supermarché, distant de plusieurs centaines de mètres. Elles y allèrent à pied, pour habituer Jade aux talons hauts. Elles firent des achats de dessous, de maquillage. Plus loin, Jade essaya des jupes, des hauts, des robes. Enfin, deux paires de chaussures finirent d’encombrer leurs bras.

– On a juste le temps de rentrer, de se changer et de se remaquiller avant d’aller chez toi.
– D’accord Mamie. Merci pour tout ce que tu fais pour moi.
– De rien ma chérie. Tu me rembourseras en me baisant.
– S’il n’y a que ça. A propos, qu’est-ce que tu as dit à Claire ?
– Que tu étais un bon coup au lit et que si ça la tentait, tu ne dirais pas non.

Jade tomba des nues.

– J’avoue qu’elle est bandante.
– Ah, tu vois ! Je pense que ta mère lui plairait aussi.
– Mais comment tu sais tout ça ?
– En lui posant la question, répliqua Michelle, comme si c’était normal.

Elles firent le trajet en voiture. Le kilomètre et demi était déjà trop pour y aller en talons aiguille. Au fur et à mesure qu’elles approchaient, Jade se demanda si elle n’avait pas fait une erreur, si elle n’aurait pas dû rester comme avant. Mais d’un autre côté, elle appréciait de plus en plus cette féminité nouvelle. Elles furent les premières à entrer dans la maison. Valérie et Eric arrivèrent moins de dix minutes plus tard. Le cœur de Jade battait à tout rompre, au point de presque troubler le silence.

– Toi aussi, alors ? commenta sa mère. J’avoue que tu es très jolie et très sexy.
– Merci Maman.
– Telles mères, telles filles. Et je dis ça au pluriel, ajouta Eric. J’ai la chance d’avoir trois femmes absolument sublimes avec moi.
– Et tu as choisi quel prénom ?
– Jade. J’ai trouvé que ça allait bien avec Ambre.
– Bien, reprit Michelle. Maintenant que la glace est brisée, je vous laisse aller vous préparer avant l’arrivé d’Ambre et ses parents.

Elle retira sa veste et tous restèrent bouché bée. Et pour cause, elle avait mis un haut tout en tulle totalement transparent sur sa poitrine libre de tout soutien. Ses larges aréoles et ses tétons dressés, bien durs, étaient un appel à la luxure.

– Maman ! s’indigna Valérie. Comment as-tu pu t’habiller comme ça ? Je sais que tu aimes le sexe, mais à ce point ? S’il te plait, remets ta veste.
– Je ne t’excite plus ? piqua Michelle.
– Si et tu le sais très bien. Mais l’un n’empêche pas l’autre.
– Rabat-joie ! grogna-t-elle en remettant sa veste.

Ambre et ses parents sonnèrent un peu plus tard. Et comme les parents de Jade, ils restèrent stupéfaits en découvrant Thomas travesti. Ambre s’approchant, visiblement émue.

– Tu n’aurais pas pu me faire plus plaisir, dit-elle. Je mourais d’envie de te le demander mais je n’osais pas. Je voulais que tu découvres la douceur des bas sur des jambes lisses, que tu ressentes le bonheur de marcher sur des talons hauts, de te maquiller pour plaire à ton chéri. Ta chérie maintenant.

– Merci mon amour, merci. J’avais peur que tu n’apprécies pas, que tu veuilles garder l’homme. J’ai choisi Jade comme prénom. J’espère qu’il te plait.
– Je l’adore, mon amour. Je t’aime, je t’aime, je t’aime.
– Je t’aime très, très fort aussi mon cœur d’amour.

Elles s’embrassèrent délicatement, du bout des lèvres et de la langue.

– Tu es très belle, Jade, dit Nathalie, sous le charme, elle aussi.
– Merci Nathalie.

Même si leurs parents se connaissaient déjà, Ambre et Jade firent les présentations, officialisant leur couple. Valérie ne quittait pas Nathalie du regard.

– Je pense que l’on peut passer à l’apéro, annonça Michelle. Et puis, il fait chaud ici.

Et avant que sa fille ne proteste, elle retira sa veste.

– Patrick, auriez-vous l’amabilité de venir m’aider ?
– Je vous suis, dit-il, hypnotisé.

