La serveuse du Grand café par Belle-cour

La serveuse du Grand café par Belle-cour

En mission dans cette grande ville des Alpes avec deux vieilles badernes nous avions trouvé un petit hôtel près du centre-ville. Le déjeuner de la veille n’ayant pas eu l’heur de plaire à baderne numéro 1, celui-ci décida unilatéralement que nous irions le prendre ailleurs le deuxième jour. Ces deux tordus commençaient à m’énerver les nerfs, parlant sans cesse des cours de la Bourse et tout ce qui tourne autour. Je ne vous dis pas comme je m’en balance le cocotier !

On commande à une espèce de machin filiforme apparemment mal réveillé, et je plonge dans mes pensées essayant ainsi de m’isoler des balivernes et des absolues certitudes que baderne numéro 1 échangeait avec baderne numéro 2

Je ne me suis pas présenté, moi c’est Bertrand, je suis chimiste et je fais partie d’une mission gouvernementale chargée d’enquêter sur la qualité de l’eau ! J’ai 25 ans, célibataire, binoclard, malingre, je suis sous traitement pour l’acné. C’est ma hantise, on m’a fait tout essayer, des crèmes, des cachets, des onguents et même des suppositoires, pour des résultats que j’évaluerais de moyen à nuls. Mais miracle, le dernier traitement à l’air de réussir. Je touche du bois (on fait comment avec un clavier d’ordinateur ?)

Sexuellement je suis obsédé et puceau !

Et voici que la demoiselle qui devait s’occuper de notre table arrive avec les entrées sur son plateau. Je n’en croyais pas mes yeux. Je n’avais aucune expérience sexuelle mais je n’étais pas demeuré au point de ne pas savoir identifier une belle femme. Le sourire qu’elle avait laissé planer sur ses lèvres à mon attention m’avait tout de suite subjugué. Je n’en revenais pas et examinais les différentes hypothèses.

Hypothèse 1 : c’est un sourire commercial, mais il me semblait pourtant bien que baderne numéro 1 et baderne numéro 2 n’y avaient pas eu droit !

Hypothèse 2 : Elle est encore plus myope que moi !

Hypothèse 3 : Elle est exobiophile (fétichisme sexuel impliquant des rapports sexuels avec des extraterrestres )

Hypothèse 4 : Je n’ai bien pris conscience de la disparition de mon acné, et je suis maintenant le sosie de George Clooney ! Mais reste ma myopie et ma malingrité

Elle devait bien avoir 23 ou 24 ans. Elle avait les cheveux long bruns attachés, les yeux noirs et profonds, son chemisier blanc de soubrette trahissait une poitrine bien gonflée. Sa jupe noire et courte faisait courir la rumeur de jambes délicates mais fermes. Sa peau était bronzée et ses mains semblaient d’une douceur parfaite. Elle me regardait beaucoup, me jetant des regards furtifs et rapides. Je décide me pincer, parce que ce n’est pas possible, je rêve ! Mais non je suis toujours là !

L’apparition se penchant pour servir les plats à mes deux badernes qui discutaient entre eux, mon regard sans le vouloir se trouva plongé dans le décolleté de son chemisier. Je pus, l’instant d’un moment contempler la plus belle paire de seins que je n’ai jamais vue. Ils semblaient bien durs dans son soutien-gorge qui nous donnait l’impression d’un corset en remontant sa poitrine de façon exagérée.

Alors que je pouvais sentir mon organe grossir presque instantanément derrière ma braguette, son regard croisa le mien alors qu’elle se relevait doucement de son service. Je compris alors qu’elle avait bien remarqué ce que je regardais à son insu. Le sourire qu’elle me fit alors fut plus que suffisant pour me faire rougir de gêne. Ce n’est que par la suite que je compris qu’elle prenait un malin plaisir à se pencher devant moi alors qu’elle servait et desservait cette table. J’étais vraiment en érection. N’ayant eu aucune expérience sexuelle, je n’avais jamais été amené à admirer la poitrine d’une si belle femme. Et le fait de savoir qu’elle prenait plaisir à ce petit jeu me rendait fou d’excitation. Elle s’était amusée à me frôler le bras avec ses hanches alors qu’elle desservait ma place.

