Les nonnes par Verdon

Les nonnes par Verdon
(poème 115)

Les Nonnes

Un beau jour le bon Dieu
Qui s’y connaît très bien,
Décide de créer
Pour amuser ses saints
Un joyeux lupanar,
Tout au fond de ses cieux.
Il lui faudra trouver
Des nonnes délurées
Et quelques bons queutards
Pour louer leur vertu
Et flatter leur joufflu.

Aussi, des moines pieux,
Divinement vicieux,
Doivent du paradis
Leur en donner l’envie.
Et de leurs goupillons,
Bourrer à l’unisson
Leur chatte et leur menton
Et même leur croupion,
En chantant à tue-tête,
Des couplets du bréviaire,
Un doigt dans leur derrière,
Un autre dans leur con.

Ainsi tous ces bons pères
Qui la flamberge en l’air
Se branlent la quéquette,
Font tous les soirs la fête,
En s’enfilant le nœud,
En voilà, en veux-tu,
Dedans leur trou du cul
Tous à la queue leu-leu,
Rendant gloire au Seigneur,
De les avoir dotés
D’un si bel outillage
Pour bien faire leur ouvrage
Et faire pénétrer
Avec plein de vigueur,
Dans le corps de leurs sœurs,

L’esprit de sainteté
Et de lubricité
Dont sont tant passionnées
Ces braves Demoiselles
Qui battent comme des ailes
Leurs fesses abandonnées,
Croyant déjà, pardi !
Entrer au Paradis !

21/10/2004

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