Une fois dans la cuisine, elle reprit :

– Ma fille trouve que ma tenue n’est pas correcte. Qu’en pensez-vous ?
– Je le trouve très bien, répondit Patrick en l’enlaçant. Je vous trouve très … comment dire …
– Salope ? l’aida Michelle.
– Je ne l’aurais pas dit comme ça, mais c’est l’idée, en effet.
– Je n’ai pas mis de culotte non plus, chuchota-t-elle, et je mouille beaucoup. Vous pouvez vérifier.
– Salope est en dessous de la vérité, dit-il en passant sa main sous la jupe choisie ample exprès.
– Et Jade m’a dit que tu es un bon coup. Et de ce que je sens, c’est prometteur.

Tandis que les doigts de Patrick clapotaient dans la chatte de Michelle, cette dernière avait habilement sorti son sexe et le branlait avec dextérité.

– Baise-moi !
– Ici ? s’inquiéta Patrick.
– Mais oui, t’inquiète. Je pense que tous savent pourquoi je t’ai emmené avec moi. Et ma fille, en vraie gouine qu’elle est devenue, doit déjà lutiner ta femme.

Patrick ne se fit pas prier. Il cala une jambe de Michelle dans une main et amena son sexe vers l’entrée qu’il trouva de suite.

– Oh putain que c’est bon, feula Michelle, sentant le membre épais dilater ses chairs.
– Tu aimes ça, hein, salope !
– Tu n’imagines même pas. Et je n’aime pas quand on parle en même temps.

Patrick se tut pour mieux se concentrer sur la pénétration.

– Ta mère est plutôt chaude, commenta Nathalie en voyant son mari suivre Michelle comme un toutou docile.
– Bouillante même. J’espère que Patrick n’est pas fatigué.
– Ne t’en fais pas pour ça. Il va assurer et ta mère va céder en premier.
– A ta place, je ne parierai pas trop là-dessus.

Ambre et Jade parlaient chiffon et maquillage. Eric regardait son fils devenu sa fille parler avec sa chérie, comme si elles avaient toujours été des nanas, et sa femme s’approcher de Nathalie. S’il avait encore des doutes, il était désormais évident que sa femme devenait lesbienne, même si elle ne refusait pas le devoir conjugal.

– Tu as déjà fait l’amour avec une femme ? demanda to de go Valérie
– Plusieurs fois. Je te plais ?
– Beaucoup et j’ai très envie de toi.

Les premiers gémissements de Michelle parvinrent à leurs oreilles.

– On a quelques minutes devant nous, continua Valérie.
– Mais pas assez pour faire l’amour.
– On peut prendre un peu d’avance.

Nathalie sourit, s’approcha et embrassa Valérie doucement. Ses yeux brillaient de mille feux.

– Je ne pensais pas te faire autant d’effet, dit Nathalie.
– Et si tu voyais mon minou …

Dans la cuisine, Patrick pilonnait par derrière Michelle appuyée sur le plan de travail et le cul bien cambré.

Valérie n’avait pas attendu pour passer sa main sous la jupe de Nathalie.

– Tu es aussi adepte des bas ? demanda-t-elle
– J’en mets souvent, c’est vrai. Tu aimes ?
– J’adore ! Ça m’excite autant que ça excite les hommes. Et toi, tu aimes ?
– J’aime bien c’est vrai. Je trouve qu’une femme qui mets des bas fait preuve de raffinement.
– Tout à fait d’accord.

Valérie se mit au pied du canapé, dévoila le sexe de Nathalie et le lécha avec gourmandise.

Michelle gueulait de plus en plus fort. Ambre et Jade s’approchèrent d’Eric, libèrent son sexe dur comme du bois sec et le sucèrent ensemble.

– Qu’est-ce que vous voulez boire ? demanda Michelle en entrant dans le salon. Ah, je vois, ajouta-t-elle en voyant le spectacle.
– Fallait pas commencer, répliqua péniblement Eric qui tentait de résister aux bouches avides des deux trans.

Valérie releva le nez. La cyprine luisait autour de sa bouche.

– Tu devrais aller te remaquiller, la houspilla sa mère.

Valérie sourit, embrassa Nathalie et fila vers la salle de bains se refaire une beauté, suivie de près par Ambre et Jade.

Les deux familles prirent l’apéro qui fit aussi office de diner. Puis reprirent les hostilités, là où elles les avaient laissées. Michelle profita à nouveau du sexe de Patrick mais aussi de celui d’Eric ; Valérie et Nathalie passèrent la soirée à se dévorer l’abricot dans toutes les positions ; Ambre et Jade firent l’amour tendrement, jouant avec les atours de leur féminité.

A suivre

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2 réponses à Mamie déprime – 12 – par mlle_heleneD

  1. TransMonique dit :

    Hum, c’est bon tout ça !

  2. biquet dit :

    Moi j’aime bien partouzer avec des travestis, elles sucent trop bien !

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