Au bout d’une heure de ce supplice, je me décidai à me lever pour aller calmer ce désir sexuel moi-même dans les toilettes du restaurant. Je n’en pouvais tout simplement plus et j’avais vraiment besoin de jouir en pensant à elle alors que son souvenir était comme neuf dans ma mémoire. Avec joie, je constatai rapidement que les toilettes de ce petit restaurant étaient propres et verrouillables.

Alors que j’allais refermer la porte derrière moi, qu’elle ne fut pas ma surprise de voir la soubrette retenir la porte et entrer rapidement, m’imposant sa présence. Je ne sais trop ce que j’ai pensé à ce moment. Je crois que j’ai ressenti de la gêne mais les événements se sont tellement bousculés par la suite que je ne garde qu’un bref souvenir de mes pensées lors de son entrée. Ce fut très simple. Il était évident pour elle que mon sexe bandait comme un arc de champion  » olympique-queue  » et elle n’avait pas besoin d’explication pour le comprendre. Elle s’approcha très rapidement de moi, et, pressant sa ferme poitrine contre la mienne, elle posa des lèvres tendres et chaudes sur les miennes. J’étais très embarrassé. Je pouvais sentir qu’elle poussait son bassin sur mon organe bien dur.

D’une main, elle me frottait maintenant le pantalon, épousant la forme de mon pénis pour le masturber avec une lenteur et une sensualité qui m’était inconnue jusqu’à présent. Je me surpris à poser mes mains sur ses gros seins. Même au travers son chemisier et son soutien-gorge, je pouvais sentir ses mamelons bien en érection. Elle sentait bien ma nervosité et approchant ses lèvres de mon oreille, elle me calma en me disant qu’elle allait s’occuper de ça. Je n’étais finalement pas sûr qu’elle m’ait calmé. Ma queue voulait exploser.

Elle se laissa glisser le long de mon corps pour s’accroupir devant mon membre bien bandé. D’une main, elle déboucla la ceinture de mon pantalon qui chuta au sol laissant place à un caleçon trempé par la pré-jouissance. Cela la fit sourire. Elle me demanda alors si c’était la première fois. Je ne savais que trop ce qu’elle allait faire et OUI, c’était la première fois. Je ne pus lui cacher ce qui sembla la remplir de satisfaction. Et quand je lui demandais pourquoi, elle eut ces mots intrigants que j’ai encore en mémoire :

– T’es puceau, ça porte-bonheur !

Elle posa ses lèvres sur mon caleçon et commença à me mordiller délicatement. La sensation de chaleur était indescriptible.

Je ne pensais qu’à une chose maintenant. Je voulais qu’elle prenne ma queue dans sa bouche. Mais elle me faisait languir, jouant de ses charmes buccaux par-dessus le tissu. Mon supplice ne dura pas. Je crois bien que son envie de m’engloutir était aussi grande que mon envie de voir ses lèvres se refermer autour de mon gland mauve et bien dur. Me léchant tendrement tout d’abord, elle ne mit que très peu de temps à s’enfoncer mon phallus jusqu’au fond de sa bouche. Je pouvais l’entendre gémir de plaisir alors que, d’un geste frénétique de va-et-vient, elle savourait le liquide annonciateur de jouissance que laissait s’échapper mon membre bien dur.

C’était la première fois pour moi. Je la suppliais d’arrêter parce-que je sentais la sève du plaisir monter en moi. J’ignorais si elle voulait me goûter à ce point, et ne souhaitait pas la gêner. Mais c’est ce qu’elle voulait. Sortant mon pénis en érection de sa bouche, elle continuait de me masturber de façon rapide devant sa bouche grande ouverte. Mon gland désormais violet et bien enflé appuyé sur sa langue, je sentis alors les pulsions que donna mon sperme chaud alors qu’il remonta jusqu`à sa bouche. Frottant mon gland sur ses lèvres, je me surpris à laisser s’échapper une énorme quantité de mon liquide. D’une main, continuant de me masturber et de l’autre s’étendant mon liquide chaud sur les lèvres et dans le visage, je pouvais sentir sa satisfaction qu’elle savourait les yeux fermés.

Remontant jusqu’à mon visage, elle baissa sa jupe ce qui me fit rester dur d’excitation. Me poussant de côté, elle s’appuya sur le lavabo les jambes bien écartées. Je pouvais maintenant voir sa chatte bien lubrifiée par le plaisir que la fellation venait de lui procurer. Je compris immédiatement. Je n’étais plus du tout gêné et je voulais vraiment l’entendre jouir. Appuyant ma queue contre ses fesses, je la descendit jusqu’à la hauteur de sa petite chatte trempée. Appuyant mon gland sur son clitoris la faisant gémir de plaisir, j’enfonçai ma verge dans les profondeurs de ses secrets cachés. Je ne saurais vous dire comment c’était bon.

Elle me voulait tellement qu’elle augmentait ma cadence en faisant le mouvement elle-même. Elle serrait les dents et ses mains étaient crispées sur les robinets du lavabo. On pouvait croire qu’elle voulait les arracher. Elle prenait le contrôle, ce que je me refusais à accepter. Alors d’une ferme poigne, je refermai mes mains autour de ses hanches. La tenant bien serré, je l’obligeai à adopter ma cadence. La forçant à suivre mes mouvements. Je lui pris une jambe et la mis sur le siège de toilette, me permettant ainsi de pouvoir la pénétrer plus profondément.

Elle se mit à gémir vraiment très fort alors que je touchai les parois profondes de son ouverture bien trempée. Mes mains tenant bien ses seins bondissants, je la menai à l’extase avant de me retirer et d’éjaculer une dernière fois sur ses fesses bien rondes et une partie du bas de son dos. Elle se redressa enfin et me parla de me donner une prime. J’eus ainsi la stupeur de la voir relever une jambe, de se concentrer un moment les yeux clos, puis de s’échapper de son méat la pluie dorée et tintinnabulante de son petit pipi.

Je la regardais alors dans les yeux ! Et pris par une émotion irrésistible j’approchai mes lèvres des siennes. Inexplicablement elle se recula. Je ne comprenais pas, je balbutiai :

– Je crois que je t’aime !

Elle me regarda bizarrement à tel point que toute mon excitation eut bien vite disparu ! Puis en s’efforçant d’être calme, elle me dit :

– Je sens bien que quelque chose t’as échappé !

Voyant que je ne sortais pas de mon incompréhension elle parvint à articuler difficilement :

– Alors tu me le fais mon petit cadeau ?

Je suis peut-être puceau mais j’ai quelques lectures et sais ce que cache cette expression. Du coup, mes illusions descendirent brusquement à la cave ! Je crois que je lui ai crié  » Salope !  » J’ai retiré quelques billets de mon portefeuille, lui ai jeté à terre ! Mes yeux se mouillaient de larmes tellement je tombais de haut !

Elle se baissa, ramassa les billets, me regarda encore, un rictus déformait son visage ! Elle se retenait de faire quelque chose ! Mais quoi ? Je suis vraiment le roi de couillons ! Son rictus se transforme, ses yeux papillonnent, des larmes coulent, elle pleure, me demande pardon, se propose de me rendre mon argent, je lui laisse, elle m’enlace, je pleure avec elle. Elle m’a embrassé, sur la bouche, pas longtemps mais elle l’a fait.

– Bonne chance tu t’en sortiras ! M’a dit-alors ma petite pute dont je n’ai jamais su le prénom et que je revis jamais.

FIN

Belle-cour (Amateur de 69 et de rosette)

Ce récit a eu l’honneur d’obtenir le 3ème prix du concours des histoires érotiques décerné par Revebebe pour août 2002

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3 réponses à La serveuse du Grand café par Belle-cour

  1. Baruchel dit :

    Encore une perle méconnu de ce bon auteur. Humour érotisme, émotion, intelligence, que du bon

  2. Sonia Kubler dit :

    joli style et belle prouesse de finir ce récit décontracté et bandant par une belle touche d’humanité

  3. Orlando dit :

    C’es très bon, le trip sexuel est magnifiquement décrit, évidemment on devine la chute, c’est un peu dommage.

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